Bientôt, il sera
nécessaire d'avoir sous la main un dictionnaire de la novlangue,
afin que tout à chacun puisse déchiffrer les propos des politiques
et des merdias qui leur sont asservis.
Vous savez tous ce qu'est
un « incident ». D'après le dictionnaire Larousse, et
comme vous l'avez vraisemblablement toujours compris, un incident est
un événement de caractère secondaire, fâcheux, certes, mais sans
importance excessive.
Figurez-vous que certains
de nos médias "mainstream" ont qualifié le dernier en date des
attentats dans le métro de Londres « d'incident ». Une
bombe laissée par un terroriste islamique explose dans une rame de
métro blessant une trentaine de passagers, et pour certains
journaleux, c'est un « incident ». Un peu comme si une
panne d'électricité privait momentanément de lumière une station
de métro.
On remarquera que
l'appréciation de l'importance de l'acte dépend étroitement de la
personnalité de son auteur. Dans ce cas précis, l'auteur est un
musulman (mineur clandestin ayant transité par Calais et accueilli
par une famille de bobos anglais), ce qui permet de minorer
l'importance de l'acte de déposer une bombe. Si cet engin explosif
avait été déposé par un militant « d'extrêm'drouâââte »,
l'acte serait passé du niveau « incident » à
« épouvantable acte terroriste à vocation meurtrière ».
C'est ainsi que, il y a
quelques jours, une tête de sanglier a été déposée devant une
mosquée en Corse. La démarche semble bien anecdotique, mais un
journaleux du Point n'hésite pas à titrer : « Corse :
une salle de prière musulmane prise pour cible ! »
L'histoire ne dit pas
quel titre aurait utilisé le journaleux en question si l'on avait
tiré au lance-roquette sur cette mosquée... Saucisson-Pinard se
surprend à espérer qu'on aura prochainement l'occasion d'être
fixé...
Il n'y a pas si
longtemps, un étranger passant une frontière sans visa, sans
passeport vérifié par les douanes, bref, de façon parfaitement
illégale, était un clandestin. Le clandestin est devenu par la
magie du verbe médiatique, un simple « migrant », au
même titre que celui qui a fait les démarches nécessaires pour
obtenir les autorisations requises pour franchir la dite-frontière.
On a donc déculpabilisé le clandestin, ce qui, on le remarque au
passage, est parfaitement méprisant à l'égard de celui qui
respecte les lois du pays dans lequel il veut s'établir.
Nos merdias bien-pensants
viennent de franchir un nouveau pas dans cette déculpabilisation en
promouvant les sus-nommés migrants en « candidats à
l'Europe ». Bientôt, ils estimeront que nos clandestins
viennent au secours de l'Europe. Vous direz, à juste titre, que si
nos immigrés arabes, légaux, eux, et leurs descendants sont des
« chances pour la France » (ce qui reste évidemment à
être démontré, et ça ne serait pas facile...), le pas à franchir
pour appeler les clandestins les « sauveurs de l'Europe »
n'est pas immense...
A partir du moment où,
toujours d'après nos merdias de la Pensée Unique, un terroriste
musulman n'est jamais qu'un « déséquilibré », où un violeur
musulman d'une gamine de 13 ans peut invoquer devant le Tribunal de
Carpentras, les « raisons culturelles » de son acte et
avoir gain de cause en sortant libre, on se dit que tout est possible
dans notre France en complète décrépitude.
Nouveau vocable récent :
les « antifas ». Avant, on les appelait simplement
« casseurs », parce que ces sauvages décérébrés
profitaient du chaos d'une manifestation pour casser tout ce qui
était sur leur passage. S'étant parés, ou parés par nos merdias
récupérateurs, d'un vernis politique – ce qui rend leur
vandalisme évidemment beaucoup plus seyant aux yeux des
progressistes, on est censé comprendre antifas comme anti-fascistes.
Après examen de leurs « faits d'arme », en Europe comme
aux Etats-Unis, on comprend en réalité que les antifas sont au
fascisme ce qu'est l'antichambre est à la chambre : ces crétins
au QI d'huître se situent juste juste avant les fascistes, comme
l'antichambre se situe avant la chambre. Au point que les deux
finissent par se confondre. La différence entre antifas et fascistes
restant probablement dans le fait qu'il y a eu des intellectuels chez
les fascistes, ce qu'on serait bien en peine de trouver chez les
antifas.
La novlangue utilisée et
imposée par la dictature médiatique est une merveilleuse
illustration de la citation de Platon : « La perversion de
la Cité commence par la fraude des mot ».
Constat vieux de
vingt-six siècles et plus que jamais d'actualité.