Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 22 septembre 2023

Macreux en pleine introspection.

 


"Voyons voyons... Comment je pourrais foirer encore un peu plus mon second quinquennat ?

L'Afrique, par exemple.

Bien, le Mali, c'est fait. La France s'est fait foutre dehors comme une malpropre après avoir sacrifié certains de ses soldats sur le terrain pour préserver le gouvernement malien et sa population des menaces des islamistes du Sahel. Sans parler évidemment du pognon que ça a coûté au contribuable français.

Le Burkina Faso ? Pareil ! Foutu à la porte ! Si on ne peut plus rigoler maintenant, en se moquant en public, du président de ce pays en imaginant comme excuse à son départ prématuré d'une conférence de presse qu'il « serait parti réparer la clim », franchement, où va-t-on ? Bon, d'accord, je ne me permettrais pas ce genre de familiarité potache à l'égard du sénile Biden. Mais, enfin, c'est pas pareil ! Ce gâteux, ou plutôt l'Etat Profond qui le manipule comme Jeff Panacloc manipule Jean-Marc, est mon boss, alors, quand même, un peu de retenue, que diable !

Le Niger ? Banco ! Les autorités nigériennes du moment, légitimes ou pas, peu importe, puisque ce sont elles qui sont aux manettes pour le moment, demandent le départ de mon ambassadeur. Ce n'est quand même pas aux Nigériens qui laissent sans moufter un coup d'état se produire, dans leur propre pays, avec des milliers de militants en soutien, qui vont décider si un ambassadeur peut ou ne peut pas rester sur leur sol, sans blague ! Si on commence à laisser les Nigériens décider de ce que doit faire ou ne pas faire le Niger, c'est la porte ouverte à... euh... à... Hein ? À quoi ? Ben oui, c'est la porte ouverte en grand pour que la France dégage!

Comment ? Que dites-vous ? Le président de la République Populaire du Congo m'avait prévenu que mon attitude vis à vis des pays africains commençait à courir sur le haricot de tout le monde sur le continent ? Et alors ? C'est quand même pas un négrillon qui va donner des leçons de conduite à Jupiter, non ?

Bon. Ils ne veulent pas de la Françafrique ? Ben, tant pis, ils auront la France africaine ! De quoi se plaignent-ils ? Des milliers d'Africains se précipitent à Lampedusa avec la bénédiction de ma patronne par délégation, Ursula.

Bon, la politique étrangère de la France en Afrique, comme dans le reste du monde d'ailleurs, est bien foirée dans les grandes largeurs. Ça c'est fait. Il me reste encore à foirer nos relations avec le Sénégal et la Côte d'Ivoire. Je vais m'y atteler.

Voyons l'Ukraine maintenant. La grande contre-offensive promise par mon copain de papouille Volodymyr « n'est pas un échec, elle n'a juste pas fonctionné ». Du coup, ses alliés, à commencer par les Etats-Unis, commencent à rechigner à cracher au bassinet sans fond de l'approvisionnement en pognon et en armes. On sent bien qu'un revirement de l'attitude occidentale envers ce conflit est à l'étude. Et moi, je choisis avec ma lucidité légendaire, ce moment pour promettre à Kiev l'envoi de Mirages 2000. Histoire de mettre la France hors-jeu quand l'Occident lâchera mon petit copain nazi pour entreprendre des démarches de recherche de paix avec Poutine.


Je ferais peut-être mieux de me concentrer sur la politique intérieure. Tiens, ma soumission au marché européen de l'électricité, par exemple : en voilà une trouvaille géniale qui tape bien sur le citoyen français ! Ce marché, concocté par mon Union Européenne chérie, base le prix de l'électricité sur celui, ô combien spéculatif, du gaz. Et de la spéculation, il y en a ! Surtout depuis les sanctions que l'Oncle Sam nous a demandées d'administrer à la Russie, avec d'autant plus de décontraction que, lui, Sam, ne dépend absolument pas du gaz russe ! Et pour être sûr que ces sanctions soient assurées, mon donneur d'ordre Sam a fait sauter Nord Stream 2, ces conduites d'approvisionnement en gaz russe en mer du Nord. Bref, le coût de l'électricité explose. Et comme j'ai plus ou moins abandonné la filière nucléaire, (en suivant en cela la politique initiée par mon prédécesseur sur pression de mon autre copine, l'Allemagne), filière où la France excellait et qui lui permettait naguère de vendre sa surproduction, les Français aujourd'hui peinent à payer leur facture d'électricité. Ils sont même parfois contraints, tout bonnement, de fermer boutique quand celle-ci dépend trop de cette énergie, comme les boulangers par exemple.

Puisque je pense à l'énergie, l'essence, en voilà une autre énergie sur laquelle j'ai bien niqué les Français ! L'essence a vu aussi son prix exploser, un peu pour les mêmes raisons. Du coup, l'Etat se frottent les mains de voir les taxes qui représentent plus de 60% du prix du litre d'essence, ramener une manne inespérée pour mon budget toujours loin de l'équilibre. Les gilets jaunes avaient commencer à tiquer quand le litre était à 1,70€. Il est maintenant, au mieux, à 1,99€, dépassant largement les 2 euros en certains endroits.

C'est vraiment pas le moment que ces gueux de gilets jaunes se réveillent. Alors c'est là que j'ai une idée géniale ! Je ne vais sûrement pas tuer cette poule aux œufs d'or qu'est l'essence, en imaginant baisser ses taxes. L'essence est quand même le petit paradis fiscal qui se permet de mettre une taxe, en l'occurrence, la TVA, sur d'autres taxes ! Taxer les taxes, il fallait quand même oser ! Bref, je ne vais pas, ne serait-ce qu'égratigner l'avalanche de taxes qui grèvent ce produit indispensable au citoyen. Non, je vais demander aux grandes surfaces de vendre leur essence à perte, pour faire plaisir au consommateur sans que ça ne coûte rien à l'Etat. Pas bête hein ? Je vais passer pour celui qui fait un cadeau au gueux, mais c'est pas moi qui le paye !

Hein ? Comment ? Les petites stations, dont l'essence est la quasi-unique source de revenus, ne pourront pas se permettre de suivre cette politique de vente à perte ? Heu... attendez, laissez-moi réfléchir... Bon bah, y a qu'à leur promettre des aides ! Comme ça, le consommateur contribuable paiera d'une main, le cadeau que je lui fais dans l'autre main. Qu'est-ce que vous voulez, quand on est un Mozart de la Finance, il n'y a pas de problème qu'on ne peut résoudre !

Hein ? Qu'est-ce que j'apprends ? Les grandes surfaces refusent ce deal de vente à perte du carburant ? Ah les ingrats !! Après tous les cadeaux que je leur ai faits !!!

Bon, je ferais mieux de me concentrer sur autre chose!

Résumons-nous. La politique étrangère de la France est un fiasco complet. J'ai beau venir tripoter n'importe quelle personnalité étrangère qu'il m'arrive de croiser, comme si elle était un pote avec lequel j'aurais fait les quatre cents coups dans notre prime jeunesse, personne ne m'écoute vraiment et je passe pour un moins que rien. C'est pas grave. Je continue de faire la une des merdias possédés par mes copains oligarques français. J'adore être pris en photo auprès de gens connus. Et c'est vraiment ça le plus important. Ça me permet d'oublier les foirades de mon quinquennat dans tous les autres domaines :

Foirade sociétale, avec une insécurité explosive que même Dupont-Maserati n'ose plus qualifier de simple « sentiment », avec des émeutes à répétition, en Seine-St Denis, ma Silicon Voilée à moi, ou ailleurs. Avec des déserts médicaux qui gagnent du terrain, avec des hôpitaux débordés, sous-équipés.

Foirade économique, avec un déficit de la balance commerciale qui devient abyssal, avec des faillites d'entreprises qui se multiplient comme jamais.

Foirade militaire, avec une Armée aujourd'hui sous-équipée, au matériel entretenu avec des bouts de ficelle, une Armée en panne de personnel qui oblige à des campagnes publicitaires de recrutement incessantes qui ne cachent plus le fait que personne ne veut plus s'enrôler pour défendre un pays qui n'est plus vanté par personne, et en tous cas, ni par moi ni par mes sbires européistes.

Foirade judiciaire où le citoyen de base comprend que la Justice est corrompue idéologiquement par l'extrême-gauche en voyant le Syndicat de la Magistrature, naguère à l'initiative du mur des cons qui insultaient délibérément des victimes de délinquance, participer à la Fête de l'Huma communiste, et à une manifestation dirigée contre les Forces de l'Ordre. Le citoyen ne s'étonne alors plus du laxisme de la Justice à l'égard des délinquants, surtout quand ils sont un tantinet basanés...

Foirade financière avec un record de pression fiscale concomitant avec une dégringolade de la qualité des services publics.

Bref, mon quinquennat continue de foirer complètement et tranquillement. Oui, tranquillement. Car c'est ça qui m'étonne le plus. Comment se fait-il que ce moment n'est pas encore arrivé ? Ce moment que je sais pourtant inévitable, où je devrai m'enfuir avec mon trans Jean-Michel sous des cieux plus cléments pour profiter, le reste de notre vie, de mon pognon de toutes origines, soigneusement mis de côté anonymement dans des paradis fiscaux. Ce "pognon de dingue" accumulé me permettra de compenser alors, cette future frustration de ne plus occuper l'espace médiatique, occupation qui, je dois le reconnaître, est un peu la cocaïne de mon narcissisme pathologique. Et Dieu sait si la cocaïne, je connais et en apprécie les effets !!"



mardi 5 septembre 2023

Histoires parallèles.

 


    Histoire qui se passe en prison.

    Un leader auto-proclamé : - Chers détenus, chers prisonniers, j'ai un projet pour vous !

    Les prisonniers : - Ah oui ? Quel projet ?

    Un leader auto-proclamé : - Voulez-vous plus de liberté ?

    Les prisonniers : - Bah ça, ce n'est pas de refus !

    Un leader auto-proclamé : - Voulez-vous ne plus voir votre cellule envahie de nouveaux arrivants qui réduisent votre surface à vivre ?

    Les prisonniers : - Oui, bien sûr, on est contre la surpopulation carcérale !

    Un leader auto-proclamé : - Voulez-vous avoir accès à plus de lectures, plus d'accès à internet ?

    Les prisonniers : - Ouiiiiiiii !!

    Un leader auto-proclamé : - Voulez-vous pouvoir circuler où bon vous semble, et à tous moments ?

    Les prisonniers : - Ouiiiiiii !!

    Un leader auto-proclamé : - Voulez-vous que les gardiens lâchent un peu la surveillance qu'ils exercent sur vous ?

    Les prisonniers : - Oh ben oui alors !!

    Un leader auto-proclamé : - Voulez-vous une meilleure rémunération pour les petits boulots que vous faites dans la journée ?

    Les prisonniers : - Oui, on en a marre de bosser pour des queues de cerises !

    Un leader auto-proclamé : - Voulez-vous plus de temps de promenade ?

    Les prisonniers : - Oui, et pouvoir faire du sport avec les équipements nécessaires !

    Un leader auto-proclamé : - Voulez-vous de meilleurs repas, avec des produits sains ?

    Les prisonniers : - Oui, on en a marre des produits bas de gamme qui nous empoisonnent !

    Un leader auto-proclamé : - Eh bien, je m'engage à vous apporter tout ça ! Plus de liberté, l'arrêt d'arrivée de nouveaux entrants qui encombrent votre espace à vivre, un accès plus ouvert à l'information et à la culture, moins de surveillance, une meilleure rémunération, plus de liberté de circulation, et une nourriture saine avec des produits naturels !

    Les prisonniers : - Super !! Merci !! Alors, dis-nous, quand sortons-nous de prison ?

    Un leader auto-proclamé : - Euh... quand sortons-nous de quoi ?

    Les prisonniers : - De prison !

    Un leader auto-proclamé : - Ah mais nous ne sortons pas de prison. Nous y restons !!

    Les prisonniers : - Bah ? Si on ne sort pas de prison, qui va limiter la surpopulation carcérale ? Qui va décider de permettre l'accès à plus de livres, revues, magazines, documents internet ? Qui va demander aux gardiens de nous lâcher la grappe ? Qui va décider d'augmenter notre rémunération pour les petits boulots, qui va décider d'avoir recours à une alimentation équilibrée à base de produits naturels et sains ?

    Un leader auto-proclamé : - Euh... bah... le directeur de la prison ?

    Les prisonniers : 🙄


Fin de cette histoire.



Nouvelle histoire.


Zemmour : - Françaises, Français, j'ai un projet pour vous !

Les Françaises et les Français : - Ah oui ? Quel projet ?

Zemmour : - Voulez-vous la limitation de l'immigration ?

Les Françaises et les Français : - Oui, ras-le-bol de cette invasion !

Zemmour : - Voulez-vous plus de liberté d'expression, plus de liberté d'information ?

Les Françaises et les Français : - Oui, marre du politiquement correct !

Zemmour : - Voulez-vous une meilleure rémunération grâce à une baisse des charges sociales ?

Les Françaises et les Français : - Absolument !

Zemmour : - Voulez-vous favoriser l'agriculture française aux dépens d'une invasion de produits importés qui ne respectent pas les contraintes de qualité des produits français ?

Les Françaises et les Français : - Oui aux produits de nos terroirs !

Zemmour : - Eh bien, Françaises, Français, je vous propose tout ça ! Fin de l'immigration invasive, rétablissement des frontières, préférence nationale pour les aides, subventions et allocations diverses et variées, préférence nationale pour les produits de consommation courantes et notamment alimentaires, fin de la censure médiatique, liberté de pensée et d'expression, liberté de se soigner comme on le veut, baisse des impôts et des charges sociales pour un meilleur pouvoir d'achat !

Les Françaises et les Français : - Super !! Merci !!! Alors, dis-nous, quand sortons-nous de l'UE ?

Zemmour : - Euh... quand sortons-nous de quoi ?

Les Françaises et les Français : - De l'UE !

Zemmour : - Ah mais nous ne sortons pas de l'UE ! Nous y restons !

Les Françaises et les Français : - Bah, si on ne sort pas de l'UE, comment limiter l'immigration puisque c'est l'UE qui l'encourage, l'impose, la favorise, abolit les frontières nationales et ouvre en grand l'espace Schengen ? Comment favoriser la production nationale puisque c'est l'UE qui favorise l'importation de produits provenant de la planète entière, sans aucun respect des normes qu'elle exige par ailleurs pour les produits nationaux ? Comment baisser les impôts et charges puisque l'UE dépense sans compter l'argent de la contribution nationale à son budget, notamment pour des projets et objectifs supra-nationaux comme la défense de l'Ukraine, sans jamais que la population nationale ait été consultée pour ces dits-projets et objectifs supra-nationaux ? Comment garantir la liberté d'expression alors même que l'UE vient d'adopter le DSA (Digital Services Act, voir l'article du 29 août sur ce sujet) qui prévoit précisément de limiter cette liberté et de promouvoir la censure ? Comment se prévaloir d'une souveraineté nationale alors que tous les enjeux de l'UE résident justement dans son abolition, au prétexte d'une souveraineté européenne qui est, elle-même, un leurre, puisque l'UE est une marionnette aux mains des intérêts américains ? Comment garantir le développement du pouvoir d'achat des Françaises-Français quand la France ne maîtrise plus les grandes lignes de son budget qui dépendent de la politique économique décidée par l'UE ? Et comment pourrait-elle le faire sans monnaie nationale, puisque l'euro a été mis en place dans l'intérêt allemand et qu'une monnaie nationale est justement une variable d'ajustement qui permet une maîtrise de la politique économique nationale? Comment préserver ce pouvoir d'achat avec la soumission à la politique énergétique décidée par l'UE, responsable de l'inflation qu'on subit aujourd'hui ?

Zemmour : 🤔


Fin de l'histoire.