Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 28 décembre 2020

Lettre au futur vacciné Covid 19.

 


Mon cher futur vacciné,

J'ai appris que tu allais très prochainement te faire vacciner contre la Covid-19, et je voulais te féliciter pour ton courage et te dire toute mon admiration.

Ton courage, parce que, reconnaissons-le, il en faut. Tu es comme le Poilu de 14/18 qui va sortir de sa tranchée, à l'assaut de l'ennemi alors qu'il sait qu'il va devoir se faufiler entre des éclats d'obus et des balles sifflantes. Tu me diras qu'il le sait mais qu'en fait, il fait tout pour l'oublier parce que s'il commence à y penser, il ne sortirait pas de sa tranchée. Donc il fonce et compte sur sa bonne étoile.

Tu es comme ce Poilu, tu as toute sa bravoure. Tu fonces et tu comptes sur ta bonne étoile.

Car au fond de toi, tu sais que ce vaccin est sorti comme par magie au terme de quelques mois de recherches seulement, alors qu'en général, la mise au point d'un vaccin requiert plusieurs années avant d'être opérationnel et autorisé à être mis sur le marché au terme de moult vérifications à la fois d'efficacité et de moindre nocivité. Parfois, ces recherches n'aboutissent pas; comme dans le cas du virus du SIDA, par exemple, malgré plusieurs décennies de recherches. Mais là, coup de chance, « on » a trouvé dans un temps record. Et les autorités étatiques donnent leur aval avec une célérité qui n'a d'égale que celle de sa mise au point.

Tu sais qu'il a suffi d'un simple communiqué de presse du Laboratoire Pfizer annonçant l'aboutissement de ses recherches d'un vaccin pour que son titre boursier s'envole, avant même que ces dites-recherches ne fassent l'objet d'une publication scientifique quelconque. Cette envolée de l'action de Pfizer a permis l'enrichissement brutal de son PDG de quelques 5,6 millions de dollars. Et la vente de 60% de ses participations, concomitante avec cette sortie purement médiatique, pourrait faire penser au plus naïf d'entre nous, à un délit d'initié; mais là, non. Bon. Bref, tu n'ignores pas que cette opération vaccinale n'est pas dénuée d'arrières-pensées financières, mais bien sûr, à tes yeux éperdus de reconnaissance, c'est à peine une légère ombre sur le tableau idyllique de la Science venant au secours de l'Humanité en Péril.

Tu sais aussi que les effets secondaires répertoriés officiellement sur cette très courte expérimentation de ces vaccins Pfizer et Moderna, font état dans une grande proportion (plus d'une fois sur deux), de fatigues ou de courbatures ou de maux de tête. Un peu comme une grippe, en somme... Donc, en additionnant toutes ces probabilités, tu comprends que tu passeras difficilement au travers d'un ou de plusieurs de ces petits inconvénients. Et c'est magnifique de le savoir et de néanmoins en faire fi. Parfois, on a observé une paralysie faciale. Mais bon, l'heure n'est pas au chipotage. Après tout, tu sais, parce que tu es un patient éclairé, que tout médicament a ses effets indésirables. Donc, pour reprendre l'image du Poilu sortant de sa tranchée, il sait qu'il a une probabilité non négligeable de se prendre une balle. Mais avec un peu de chance, il la prendra dans le gras de la cuisse et pas dans la tête...

Et d'ailleurs, tu sais aussi qu'il ne s'agit pas vraiment d'un vaccin. Son mode de fonctionnement n'est pas celui d'un vaccin traditionnel, puisqu'il s'agit d'une thérapie génique à ARN messager. Tu seras en quelque sorte un OGM ambulant, mais ça ne te fait pas peur parce que, comme je te le dis depuis le début de cette lettre, tu es courageux.

Tu sais pertinemment qu'on n'a quasiment pas de recul sur cette thérapie. La conjonction de ce manque de recul et de la précipitation avec laquelle ce pseudo-vaccin a été mis au point, ne t'effraie pas non plus. Vraiment, tu es d'un courage qui force le respect.

Tu es conscient que le gouvernement n'a pas cessé de te mentir depuis le début de cette crise sanitaire. Mentir sur les masques, sur les tests, sur les effets prétendument positifs du confinement ou du couvre-feu, mentir sur les statistiques. Aujourd'hui, il te recommande chaudement ce vaccin, et tu acceptes néanmoins de lui faire confiance. Non seulement tu es courageux mais tu sais être miséricordieux. Chapeau bas pour ta grandeur d'âme.

Tu sais aussi que nombre d'effets indésirables ou de contre-indications d'un médicament n'apparaissent parfois que plusieurs années après sa mise sur le marché, quand bien même sa mise au point s'est faite au terme de plusieurs années de recherches et d'expérimentations. Il arrive que ces effets négatifs motivent, finalement, son retrait pur et simple de toute commercialisation. Tu le sais, et tu assumes néanmoins prendre ce risque, alors que ce délai de mise au point, dans le cas de ce pseudo-vaccin, n'a rien à voir avec celui observé d'habitude. Bravo.

D'ailleurs, ton abnégation face aux effets secondaires potentiels et inconnus d'un produit mis au point à la hâte et issu d'un mode thérapeutique que l'on ne maîtrise pas, est admirable. Et le fait que les laboratoires qui proposent ces vaccins, se défaussent de toute responsabilité en cas de problème et repassent la patate chaude de dédommagements financiers éventuels aux Etats (qui l'acceptent d'ores et déjà), n'altère en rien ta confiance. Je te le dis comme je le pense, Big Pharma a de la chance d'avoir un patient comme toi !

En fait, tu assumes prendre tous ces risques parce que tu es avant tout un altruiste. Tu veux te faire vacciner contre la Covid-19 pour te protéger, toi, mais aussi protéger l'Autre. Et c'est beau.

Bon, évidemment, pour l'instant, on ne sait pas si être vacciné empêche la transmission. Pour tout dire, on en doute sérieusement. Et si effectivement, tu peux transmettre la Covid-19 tout en étant vacciné, tout ce pan de générosité dans ta démarche s'écroule. Mais bon, après tout, tu n'en es pas responsable.

Tu sais aussi qu'un virus, ça mute, avec le temps. Et tu ne sais pas, parce qu'en fait,  le laboratoire qui l'a conçu, et l'Etat qui t'encourage à le prendre, l'ignorent aussi, si ce vaccin répondra correctement à une nouvelle forme mutante du Corona-virus. D'ailleurs, tu as pu observer naguère dans ton entourage qu'untel s'est fait vacciner contre la grippe et se l'est néanmoins chopée sans coup férir, l'année suivante.

Mais, comme tu es une personne avertie des choses scientifiques, tu sais qu'un virus qui mute peut éventuellement déclencher ce qu'on appelle une deuxième vague. Cette deuxième vague a la particularité d'être potentiellement plus contagieuse mais est aussi toujours moins dangereuse que la première, et ce, jusqu'à ce que s'installe une immunisation collective de la population. Et la dite population est tranquille jusqu'à l'apparition d'un autre et nouveau virus. Mais là, tu compteras sur la venue d'un nouveau vaccin... Car, en plus d'être courageux, tu restes admirablement positif.

Cette qualité se rajoute à ton héroïsme. Car prendre tous ces risques en toute connaissance de cause pour juste éviter une méchante grippe qui tue majoritairement ses victimes au-delà de l'âge de mortalité moyenne, (ou, quand elles sont plus jeunes, c'est qu'elles sont atteintes de facteurs de comorbidité avérée), c'est de l'héroïsme, n'ayons pas peur des mots.

Peut-être as-tu aussi, de façon inconsciente, l'idée valorisante de franchir une première étape vers le transhumanisme. Tu sais, ce transhumanisme dont rêvent nos élites oligarchiques mondialistes. Un monde transhumaniste composé de mi-hommes mi-robots qui visent, faisant fi des aléas naturels de la vie, l'éternité. Enfin... l'éternité jusqu'à ce qu' « on » décide d'appuyer sur le bouton « arrêt » du robot qui aura, entretemps, été parfaitement manipulable, domestiqué et corvéable à merci. Mais, je le reconnais, c'est un autre débat, philosophique, qui dépasse sans doute pour l'heure, ton souci de juste éviter une mauvaise grippe.


En conclusion, accepte, par cette lettre, toute mon admiration. Pardonne-moi de ne pas avoir ton intrépidité et de ne pas aller me faire vacciner. Aie, je t'en prie, de la compassion pour un être qui a la faiblesse de vouloir continuer à vivre les bons côtés de la vie en acceptant les mauvais, comme prix à payer. Je sais que tu ne devrais pas, logiquement, m'en vouloir, vu que, puisque tu te sentiras protégé du Covid, tu n'auras rien à craindre de mon infectiosité potentielle. Et quoi qu'il t'arrive, suite à ta vaccination, n'oublie pas que tu resteras, pour l'Histoire, le héros, ce Poilu qui sort de sa tranchée et va au-devant des risques parce qu'un haut-gradé qui, lui, reste à l'abri dans son bunker, le lui ordonne.

Bien humblement, ton Saucisson-Pinard.

jeudi 17 décembre 2020

Climat en référendum, démocratie sous valium.

 


Saucisson-Pinard vient de croiser un (quasi-)militant de La République En Marche A l'Arrêt (que voulez-vous, on ne choisit pas toujours ses fréquentations !). Voici la teneur de leur conversation.


Militant LREM : Tu as vu ? Notre valeureux président va faire, dans sa grande mansuétude et générosité, en cette période de fête, un cadeau de Noël aux Français !

Saucisson-Pinard : Ah oui ? Formidable ! Et de quoi s'agit-il ?

Militant LREM : Il va nous consulter !

Saucisson-Pinard : Nous consulter ?

Militant LREM : Oui ! Car la démocratie, pour notre vénéré président, n'est pas un vain mot !

Saucisson-Pinard : Mais nous consulter pour quoi ?

Militant LREM : Parce que tu sais que notre estimable président sait s'entourer des meilleurs conseils, et il ne se conduit pas en dictateur omnipotent, mais un vrai et humble démocrate !

Saucisson-Pinard : Je ne demandais pas « pourquoi ? ». Ça, on sait. Il a toujours été incapable de trancher tout seul face à n'importe quelle question; il faut toujours qu'il s'en remette à des comités Théodule derrière lesquels il s'abrite pour se dédouaner des conséquences. En cela, il ne sera jamais un chef d'Etat. Je demandais « pour quoi ? », en deux mots. Nous consulter à quel sujet, si tu préfères ?

Militant LREM : Eh bien voilà : Notre bienaimé président va proposer aux Français un référendum.

Saucisson-Pinard : Ah bah quand même ! Il n'est jamais trop tard ! Un référendum sur quoi ? Sur la création d'un recours en destitution du président (une sorte d'« impeachment » à la française) quand celui-ci s'avère d'une incompétence crasse ou d'une traîtrise manifeste à l'égard des intérêts du pays, ou des deux ?

Militant LREM : Euh non !

Saucisson-Pinard : Un référendum sur l'opportunité d'une sortie de l'euro, et le retour à une monnaie nationale, alors ?

Militant LREM : Bah, non !

Saucisson-Pinard : Un référendum sur la sortie de l'UE ! Proposer le Frexit, c'est bien ça ?

Militant LREM : Tu rêves ! Nooooonnnnn !

Saucisson-Pinard : J'ai trouvé : il va proposer un référendum sur l'immigration ! Il va demander aux Français s'ils veulent poursuivre cette immigration dévastatrice à tous niveaux ou la stopper net et entamer une remigration ! Enfin... !

Militant LREM : Mais non ! Pas du tout ! Notre inspiré président va proposer un référendum sur l'inscription de la protection du climat dans la Constitution !

Saucisson-Pinard : La protection du climat ?? Le climat de quoi ?

Militant LREM : Ben, le climat de la planète, tiens !

Saucisson-Pinard : Le climat de la planète ? Protéger le climat de toute la planète, grâce à la Constitution française ? Woaw ! Ça, c'est de l'ambition ! Ton valeureux-vénéré-estimable-bienaimé-inspiré président ne voudrait pas se contenter de lutter contre la pollution sur notre sol franco-français, plutôt ?

Militant LREM : Oui, notre président est un homme d'ambition, c'est un défaut, ça ?

Saucisson-Pinard : La Fontaine a écrit une fable qui illustre bien ce genre d'ambition : Le coche et la mouche. La mouche aussi, y est ambitieuse. Ou prétentieuse, selon le point de vue... Et protéger le climat contre quoi, d'ailleurs ?

Militant LREM : Ben, protéger le climat de son dérèglement, bien sûr !

Saucisson-Pinard : Son dérèglement par rapport à quand ?

Militant LREM : Je ne comprend pas...

Saucisson-Pinard : Ben, un dérèglement supposé par rapport au climat chaud du Moyen-âge, du Xe au XIVe siècle, ou par rapport à celui de l'hiver 1709 où le vin gelait dans les carafes sur les tables de Versailles ?

Militant LREM : Ben, le dérèglement dû au CO2, évidemment !

Saucisson-Pinard : Ah oui, ce fameux CO2, le nouveau « polluant » pointé du doigt par nos écolos de bar-tabac... T'as remarqué, d'ailleurs, qu' « on » a dû arrêter de parler de « réchauffement climatique », puisque en effet la température ne grimpe plus depuis une douzaine d'années, et qu' « on » a alors préféré se rabattre sur le vocable plus vague de « dérèglement » ? A propos, sais-tu quelle est la part du CO2 mondial émise par la France ?

Militant LREM : … !

Saucisson-Pinard : 0,9% ! Ton président ne voudrait pas proposer une réforme de la constitution chinoise, plutôt ? La Chine émet 28,2% du CO2 mondial...

Militant LREM : La Chine n'a pas la chance d'avoir à sa tête un président aussi soucieux d'écologie!

Saucisson-Pinard : Evidemment, vu comme ça ! Mais émettons une hypothèse : le « oui » l'emporte pour l'intégration dans la Constitution d'une « lutte pour le climat » ouarff !! - excuse-moi, mais même l'expression me fait rigoler!-. Ta voiture et le chauffage de ton appartement émettent du CO2. Donc tu commets un délit par rapport à la Constitution, et en conséquence, l'Etat est en droit de te faire payer une amende et/ou de confisquer ta voiture et ton chauffage. Ça te va ?

Militant LREM : L'important est de montrer à notre président Lumière de Notre Siècle que nous lui sommes redevables d'être aussi soucieux de notre bien-être. En votant oui à ce référendum!

Saucisson-Pinard : Ou alors, on traduit la question du référendum en bon français, ce qui donne : « Françaises, Français, êtes-vous d'accord pour que je continue à vous prendre pour des demeurés en vous distrayant avec des questions oiseuses pour vous faire oublier les vrais enjeux qui menacent notre pays et auxquels je suis complètement incapable de répondre ? ». Auquel cas, la réponse qui s'impose est : NON ! Allez, je te laisse. Mes salutations à ton valeureux-vénéré-estimable-bienaimé-inspiré président. Bon rétablissement à lui, mais sans hydroxy-chloroquine, évidemment, puisqu'il s'est engagé à ne pas y avoir recours au cas où...

samedi 12 décembre 2020

Maltraitance.


 

Février:

Comment ? Notre petit voisin est malade ? Oui, je sais. T'inquiète pas. N'aie pas peur, papa est là. Va jouer et laisse-nous tranquille.


Mars:

Bon, va dans ta chambre et reste-z-y. Quoi ? Tu veux avoir bobo ou pas ? Non ? Alors, reste dans ta chambre !

Arrête de jouer avec ce masque. Tu es ridicule. D'abord, tu ne sais même pas comment le mettre. C'est pour les grandes personnes. Retire-moi ce masque tout de suite! Bon, je te le confisque !


Avril :

Reste dans ta chambre. Oui, bien sûr, notre petit voisin peut venir chez nous, et alors ? Mais toi, tu restes dans ta chambre et tu n'en sors sous aucun prétexte, tu m'as bien compris ?

Non, tu ne peux pas jouer avec ton petit frère. Tu joues tout seul dans ta chambre et puis c'est tout.


Mai:

Allez, tu peux sortir de ta chambre maintenant, mais tu mets ce masque.

Remets ce masque tout de suite ou je t'en colle une !


Octobre:

Bon, puisque c'est comme ça, tu retournes dans ta chambre.

Si ! Tu fais tes devoirs d'école, mais dès que tu as fini, tu retournes dans ta chambre et tu n'en sors plus, c'est bien compris ?


Décembre :

Oui, tu peux ouvrir ta boîte de lego, mais je t'interdis de jouer avec.

Oui, je sais que c'est ton anniversaire le 31, mais tu es puni, alors tu ne sors pas de ta chambre, compris ? Tu veux une fessée ? Non mais !


Ne serait-il pas temps de dénoncer à la DDASS ce cas de maltraitance caractérisée ?



jeudi 3 décembre 2020

Pause!

 


Pause ! Appuyons sur le bouton « pause ». Les décisions imbéciles de Macreux et de son gouvernement se suivent à un rythme tellement effréné qu'il convient de faire le point, de reprendre son souffle et d'analyser la situation.

On dit que c'est dans la tempête qu'on reconnaît le bon marin. Que donne notre locataire élyséen dans cette tempête de crise sanitaire ? Mettons pour commencer des guillemets sur le mot tempête qui par définition est un phénomène naturel, alors que le côté « naturel » de cette crise reste très hypothétique. Et passons.

Tout commença par la démission, en tout début de crise, de la ministre de la Santé de ce président qui, on a pu le constater à maintes reprises, a un art consommé de s'entourer de tocards de première catégorie; démission donnée au lendemain de propos rassurants selon lesquels ce coronavirus chinois avait très peu de chances d'atteindre la France. Et de toutes façons, on était «prêt à y faire face».

Tellement prêt d'ailleurs, que la décontraction était de mise et que Macreux enjoignait les Français à sortir, à aller au théâtre comme il en donnait l'exemple.

Puis soudain, changement de ton, il convenait de rester plutôt chez soi, mais pas au point de renoncer à aller voter au premier tour des municipales.

Deux jours plus tard, le second tour de ces élections était annulé et on « était en guerre ! ». L'allusion à un état de guerre n'est pas anodin, car, avec le recul du constat des âneries gouvernementales qui s'ensuivirent, on frémit à l'idée de ce qui serait arrivé si l'on avait été vraiment en guerre contre une armée étrangère !

Et pour répondre à cette entame de « guerre » contre un virus, on s'aperçut soudainement qu'on était bêtement dépourvu de ces banals petits morceaux de tissus pourvus de deux élastiques qu'on appelle « masques », d'abord qualifiés d'inutiles puis devenus obligatoires... La guerre commençait bien mal.

Puis très vite, on constata que les hôpitaux de ce pays réputé pour bénéficier du « meilleur service de santé au monde », manquaient de tout : manque de lits, manque de respirateurs, manque de praticiens, manque de blouses, manque de gants, manque de tests.

Quand un hôpital était en manque de matériel, plutôt que d'acheminer ce matériel par avion d'un autre hôpital mieux équipé, ce sont les malades avec tout le personnel soignant qu'on baladait d'un hôpital à l'autre : plus spectaculaire, plus médiatique, plus « communiquant » !

Le constat que faisaient les Français de cette flagrante impréparation fut émaillé d'un florilège de déclarations présidentielles plus ineptes les unes que les autres, comme par exemple : « ce virus n'a pas de passeport », moyennant quoi, les frontières restèrent – restent encore- ouvertes aux quatre vents et surtout à la propagation du virus.

La mise en scène des gesticulations gouvernementales devint grand-guignolesque, avec l'apparition télévisuelle quotidienne d'un haut-fonctionnaire croquemort, fort d'un titre de Directeur de la Santé, venu dénombrer consciencieusement chaque soir le nombre de morts du Covid. 

Il n'y eut malheureusement pas que les déclarations qui furent stupides. Les décisions le furent aussi. L'Histoire retiendra que c'est durant le mandat d'un président qui s'est fait élire avec un mouvement créé en toute mégalomanie avec ses initiales personnelles pour s'appeler « En Marche » que le pays a été mis à l'arrêt complet pendant près de trois mois... La note économique et sociale de cette funeste décision sera particulièrement salée. Les Français ne savent pas encore à quel point elle le sera. Ce qu'ils payent aujourd'hui, avec les premiers licenciements, les premières faillites de petites entreprises, n'est juste que le pourboire.

Macreux a beau distribuer à grandes giclées de la monnaie de Monopoly pour tenter de rassurer le Français et le distraire de son inquiétude légitime, viendra le moment où la réalité économique et financière percutera de plein fouet le salarié, le contribuable, le retraité et l'épargnant.


Nous avons donc l'amer constat que le pays est géré par de dangereux irresponsables. Pour être juste, reconnaissons que cela ne date pas de l'arrivée de Macreux dans le fauteuil présidentiel. Mais cette marionnette de l'oligarchie mondialiste n'a évidemment rien arrangé. Il a empiré en très peu de temps la situation.

Plus grave encore : à cette gestion calamiteuse s'ajoute la déferlante de contraintes liberticides, dont la justification confine à la bêtise la plus absolue.

Enumérons « pour le plaisir » : pendant le premier confinement, interdiction de déplacements au-delà de 100 km, alors que dans le même temps les étrangers pouvaient entrer dans le pays sans aucune contrainte. Puis limite d'un kilomètre pour prendre l'air ou promener son chien. Interdiction de sport en plein air, interdiction de navigation de plaisance au large. En septembre, il fut décidé que le déconfinement estival n'avait que trop duré. Fut mis en place un couvre-feu. Puis sans attendre de voir si ce couvre-feu avait d'autres effets que de mettre en difficulté les tenants de bars et restaurants, comme par exemple - sait-on jamais - un effet positif sur le plan sanitaire, un second confinement fut décrété, à peine allégé. Et ce, sans qu'on ait pu constater les effets positifs, nulle part dans le monde, d'un confinement général et non ciblé sur l'arrêt de la propagation du virus. Lequel virus, rappelons-le, a un taux de létalité de 0,5%, et touche principalement les cas d'âge ou de morbidité avancés. Pour le second confinement, la limite de la périphérie de sortie est portée à 20 km mais dans la limite de trois heures : pourquoi 20 km, pourquoi trois heures ? Mystère.

Les églises, locaux par définition de très vastes volumes, peuvent enfin ouvrir leurs portes pour la célébration de messes, mais pas pour plus de 30 personnes ! Pourquoi 30 personnes, pourquoi pas 50, 100 ou 500 ? Mystère ! Imaginez cinq secondes la scène : un ministre très confortablement payé par vos impôts, au terme d'une profonde réflexion feinte, dicte à sa secrétaire : « pour la fréquentation des messes dans les églises, mettez... euh... mettez... voyons... voyons... mettez 100 personnes... oh et puis non, tenez, mettez 30 personnes autorisées maximum ! » et il vous prend une soudaine et légitime envie de voir ce ministre pendu en place publique pour l'exemple !


Ne prenant aucun repos dans la prise de décisions loufoques, Macreux et son gouvernement de pitoyables clowns invitent généreusement les stations de ski à rester ouvertes pendant les fêtes de fin d'année... à condition que leurs remontées mécaniques demeurent fermées! Et comme les restaurants et bars sont également fermés, il est clair que ça va être la joie et l'allégresse dans les villages alpins ou pyrénéens qui ne vivent que des retombées touristiques hivernales.

Mais il se trouve que la Suisse, l'Autriche, l'Espagne ont un peu plus de considérations pour leurs administrés montagnards et auront leurs stations de ski ouvertes et opérationnelles. Du coup, la tentation des Français de fréquenter ces stations étrangères est grande.

Et c'est là que Macreux tombe le masque : ses motivations de petit dictateur deviennent d'une clarté aveuglante. Il évoque publiquement des restrictions et mesures de dissuasion pour ces Français qui ont à coeur de se changer un peu les idées, dans ce contexte particulièrement morose. Découvrant tout à coup les vertus du concept de frontières, il se propose de les fermer, non pas dans le sens de l'entrée dans le pays, mais dans celui de la sortie !



Le motif avancé est double. Macreux assure qu'il s'agit d'une mesure de justice à l'égard des stations françaises qui resteront fermées. Cette justification sonne creux : on voit mal ce qui changera économiquement pour elles, que les Français aillent skier à l'étranger ou restent chez eux ! Le second motif serait sanitaire : les stations de ski seraient des lieux de brassage susceptibles de favoriser la diffusion du virus. Mais est-ce à dire que si les Français se précipitaient dans les stations françaises en dépit des remonte-pentes fermées, l'ouverture de ces stations serait remise en question ?


En réalité, ces motifs bidons ne trompent personne. La propagation du virus sur les pentes neigeuses, alors que le skieur est par ailleurs largement protégé par des gants, lunettes et masqué avec cagoules ou cache-nez, écharpes, est très hypothétique. On pourrait à l'extrême limite accepter que les cabines de téléphériques soient fermées, si bien sûr, toutes les autres formes de transports en commun étaient frappées du même sort...

La vérité est que Macreux jouit littéralement de son pouvoir de coercition. Il joue au petit dictateur, façon Charlie Chaplin dans le film éponyme.

Jamais depuis la Libération, le pays n'avait subi autant de privations de libertés : liberté de circulation, liberté d'expression, liberté de manifestation, voire liberté de penser. Jamais il n'avait subi autant de contraintes de toutes sortes. Jamais le Français n'avait été autant surveillé. Jamais un gouvernement ne s'était permis autant de mesures inquisitrices, jusqu'à s'immiscer dans la vie de famille. Saucisson-Pinard vient de recevoir un texto du gouvernement l'incitant à se mettre lui-même son collier de surveillance en téléchargeant l'application Tousanticovid. Comment le gouvernement s'est-il procuré ce numéro de portable si ce n'est lors d'un téléchargement numérique de la dérogation de déplacement ? Qui l'a autorisé à utiliser ce numéro pour sa communication invasive ?

Les historiens du futur resteront perplexes devant cet énigme : comment la France a-t-elle pu passer de la démocratie à la dictature en si peu de temps ? Pourquoi les Français n'ont-ils pas réagi, pourquoi ne se sont-ils pas révoltés contre ce dictateur au petit pied dont la médiocrité n'avait d'égal que son ambition d'asservissement de la population?

Saucisson-Pinard pose une autre question: le cas Macreux relève-t-il de la psychiatrie ou du tribunal militaire ?


dimanche 22 novembre 2020

"C'est pas pareil!"

 


Saucisson-Pinard: - Dites, monsieur Mouton, vous qui pensez correctement et êtes abonné à BFM TV, j'ai des questions qui me turlupinent.

Monsieur Mouton: - Demandez donc, si je peux vous aider...

SP: - Eh bien voilà, concernant le confinement...

M.M: - Oui ?

SP: - On est au deuxième confinement, avec des mesures draconiennes, et avons les résultats que vous savez. La Suède n'a jamais confiné, n'a jamais arrêté son activité, et n'a pas de résultats sanitaires pires que les nôtres, voire même, sur ce plan, un peu meilleurs. Comment se fait-ce ?

M.M: - C'est pas pareil !

SP: - Ah, bon ! Et la France n'a pas fermé ses frontières, laissant la libre circulation à tous, sauf à ses propres citoyens, pendant que les pays d'Europe de l'Est, Hongrie, Pologne, Roumanie, Biélorussie entre autres, ont fermé les leurs, ont moins de cas de Covid et moins de létalité que chez nous, tout en n'imposant pas le masque. Comment l'expliquez-vous ?

M.M: - Parce que c'est pas pareil !

SP: - Bon. Regardons de plus près les mesures qui nous sont imposées en France. Pourquoi est-il moins sain de naviguer en pleine mer à bord de son bateau de plaisance qu'à bord de transports en commun, trains, métro ou bus ?

M.M: - Ah bah, parce que c'est pas pareil !

SP: - Et pourquoi peut-on être des centaines à déambuler dans un hypermarché mais pas seul à taper dans une balle sur un terrain de golf de plusieurs hectares ?

M.M:- Ah bah alors, là c'est facile : parce que on ne peut pas faire ses courses sur un terrain de golf !

SP: - Ah excusez-moi, je pensais qu'il s'agissait de mesures purement sanitaires... Mais pourquoi peut-on s'entasser dans un wagon de métro mais pas assister à une célébration religieuse dans le vaste volume que peut représenter une église ou une cathédrale, à partir du moment où la « distanciation » peut y être très facilement respectée ?

M.M: - C'est pas pareil !

SP: - Allons dans le détail : il est permis de sortir une heure pour prendre l'air ou promener son chien, mais pas à plus d'un kilomètre. Pourquoi seulement un kilomètre ? On est davantage vecteur de virus quand on est à 2,5 kilomètres de chez soi qu'à 1 kilomètre ?

M.M: - Parce qu'il vous faut le temps de rentrer chez vous, pardi !

SP: - Vous marchez à 2 Km/h, vous ? Même quand vous faites votre petit footing ?

M.M: - Il faut bien une limite !

SP: - Oui, limiter semble bien effectivement être le mot d'ordre de notre gouvernement. En toutes choses. Et particulièrement en ce qui concerne sa compétence...

M.M: - Vous faites du mauvais esprit !

SP: - Changeons de sujet. Ça ne vous étonne pas, vous, qu'  « on » ait trouvé un vaccin si vite, pour un virus qu'on nous a vendu comme étant inconnu et d'origine 100% naturel il y a moins de 9 mois ?

M.M: - Des laboratoires sont très performants, voilà tout !

SP: - Et si ce virus avait été construit par le cerveau scientifique humain, des mauvaises langues diraient « pasteurisé », est-ce que ça n'aiderait pas à en trouver le remède, par hasard ?

M.M: - Mais vous faites du complotisme, là !

SP: - Je demande, juste, Monsieur Mouton, je demande juste... Et ça ne vous étonne pas qu'on se satisfasse de si peu de recul sur son efficacité supposée et ses effets secondaires éventuels, alors que dans le même temps, on exigeait une étude très poussée, sur des centaines de milliers de cas et sur une longue période, pour valider l'utilisation de l'hydroxy-chloroquine (toujours interdite de prescription à cette heure d'ailleurs), alors que ce médicament est utilisé depuis des lustres par des millions de sujets à travers le vaste monde, mais présente le défaut majeur de ne coûter que quelques malheureux euros la boîte ?

M.M: - C'est pas pareil !

SP: - Là, je suis d'accord avec vous, Monsieur Mouton. Vues les sommes astronomiques que l'Union Européenne s'est engagée à investir dans des commandes de doses de vaccin à ces laboratoires « performants », ce n'est pas pareil !

M.M: - Puisque je vous le dis !

SP: - Mais dites-moi, Monsieur Mouton, ce laboratoire Pfizer, par exemple, ce n'est pas celui qui a été condamné pour avoir contaminé trois de ses employés avec un virus de sa création ?

M.M: - Des accidents, ça arrive...

SP: - Et ce n'est pas Pfizer qui a été accusé par le gouvernement nigérian d'avoir provoqué la mort et des maladies graves sur des centaines d'enfants à l'occasion de vaccination-tests contre la méningite ?

M.M: - On ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs...

SP: - Libre à vous si vous voulez être l'oeuf de l'omelette. Mais, Pfizer, ce n'est pas non plus le laboratoire qui a été contraint, en 2009, de payer une amende record de 2,3 milliards de dollars aux Autorités Américaines pour avoir promu des médicaments interdits par la Food and Drug Administration ?

M.M: - C'est pas pareil, ce n'était pas un vaccin !

SP: - Mais ça ne vous vient pas à l'esprit que l'empressement de certains politiques, notamment en France et dans l'UE, à faire confiance à ce laboratoire pour inonder le marché de son vaccin, peut avoir été « facilité » avec des enveloppes garnies ?

M.M: - Pure spéculation !

SP: - Spéculation, spéculation, je veux bien, mais ce n'est pas Cahuzac qui a avoué, lors de son procès, avoir vu son compte en Suisse approvisionné par le laboratoire Pfizer ?

M.M: - Si vous vous mettez à écouter un corrompu comme Cahuzac, maintenant...

SP: - Notez qu'il n'y a pas de corrompu sans corrupteur, je vous dis ça, je ne vous dis rien... Sachez aussi qu'un procès est en cours, depuis 2019, contre Pfizer, concernant la mort de consommateurs de produits de vapotage de ce laboratoire.

M.M: - Rien à voir avec un vaccin !

SP: - Toujours confiant, alors, Monsieur Mouton ? Mais comment expliquez-vous que, Pfizer, ou, d'ailleurs, n'importe quel autre laboratoire en piste pour nous proposer un vaccin « le plus tôt possible », soit par avance exonéré de payer les pots cassés, si, par malheur, les choses tournaient mal ? En effet, il est annoncé que dans ce cas, ce sont les passeurs de commande de ces vaccins, donc les Etats européens, qui feraient face aux dédommagements financiers qui ne manqueraient pas d'être réclamés par les victimes ! Pas mauvaise, la martingale pharmaceutique : on travaille peu longtemps sur l'élaboration d'un vaccin, donc pour pas cher en R&D, on vous le vend pour très cher, et si au final, le vaccin foire avec des milliers ou millions de victimes, on s'en lave les mains, et on laisse le contribuable payer la note. Ça ne serait pas avoir le beurre, l'argent du beurre, le cul de la crémière et le sourire du crémier, ça ?

M.M: - Vous voyez le mal partout !

SP: - Et que pensez-vous de l'obligation éventuelle de se faire vacciner dans ces conditions ?

M.M: - Ah bah ça, c'est l 'évidence même ! C'est pour protéger la population, à son corps défendant !

SP: - Mais la protéger de quoi, de qui ? Imaginez que vous soyez vacciné, Monsieur Mouton. Et moi, pas. Que craignez-vous de moi ? Je ne peux pas vous contaminer, puisque vous êtes sous la protection de votre vaccin !

M.M: - Mais vous protéger de vous-même, pardi !

SP: - Mais Monsieur Mouton, vous savez qu'il m'arrive de prendre ma voiture. Vous n'avez pas peur que j'aie un accident de la circulation qui m'occasionne des blessures, voire même la mort ? Vous allez m'interdire de conduire pour me protéger de moi-même ?

M.M: - C'est pas pareil !

SP: - Autre chose : ça ne vous interpelle pas qu'un des actionnaires éminents de Pfizer soit Bill Gates, qui travaille d'arrache-pied sur les nanoparticules injectables à l'occasion de vaccination ? Des nanoparticules qui pourront, pour le moins, témoigner de votre vaccination, et pour le plus, participer au traçage en règle de la population vaccinée?

M.M: - N'importe qui peut acheter des actions de Pfizer...

SP: - Bill Gates, l'apôtre de la vaccination de la planète et du puçage de sa population, et « n'importe qui », c'est pas pareil, comme vous diriez. Mais bon, je vois que vous avez réponse à tout, Monsieur Mouton. Je vous laisse donc bêler en paix. Vous adresserez mes meilleures salutations à M. Panurge...


mercredi 18 novembre 2020

Chez la voyante.

 


L'homme entra timidement dans le salon obscur. Il distingua à peine une vieille femme, au fond de la pièce, assise derrière un guéridon sur lequel trônait une boule de cristal.

- Madame Irma ?

- Oui, entrez, n'ayez pas peur !

- Euh oui, je suis...

- Je sais qui vous êtes, Monsieur ! l'interrompit la dame. Approchez-vous et asseyez-vous-là, en lui désignant un fauteuil en face d'elle.

- On m'a vivement recommandé de venir vous voir, parce qu'en ce moment, j'aurais... euh... comment dire, une mauvaise passe, et...

- « En ce moment ? » s'étonna Madame Irma avec un sourire. Vous appréciez la litote, Monsieur ! Ça fait plus de trois ans que vous êtes, pour reprendre votre expression, « dans une mauvaise passe » !

- Vous avez déjà vu ça dans votre boule ? balbutia l'homme en se touchant le nez.

- Je n'ai pas eu besoin de mes talents d'extralucide pour m'en apercevoir. Franchement, je n'ai aucun mérite! N'importe qui pourrait vous le dire ! répondit la vieille femme dans un rire sardonique. Et elle ajouta, avec un éclair de malice dans l'oeil :

- Vous êtes à l'aise dans votre nouvel emploi comme un poisson sur un quai de gare.

 - Oui, euh bon... je suis surtout inquiet pour mon avenir et j'aimerais que... 

La femme l'interrompit, ses traits s'étaient brutalement tendus et ses yeux se mirent à errer dans le vague:

- Je vois... je vois... énonça-t-elle lentement, le regard perdu dans l'éclair de lumière reflété par sa boule de cristal.

- Oui ? Quoi donc ?

- Je vois un homme.

- Un homme ? Quel homme ?

- Un homme... un étranger.

- Un étranger ? D'où ?

- Un étranger... son nom sonne comme un nom italien.

- Un Italien ?

- Non, il n'est pas italien. Je vois plutôt une bannière, une bannière étoilée.

- Un Américain ? Ah, ça doit être Biden ! Je suis sûrement le premier chef d'Etat qu'il viendra visiter ! commença à s'enthousiasmer le visiteur en se frottant le nez avec un air réjoui et soulagé.

- Non ! Pas lui. Son nom est d'origine italienne et il va venir vous prévenir !

- Me prévenir ? Mais de quoi donc ? commença à s'inquiéter l'homme dont les pupilles se dilataient de plus en plus.

- Je vois, je vois... des menaces de poursuites...

- De poursuites ? Mais des poursuites de quoi, pour quels motifs ?

- Pour divulgation de fausses nouvelles...

- De fausses nouvelles ? Je ne comprends pas... L'homme était visiblement interloqué.

- Je vois... je vois un autre homme. Je vois encore une bannière étoilée.

- Ah oui ?

- C'est l'homme qui vous a envoyé celui dont je viens de vous parler en premier.

- Ah ? Et alors ?

- Et alors, cet homme a piégé ses ennemis, et l'heure de sa vengeance a sonné !

- Un piège ? Quel piège ?

- L'homme a déjoué les fraudes que ses ennemis ont utilisées pour le priver de sa position. Mais il va rendre publiques ces tentatives de fraude et ses ennemis vont être confondus.

- Ah oui ? L'homme se montra brusquement très mal à l'aise. Il n'arrêta pas de bouger sur son fauteuil et son doigt frotta convulsivement sa narine droite.

- Je vois des machines, des machines électroniques... La voyante plissa les yeux dans une intense concentration puis poursuivit:

- Oui, je vois, ce sont des ordinateurs. Ils ont servi dans les fraudes des ennemis de l'homme à la bannière étoilée. Je vois des complicités partout : en Espagne, en Allemagne, au Canada.

- Euh, mais que voulez-vous donc dire exactement ?

- Je vois des enquêteurs partout aussi, à la poursuite d'une foule de complices, des centaines, des milliers peut-être, qui seront accusés d'ingérence dans les affaires intérieures de son pays, ou de haute trahison. Je vois des arrestations en nombre, des fermetures d'entreprises d'influence, de médias, je vois des saisies, je vois des tribunaux spéciaux en charge des procès qui vont être engagés dans une opération de grande lessive.

- Mais, mais... marmonna le visiteur, visiblement très perturbé par les révélations de la vieille femme.

- L'homme, une fois les fraudes dont il a été victime dévoilées à son peuple, se tournera vers la plus Haute Juridiction de son pays. Celle-ci annulera purement et simplement le résultat de la procédure truquée par ses ennemis et chargera une Assemblée de désigner le vrai vainqueur de la confrontation. Et cette Assemblée le désignera, lui, l'homme de la bannière étoilée, et il conservera sa position.

- Euh, oui, bon, mais, moi, qu'est-ce que je deviens, là-dedans ?

- Je vois, je vois... continua la vieille femme sans tenir compte de la question de son visiteur, je vois de l'agitation, je vois des émeutes, des violences dans les rues, consécutivement à la décision de la Grande Assemblée. Mais l'homme enverra des forces militaires pour réprimer ces tentatives de sédition et de putsch. 

Le visiteur, inquiet et agacé, revint à la charge :

- Bon, mais moi, personnellement, qu'est-ce qu'il m'arrive ? 

La vieille femme sortit brutalement de son état de transe. Tout à coup décontractée, elle assura avec un large sourire :

- Ben, d'abord, vous aurez l'air d'un con, évidemment. Et pour la suite, le premier visiteur dont j'ai commencé à vous parler, vous en dira davantage ! Ça fera 300 euros.

vendredi 13 novembre 2020

Comptage de voix "à la Démocrate".

Voter est un acte confidentiel. Au parti Démocrate, compter les voix aussi.

Saucisson-Pinard a pu obtenir un document hautement confidentiel : les consignes pour la bonne organisation de l'élection présidentielle américaine, envoyées par le parti Démocrate dans les Etats gouvernés par ses élus. Pour votre bonne compréhension, il vous en propose ici la version traduite en français.


Mode d'emploi à l'usage de tous les participants à l'organisation de l'élection présidentielle américaine 2020 et au dépouillement des votes dans les comtés des Etats à gouvernance démocrate.


A titre de préambule, il est demandé aux participants de n'apporter aucune attention aux propos d'un des deux candidats à cette élection qui a dit lors d'une interview :

« Nous avons mis en place, je pense, l'organisation d'une fraude électorale la plus vaste et la plus inclusive de l'histoire de la politique américaine ».

Il s'agissait évidemment d'une vantardise d'un malheureux lapsus ignoblement relevé par son opposant politique.

Il est donc instamment demandé aux participants d'oublier cette affirmation.

Mais il leur est également demandé de n'apporter aucun crédit aux accusations de perte de capacités cognitives dont souffrirait son auteur.

Cela étant précisé, votre Gouverneur remercie chaleureusement tous les participants pour les efforts citoyens qu'ils vont investir dans l'organisation de l'élection du prochain Président qui a menti en prétendant avoir mis en place un système de fraude électorale et qui, en outre, n'est pas sénile. Ni menteur.


Article 1.

  • A l'intention des services postaux. Si par simple négligence, des sacs postaux de bulletins de vote par correspondance provenant de certains comtés ciblés suite aux sondages d'opinion téléphoniques réalisés récemment, provenant notamment de certains quartiers blancs (liste ci-joint de ces quartiers), s'étaient malencontreusement égarés quelque part, sachez qu'il n'en serait tenu rigueur à quiconque : l'erreur est humaine. A toutes fins utiles, sachez que les décharges municipales resteront ouvertes toute la journée le jour du comptage et les jours suivants.

     

Article 2.

  • Comme vous le savez, un bulletin de vote pour être valide doit être vierge de toute rature, ou mention manuscrite. Des lots de bulletins de vote particuliers vous seront remis à fin de cette vérification. Un stylo vous sera aussi confié. Vous pourrez le garder après votre mission, c'est un cadeau. N'hésitez pas à vérifier qu'il fonctionne correctement en griffonnant sur le premier bout de papier qui vous tombera sous la main. Et vérifier souvent. En effet, si ce n'est pas le cas, il vous sera aussitôt échangé, bien sûr.


Article 3.

  • Afin que vos essais de fonctionnement de ce stylo puissent être faits en toute tranquillité vis à vis d'observateurs indélicats ou jaloux de ce cadeau, les responsables des salles de dépouillement veilleront à ce que les fenêtres et vitrines soient obturés avec des cartons.


Article 4.

  • Si des personnes désirant voter s'avèrent incapables de vous présenter une pièce d'identité valide, soyez indulgents et ne faites pas de zèle. En particulier si les personnes en question sont plutôt de type afro-américain ou latino. Statistiquement, elles ont grosso-modo 7 à 8 chances sur 10 de répondre favorablement à nos critères de démocratie bien comprise et elles méritent qu'on prenne leur choix de président démocrate en compte.


Article 5.

  • Il paraîtrait que certains logiciels de comptage dont les salles sont équipées, présentent un bug : ils attribuent le décompte de voix d'un des deux candidats à son opposant démocrate. Malheureusement, certains de nos comtés se sont faits choper ont été victimes de ce bug informatique. Nous espérons que la salle où vous opérez, ne fera pas partie de ceux-là.

     

Article 6.

  • Si par hasard un citoyen se présentant à votre bureau de vote semble avoir déjà voté par correspondance, soyez indulgent. Oubliez juste qu'il a un badge « Biden 2020 » sur son revers de veste et regardez ailleurs. Mettez ce doublon sur le compte d'une erreur administrative. On ne peut pas décemment priver un citoyen d'exercer son droit de vote à cause d'une erreur administrative. Donc laissez-le (re)voter en personne.


Une fois encore, le Gouverneur vous remercie de vos efforts. Et il profite aussi de l'occasion pour saluer d'avance l'engagement des très nombreux centenaires de notre Etat, sympathisants de notre Parti, qui auront à cœur de remplir leur devoir civique en votant par correspondance.


Notre démocratie est un exemple pour le monde entier, et vous pouvez être tous fiers de contribuer à sa renommée.


Et que Biden Dieu sauve les Etats-DésUnis d'Amérique.




lundi 9 novembre 2020

Biden The Cheater ou l'emprise du Système.

 


S'il fallait encore une preuve que le Système (ou « Etat profond » comme vous voudrez l'appeler) est prêt à tout, vraiment à tout, pour arriver à ses fins, les élections présidentielles américaines en sont une criante démonstration. La voici en trois points :

Les sondages.

Les merdias mainstream font mine de s'étonner, comme en 2016 : « Décidément les sondages se sont encore trompés et ont largement sous-estimé les votes Trump ! » Non, les sondages ne SE SONT pas trompés ! Ils ONT cherché à tromper ! Ce qui est bien différent ! Ces mêmes merdias nous expliquent doctement que « peut-être certains sondés n'ont pas osé dire qu'ils allaient voter Trump ! ». La vérité est ailleurs : les échantillonnages ont vraisemblablement et intentionnellement été mal faits, pour ne pas refléter la réalité du corps électoral. Il s'agissait de bien faire passer le message aux électeurs de Trump que le vote était plié pour leur candidat et qu'il était donc inutile de se déplacer pour participer à cette course perdue d'avance. Et il faut reconnaître que ça a dû fonctionner à la marge. Ajoutez à cela une bonne dose de tripatouillage de chiffres et vous arrivez à annoncer, sans rire, comme l'a fait l'institut de sondage « 538 » une avance de 17 points pour le candidat démocrate !


La couverture médiatique de ces élections.

Tout au long du mandat de Trump, les merdias mainstreams à la solde du Système, aux Etats-Unis comme en France d'ailleurs, ont été d'un parti-pris anti-Trump systématique. Mais lors de la campagne présidentielle, la propagande pro-Biden et le dénigrement du locataire de la Maison-Blanche ont atteint un niveau absolument sidérant !

Kim Jong Un de la Corée du Nord a dû bien se marrer de voir le déroulement de cette campagne dans la plus « grande démocratie » du monde !

Des télévisions américaines sont allées jusqu'à couper une allocution de Trump en direct, au prétexte que le président « disait des choses inacceptables », lui refusant ainsi l'exercice même de la liberté d'expression qui est au cœur de la Constitution américaine ! Imaginez France Télévision qui déciderait, d'elle-même, de couper la diffusion en cours d'un discours télévisé de Macreux parce qu'il dirait des bêtises ! La différence est que Trump est un opposant au Système alors que Macreux est l'un de ses pions. Censure hallucinante!

Le dépouillement des votes.

Dans les Etats-clés (swing States), l'avance de Trump, le mercredi soir, est nette. Puis devant les yeux ébahis des téléspectateurs, le score de Trump est tout d'un coup bizarrement à l'arrêt tandis que celui de Biden The Cheater monte irrésistiblement, des heures et des heures durant, avec le décompte des bulletins de vote par correspondance ! Parce que, voyez-vous, « les électeurs démocrates votent par correspondance, pas les électeurs républicains », nous expliquent nos journaleux le plus sérieusement du monde. Comment avaler de telles calembredaines ? Que ceux qui les avalent contactent d'urgence Saucisson-Pinard : Il a une tour métallique en face du Trocadéro à vendre, à un prix très intéressant.

Et comment comprendre que dans le pays qui a inventé internet, dans le pays berceau de la technologie connectée, cela prenne autant de temps d'avoir, dans certains Etats (à gouvernance Démocrate, comme par hasard), un décompte définitif des votes ? On se serait cru dans une élection au Yémen...

Ce n'est pas la première fois que l'élection présidentielle américaine est sujette à tricherie. Kennedy, du parti Démocrate (encore), une icône des bien-pensants (aussi), en avait bénéficié; à l'époque, avec l'aide de la Mafia.

Donc si on ajoute aux sondages truqués, une propagande médiatique outrancière, une censure aussi bien dans les merdias que dans les réseaux sociaux Twitter et Facebook, et pour couronner le tout une tricherie organisée au dépouillement des votes, qu'obtient-on ? Réponse : le profil type d'une manipulation de grande envergure. Manipulation dont Biden The Cheater n'est qu'une marionnette utile. Et si on voit, en arrière-plan, une population européenne plus ou moins interdite de circulation (sauf pour aller bosser bien sûr), on a tous les ingrédients d'une dictature qui se met, doucement mais sûrement, en place dans le monde occidental.

Pour ce qui concerne les Etats-Unis, la suite est assez prévisible. La marionnette en question a peu de chances de finir son mandat. Soit elle passera l'arme à gauche (Biden The Cheater a 77 années visiblement plutôt lourdes dans les godasses) soit elle sera écartée du pouvoir quand sa sénilité mentale déjà bien avancée sera par trop évidente.

La vice-présidente Harris sera alors aux manettes. Une vice-présidente dont le principal argument de campagne était d'être, quoique née à Auckland, d'origine indo-jamaïcaine. Naguère, quand un individu briguait un leadership au sein d'un groupe, il avait à cœur de convaincre ses auditeurs qu'il était d'abord et avant tout vraiment des leurs. Mais le progressisme est d'une autre nature. Il convient aujourd'hui de se vanter, au contraire, d'être d'ailleurs, et de crier haut et fort : « Je ne viens pas de votre communauté et surtout me félicite de n'en pas venir, mais ai néanmoins la prétention de vous diriger! » Bref, Harris est l'incarnation de l'idéologie mondialiste qui cherche la disparition des Etats-Nations, préalable indispensable à l'instauration d'une dictature dans l'occident exercée par une poignée de happy few.

Soit dit en passant, cette vice-présidente, auto-proclamée issue de l'immigration, peut cependant difficilement jouer auprès de la population noire et latino, la carte de celle qui s'est forgée sa place sociale en partant de rien grâce au rêve américain. Il lui faudrait pour cela commencer par se retirer la cuillère en argent que sa famille de la grande bourgeoisie californienne lui a mise dans la bouche. Mais c'est un autre débat.

Pour en revenir à cette grande manipulation, on remarque que le Système qui tisse ainsi soigneusement sa toile sur la planète entière, prend de moins en moins de précaution de discrétion. On peut même dire qu'il se croit tellement sûr de lui qu'il se permet un insolent cynisme en affichant publiquement ses intentions. 

Il suffit pour s'en persuader de décortiquer le message, assez peu subliminal en réalité, de la couverture de The Economist de janvier 2019, magazine du clan Rothschild. Une vidéo diffusée naguère sur Youtube faisait une analyse très fine de cette couverture. « Faisait », parce que évidemment, elle était tellement éloquente que Youtube l'a bien entendu retirée : trop subversive, trop dénonciatrice du Système. Et elle commençait à être un peu trop vue. Cette vidéo mettait le doigt sur les grands desseins de la dictature en marche. Citons ainsi, par exemple, au milieu de multiples références maçonniques, marchandisation des corps avec le sac à code-barre de la cigogne (1 sur le dessin), distraction et abrutissement des masses avec la légalisation du cannabis (2) et le spectacle du sport (3), leur mise en dépendance via le smartphone (4), la reconnaissance faciale pour pister le manant et assurer sa surveillance (5), masque de réalité virtuelle sur les yeux de l'Homme de Vitruve pour l'empêcher précisément de voir la réalité vraie (6), etc...


Le clou de ce « programme illustré » se trouve dans le coin en bas à gauche de cette couverture (en 7) avec le dessin d'un pangolin: cet article de The Economist est paru quelques douze mois avant l'irruption de la pandémie du coronavirus sur le monde et de la fable selon laquelle cet animal en serait à l'origine : édifiant ! Trop édifiant pour être juste une coïncidence.

Nous ne sommes plus là dans le divinatoire sublime mais bien dans l'annonce d'un plan d'agression caractérisée dont nous voyons l'application minutieuse aujourd'hui.





vendredi 30 octobre 2020

Covid-19: nouvelles révélations scientifiques!

Nous en savons désormais davantage sur le Covid-19. Saucisson-Pinard a pu rencontrer le Professeur Macreux, notre grand épidémiologiste que le monde entier nous envie, et lui demander quelles étaient ses dernières découvertes. Nous apprenons par exemple que ce virus est de sexe féminin, puisqu'il convient désormais de dire « la » Covid-19. Il est donc adepte de la parité, ce qui est une excellente nouvelle.

Le Professeur Macreux nous avait déjà, dès le début de l'épidémie, annoncé que la Covid-19 n'avait pas de passeport. C'était la première révélation scientifique de cet éminent professeur. Ce virus ne pouvait pas être arrêté aux frontières, dont la fermeture aurait donc été vaine. Cette observation laisse d'ailleurs quelques interrogations, puisqu'il semble que la possession de passeport ne soit pas forcément un moyen efficace d'être empêché de franchir une frontière, puisque les migrants clandestins et les terroristes islamiques qui, par définition, sont dépourvus de ce petit carnet, franchissent allègrement les frontières françaises. Certains mystères de la science restent insondables.

Si la Covid-19 peut donc franchir des frontières, il semble, assez curieusement qu'elle puisse être arrêtée au-delà d'une limite d'un kilomètre, limite autorisée, désormais, de promenade pour le citoyen français. Ainsi donc, cet étrange virus peut très bien aller d'Italie ou d'Allemagne jusqu'à Brest, alors que, paradoxalement, il ne puisse pas aller de Rennes à Brest !

La propagation de la Covid-19 dans l'espace présente, aux dires du Professeur Macreux, d'autres étrangetés. Ainsi, il pourrait se répandre sur un terrain de golf 18 trous de plusieurs hectares, ou passer d'un voilier à l'autre en pleine mer, ou encore fréquenter les chemins de randonnée. En revanche, il lui est impossible de circuler dans les bureaux et couloirs des entreprises, ni dans les allées de grandes surfaces.

De la même façon, le Professeur Macreux est tout à fait péremptoire : la Covid-19 peut passer d'un membre d'une famille à un autre membre de la même famille, mais il ne peut pas passer d'un collègue de travail à un autre, ni d'un employé à son patron et réciproquement. En bref, ce virus a ses têtes...

Découverte stupéfiante, la Covid-19 sait compter ! Elle saurait compter au moins jusqu'à 6 ! Cela signifie qu'elle ne peut pas se propager jusqu'à 6 personnes dans une même pièce (d'habitation, puisque nous avons vu que ce virus évite de toutes façons les pièces dans les entreprises). En revanche, dès qu'elle s'aperçoit qu'il y a plus de 6 personnes autour d'une table, elle se met à circuler vivement ! Etonnant, non ?

Il n'y a pas que dans l'espace que ce virus présente d'étranges particularités. Dans le temps aussi. Ainsi, le Professeur Macreux affirme que la Covid-19 est inoffensive dans les transports en commun jusqu'à 20 heures 59. Mais dès 21 heures, elle se déchaîne littéralement jusqu'à 6 heures du matin du lendemain ! On suppose que ce virus est doté d'une sorte d'horloge biologique interne très précise.

La Covid-19 est d'ailleurs bien plutôt du soir, voire carrément noctambule: elle aime à fréquenter les restaurants (mais curieusement pas les restaurants d'entreprise ni les cantines, ce qui dénote chez ce virus un côté jouisseur certain), et les salles de spectacles.

Plus extraordinaire encore : ce coronavirus défie la logique mathématique. Jugez plutôt : quand sa létalité constatée en France est de 0,05%, mathématiquement pour avoir les 400 000 morts promis par le cocaïnomane élyséen en cas de tentative de politique d'immunité collective, il faudrait une population sur le territoire national de … 800 000 000 habitants ! Dont essentiellement des plus de 65 ans, de surcroît ! Ou, si on en reste à une population de 67 millions d'habitants, il faudrait que la létalité du virus soit multipliée par... 12 !!! Ce qui ne s'est vu évidemment nulle part dans les pays ayant renoncé au confinement et ayant pratiqué cette politique d'immunité collective (Suède par exemple). C'est un coquin, ce virus qui joue avec l'arithmétique !

En résumé, le Professeur Macreux nous dépeint un virus plutôt sportif, qui n'aime pas tout ce qui a trait au travail et a une nette tendance à être bambocheur. Il a une notion très précise du temps, mais une conception de l'espace plutôt élastique.

Ces récentes découvertes du Professeur Macreux sont le fruit d'un travail collectif au sein d'un comité scientifique dont la qualification en matière de virologie est irréprochable puisqu'il est composé, entre autres, d'un anthropologue, d'un sociologue, d'une réanimatrice, d'un modélisateur, d'un membre de milieu associatif, d'un spécialiste des nouvelles technologies ! Quant aux membres de ce comité en rapport plus ou moins étroit avec l'étude des infections, il va de soi que leur probité est au delà de tous soupçons : si ce n'était pas le cas, des laboratoires pharmaceutiques ne leur auraient pas confié des missions d'études ou de représentation grassement payées !

C'est fort de ces nouvelles révélations scientifiques que le gouvernement a édicté les dernières mesures propres à contrarier l'évolution et la propagation du virus. Le citoyen français peut donc être pleinement rassuré (et dormir sur ses deux oreilles, après sa journée de labeur, faute de pouvoir faire autre chose) et reconnaissant envers ses gouvernants.


vendredi 23 octobre 2020

Attentat de Conflans: Macreux se décide à agir!

 

"Messieurs les conseillers, l'heure est grave, je vous écoute!"

Les micros du bureau de l'Elysée font de nouvelles révélations que Saucisson-Pinard a le plaisir de partager avec ses lecteurs.

Cela remonte à quelques jours à peine. Il semble que Macreux soit à cette occasion, en présence de quelques conseillers en communication.

- Messieurs, l'heure est grave. Voilà que le populo s'émeut de cette altercation entre un Tchétchène et un prof de collège à Conflans-Sainte-Honorine. Plus grave encore, il semble que les médias et la classe politique s'en émeuvent aussi !

- Si je peux me permettre, Monsieur le Président, vous devriez bannir de votre vocabulaire, en cette circonstance, le mot « altercation ». S'il vous plaît, n'employez pas non plus le terme « incivilité », ça pourrait indigner la fachosphère qui en ferait ses choux gras... Il s'agit d'une décapitation, tout de même !

- Oui, oui, je ferai attention, se reprend Macreux, agacé. Mais je sens qu'il faut que je fasse quelque chose, que j'agisse! J'attends vos suggestions.

- Vous pourriez, pour commencer, sanctionner les décideurs qui ont accordé le droit d'asile à ce Tchétchène.

- Ouais, bof, répond Macreux, visiblement peu enthousiaste.

- On pourrait arrêter le regroupement familial. Supprimer le droit du sol. Faire que le droit d'asile soit une mesure d'exception. Imposer que les demandes d'immigration soient faites dans les ambassades françaises des pays d'origine des demandeurs et non sur le territoire français, suggère un conseiller qui semble plein d'imagination.

- On pourrait expulser systématiquement tous les migrants illégaux ! propose un autre conseiller.

- Vous pourriez expulser dans leur pays d'origine tous les prisonniers de droit commun n'ayant pas la nationalité française, continue un troisième conseiller sur cette lancée.

- C'est sûr que ça ferait de la place ! concède Macreux. Autre chose ?

- Vous pourriez déchoir de la nationalité française tous les immigrés refusant visiblement l'assimilation à la culture française !

 Un conseiller enchaîne:

- Dans le même esprit, vous interdisez le principe de la double nationalité ! L'immigré a le choix entre la nationalité française qui, naguère, lui a été balancée comme on jette un quignon de pain à un canard, ou sa nationalité d'origine.

- Et à partir de ce moment-là, on accorde juste un titre de séjour temporaire à tous ceux qui choisissent leur nationalité étrangère, ajoute une autre voix.

- Titre de séjour révocable à la première incartade, reprend le conseiller précédent.

Macreux s'inquiète :

- Et qu'est-ce qu'on fait en cas de révocation de titre de séjour ?

- Ben, on expulse, évidemment ! répond le conseiller.

- Et si le pays d'origine refuse de reprendre son ressortissant ?

- S'il a son passeport, on voit mal comment le pays qui a émis ce passeport pourrait refuser son ressortissant !

- Et si le prisonnier ou le débouté de titre de séjour refuse de montrer son passeport, ou refuse de donner sa nationalité d'origine? Je pense aux immigrés clandestins, par exemple? insiste Macreux.

- On ne dit pas « immigrés clandestins », Monsieur le Président, on dit « migrants illégaux » corrige un conseiller.

- Oui, bon, mais qu'est-ce qu'on fait de tous ceux-là ?

- Pas difficile. On construit un centre pénitentiaire, un bagne, quoi, dans l'archipel du Crozet ou aux Kerguelen. Et on dit aux récalcitrants : « Vous voulez rester en France ? Soit. Votre condamnation sera donc exécutée en France : au Crozet ou aux Kerguelen. Sans droit de visite, ni téléphone. Croyez-nous, ça serait dissuasif !

- Hum hum, soupire Macreux dubitatif.

- Vous pourriez au moins fermer les centaines de mosquées salafistes ! propose une voix, conciliante, qui ne s'était pas fait entendre jusque là.

- Et expulser tous les imams étrangers, poursuit un autre. Et les Frères Musulmans.

- Ouais, ouais, rétorque Macreux. Mais les immigrés mineurs qui créent des problèmes, vous ne pouvez pas leur infliger l'application de vos suggestions ! Qu'est-ce qu'on en fait ?

- On pourrait commencer par retirer toute aide sociale et allocation à leurs parents. Et pourquoi pas à toute la famille, histoire que les responsables de l'éducation de ces mineurs aient la pression pour surveiller enfin leur progéniture. Si les parents claquent du bec en fin de mois, sans doute commenceront-ils à mettre bon ordre dans l'éducation de leur descendance. Ou décident de rentrer au pays, où la vie est moins chère... Et on est gagnant dans toutes les hypothèses !

 

Un long silence s'installe dans le bureau, après toutes ces suggestions du pôle communication du locataire élyséen. Décidément Macreux ne semble pas emballé.

Tout à coup, une nouvelle voix s'exprime :

- Et si vous faisiez un discours, plutôt, Monsieur le Président ?

- Ah ça, ça me plaît. Continuez ! s'enthousiasme Macreux.

- Vous pourriez faire un discours à l'occasion d'un hommage rendu au prof décapité. Un bon vieux discours plein d'empathie ! Dans un beau cadre, bien symbolique, style la Sorbonne. Du solennel, avec des silences entre chaque phrase et tout et tout ! Avec de l'émotion dans la voix, où vous mettriez en exergue le professeur qui, en France, est « le visage de la République », visage « qui enseigne la République » et patin couffin!

- Ah ? Et le prof qui exerce dans une monarchie, comme en Grande Bretagne, en Suède, au Danemark ou en Belgique par exemple, il enseigne quoi, lui ? demande Macreux un peu interloqué.

- On s'en fout, Monsieur le Président, c'est juste une occasion de placer le mot « République ». Vous savez qu'on aime bien s'en gargariser, ici. Et ça évite de parler de la Nation France !

- Aaaaah d'accord ! comprend enfin Macreux. Oh oui, je le sens bien, ce discours ! C'est un rôle pour moi, ça : de l'émotion dans la voix, de la solennité. Vous me l'écrirez, ce discours, ajoute-t-il à l'intention du conseiller ayant parlé en dernier. 

Puis se tournant vers la Trogneux, dont on identifie plus tard la voix au moment de sa réponse :

- Tu me feras répéter, maman. Tu sais, comme lors des cours de théâtre que tu me donnais quand j'étais en culotte courte !

A l'intention de sa secrétaire Martine:

- Pour tenir un rôle de cette envergure, je vais avoir besoin d'une bonne dose de sucre glace ! Vous veillerez à son approvisionnement.

- Du sucre glace, Monsieur le Président ? demande la secrétaire surprise.

- Oui, du sucre glaaaaaaace, Martine ! insiste Macreux, impatient.

- Ah oui, bien sûr, comprend enfin la secrétaire. Du sucre glace !

- Oui, mais tu feras attention à ne pas trop te toucher le nez en jouant ton rôle, soupire la voix de la Trogneux. Ça commence à se voir quand tu prends du sucre glace !

 

Et ainsi fut fait. Sauf le conseil de la Trogneux sur les tics gestuels de Macreux, qui a visiblement été oublié.

jeudi 15 octobre 2020

45 mn d' "interview"pour masquer... son incompétence!

 

Mais pourquoi donc le regard de gauche évoque-t-il dans l'esprit de SP l'image de droite??😏

 

Macreux nous a encore infligé pas moins de 45 minutes de diarrhée verbale et de gesticulations pathétiques ce mercredi soir.

45 minutes pour dire quoi ?

« Cellezésseux » qui pourront joyeusement s'entasser, pour aller bosser ou en revenir, dans les wagons du métro, RER et autres trains de banlieue à se renifler leurs exhalations et remugles réciproques jusqu'à 21 heures, se verront verbalisés de 135 euros s'ils ont, une fois leur journée de labeur terminée, la velléité de rejoindre des amis ou des parents pour y passer la soirée ou se détendre au restaurant.

C'est à peu près tout.

Trois quart d'heure pour ça !

Passons rapidement sur l'évocation du fiasco de l'application Stop-Covid « qui n'est pas un échec mais qui n'a pas marché » (sic). Cela encourage donc en toute bonne logique macreusienne à réessayer en lançant un « Tous-anti-Covid », nouvelle tentative de traçage du citoyen qui sera aussi coûteuse et aussi vaine que la précédente. Comme disait Hollandouille, ce n'est pas grave, c'est l'Etat qui paye.

Pour lui assurer un téléchargement plus populaire, Saucisson-Pinard suggère que cette application soit plutôt baptisée « Tous-anti-Macron ». Une fois téléchargée, on n'est pas obligé d'ouvrir l'application pour ce qu'elle est censée faire réellement...

Ah si ! Saucisson-Pinard allait oublier ! Macreux, fort de son statut de « Chef d'Etat », nous a aussi demandé de nous laver les mains, et mettre un masque ! C'est la conflagration entre le terme de « Chef d'Etat » et ces recommandations dérisoires qui impose les guillemets encadrant « Chef d'Etat ».

Personnellement, si Saucisson-Pinard se trouve assis dans un avion et qu'il voit débouler le commandant de bord lui demander d'attacher sa ceinture et s'il préfère un ou deux sucres dans son café, il se demandera avec inquiétude s'il y a vraiment quelqu'un qui sait tenir le manche dans la cabine de pilotage !

Décidément, on constate que pour ce qui concerne l'avion France, la réponse est négative.

Rendons-nous compte par exemple, qu'au terme de 3 ans et demi d'occupation du fauteuil présidentiel, alors que les agressions dont la police est victime, ne cessent de se multiplier dans des zones de non-droit toujours plus étendues, Macreux n'avait toujours pas trouvé le temps de rencontrer les représentants syndicaux de la Police. Mais en revanche, il vient recommander aux Français, lors d'une longue interview de façade à une heure de grande écoute, de se laver les mains !

Ce guignol n'a-t-il vraiment aucune notion de ce qu'est le rôle d'un Président de la République ?


En lisant entre les lignes de cette pitoyable intervention télévisée, on comprend le message suivant :

« Chères Françaises, chers Français, chers Cellezésseux ! Sur les injonctions répétées de notre UE toute puissante devant laquelle je me prosterne servilement tous les jours, mes prédécesseurs et moi-même avons laissé péricliter notre Service Santé depuis plusieurs années. Nos hôpitaux sont exsangues, manquent cruellement de lits, de matériels technologiques et de consommables, notre numerus clausus nous met en panne de médecins, panne qui nous oblige à en importer de moins qualifiés du monde entier. Bref, nous sommes désormais dans l'incapacité de nous occuper efficacement de votre santé (même si, en même temps, je viens d'augmenter le budget de l'Aide Médicale d'Etat pour assurer la gratuité des soins des immigrés illégaux, en le portant à 1 milliard d'euros). En conséquence, il vous faut absolument éviter de tomber malade. Et pour cela, mettez votre vie sociale et récréative entre parenthèses le temps qu'il faudra. En même temps, ça nous arrange plutôt, au gouvernement, parce que pendant que vous avez les chocottes d'attraper une maladie, vous ne pensez pas à nous chier dans les bottes. Je compte sur vous, car bien évidemment, vous ne pourrez pas compter sur moi.  Allez-y, vous y arriverez ! »


Cette intervention présidentielle télévisée en dit donc long sur la vacuité du locataire élyséen. La prestation des journaleux impliqués dans cette mise en scène, celle de Gilles Bouleau de TF1 et surtout celle de Lapix (Service public France 2...) en dit long aussi sur la servilité de la Presse bien-pensante : le moins qu'on puisse dire est qu'on était loin de la pugnacité, de l'audace et l'impertinence d'un Dan Rather !

Quand on voit le regard énamouré et attendri que portait Anne-Sophie Lapix à « son » Président durant tout l'interview, en ne cessant de hocher la tête en signe d'acquiescement obséquieux, on suppose que la présentatrice vedette de France 2 a pris ses cours de journalisme en Corée du Nord.

Attention, Lapix, ta langue va devenir râpeuse à force de concours de lèche ! Sans compter que tu vas t'attirer la haine jalouse de Ruth Elkrief...