Non, cette image n'est pas tirée du film "Sauvez Willie"... |
Saucisson-Pinard a du mal
à comprendre la position de nombre de sympathisants du même bord
politique, qui s'offusquent du risque d'invasion de burkinis sur nos
plages.
Car si on y réfléchit,
cette provocation – car il est bien évident que c'en est une –
ne présente que des avantages.
Suivez son raisonnement.
Tout d'abord, le port du
burkini n'est ni plus ni moins que la revendication d'un refus
officiel d'intégration, a fortiori d'assimilation. La moukère ainsi
affublée de pied en capuche porterait une pancarte « Je suis
arabe et en tant que telle, je refuse de m'intégrer dans la société
française », elle ne serait pas plus claire.
Et cette déclaration a
deux vertus. Tout d'abord elle apporte un démenti formel aux
litanies habituelles de nos « progressistes »
immigrationnistes qui, décennies après décennies, s'obstinent à
vouloir faire croire que l'immigration arabe est exactement
comparable aux immigrations qui l'ont précédée ; espagnole,
portugaise, italienne, polonaise etc... et qu'en conséquence, cette
population exogène finira par se fondre dans le paysage
multiculturel de la société française. Le port du burkini montre
donc aux Français qui en douteraient encore, que l'idéologie
médiatiquement dominante cherche à les enfumer d'une idée
contredite en permanence par ce qu'ils voient dans la réalité
quotidienne.
En corollaire, le burkini
est donc un excellent argument pro-FN.
Le deuxième avantage à
laisser les muzz se déguiser ainsi, est de montrer aux Français que
le concept de Grand Remplacement devient une réalité.
Imaginons le Français
résidant habituellement dans un quartier ou une région encore
relativement indemne de cette invasion musulmane. Il pourrait croire
que le Grand Remplacement est un fantasme véhiculé par une
« extrême-drouate » raciste et xénophobe,
comme-ils-disent-à-la-télévison-et-à-la-radio-et-dans-les-journaux.
Mais s'il constate que la plage de la petite station balnéaire où
il a l'habitude, années après années, de se rendre pour y passer
ses vacances, et qui est pour lui, tous comptes faits, la seule
occasion de sortir de son lieu de résidence, est peu à peu envahie
d'arabes arborant ces burkinis, il commencera à comprendre que ce
qui se murmure ici où là n'est finalement pas dénué de fondement. Il deviendra à son tour témoin de ce que vivent de nombreux compatriotes moins préservés que lui.
Bref, cette exposition de
burkinis peut être le catalyseur d'une prise de conscience du
Français (de souche) de toute origine géographique, qui finira
fatalement par avoir une répercussion sur ses choix politiques
futurs...
Les Nazis avaient imposé
aux Juifs d'arborer une étoile jaune afin que les Allemands prennent
conscience de la présence importante dans leur vie de tous les jours
de cette communauté, en dépit de sa discrétion. D'une certaine
façon, les burkinis et autres provocations vestimentaires de cet
acabit sont les étoiles jaunes que les musulmans s'infligent à
eux-mêmes. En revendiquant de façon aussi ostentatoire les signes
arriérés de leur communauté, les muzz s'imaginent malins alors
qu'en fait, ils dénoncent de façon spectaculaire leur présence,
hypothéquant du même coup leur approche du pouvoir. Paradoxalement,
en portant le voile, la femme musulmane, n'avance pas masquée pour
mieux s'approcher discrètement du cœur de la société française,
mais au contraire se distingue comme une mouche dans le lait. Du
point de vue du Français victime de l'invasion, il aurait été pire
que l'envahisseur s'impose en toute discrétion, à son insu. Un
Tarik Ramadan habillé à l'occidentale est plus dangereux qu'un imam
de Brest barbu, en djellaba et babouches.
Le troisième avantage du
burkini réside dans son inconfort. Pour le vacancier français (de
souche), allongé sur sa serviette, qui se laisse caresser le corps
nu, par les rayons du soleil et le vent, observer une muzz
transpirante dans sa camisole, puis quand elle sort de son bain de
mer, essayer de sécher en gardant un vêtement mouillé, lourd,
imprégné de sel et de sable qui gratte, le spectacle est plutôt
jouissif. Franchement, entre lui qui regarde, goguenard, et elle qui
subit son burkini, ce n'est pas lui qui souffre le plus !
De plus, d'un point de
vue esthétique, le burkini a aussi un avantage non négligeable.
Saucisson-Pinard ne sait pas si vous avez remarqué, mais les
porteuses de burkini sont très rarement des prix de beauté. La
plupart du temps, la moukère a forcé sur le loukoum et est plutôt
ventripotente. On peut dire que le burkini nous épargne une vision
pas forcément enchanteresse... Quand on pense que le musulman
s'imagine préserver « l'honneur » et la vertu de sa
musulmane en l'affublant d'un tel sac, il y a de quoi rigoler. Le
plus souvent, on pourrait le rassurer : la vertu de sa moukère,
en burkini ou sans, ne craint rien. Comme Brassens le chantait dans
"Le Gorille", « qu'on puisse encore la désirer, ça serait
extraordinaire, et pour tout dire, inespéré... »
Et enfin, le positivisme
et le pragmatisme de Saucisson-Pinard lui font considérer que les
risques de noyade de la muzz provocatrice, emmitouflée dans un
vêtement alourdi d'eau, sont plus importants qu'en maillot
deux-pièces. Sans compter qu'on trouverait plus de volontaires pour
se jeter à l'eau et se porter au secours d'une blonde en bikini qu'à
celui d'un sac poubelle dérivant entre deux eaux.
Le burkini ? Que des
avantages, on vous dit !