Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

dimanche 21 décembre 2014

"A quoi bon porter plainte?"



Quand l'injustice devient la loi, la rébellion devient un devoir.

La ville de Vélizy a conclu en 2013 une convention sur la sécurité avec l'Etat et le centre commercial Vélizy 2. Vous vous dites alors que tout ceci est formidable, et que tout ce qui peut renforcer la sécurité va dans le bon sens. Mais on apprend vendredi dernier l'existence d'un curieux article de cette convention, qui était passé inaperçu. Désormais, dans le centre commercial, il ne sera plus possible de déposer une plainte pour vol pour les préjudices inférieurs à 150 € ! Ainsi un vol à l'étalage d'un produit d'une valeur inférieure à ce montant sera uniquement du ressort des services de sécurité privés du centre commercial.

Lequel service, non assermenté, n'a évidemment pas le droit de fouiller l'individu interpellé, ni d'exiger de décliner son identité.

Donc si l'objet volé est assez petit pour tenir dans la poche ou le sac du voleur, il ne sera même pas possible de le récupérer. Et les vigiles n'auront aucune autre solution que de relâcher le voleur sans même pouvoir prendre son identité.
C'est ce qu'a démontré un reportage d'il y a quelques semaines sur une chaîne de télévision qui avait suivi le quotidien d'une équipe de sécurité dans un centre commercial. Deux Roms dont une jeune fille avaient été pris en flagrant délit de vol à l'étalage. La fille s'était rebellée, avait provoqué les vigiles en leur disant que de toutes façons, elle reviendrait pour voler encore. Elle avait commencé à piquer une crise au milieu des chalands pour tenter d'amorcer une rixe. Son compagnon avait proféré des menaces de mort envers les vigiles qui, après plusieurs minutes de tentatives d'appel au calme, ont finalement laissé partir ces « gens du voyage » comme les appellent très poétiquement nos zélites bien-pensantes.

Le but avoué de cette nouvelle convention, signée par un maire UMP UDI, lui même soutenu par Valérie Pécresse, est de « désengorger » les Tribunaux en les dispensant de traiter ces « petits » délits. Formidable aveu d'impuissance d'un Etat complètement dépassé, qui trouve à s'occuper volontiers de ce qui ne le regarde pas, mais renonce à une de ses fonctions régaliennes : la sécurité des Français.
Accessoirement, cela permettra évidemment de réduire les statistiques de la délinquance : pas vu, pas pris ; pas enregistré, pas staté !

Lors du reportage traitant de ce sujet dans le journal de 13 heures de la liseuse de prompteur préférée de TF1, il est précisé que « cependant, cette mesure ne concernera pas les récidivistes ! » Bon, on est rassuré. Evidemment, pour qu'il y ait récidive, il faut qu'il y ait eu une première plainte enregistrée... et comme cette première plainte ne peut pas être enregistrée, on n'est pas prêt de constater une récidive !Et là, on est en droit de se demander : « est-ce que par hasard, on ne prendrait pas l'honnête citoyen et téléspectateur pour un con ? »

Ce reportage donnait la parole à deux témoins, l'un contre la mesure, l'autre pour, dans un but louable d'objectivité.
Le premier témoin interrogé était une commerçante du centre commercial, qui se disait déjà victime de plus de 2000 € de produits volés... par semaine ! La commerçante était filmée en dehors de son magasin, vraisemblablement sur le parking, autant qu'on pouvait en juger, car seuls ses pieds étaient cadrés, afin, on suppose, de garder son anonymat par peur de représailles.
Car c'est ainsi, dans notre société apaisée de Hollande Ouille : Avant, c'était les coupables ou leurs complices qui étaient floutés ou cadrés sur les pieds pour conserver leur anonymat.
Mais aujourd'hui, ce sont les victimes.
Nous vivons vraiment une époque formidable en Socialie ! Bref, nul besoin de préciser que notre commerçante n'était pas emballée à l'idée de voir ses voleurs superbement ignorés par la Justice...

Quant au témoin en faveur de cette mesure laxiste, c'était une jeune magistrate du Syndicat de la Magistrature, confortablement installée dans son bureau, à visage découvert bien sûr, qui demandait d'un ton tranquille et détaché : «A quoi bon déposer une plainte ? Comment voulez-vous qu'un tribunal puisse traiter une personne qui aurait chapardé une ou deux bouteilles de champagne ? Il ne va quand même pas l'envoyer en prison ? » Bien entendu, le journaleux interviewer s'est bien gardé d'évoquer l'existence des peines de travaux d'intérêt général dont son interlocutrice ne semblait pas avoir entendu parler...
« Chapardé ». En dessous de 150 €, pour notre jeune syndiquée gauchiste, on ne vole pas. On chaparde. Nuance. Elégante sémantique, bien dans la lignée des « sauvageons » de Chévènement.

En France socialiste, si vous dépassez d'un kilomètre/heure la vitesse maximale autorisée, et que vous contestez cette infraction enregistrée par un robot, la Justice de Taubira vous traînera devant un tribunal au pénal. Mais si vous vous servez de 149 € de produits à Vélizy 2 (mais pourquoi pas ailleurs bientôt) sans passer par les caisses, ni la police ni la Justice ne s'intéressera à vous.

La question se pose très sérieusement : NOTRE PAYS EST-IL DEVENU FOU A LIER ?

lundi 15 décembre 2014

Ne réformons pas. Interdisons!




Les taxis parisiens ont à peine menacé de bloquer Paris que le gouvernement s'est hâté de promettre que le service participatif Uberpop serait interdit à partir du premier janvier prochain. En vertu de quelle loi, après quelle consultation ? Mystère. D'autant que la Justice s'est récemment refusée à trancher sur le sujet et que les décrets d'application de la loi Thevenoud sur les VTC ne sont pas encore parus. En vertu du droit divin dont Hollande Ouille se croit investi sans doute.

Il est probable que le service Uberpop concurrence celui des taxis officiels. Admettons même que cela soit évident. Mais c'est surtout parce que celui qui régit les taxis est archaïque. Dépassé. Plus en phase avec l'époque. Par la faute même du corporatisme des taxis complètement sclérosé.

Lors, comme d'habitude, ce gouvernement, qui a la réforme en horreur, surtout quand elle a des chances d'être performante et de bousculer un ordre établi et revendicatif, préfère le statu-quo.
Plutôt que de se demander pourquoi le système des VTC et Uber se développent et d'adapter le statut des taxis pour mieux répondre aux nouvelles exigences de la clientèle que ce développement dévoile, le gouvernement tombe dans la facilité et, une fois de plus, a le réflexe de l'interdiction.

- « Je veux pas le savoir, c'est non !
- Mais pourquoi?
- Parce que ! Ah mais ! »
Et de préférence sans discernement. C'est une nouvelle illustration de ce que dénonce dans ce blog, un article récent (post du 31 octobre dernier): ce gouvernement est fort avec les majorités silencieuses, mais faible avec les minorités agissantes.

En conformité avec l'éthique de cette société socialiste où tout ce qui n'est pas obligatoire est strictement interdit, Saucisson-Pinard a un certain nombre de suggestions adressées directement au petit Caudillo-aux-mâchoires-serrées :

Interdisons le co-voiturage, parce qu'il fait, lui aussi, concurrence aux taxis, au métro et aux bus.

Interdisons les invitations à dîner ou déjeuner entre amis car elles font concurrence aux restaurants.

Interdisons les vacances chez les amis ou dans la famille, car elles font concurrence aux hôtels et clubs de vacances.

Interdisons aux chauffeurs de taxis d'aller dans les chambres d'hôtes et gîtes car, se faisant, ils retirent le pain de la bouche des hôteliers.

Interdisons les sites de vente de particuliers comme le Bon Coin car ils concurrencent le petit commerce.

Interdisons les petites annonces de vente immobilière de particuliers. Elles font concurrence aux agences immobilières.

Interdisons les sites en ligne de voyage, car ils concurrencent les agences de voyages.

Interdisons les e-mails qui se font au détriment des affranchissements payés à La Poste.

En résumé, il serait plus simple d'interdire carrément Internet : En plus, il fait concurrence au minitel.

Interdisons les ventes de machines à coudre aux particuliers. Qui sait si elles ne serviraient pas à faire des petits travaux qui pourraient être faits par des couturières professionnelles ?

Et les outils de bricolage ? Qui sait s'ils ne font pas d'ombre aux travaux des professionnels ?

Et les appareils photos des particuliers qui concurrencent les cartes postales ?

Interdisons les ventes directes par les petits producteurs : concurrence inadmissible aux commerces de détail et grandes surfaces.

Interdisons les services d'ordre et de sécurité privés. La Police est scandaleusement concurrencée.

Et surtout. SURTOUT. Interdisons les spectacles des humoristes, comiques et clowns. Ils mènent une concurrence inacceptable aux politiques socialistes.

mardi 9 décembre 2014

Raciste? Toi-même!



Dr Cazevide: racisme, racisme, racisme vous dis-je!
Scène vécue : Abidjan, au début des années 80. Une époque où dans le cadre de la politique d'africanisation des postes chère à Houphouët-Boigny, un ministre ivoirien fraîchement nommé, avait inauguré son ministère en s'octroyant un an de salaire d'avance, histoire de se payer la grosse Mercedes noire qui afficherait son nouveau statut social dans son village natal et les marigots alentours... Jour de paye des professeurs d'un lycée du Plateau. Une foule de professeurs, beaucoup de Noirs, quelques Blancs, qui patientent depuis des heures dans une grande salle. Un vrai boxon. Des professeurs qui n'ont pas leur paie, d'autres n'ont pas le chèque correspondant à leurs prestations, d'autres enfin trouvent des erreurs dans leur fiche de paie. Bref, une scène ordinaire qui se répète chaque fin de mois. Soudain, à côté de Saucisson-Pinard, un Noir assez âgé pour avoir connu le temps des colonies, se tourne vers un de ses semblables et s'exclame : « ouuuuuhhh, di' donc, là v'aiment, p'ésentement, ça se passait mieux du temps des toubabous ! »
Scène ordinaire qui, si elle s'était passée aujourd'hui en France, et si, bien sûr, le propos avait été tenu par un Blanc, serait taxée illico par nos bien-pensants, de raciste...

Racisme : y-a-t-il aujourd'hui mot plus galvaudé que le mot racisme. Y-a-t-il un mot plus vidé de son sens initial ? Plus récupéré, aussi ?

Créteil : trois voyous (dont les médias, dans leur grande majorité, cèleront les noms à la consonance qui ne laisse aucun doute sur leur origine arabe, mais les téléspectateurs, auditeurs et lecteurs auront compris d'eux-mêmes...) agressent un jeune couple dans sa villa. Pourquoi ce couple en particulier ? Parce qu'il est juif. Point barre : l'affaire est entendue, c'est une affaire de racisme, pardon, d'antisémitisme (parce que le racisme anti-juif est probablement à part, au dessus de tous les autres racismes pour mériter une appellation spécifique...)

Et l'emballement médiatico-politique peut démarrer. Un simple fait divers, hélas très ordinaire dans la société apaisée que nous a promis le squatteur de l'Elysée. Mais ce fait divers fait la une pendant des jours et des jours, parce qu'il serait empreint de racisme. Qui plus est, de racisme anti-juif. D'ailleurs le Parquet du Val de Marne s'est hâté de préciser que les interpellés sont mis en examen pour viol et vol avec armes, séquestration suivie de violences « en raison d'appartenance à une religion ».

Sauf que...

Sauf que les voyous en question ont attaqué ces juifs parce que « les juifs, ça a de l'argent». Faut les comprendre, nos trois chances-pour-la-France : ils n'allaient pas attaquer des pauvres pour leur piquer leurs pièces jaunes et leur magnifique tableau de l'Angelus de Millet, en canevas véritable qui trône sur la cheminée Leroy Merlin. Tant qu'à faire, ils préfèrent, dans un calcul judicieux de rentabilité, s'attaquer à des riches ou supposés tels parce qu'ils travaillent dans un magasin de vêtements de cuir où le moindre blouson tourne autour des 500 euros... Il s'agit donc, si on veut à toute force parler de racisme, d'un racisme anti-riche.

Et pendant qu'on y est, on peut s'interroger sur cette agression d'un buraliste de Vitry-sur-Seine, gravement brûlé lors de sa tentative de défense. Il a été attaqué pourquoi ? Parce qu'en tant que buraliste, il est supposé détenir des cartouches de cigarettes. Et c'est précisément de cigarettes dont l'agresseur a besoin. Il s'agit donc là d'un cas typique de racisme anti-buraliste. Peut-être que le buraliste est catholique. Pourtant, ni les médias ni le Parquet du Val de Marne n'ont mentionné une manifestation de racisme anti-catholique.

Consultons la définition du mot racisme dans le Petit Robert.
« Racisme : Idéologie postulant une hiérarchie des races. Ensemble des réactions s'accordant avec cette idéologie. »
Or, à la vue de la différence de traitement de l'information selon que la victime est juive ou pas, il n'est pas abusif d'y distinguer clairement une tentative d'établir une hiérarchie manifeste des races. Certaines méritant plus de compassion que d'autres.
En conséquence, si racisme il doit y avoir, il est clairement dans les médias, les associations « anti-racistes » et les politiques qui récupèrent ce banal fait divers dans un sens qui les arrange.
Parce que pendant qu'on parle de racisme, on ne parle pas de délinquance. Commode. S'il s'agit de racisme, toute la société est montrée du doigt. Elle est coupable. Alors que s'il s'agit de délinquance, la société n'est plus coupable, mais devient victime. Victime du laxisme des politiques pour commencer. Donc, à choisir, il vaut mieux qu'elle soit coupable. Va pour le racisme, alors.

Et avec ces notions de racisme anti-riche et anti-buraliste, on a affaire à la seconde définition du racisme figurant dans le Petit Robert. « Racisme : abusivement, hostilité systématique contre un groupe social. »

« Abusivement ». Tout est là, dans l'adverbe. Et de l'abus dans les qualifications de racisme, Dieu sait qu'il y en a !!

La plupart du temps, le prétendu racisme dénoncé par nos bien-pensants tient en réalité du simple constat ethnologique.
Pour rappel, toujours d'après le Petit Robert, l'ethnologie est « l'étude des faits et documents recueillis par l'ethnographie ». L'ethnographie étant « l'étude descriptive des divers groupes humains ( ethnies), de leur caractères anthropologiques, sociaux, etc... ». Donc quand Eric Zemmour constate que les prisons françaises voient une sur-représentation négro-musulmane parmi ses pensionnaires, c'est purement factuel : un simple constat ethnographique de caractère social. Ce n'est pas du racisme ; ni au sens premier du terme, il n'y a pas de hiérarchie de races, ni au sens abusif du terme, car il n'y a pas d'hostilité systématique.

Et si, à chaque fois que vous rencontrez une allusion à un racisme supposé, vous revenez à ces définitions, vous trouverez en réalité le plus souvent un simple constat ethnologique. Ou alors Lévi-Strauss est un grand raciste.

Notre sinistre de l'intérieur, Cazevide, sautant sur l'occasion de ce fait divers de Créteil comme la petite vérole sur le bas-clergé, lance avec emphase et des trémolos dans la voix, pour 2015 « la grande cause nationale de l'anti-sémitisme ». Ça ne mange pas de pain azyme, ça n'engage à rien, sauf à flatter une partie d'un corps électoral déjà naturellement porté à la victimisation, et puis, franchement, qui pourrait être contre ? Le racisme, ma brave dame, c'est comme la guerre, c'est pas beau, et c'est comme la faim dans le monde, c'est bien dommage, et c'est comme la torture, faudrait plus qu'il y en ait... Bon.
On n'a donc pas fini de rire, durant l'année qui vient, des grands moulinets de notre Don Quichotte à l'assaut des moulins à vent du racisme.

Et s'il faisait de 2015 l'année de la grande cause nationale de la lutte contre la délinquance, plutôt ? Ah bien sûr, la tâche serait autrement plus concrète, et surtout l'efficacité des mesures entreprises beaucoup plus facilement vérifiable. En revanche, tout le monde, toutes obédiences confondues, pourrait en bénéficier. Tentant, non ?

Maintenant, si Cazevide tient à tous prix à s'attaquer au vrai racisme quasiment institutionnel en France, Saucisson-Pinard a un tuyau à lui souffler au creux de l'oreille. Il pourrait porter son attention sur un livre, en vente libre, qui mentionne à longueur de pages des propos répondant aux deux définitions du racisme du Petit Robert : doctrine postulant la hiérarchie des races ET hostilité systématique envers des groupes. Mieux, ce livre appelle ouvertement à tuer les membres de ces groupes ostracisés. En voilà une cible de nature à intéresser n'importe quel ministre de l'Intérieur, non ? Ce livre est intitulé : Le Coran. Le tuyau est cadeau.



mardi 2 décembre 2014

A quand l'interdiction des flatulences?


Usines chinoises.

Nos parasites écolos ont encore frappé. A dater du 1er janvier prochain, il sera désormais interdit dans certaines communes et au moins sur toute la région Ile de France, d'avoir un feu de bois dans sa cheminée ouverte. Plus de soirée au coin du feu, fini le bruit sympathique du crépitement du bois, finie la magie des flammes dansantes dans l'obscurité, terminée la douce odeur du bois qui se consume. Interdits ! Voilà un petit plaisir incompatible avec la religion des ayatollahs du réchauffement climatique et de l'escroquerie de la responsabilité du CO2 provoqué par l'activité humaine. On se demande s'il vaut mieux rire ou pleurer de cette imbécilité.

Nos pitoyables écolos noient leur frustration à constater qu'ils sont complètement inutiles face à la fantastique force de la Nature en promulguant de nouveaux interdits, de nouvelles contraintes. C'est la seule façon qu'ils ont trouvée pour justifier leur médiocre existence.

Ainsi on voudrait priver quelques centaines de milliers de Français d'un petit plaisir simple et naturel de quelques heures par an pendant que l'industrie d'un milliard quatre cents millions de Chinois continue de polluer allègrement et sans contrainte d'aucune sorte, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, pour fabriquer ce que les chômeurs français ne peuvent plus fabriquer mais veulent consommer. La vacuité de cette interdiction atteint des sommets stratosphériques.
Un éléphant et une souris courent l'un à côté de l'autre dans le désert. Tagada tagada tagada. La souris se retourne tout en continuant de galoper et dit avec fierté à l'éléphant : t'as vu toute la poussière qu' « on » soulève ? ». L'histoire connaît désormais une suite. Une autre souris écolo est là, sur le bord du chemin à se tourner les pouces. Voyant la scène, elle se met soudain à s'agiter frénétiquement et à vociférer pour intimer l'ordre à l'autre souris de s'arrêter immédiatement de courir. Et de marcher désormais sur la pointe des pattes.

On imagine aussi, en plein hiver, le Bidochon moyen, qui, après avoir tourné son chauffage électrique à fond, a une pensée émue pour les centrales thermiques fortement sollicitées (pour compenser la fermeture de centrales nucléaires) et leurs énormes cheminées crachant leurs fumées noires. Il est assis là, devant le trou béant de sa cheminée vide et jette tristement un coup d'oeil par la fenêtre vers la scène d’écobuage sur la colline voisine, et ses grosses volutes de fumée...

Cet interdit du feu de bois en foyer ouvert est non seulement insupportable de bêtise, mais aussi parfaitement ridicule. Il est une belle illustration d'une décision parfaitement socialiste : contraignante dans l'esprit, mais inapplicable dans les faits. C'est d'ailleurs pour cela qu'il vaut mieux finalement en rire.
Vous imaginez la scène ? «Allo, Monsieur le Procureur ? Ici le gendarme Macheprot. J'ai pris bonne note de votre refus de nous accorder un mandat de perquisition dans l'affaire du dealer Aziz Fofana de la cité des Minguettes, pour raison de risque de stigmatisation et de conservation de paix sociale dans le quartier. Mais je vous appelle aujourd'hui pour une autre affaire : on nous a dénoncé un dangereux pollueur qui l'autre soir de février où il neigeait beaucoup, aurait allumé un feu de bois dans sa cheminée à foyer ouvert. Il semblerait qu'il aurait renoncé à investir 5 000 € pour la doter d'un insert. Je souhaiterais que vous m'accordiez un mandat de perquisition afin que ma brigade puisse, toute affaire cessante, constater l'infraction... »

On est évidemment attendri de constater à quel point nos écolos sont soucieux de notre bien-vivre. On attend donc maintenant avec impatience qu'ils prennent enfin une mesure coercitive envers les Français qui pètent.
L'émanation de méthane participe en effet, à l'effet de serre. Et de façon encore pire que le CO2 (beaucoup moins cependant que la vapeur d'eau, mais c'est un autre débat...) Il est grand temps qu'un coup d'arrêt soit donné à cette liberté individuelle qui se pratique impunément aux dépens de l'intérêt collectif.

Saucisson-Pinard suggère le recrutement de brigades spécialisées pour dépister et taxer les coupables. La formation de ces nouveaux fonctionnaires de l'environnement et les outils leur permettant de mener à bien leur mission restent à préciser. On ne doute pas que le poussah Placé et ses sbires auront l'imagination nécessaire pour apporter les réponses à ce grave enjeu.

mercredi 26 novembre 2014

9 millions de morts: joyeux anniversaire!



Foetus de 12 semaines.
Il y a quarante ans, la Simone prononçait son discours argumentant la loi sur l'interruption volontaire de grossesse. Jouez hautbois, résonnez musettes, la France rentrait dans le camp envié des pays progressistes légalisant l'avortement. Mieux, les faiseurs d'anges se voyaient non plus pourchassés par la police et la Justice, mais désormais payés par le contribuable, l'acte étant remboursé par la sécurité sociale au même titre que l'opération de l'appendicite.

La rescapée des « camps de la mort » trouvait donc la célébrité en l'infligeant à des centaines de milliers d'innocents fœtus. Et, là, pour le coup, il n'y aurait aucun rescapé... Jamais. Aucun.

Ah oui, c'est vrai, j'oubliais, un fœtus, n'est pas un bébé. Il peut donc être foutu à la poubelle, sans autre forme de procès. Comme un appendice enflammé, ou un prépuce sain...
Enfin... le fœtus n'est pas un bébé jusqu'à la fin de la 12eme semaine de grossesse. Parce que, miraculeusement, à minuit du quatre-vingt-quatrième jour de la grossesse, le fœtus devient une personne à part entière, et l'occire devient un crime et les responsables, mère et faiseur d'anges, sont poursuivis pour assassinat et vont en prison.
A quoi ça tient, hein ? Une minute avant, vous êtes un paisible médecin vaquant tranquillement à vos occupations professionnelles, la conscience tranquille, en pensant à la bonne soirée que vous allez passer avec votre épouse. Mais une minute trop tard et vous êtes un assassin cherchant un avocat pour réduire autant que faire se peut votre séjour à la Santé... Une minute avant, vous êtes une femme moderne et progressiste qui répare son oubli de pilule (suis-je distraite quand même...!) en allant se faire retirer cette gêne comme une verrue mal placée. Mais une minute trop tard, vous êtes une criminelle infanticide.

Et le droit de disposer de son corps, alors ? Il en fait quoi, le Saucisson-Pinard ? C'est vrai, quoi ! Bon, le corps du fœtus, on n'en en rien à foutre, mais celui de la femme, il est sacré. Et il devient l'argument ultime. La femme a le droit d'avorter parce qu'elle peut disposer de son corps comme elle en a envie.
Bon.
Enfin, presque.
Parce que si cette même femme est touchée par une maladie incurable et douloureuse, et décide de mettre fin à ses jours à l'aide d'une dose idoine de médicaments, avec ou sans l'assistance d'un médecin «qui-n'a-pas-fait-médecine-pour-atteindre-à-la-vie-(mais-qui-se-livre-néanmoins à-l'avortement-sans-sourciller)», elle ne pourra plus disposer librement de son corps. Verboten ! « Non, chérie, tu subiras ton cancer jusqu'au bout, et puis c'est tout ! Question d'éthique, quoi, merde ! Ta libre disposition de ton corps s'arrête au moment où elle ne concerne plus que le tien... Ah mais ! »

Et puis, comme la Simone l'avait fait remarquer dans son argumentaire, l'avortement restera le dernier recours. La solution ultime. L'exception. C'est ainsi qu'il y a au bas mot 225 000 exceptions par an en France... Chiffre stable, qu'ils disent, ravis, nos contempteurs de la morale pro-vie. 720 solutions ultimes chaque jour ouvré, qui sont en l'ocurence 720 solutions vraiment finales quotidiennes. Depuis quarante ans.
Ce qui fait à la louche, depuis 1974, 9 millions de victimes exceptionnelles. Un rien. Une peccadille. A peine 50% de plus que le chiffre avancé par les coreligionnaires de Simone pour les victimes de la dite « solution finale ». Pas de quoi en faire un fromage.

Et sept ans plus tard, ça sera un autre coreligionnaire de Simone qui supprimera la peine de mort au motif qu'ôter la vie de quelqu'un, aussi nuisible soit-il, c'est trop injuste ! La vie est parfois sacrément cynique.
Il en sera donc ainsi décidé dans notre société avancée : la peine de mort sera réservée exclusivement aux défenseurs de la société, policiers et soldats. Et aux bébés-en-devenir, l'Innocence avec un grand I. Point barre.

Et d'ailleurs, ça n'est pas un hasard si ces deux décisions politiques, la légalisation de l'IVG et la suppression de la peine capitale, se voudraient gravées dans le marbre des lois dites taboues. En tous cas, c'est ce que nos zélites, médiatiques et politiques, mettent beaucoup d'effort à proclamer à tout bout de champ. Comme si cela pouvait apporter une quelconque garantie qu'on ne reviendra jamais dessus... Comme s'il pouvait exister quelque chose d'immuable dans le domaine des décisions humaines ! Le croire en est presque pathétique de naïveté.

Et si les couples qui ne peuvent pas enfanter, entreprennent un parcours du combattant pour recourir à l'adoption, et doivent aller jusqu'en Asie ou en Amérique du Sud pour trouver leur petit bout de chou après de multiples tracasseries administratives de toutes sortes, où est le problème ? Où est le paradoxe ? Si vous en avez marre de bouffer des entrecôtes et que vous décidez de désencombrer votre congélateur en allant en verser le contenu dans le conteneur en bas de votre rue en enjambant le SDF allongé là avec sa sébile, qui trouvera à y redire ? Non mais sans blague ? Et la liberté de disposer de son congélateur, alors ?

On a la moralité progressiste ou on ne l'a pas. Pas vrai, Simone ? Et joyeux anniversaire !

jeudi 20 novembre 2014

Lettre au Père Noël




Cher Père Noël,

Ce n'est pas que j'aie été particulièrement sage ou aie tellement évité de faire des bêtises cette année. Au contraire ! Ce n'est pas non plus que je croie vraiment en toi, mais après tout, 51% des votants y ont cru en 2012 en me choisissant comme président, alors pourquoi pas moi ?

Alors, voici ma liste de cadeaux, à tout hasard.

Le 25 décembre au matin, je voudrais trouver dans mes petits souliers :

- un costume à ma taille, avec un pantalon qui ne tirebouchonne pas, et une veste dans laquelle je ne serai pas engoncé.
- Pendant que j'y suis, une chemise avec des manches à la taille de chacun de mes bras, ça serait cool.
- Et une cravate à élastique, qui reste verticale, ça serait chouette aussi.
Bref, si au moins je pouvais ressembler à un vrai président, à défaut d'en être un...

- Si tu as encore de la place dans ta hotte, et si je ne craignais pas d'abuser :
Tu pourrais retirer au moins 20 points de QI à chacun des votants socialistes afin que je sois sûr qu'ils continuent de voter socialiste, et éventuellement me trouvent populaire. Ça me rendrait bigrement service.

- Pendant que tu y es, Père Noël, tu prends quelques points de QI que tu viens de retirer, et tu me les donnes. Je suis preneur. Ça ne peut pas me faire de mal.

- Une méthode Assimil d'apprentissage de l'anglais. Avec ces points de QI en plus, et quelques heures sur cette méthode, je pourrais avoir l'air moins cruche quand des chefs d'état étrangers s'adressent à moi dans cette langue internationale.

- Il y a aussi un livre qui me ferait plaisir. Enfin, disons plutôt qui me serait utile. Je viens juste de finir « Oui-Oui à l'Elysée », je vais donc pouvoir en entamer un nouveau. On m'a conseillé « L'économie pour les nuls ».

- Et d'ailleurs si tu trouvais dans la même collection « La présidence de la république pour les nuls », ça pourrait m'aider. Je lis aussi difficilement que je parle quand je réponds à des questions qui ne m'ont pas été soumises à l'avance, alors je n'aurai pas de trop avec les deux ans et demi qui me restent, pour lire tout ça.

- Et enfin, cher Père Noël, j'aimerais pouvoir faire un disque. J'ai déjà quelques paroles en tête.

« J'me présente je m'appelle Flanby
J'voudrais bien réussir ma vie
Être aimé
Être beau gagner de l'argent
Pis surtout être intelligent
Mais pour tout ça
Il faudrait que j'bosse à plein temps

Et partout dans la rue
J'veux qu'on parle de moi
Que les filles soit nues
Qu'elles se jettent sur moi
Qu'elles m'admirent qu'elles me tuent
Qu'elles s'arrachent ma vertu... »

Ça pourrait marcher, non ?

Bien entendu, cher Père Noël, tout ceci doit rester confidentiel. Aussi confidentiel que mes pressions sur la Justice pour mener des attaques contre Sarko, si tu vois ce que je veux dire.
En effet, si les sans-dent muzz qui votent pour moi apprenaient que je participe en tant soit peu à cette fête chrétienne de Noël, ça n'arrangerait pas mon taux de popularité...

Bisous cher Père Noël et merci d'avance.

Ton petit François


PS : Au fur et à mesure que je t'écrivais cette longue liste, je me suis mis à croire de plus en plus à toi. Je me demande même si je ne vais pas, du coup, me représenter aux présidentielles de 2017 avec les meilleures chances de succès !!

samedi 15 novembre 2014

Quoi de neuf à droite ? Juppé !!!



« Dis-moi, tu pourrais pas voir avec Hollande qu'il demande à Taubira d'accélérer un peu les procédures lancées à la tête de Sarko ? Si vous autres, vous ne voulez pas le voir revenir, je vois pas d'autres moyens. Enfin, moi je dis ça, je dis rien... »

Mais non, mais non ! Il a jamais dit ça, le Fillon. Pensez-vous ! D'ailleurs, si Fillon est allé déjeuner avec Jouyet, c'était pour parler de... euh...parler de.... parler de quoi au fait ? C'est vrai, quoi ? Qu'est-ce qu'un ancien premier ministre dans l'opposition peut bien aller faire avec un secrétaire général de l'Elysée ? Parler de la pluie et du beau temps ? De leurs projets de noël réciproques ?

D'autant plus bizarre, cette rencontre, que l'individu Jouyet est pour le moins « chelou », comme disent les djeunes. Ancien conseiller de Sarkozy ayant retourné sa veste plus vite qu'un artiste de flash-dressing, pour aller offrir ses bons et loy..., euh, ses services à Hollande Ouille. On voit mal comment les « conseils » de ce spécialiste en..., euh... bref, de ce spécialiste, pourraient être différents pour Flanby de ce qu'ils étaient pour Sarko. De là à voir ici une belle illustration de l'existence de l'UMPS.... Ce genre de constat, évidemment, fait le jeu du FN, comme dirait Carreyrou, le journaleux sudoripare, politologue auto-proclamé, toujours prompt à justifier sa longévité médiatique en affichant sa servilité au dogme de la Pensée Unique.

Toujours est-il que l'affaire de cet escogriffe qui dit d'abord que « c'est pas vrai tout ça », et puis, quand deux journaleux du Monde insistent gentiment, que, « ben, oui, c'est un peu vrai tout ça », (« chelou », le gars, on vous dit), ne fait pas celle de Fillon, dans sa course à la présidence de l'UMP ou à celle à la présidence tout court.

De toutes manières, sa course est d'ores et déjà cramée, car les mérdias ont déjà choisi « leur » candidat pour la droite. Droite qu'il conviendra d'ailleurs désormais d'affubler d'un « ? », tant ce positionnement politique est discutable pour l'UMP.
Les merdias ont donc choisi Juppé, comme futur candidat de la « droite- ? ». C'est en effet le candidat d'opposition dont ils pourront parler sans se tordre la bouche.

Certes, pour ce qui est du renouvellement de la classe politique, Jup-pépé se pose un peu là. Mais justement, c'est ce qui plaît à l'intelligentsia journalistique : au moins, avec Juppé, on est en terrain connu, il a fait ses preuves, si on peut dire. Comme référence du statu-quo, on peut difficilement trouver mieux. Un vrai mètre-étalon de l'immobilité. Sur aucun sujet, Juppé ne sera confondu avec un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Sur le plan économique, par exemple, les étagères de vaisselles fragiles resteront bien en place. En consultant son CV, on sait d'avance ce qui nous pendrait au nez, s'il accédait au fauteuil élyséen : Pas de coupes sombres dans les dépenses d'Etat, recours à la dette pour colmater les brèches, augmentation de la fiscalité (le déplafonnement de l'ISF, c'est lui), recul immédiat et en bon ordre si d'aventure une de ses propositions avait pour conséquence de faire seulement froncer les sourcils des syndicats. Il a en effet démontré depuis longtemps son orthodoxie envers un socialisme mou. Bref, comme ministre et Premier Ministre, son passé est plutôt un passif.

Côté immigration, ce n'est pas Juppé qui fera des vagues : sa dhimmitude n'est plus à démontrer. Financement de mosquées à Bordeaux, propos laissant entendre que demander l'assimilation des immigrés est vain et que le communautarisme, c'est vraiment une chance pour la France, plaident en faveur d'une continuation à marche forcée vers l'abîme du Grand Remplacement.

Vis à vis de l'Europe, pourrait-on rêver d'un petit soldat plus obéissant ? Le « oui » à Maastricht, c'est lui, le positionnement en faveur d'une Europe fédérale, c'est aussi lui.

Et enfin, au plan sociétal, Juppé vient de prêter allégeance au politiquement correct en assurant d'abord que le mariage homo ne serait pas remis en cause, et plus récemment, qu'il ne voyait pas d'objection à l'adoption par les couples pédérastiques. C'est tout juste s'il consent à reconnaître qu'il aurait préféré un autre nom que « mariage » pour cette officialisation d'union contre nature. Ceci pour rassurer (ou pour tenter de) sa clientèle bordelaise conservatrice.

Enfin, sa carrière politique a eu son comptant de casseroles diverses et variées. De quoi rassurer la gauche, qui, experte en la matière, sait reconnaître les siens.
Emplois fictifs à la Mairie de Paris, abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux, prise illégale d'intérêts, favoritisme notamment, mais pas uniquement, en faveur de son fils, condamnation à inéligibilité (laquelle ne lui donnera toutefois pas de scrupule à enseigner à l'ENA québécoise), le casier judiciaire de Juppé est émaillé de tout ce qui fait une carrière bien remplie de haut-fonctionnaire jouant allègrement avec l'argent du contribuable. Après la cohorte de filous infiltrés dans les gouvernements de Hollande Ouille, Juppé ne ferait pas tache.

Que demander de plus à un candidat de « droite- ? » ? Quand on a des candidats de droite comme Juppé, on n'a pas besoin de candidat de gauche.
C'est probablement ce que se disent nos merdias qui commencent à faire leur deuil d'un candidat socialo-communiste en lice à un deuxième tour de présidentielle. La Juppé-mania est donc lancée, avec force sondages à l'appui, démontrant que « Juppé est le candidat UMP préféré des Français », et que même au sein des sympathisants UMP, l'écart entre Sarko et Juppé se réduit en faveur du second. L'ancien Nouvel Obs, le Point, les Inrockuptibles, Marianne et consorts, tous se fendent, à l'unisson, d'articles positifs sur le « phénomène Juppé », bien artificiellement créé de toutes pièces.

La grand'messe visant à faire comprendre aux Français, que faute de grive socialiste, ils auront à bouffer du merle juppéiste, est lancée.

vendredi 7 novembre 2014

Si Hollande en avait...




« Françaises, Français,

Vous le savez, cela fait très exactement deux ans et demi que vous m'avez élu à la fonction de président de la république. Je suis donc à mi-mandat.

Avant mon élection, j'étais persuadé que j'allais être un bon président, un président exemplaire, en tous cas, que j'étais le meilleur candidat pour le poste, entre tous ceux qui se sont présentés à vos suffrages. Et puis, j'en ai été encore plus convaincu quand 51% d'entre vous se sont mis à avoir le même avis, en me choisissant au second tour de la présidentielle.

Deux ans et demi plus tard, vous êtes 88% à penser que j'avais tort, et que ces 51% de 2012 s'étaient trompés aussi.

Ce soir, devant vous, je dois en convenir : j'avais visé bien trop haut pour mes très médiocres compétences. Ce poste n'était pas fait pour moi. Mon bilan est catastrophique dans tous les domaines.
Sur le plan économique, j'avais cru que la croissance allait revenir comme par enchantement après avoir échappé à mon prédécesseur pendant deux ans. Je pensais qu'avec un peu de chance, cette croissance tombée du ciel allait résorber à elle toute seule le chômage.
En fait, le pays est en récession, les comptes sont partout déficitaires, la dette s'accroît. J'ai continué de dépenser sans compter, et on m'a dit que j'ai encore la chance que les taux d'emprunt pour payer les intérêts de la dette (et on ne parle même pas de commencer à rembourser la dette elle-même) sont extrêmement bas. On m'a dit que ça ne durerait pas, et qu'à ce moment là, cela sera la vraie catastrophe.

Du coup, histoire de donner des gages à l'Europe, j'ai augmenté les impôts comme jamais. Vous vous en êtes aperçu. En revanche, vous n'avez encore vu aucune ombre de début de commencement d'esquisse d'amélioration. Du coup, le pays se vide de ses riches et de ses têtes pensantes.

Il faut dire que je n'ai pas su non plus m'entourer. Vous avez pu constater la bande de coquins, de tricheurs, de menteurs, de crétins et de crétines, de foutraques et d'imposteurs qui ont garni mes gouvernements successifs. On serait bien en peine de trouver ne serait-ce qu'un seul ministre ou secrétaire d'état un tant soit peu brillant. En fait, il faut en convenir, ils et elles ont tous et toutes été à mon image.

Sur le plan sociétal, mon bilan n'est guère plus réjouissant : les zones de non-droit se multiplient, l'insécurité est désormais partout, la racaille n'est guère inquiétée par une justice toujours plus laxiste, sauf à l'égard des victimes et des opposants pacifiques. Les libertés individuelles, quant à elles, se réduisent comme peau de chagrin. Même la liberté d'expression est rognée chaque jour un peu plus.

Sur le plan de la politique extérieure, je n'ai pas brillé non plus : la France est devenue la docile suiveuse de la politique américaine envers l'Ukraine, j'ai envoyé notre armée au Mali et en République Centrafricaine tout en lui coupant les vivres, ce qui fait qu'elle s'y embourbe bien mollement. J'ai bien sûr été incapable de fédérer un élan européen dans ces deux affaires, qui aurait pu compenser la boiterie de notre armée à court de budget.

J'ai regardé d'un œil bovin l'avancée des Islamistes au Moyen-Orient. C'est avec le même regard torve que je considère l'invasion du pays par des hordes de va-nu-pieds africains toujours plus nombreux. Je n'ai pris aucune initiative, je suis resté tétanisé. Mes rapports avec l'Europe se sont limités à jouer au chat et à la souris avec elle, en allant quémander sans cesse son indulgence renouvelée vis à vis des copies de budget toujours mal torchées que mes ministres des Finances lui ont soumises.

Quant à la forme, ma présidence, je dois le reconnaître, est l'objet de risée en dehors des frontières et de honte à l'intérieur. Je ne vous parle pas seulement de ma vie privée, aussi pitoyable que ma politique, mais aussi de ma posture publique. Que ce soit immobile sous une pluie battante à me faire tremper comme un con, ou en trottinant avec hésitation derrière mes hôtes ou en affichant un sourire niais sans comprendre ce qu'on me dit en anglais, je constate, quand je me regarde à la télévision, que je ressemble plus à un Mr Bean empâté qu'à un président de la République.

Bref, vous l'avez compris comme moi, mais sans doute avec un peu d'avance sur moi, je suis fait pour être président de la République comme Nabilla est faite pour entrer à l'Académie Française.

Aussi, avant que la courbe de ma popularité ne croise celle du taux de chômage, et parce que je suis touché par un éclair de lucidité soudaine et que je veux éviter le pire à mon pays, j'ai décidé de mettre un terme à mon mandat et de vous remettre, à vous, Françaises, Français, ma démission de mon poste de président de la république. Conformément à la Constitution, le président du Sénat assurera l'intérim dans l'attente du résultat de prochaines élections présidentielles qui désigneront mon successeur.

Vive la République, vive la France. »


Voilà dans les grandes lignes, ce qu'aurait pu être la teneur du propos présidentiel lors de l'émission « François Hollande face aux Français » du jeudi 6 novembre sur TF1.
« Aurait pu » si Hollande en avait, bien sûr.

A vrai dire, Saucisson-Pinard n'a pas regardé l'émission. Il a préféré consacrer son temps à d'autres occupations bien plus utiles ou plus intéressantes. Il y a bien longtemps que Saucisson-Pinard a compris qu'il n'y avait rien à attendre de Hollande Ouille. Regarder cette émission lui aurait fait l'impression d'aller au cirque pour voir si l'éléphant allait vraiment, comme annoncé à grands renforts publicitaires, faire un triple salchow arrière. Ben non, l'éléphant n'allait pas faire un triple salchow arrière pour la bonne raison que l'éléphant ne peut naturellement pas sauter. Il est même le seul mammifère à ne pas pouvoir le faire. Pas le plus petit saut. Donc a fortiori, pas de salchow arrière possible, et ceux qui sont venus au cirque se sont fait avoir.
Hollande n'allait pas nous convaincre que son premier mi-mandat était une vraie réussite, et il n'allait pas non plus nous annoncer des idées géniales pour le second. Donc Saucisson-Pinard s'est abstenu d'aller au cirque.

A lire les compte-rendus dans la Presse et sur le web, il semble bien que Saucisson-Pinard n'ait rien raté et que tout se soit déroulé comme prévu. Et hélas, ce n'est pas l'allocution ci-dessus proposée qui a été tenue.
Pour cela, il aurait fallu que Hollande Ouille en ait.

Et si François Hollande en avait, on l'appellerait « Monsieur le Président », (même démissionnaire, puisque le titre survit à l'exercice de la fonction.)

vendredi 31 octobre 2014

Caste de privilégiés incompétents, faible avec les forts, forte avec les faibles.




On est, chaque jour davantage, effaré par la conduite scandaleuse de nos politiques.

On apprend, grâce au rapport d'un député socialiste (eh oui, étonnant mais vrai, ça mérite d'être souligné, et son nom mérite aussi d'être cité : Dozière, député de l'Aisne) les effectifs et les salaires ahurissants des hauts fonctionnaires du gouvernement de Valls.

Ainsi, pas moins de 55 personnes travaillent, pardon, émargent au seul cabinet du premier ministre. Le rapport en question précise d'ailleurs que Ayrault comme Fillon avait encore plus de collaborateurs (67). Pour autant, Valls réussit la performance d'avoir, pour un effectif moindre, une masse salariale relative à ce ministère, supérieure.
Pour se résumer, à Matignon, Valls a certes moins de collaborateurs que ses prédécesseurs, mais ces derniers coûtent globalement encore plus cher. Une simple règle de trois démontre que le fonctionnaire moyen de Matignon en 2014 touche (et donc coûte au contribuable) 14,3 % de plus que celui de Matignon de 2012... C'est sans doute ce que Valls appelle « faire des économies ».

Encore mieux : dans pas moins de 19 ministères, hormis celui de Matignon où cela n'est réglementairement pas autorisé, le revenu moyen calculé sur tous les fonctionnaires qui y travaillent, est supérieur au revenu du ministre titulaire !

Par exemple, le fonctionnaire du secrétariat d'état de l'enseignement supérieur se fait, en moyenne, 12 222 € par mois. Quand on pense qu'une moyenne comprend évidemment des postes subalternes de secrétaires divers et variés, cela laisse songeur sur le niveau des rémunérations qui tirent cette moyenne vers le haut pour atteindre cette moyenne mensuelle de plus de 12 000 €...

Au niveau du gouvernement Valls dans sa globalité (presque 500 personnes quand même), le fonctionnaire moyen touche 10 435 € chaque mois, soit 6,5% de plus qu'il y a un an.

Ce n'est donc pas, décidément, l'austérité pour tout le monde...

Coïncidence amusante (enfin, amusante.. si on est d'humeur badine, bien sûr...), ce rapport édifiant sort au moment même où on apprend que l'ex-directeur de cabinet de Montebourg, a trouvé à se replacer comme secrétaire général adjoint à l'Elysée. Bonne nouvelle pour lui, n'est-ce pas ? A propos, comment s'appelle cet heureux ex-chômeur de très très très courte durée ? Boris Vallaud. Oui, Vallaud comme Vallaud-Belkacem, la bécasse qui sévit à la ré-Education Nationale. Il s'agit en effet du mari. Vous pensez bien, évidemment, que seules les compétences reconnues de M. Boris Vallaud ont prévalu dans cette nomination...

Avec la dette ahurissante du pays, le matraquage fiscal subi par les Français, et près de 3,5 millions de chômeurs officiels, ce népotisme décontracté, ajouté à ces niveaux scandaleux de rémunération ayant cours au gouvernement, pourra-t-on encore s'étonner si des hôtels des Impôts sont incendiés ? Avec la énième grève des privilégiés de la SNCF et de la RATP qui s'annonce, organisée par un syndicat corrompu, qui consacre l'équivalent de 750 adhésions annuelles de militants aux seuls travaux d'embellissement de l'appartement de standing loué 2000 € par mois pour le seul usage de son président, sera-t-on surpris si, un de ces quatre, la cocotte-minute explose ?

Nous avons donc à la tête du pays une caste de privilégiés.
Cela établi, ces privilégiés sont-ils au moins compétents ? L'affaire des portiques Ecotaxe à elle toute seule aurait tendance à en faire douter. Comment peut-on signer ou faire signer un contrat avec une société privée, comportant une clause d'indemnité de près d'un milliard d'euros en cas d'annulation de l'engagement ? Y-a-t-il un seul homme d'affaire digne de ce nom qui pourrait, dans la vie normale des affaires, accepter de céder une telle indemnité en cas de dédit ? On dira que tout cela est de la faute des politiques. Et des politiques du gouvernement Sarkozy en l'occurrence. Certes. Mais si on peut à l'extrême limite accepter le principe qu'un politique n'est pas forcément une personne douée d'un sens aigu des affaires, les hauts fonctionnaires qui l'assistent ne sont-ils pas censés éviter les bourdes de cette ampleur ? Et si non, à quoi servent-ils donc ? Dans n'importe quelle entreprise privée, le ou les responsables seraient immédiatement débarqués pour faute professionnelle.

Le gouvernement, sur cette affaire des portiques, recule donc. Les bonnets rouges ont donc eu gain de cause. Les reculades ne se comptent d'ailleurs plus. Dès que ce gouvernement trouve un minimum de résistance, il cède. Cela doit être dans les gènes gauchistes : le président divers gauche du conseil général du Tarn, se hâte, devant une poignée d'écolo-anarcho-gauchistes qui comptent maintenant leur martyr officiel en la personne de ce Rémy Trucmuche, de passer la patate chaude du dossier du barrage de Sivens au gouvernement.

Soyons clair : SP n'affirme pas que les portiques de l'Ecotaxe ni que le barrage de Sivens soient justifiés. Mais il se borne à constater que l'engagement de l'Etat, dans le premier cas, n'a plus aucune valeur, et que la décentralisation des grandes décisions, dans le second, a trouvé ses limites : un Conseil général s'avère incapable de juger de la validité d'un grand projet d'infrastructure, et de se tenir à la décision prise. Bref, c'est la débandade générale à tous les niveaux décisionnaires.

Et comment s'en étonner quand on considère l'incompétence rare, au niveau individuel, d'un ministre comme Cazevide qui prend, sur le coup d'une émotion feinte ou réelle, peu importe, une décision aussi stupide que prématurée. A la suite de la mort accidentelle de ce couillon d'écolo à la petite semaine qui a sans doute voulu frimer devant sa petite copine et ses potes et est aller jouer au valeureux combattant de la Cause Verte, et qui en a payé le prix de sa vie, Cazevide n'a rien trouvé de mieux que d'interdire l'usage des grenades par les forces de l'ordre. Et ce, avant même de savoir ce qu'il s'est réellement passé.
Par exemple, on peut trouver curieux que les enquêteurs n'aient pas encore pu récupérer le sac à dos de ce Rémy, toujours détenu par les manifestants. Car cela laisse penser que peut-être, l'affaire n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire de prime abord.
Et si Rémy y avait mis une grenade non explosée trouvée au sol, avec l'idée de s'en servir lui-même plus tard ? Et si il y avait mis un cocktail molotov qui aurait pris feu tout seul ? La réticence des manifestants à remettre ce sac à dos aux autorités enquêtrices est quand même bien suspecte et laisse imaginer toutes sortes d' hypothèses susceptibles d'écorner brutalement l'icône du brave manifestant sincère et pacifiste, victime de la brutalité policière. Bref, cette décision prématurée de désarmer les forces de l'ordre est un terrible signe de faiblesse, qui, en plus, met en danger la vie de ses agents.

Ce gouvernement est donc faible avec les forts. Et cette leçon devrait être entendue par le peuple qui majoritairement, n'en peut plus de ce président, n'en peut plus de ce gouvernement, n'en peut plus de ce parlement qui ne le représente plus. Les évènements du Burkina Faso pourraient-ils lui donner des idées ?

Mais ce gouvernement sait cependant être fort avec les faibles. Ainsi, par exemple, les valets de sa Majesté Taubira, se sont empressés de condamner à une amende de 10 000 € le journal Minute qui avait osé le crime de lèse-majesté de représenter leur Impératrice de la Justice sous les traits d'un singe. Comme si c'était la première fois qu'un politique était assimilé à un animal, singe compris. SP a en mémoire un album humoristique, entre autres, de caricatures intitulé : « ces animaux qui nous gouvernent ». 


Aucun des politiques mis ainsi en scène n'avait trouvé à y redire à l'époque.

Apparemment, le sens de l'humour de Taubira n'égale pas son âpreté au gain...

lundi 27 octobre 2014

Politiquement correct que j'aimais tant...



Samedi soir dernier, France 3 nous a proposé un téléfilm  « Toi que j'aimais tant », tiré d'un roman de Mary Higgins Clark, au canevas a priori assez convenu. En voici le résumé : un trentenaire sort de prison au terme de sa peine et affirme aux médias qu'il demandera la révision de son procès car il proclame haut et fort son innocence dans le meurtre à coups de clé à molette, de sa petite amie de l'époque, une adolescente de 16 ans.
Ne supportant pas cette déclaration, la petite sœur de la victime, devenue journaliste, se fait fort de mener son enquête pour démontrer que le condamné n'est pas la victime d'une erreur judiciaire qu'il prétend être.

Mais peu à peu, la journaliste, au fur et à mesure que son enquête avance, commence à avoir de sérieux doutes sur la culpabilité de l'ex-petit ami de sa sœur assassinée. D'autant que son propre copain, le keffir de service désormais incontournable dans tout bon téléfilm français qui se respecte, l'encourage à s'ouvrir à l'éventualité que l'assassin de sa sœur pourrait bien être quelqu'un d'autre.

Dans une histoire classique de ce genre, le scénario est généralement bien balisé et cousu de fil blanc : la journaliste devrait normalement arriver à la conclusion que l'ex-taulard est innocent du crime pour lequel il a été condamné. Et que le coupable court toujours. Elle devrait même trouver les preuves incriminant ce dernier et participer à son arrestation. Eventuellement, pour achever de tirer une larme d'émotion dans les chaumières, elle devrait finir par épouser celui qui a été accusé injustement du meurtre de sa sœur...

Bon, mais ça, c'est ce qui arrive, en conformité avec la religion du politiquement correct, quand la victime de l'erreur judiciaire est un brave bougre d'immigré, soumis à la vindicte d'un peuple forcément raciste. Et le vrai coupable est obligatoirement un fils de riche bourgeois, gros employeur dans la région. Voilà comment se distribuent classiquement les rôles dans la bonne morale socialisante.

Mais dans ce téléfilm « Toi que j'aimais tant », on veut montrer qu'on sait sortir des sentiers battus.
Jugez plutôt : en effet, la supposée victime d'une erreur judiciaire n'est pas l'habituel gentil pauvre immigré façon Omar Hadad, mais un fils de bonne famille, qui se balade en BMW cabriolet.
Le téléspectateur, bien formaté par des décennies de bourrage de crâne télévisuel, se surprend alors à penser: «Diantre ! » (ou « bah, merde alors ! » selon l'éducation du dit-téléspectateur), « se pourrait-il qu'un fils de bonne famille (ou « qu'un salaud de riche », selon son orientation politique personnelle) puisse aussi être victime d'une erreur judiciaire ? ».

Le suspense est (presque) insoutenable.

Bon.
Qu'on se rassure ! Saucisson-Pinard ne pourrait pas laisser plus longtemps le lecteur qui n'aurait pas vu ce téléfilm, dans ce terrible doute : la morale du politiquement correct est sauve sur France 3 chaîne publique. Le fils de bonne famille est bien le coupable, et le procès qui l'a fort justement condamné ne sera pas révisé ! Il n'y a pas eu d'erreur judiciaire. Ouf ! On est passé très près du sacrilège.

En même temps, le téléspectateur pouvait bénéficier de certains indices lui laissant entrevoir l'issue politiquement heureuse de cette intrigue : le réalisateur n'a jamais cherché à rendre le jeune bourgeois bien sympathique, ce qui est en général le cas de toute bonne victime d'erreur judiciaire basanée.
Se montrant odieux et arrogant, on n'a jamais vraiment envie de voir sa bonne foi démontrée. 
Et puis la motivation de son crime s'avère, a posteriori, plutôt nébuleuse. On sent bien que ce n'était pas la vraie préoccupation du réalisateur. Sa malice résidait plutôt à laisser planer le doute sur l'orthodoxie du message : « attention, cher téléspectateur, vous allez peut-être assister à une fin inattendue et iconoclaste dans la moralité dominante ! Et puis non, je vous ai bien attrapé, la fin est bien conforme à ce qu'elle doit être : politiquement acceptable ».
Vous pouvez vous coucher tranquille, citoyen-téléspectateur, ce n'est pas ce soir qu'on sèmera le doute dans votre esprit : un riche reste un salaud, qu'on n'aime pas, comme nous l'a enseigné notre présidenticule... qui, lui, bien que pauvre (d'esprit), n'est pas aimé par les citoyens.

Mais, que voulez-vous, rien n'est jamais parfait.

vendredi 17 octobre 2014

EXCLUSIF: Saucisson-Pinard identifie des complices du braqueur de Toulouse!



Ce vendredi, un braquage de supérette a lieu dans un quartier de Toulouse. Tôt ce matin, une personne pénètre dans une supérette de quartier à Toulouse, l'arme au poing et exige des employés qu'ils lui remettent la caisse.

Une des employées de la supérette trouve le moyen de prévenir la police. La Brigade anti-criminalité intervient très vite sur place et un de ses policiers se trouve face à face avec le braqueur qui le met en joue. Le policier, plus rapide, tire et tue le gangster.

Visiblement, le criminel avait des complices. Saucisson-Pinard a pu les identifier. 

En effet, il a intercepté une communication qui ne laisse aucun doute sur son origine. Cette communication, entendue par radio ce matin, fait état d'un « braquage qui a mal tourné. ». Qui pourrait faire état de l'échec de cette agression en parlant de braquage ayant mal tourné, si ce n'est un complice déplorant cette issue fatale pour le gangster ? Il semblerait que ce rapport émane d'une organisation plus large, connue sous le nom de «service de presse de la radio Europe 1».

En outre, Saucisson-Pinard a su décrypter le langage codé utilisé par cette organisation criminelle. Par exemple, la locution «  une personne bien connue des services de police, originaire du quartier Montmirail », désignerait en réalité un multirécidiviste vraisemblablement d'origine immigrée, plusieurs fois arrêté et relâché systématiquement par un juge adhérent au syndicat de la magistrature. Ou quelque chose de très approchant.

D'ores et déjà, la police est satisfaite de voir une issue très positive à ce braquage. Il est en effet très clair que cette racaille armée, dangereuse et laissée sur le carreau ne recommencera plus à pourrir la vie du quartier. Elle ne mettra plus en danger la vie d'honnêtes commerçants ni celle de flics. Elle n'encombrera plus les tribunaux. Elle ne mobilisera plus aucun intervenant de la Justice, juge, avocat commis d'office et payé par le contribuable, jury, greffier, avocat général, assesseur etc... Elle ne croisera plus ses agents qui pourront donc s'occuper d'autres affaires en cours. Elle ne coûtera plus rien au contribuable en n'étant plus logée, nourrie et surveillée gratuitement en prison.

Il reste donc désormais à la police à remonter la filière identifiée grâce au témoignage de Saucisson-Pinard, et à mettre fin aux agissements de toute cette clique qui soutient le crime et les criminels.

jeudi 16 octobre 2014

Attention, danse de propagande en vue.




... et ensuite discutez avec les Calaisiens...
Une fois n'est pas coutume, SP va se permettre de faire la critique d'un film qu'il n'a pas vu. Et qu'il n'a pas l'intention d'aller voir.

Et si les propos qui suivent procèdent du procès d'intention, SP l'assume parfaitement et sans aucun scrupule.

« Samba », puisqu'il s'agit de ce film, rassemble tous les éléments classiques du film dont les intentions propagandistes sont généralement avérées.

D'abord le battage médiatique dont le film bénéficie avant même sa sortie est suspect, surtout quand les commentaires sont aussi unanimement dithyrambiques.

Ensuite sa distribution : d'abord une actrice, Charlotte Gainsbourg, dont le succès personnel repose quand même davantage sur l'héritage du fond de commerce parental que sur sa palette d'interprétations, somme toute bien réduite. A talent égal, il est clair qu'elle n'aurait pas eu autant de facilité à percer dans le métier si elle n'avait pas été cette fille-à-papa-juif-et-à-maman. Bref, la candidate type qui ne fera pas débat dans les salles de rédaction.

Quant à la seconde tête d'affiche, Omar Sy, il est clair qu'il a toutes les facettes pour devenir l'enfant chéri des médias : noir, originaire d'une zone défavorisée de Trappes (à propos, SP s'est toujours demandé, sur cette expression galvaudée : défavorisée par quoi, ou par qui ? Par ses habitants?), copain de l'ex-racaille avorton manchot recyclée dans le show-bizz. Bref, on chercherait à en faire un successeur du Noah-personnalité-préférée-des-Français, en perte de vitesse, semble-t-il, qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Déjà, Omar Sy a comme point commun avec ce dernier d'aller payer ses impôts à Hollywood plutôt qu'en France. Il semble bien avoir trouvé la martingale fiscale : avoir quelques rôles de très modeste figurant dans quelques productions américaines pour justifier son nouveau lieu de résidence, (rôles dont les médias français semblent faire pourtant grand cas), tout en entretenant son statut de star franco-française en tête d'affiche de production française de temps en temps. Et qui aurait le mauvais goût de le lui reprocher ? Attention, ne vous méprenez pas, Sy est sans aucun doute quelqu'un de bien sympathique et il mène sa vie dans le meilleur de ses intérêts. Et il a bien raison. Pour autant, son profil semble idéal pour en faire le véhicule rêvé d'un message propagandiste. D'où la méfiance de SP.

Et enfin, le thème du film : un brave sans-papier très sympathique qui galère à se faire régulariser rencontre une si gentille activiste d'aide aux clandestins, elle-même victime cabossée de cette société si méchante, qui broie ses travailleurs.

SP trouve le timing de cette sortie de film étonnamment opportuniste. Alors que de plus en plus de Français commencent à comprendre que ce déferlement d'immigrés clandestins finit forcément par avoir un impact sur leur vie quotidienne (les habitants de Calais, pour n'évoquer que ceux-là, savent de quoi on parle ici), ce film qui cherche à déclencher l'émotion en faveur du sans-papier et de celui ou celle qui l'assiste, a forcément une idée derrière la tête. Même si le ton du film est celui d'une comédie, même si le film est éventuellement bien fait, et touchant, et drôle, et tout ce que vous voulez, il n'en reste pas moins que son existence-même n'est pas dénuée d'arrière-pensée très politiquement correcte.

SP n'a rien contre le thème des sans-papiers au cinéma.
Pour tout dire, Saucisson-Pinard attend avec impatience de voir la sortie d'un film qui traiterait sur un mode aussi humoristique que celui de « Samba », de la vie d'un Français de souche qui voit sa vie devenir une vraie galère du fait de l'invasion de son quartier par des immigrants illégaux.

On pourrait imaginer le scénario hilarant suivant : D'abord notre personnage principal perd son travail du fait que son employeur, fatigué de payer d'insupportables charges sociales, préfère le remplacer par un clandestin au noir (sans jeu de mot). Là déjà, le spectateur se tient les côtes de rire, surtout quand il vient de sortir d'un entretien au pôle emploi ayant pour but de vérifier s'il recherche activement un emploi.
Pour répondre à sa perte de revenu, notre héros comique cherche un logement social. Et là, il constate que la société est bien plus soucieuse de trouver un logement aux clandestins, alors que lui qui paye ses impôts en France depuis qu'il a l'âge d'en payer, se retrouve 625e sur une liste d'attente de HLM. A ce moment de l'histoire, le spectateur rit aux larmes, surtout s'il voit ce film au lendemain de son paiement de sa taxe foncière ou de sa taxe d'habitation.

En attendant, notre héros doit raser les murs quand il rentre chez lui pour éviter d'être pris dans une rixe inter-tribale de sans-papiers. Bien sûr, inquiet pour la sécurité de sa fille, il doit lui interdire de sortir en boîte la nuit avec son petit copain, d'où un climat familial tendu.
Il se désole de voir son véhicule régulièrement vandalisé. On imagine la scène : le matin, il se dirige vers sa voiture pour se rendre à un entretien d'embauche et constate que son pare-brise est en miettes et que ses quatre roues sont crevées. Il s'exclame : « ah bah évidemment, elle va marcher beaucoup moins bien, maintenant ! » Bon d'accord, cette réplique a déjà été utilisée, mais vous voyez le genre, il y a vraiment moyen de faire rire aux éclats avec ce scénario.

Notre personnage doit en outre supporter les leçons de morale distillée par les associations d'aide aux clandestins qui viennent sans cesse faire appel à sa générosité et à sa solidarité et que-si-il-ne-s'exécute-pas-c'est-rien-qu'un-sale-facho-qui-fait-le-lit-du-front-national. Bref, les occasions de faire rire ne manquent pas dans ce film.

On peut même imaginer, pour apporter une petite note de gentille émotion, ajouter dans la distribution le rôle d'un brave immigré (pourquoi pas joué par Omar Sy) qui se serait donné un mal de chien à remplir les formalités requises par la loi française et aurait attendu un certain nombre d'années avant d'obtenir l'autorisation d'immigrer. Et notre brave immigré « légal » s'apercevrait aujourd'hui que le clandestin passé en fraude est bien mieux traité que lui et attire toute la compassion des autorités, des médias et le soutien de collabos civils. De quoi arracher une larme au spectateur au cœur le plus endurci.

Pour achever le film sur une note hilarante, notre héros malgré lui se mettrait à rêver lors de ses nuits agitées, que l'on force chacun et chacune des activistes de ces associations à prendre personnellement en charge sur ses propres deniers son quota de clandestins en lui apportant le gîte et le couvert.

Bien sûr, on s'attendra à ce que ce film comique bénéficie à sa sortie de tout le battage dont nos médias sont capables à l'occasion. Voilà le film traitant des clandestins que SP aimerait voir.

Bon, il semblerait que ce ne soit pas demain la veille que SP apportera sa contribution financière au 7e art subventionné français en achetant le billet d'entrée à un tel film.

En tous cas, ça ne sera pas non plus pour aller voir « Samba ». SP ira danser ailleurs.

lundi 13 octobre 2014

"Taisez-vous...."




« Elle a réponse à tout, mais tout n'est pas une réponse ». Voilà comment un prétentieux arrogant au micro d'Europe 1 ce dimanche matin, présente Marine Le Pen, tout fier de sa trouvaille sémantique. Le prétentieux en question est-il un opposant politique? Un député socialiste ? Un sénateur UMP ? Un syndicaliste ? Un militant de Mélanchon ? Non. Rien de tout cela. Un simple journaleux, animateur d'une émission politique qui « invitait » la représentante du FN à s'exprimer.
Voilà comment dans notre France tolérante, diverse et apaisée, un journaliste ose, sans aucun complexe, afficher délibérément et avec agressivité son opinion en préambule d'une interview à laquelle il convie la représentante d'un parti rassemblant plus de 20% des voix.

Le journaleux en question ? Elkabbach, le caméléon de la politique. Giscardien sous Giscard, nègre biographe mitterrandien sous Mitterrand, carpette chiraquienne sous Chirac, vassal de Sarkozy sous Sarkozy et élevé au rang de commandeur de la Légion d'Honneur sous Hollande. Elkabbach a fait sienne l'assertion d'Edgar Faure selon laquelle ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent. Et le vent, Elkabbach y est plus sensible qu'une feuille morte prise dans une tornade tropicale. Imagine-t-on Elkabbach annoncer l'interview de Hollande en disant, par exemple : « Il n'a qu'une parole, et c'est pour ça qu'il la reprend si facilement. » ?

Bien entendu, l'interview dans le cadre de l'émission d'Europe 1 « Le Grand Rendez-vous » de ce dimanche, se déroule comme prévu. Elkabbach a toujours trouvé ses propres questions beaucoup plus intéressantes que les réponses de son interlocuteur, aussi longtemps bien sûr que l'interlocuteur en question n'occupe pas l'Elysée. Aussi, n'arrête-t-il pas de couper la parole, à peine l'interviewé a-t-il commencé à amorcer un début de réponse, afin de poser une autre question, encore plus passionnante que la première, à tel point que Elkabbach s'épate visiblement lui-même de son audace et de son impertinence, à défaut d'avoir de la pertinence.

A chaque proposition de Marine Le Pen, Elkabbach, du haut de sa grande compétence en matière économique, affirme de façon péremptoire : « ce n'est pas possible ».
Par exemple, au sujet de l'écotaxe : Taxer uniquement les camions étrangers pour l'utilisation des routes françaises que les camionneurs français ont déjà payés par leurs impôts ?
- Impossible ! rétorque notre journaleux futur prix Nobel d'économie. « Les camions étrangers déserteraient alors la France. Ils contourneraient le pays ! » Voilà le genre de crétinerie énoncée sans rire par l'ex-président d'Europe 1 et ex-président de France Télévision.
Quant on constate ce niveau de caniveau de propos et de raisonnement chez un individu qui a trusté et occupe encore de hautes fonctions dans l'audiovisuel depuis quarante ans, on mesure l'étendue de la médiocratie dont la France est en train de crever.

Suspendre Schengen et rétablir des frontières ? - Impossible, affirme notre journaliste expert en géo-politique internationale. 99,9% des pays du monde ont des frontières, mais d'après Elkabbach, cela est hors de portée de la cinquième puissance économique du monde.

A la limite, on pourrait pardonner à notre journaleux-girouette opportuniste d'avoir des opinions stupides, si seulement il voulait bien les garder pour lui et laisser son invité(e) s'exprimer et les auditeurs juger par eux-même de la pertinence de ses propos. Mais c'est là le problème. Audiard disait : « je préfère les méchants aux cons, parce que les cons ne se reposent jamais ».

Encore qu'on puisse appartenir aux deux catégories. La preuve en est dans ce qui suit.
Elkabbach demande à Marine Le Pen si elle aurait voté en faveur de Patrick Modiano pour le prix Nobel de littérature 2014. La présidente du FN ayant répondu qu'elle ne l'avait pas lu, Elkabbach s'essaye à l'humour en suggérant : est-ce parce que l'écrivain a su si bien évoquer la nuit de l'Occupation? Tout en feignant de s'excuser aussitôt de sa bassesse, avec un pitoyable « j'exagère, j'exagère ».
Naturellement, Marine Le Pen a vite fait de lui rappeler que le nom de son grand-père figure sur un monument aux morts de La Trinité sur mer avec la mention « mort pour la France ». Ce dont ne peut se prévaloir Elkabbach, juif pied-noir jugé comme traître à l'Algérie Française en 1961. Comme quoi la propension de Elkabbach à sentir le vent tourner et ré-orienter son allégeance ne date pas d'hier et s'exerçait déjà en reniement de son propre père, qui fit vivre sa famille grâce à une activité d'import-export en Algérie.

L'interview se termine sur l'affirmation de Elkabbach : « ne vous trompez pas sur mes choix personnels ! », comme si le choix personnel d'un journaliste avait une quelconque importance pour l'auditeur, et n'était affiché pour autre chose que d'affirmer son appartenance au clan du politiquement correct et rassurer l'establishment au pouvoir sur sa fidélité au dogme.

Elkabbach ! A 77 ans, il est largement temps de prendre ta retraite et de laisser la place à un jeune, plus professionnel, plus consciencieux, et plus indépendant. Il faut te rendre compte que ton époque est révolue. Tu n'es plus en phase avec le peuple de France. Tu n'es qu'un dinosaure qui ne représente plus qu'une génération de soixante-huitards arrogants et intellectuellement malhonnêtes, et en outre, responsables du déclin du pays; cette génération que dénonce avec tant de brio et de lucidité le dernier best-seller d'Eric Zemmour, « le suicide français ».
Et qu'enfin, tu donnes une suite favorable à l'injonction de Georges Marchais : « Taisez-vous, Elkabbach ! »