Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 28 avril 2012

Lettre ouverte aux électeurs de Marine Le Pen qui pensent aller à la pêche le 6 Mai prochain.


 Chères électrices, chers électeurs,

Au premier tour, vous avez utilisé votre droit de vote avec courage, en dépit des pressions médiatiques omni-présentes mais pas désintéressées, en faveur de Marine Le Pen.
Depuis ce jour, les éternels donneurs de leçons et moralisateurs de gauche vous assomment, au mieux avec leur condescendance «  on vous comprend, vous êtes des électeurs perdus qui ne savez pas quoi faire pour vous exprimer », au pire avec leur mépris et leur haine « vous êtes des xénophobes (dixit Hamon), des fachos et des racistes ». 

Le but de ces bobos, politiques ou journalistes, est clair : vous faire voter pour leur candidat apparatchik ou à défaut, vous proposer d’aller à la pêche le 6 Mai pour pouvoir faire leur petites affaires tranquillement, en vous disant : ne vous mêlez plus de rien, l’élection ne vous regarde plus. On s’occupe de tout. 

En l’occurrence, s’occuper de tout, pour les socialistes, c’est :

- Faire en sorte que Mohammed, qui est arrivé en France illégalement, qui a été régularisé pendant l’ère Jospin, puisse participer aux prochaines élections locales avec un vote qui aura la même valeur que le vôtre.
- Faire rentrer toujours plus de Mohammed qui demanderont leurs prestations sociales financées par vos impôts et vos retenues sur salaire.
- Régulariser les Aziz et les Mamadou qui sont arrivés sur le territoire national sans autorisation, qui travaillent au noir en vous faisant concurrence dans votre boulot, officiel et déclaré, lui,  ou qui vivent de rapines et de cambriolages.
 - Trouver formidable qu’on organise un concours de Miss de beauté noires, mais trouver scandaleux d’organiser un concours de beauté réservé aux blanches et probablement l’interdire. 
- Multiplier à nouveau les fonctionnaires qui coûteront à la collectivité jusqu’à leur mort, qui se mettent en grève à cinquante pour gêner des centaines de milliers d’usagers dans leur travail et dans leur déplacements, et pour obtenir des privilèges que vous n’aurez jamais mais que vous financerez par vos impôts.
- Conforter cette France qui renie son passé chrétien mais favorise la construction de mosquées,
- Entretenir une France qui empêche vos enfants de manger du jambon à la cantine,
- Détruire une France qui n’apprend plus rien à vos enfants dans ses écoles publiques, car une école publique qui accueille des populations de plus en plus envahissantes, inassimilables et de faible niveau d’apprentissage, tire le niveau moyen vers le bas,
- Doter une France d’une Justice dévoyée et prétendument humaniste, plus sévère avec les policiers qui risquent leur vie, qu’avec les malfrats qui risquent la vôtre ou s’en prennent à vos biens chèrement acquis.

Ne vous méprenez pas : ces donneurs de leçons qui vous culpabilisent parce que vous votez FN, n’habitent pas dans vos quartiers confrontés au brassage multi-ethnique. Eux ont en outre les moyens de choisir les écoles privées pour leurs enfants qui ne connaîtront donc pas les joies de la diversité. Ils ne fréquentent pas les quartiers où des gamins gagnent plus que vous en faisant le guet pendant que leurs grands frères dealent une drogue qui finira par parvenir jusqu’à la sortie de l’école de vos enfants.  

Le  6 mai, vous devrez, une nouvelle fois encore, vous prononcer. 

Marine Le Pen a sa stratégie politicienne : son calcul est de faire échouer la droite classique à la Présidentielle, dans l’espoir de la faire exploser et à terme, récupérer les morceaux. En admettant même que son calcul soit judicieux : est-ce votre intérêt à vous ? Etes-vous prêt à payer pendant cinq ans au moins, ce pari risqué, avec un Président de gauche, des Régions de gauche, un Sénat de gauche, et pourquoi pas, pendant qu’on y est, un Parlement de gauche ? 

Cette stratégie très aléatoire a été celle de Chirac en 1981, qui a favorisé le candidat socialiste pour nuire à Giscard, pourtant politiquement plus proche. Résultat ? 14 ans de Mitterrandisme, avec les conséquences que l’on continue de payer, y compris dans le sens financier du terme, encore aujourd’hui. 

Si Marine Le Pen était arrivée au second tour, son intérêt et le vôtre étaient identiques:  voter pour le FN contre Hollande ou contre Sarkozy. Mais elle est arrivée troisième et désormais vos intérêts divergent. Celui du FN est, de son point de vue, de favoriser Hollande. Vous, au contraire, vous ne pouvez pas vous permettre de vous payer ce luxe de combine purement politicienne, en laissant la Gauche pratiquer une politique à l’encontre de vos valeurs, avec de surcroît, à sa tête, un apparatchik incompétent, inexpérimenté et sans les tripes nécessaires pour défendre le pays dans un monde difficile qui ne lui fera pas de cadeau. Car en attendant que la stratégie du FN fonctionne éventuellement un jour, c’est le pays tout entier qui paiera la facture. C’est-à-dire : vous.

Le 6 mai, vous devez choisir Sarkozy. Sans doute n’est-il pas parfait à vos yeux. Mais il reste le seul rempart contre les dérives que vous avez dénoncées en votant pour Le Pen au premier tour. Il est le candidat le plus proche de vos valeurs, le plus à même de vous protéger des manœuvres des socialistes et des médias qui vous trompent depuis des années. N’oubliez pas qu’ils n’ont que mépris pour vous, vos valeurs et vos convictions. 

Ne perdez pas de vue que :
Voter blanc, c’est voter Hollande. C’est voter contre vous, c’est voter contre vos intérêts.
Ne pas voter, c’est voter Hollande. C’est voter contre vous, c’est voter contre vos intérêts.

Si vous votez Sarkozy et que malgré tout Hollande devient hélas, Président, au moins, vous pourrez vous dire que vous n’y aurez été pour rien. Si vous ne le faites pas, d’une certaine façon, vous aurez à assumer votre part de responsabilité dans cette catastrophe collective qui vous touchera personnellement, à un degré ou à un autre.

A tous les blogueurs : cette lettre peut être reprise en totalité ou en partie pour être diffusée au plus grand nombre.

mercredi 25 avril 2012

Réflexions d'entre les deux tours de Présidentielle 2012.

 
Ce premier tour a été la confirmation de plusieurs points de vue exprimés dans les chroniques précédentes.

Confirmation que les sondages sont une drogue pour les médias qui leur sert trop souvent de base de réflexion aux dépens du fond. (voir chronique : « ces escrocs qui nous « informent », du 21 décembre dernier.)
De la même façon qu’un comprimé d’extasy donne le sentiment à son consommateur qu’il est un surhomme, les sondages laissent aux médias l’illusion qu’ils raisonnent quand ils en proposent plus qu’un curé peut en bénir. Mais ça reste une illusion, car les sondages se plantent avec la régularité d’un métronome. Ils se plantent, mais les sondeurs restent satisfaits de leur boulot. Ce mardi dernier, sur Europe dans l’émission matinale de Morandini, la Sofres se vantait d’avoir donné les candidats dans l’ordre ! Avec la débauche d’outils mis en œuvre, si cet institut n’avait pas été capable de dire que Hollande se plaçait avant Poutou et Cheminade après Bayrou, on se demande si les commanditaires de ces sondages n’auraient pas eu le sentiment de se faire avoir dans les grandes largeurs ! Bref, les sondeurs sont contents d’eux.  Ils sont passés complètement à côté du taux de participation, en la sous-estimant de façon significative. Ils ont sous-estimé de plusieurs points la performance du Front National, surestimé d’autant de points celle du Front de Gauche, (décidemment, les Fronts ne leur réussissent pas!), mais ils sont contents d’eux, et pire, ils continuent de nous démontrer que pour le second tour, les jeux sont faits!

Les médias nous ont matraqué à longueur de journée avec leur bienveillance à l’égard de Mélenchon, et avec leur hostilité tout aussi récurrente à l’égard de Marine Le Pen. Parallèlement, les sondages ont favorisé le niveau supposé de Mélenchon, et sous-estimé celui de Le Pen : c’est à se demander qui influence l’autre ; Les médias influencent-ils les sondeurs, ou est-ce le contraire ?

Dans cette même émission de Morandini, on apprend que la fourchette d’incertitude couramment admise est de 2 à  3 points. Ce qui, pour un pourcentage de vote évalué de, par exemple, 20%, représente un écart de plus ou moins 15%. On peut légitimement se demander si ça vaut le coup d’investir autant d’argent pour obtenir un résultat aussi peu précis (plus de 400 sondages ont été commandés pour cette présidentielle !), mais surtout, la bonne question, posée par Morandini est : selon quels critères décide-t-on, (et qui le fait ?) de donner le chiffre publiable choisi dans cette fourchette (de 17 à 23 dans notre exemple) ? La réponse a été très évasive, pour ne pas dire très confuse. Il semble bien que cette imprécision laisse le champ libre à toute interprétation, voire manipulation.

Confirmation que la droite est largement majoritaire en France (56%, et encore, en faisant cadeau à la gauche de la totalité des voix Cheminade et en lui laissant l’intégralité des voix prétendument écologistes). Pourtant, on risque de se coltiner un gouvernement de gauche et d’extrême gauche. Preuve, s’il en est, qu’il y a décidemment un problème chez nos « élites » politiques de droite. Le piège de la culpabilisation d’une alliance UMP et FN semble toujours d’actualité. Tant que l’UMP ne comprendra pas qu’il doit sortir de ce complexe imposé, alors même que le PS n’en a aucun à l’égard de l’extrême gauche, l’UMP ne s’en sortira pas. Il n’y aura pas toujours un Sarkozy capable de phagocyter les voix du FN, une fois tous les quarts de siècle, par hasard.
A l’inverse, le FN va faire une erreur historique en ne demandant pas officiellement un report sur le candidat Président sortant. Car s’il apparaît que la France va devoir subir cinq ans de Hollande-Ouille /Méchantcon avec leur cortège de dérives financières et sociétales inévitables (déficits, immigration islamique, droit de vote aux immigrés, insécurité etc…) juste parce que ce report FN se sera mal fait, beaucoup de ses électeurs vont se dire que finalement, voter FN, c’est favoriser la gauche. Et il apparaîtra alors que le seul vote possible pour s’opposer à la gauche, c’est l’UMP. Et ce raisonnement pourrait bien s’appliquer dès ces prochaines législatives. La performance de Marine Le Pen à la Présidentielle aura alors été juste un feu de paille, et le niveau du FN reviendra aux alentours de 10-12%. La gauche qui ne boudera pas, elle, ses extrêmes, gagnera les triangulaires. C’est ce qui explique déjà la mainmise de la Gauche sur la quasi-totalité des Régions, alors qu’elle est globalement minoritaire.

Confirmation que le Centre représenté par Bayrou n’existe pas (voir l’article ci-dessous « Présidentielle 2012, embarras du choix ou choix de l’embarras »). Avec à peine plus de 9% des voix, l’avenir de Bayrou est à l’image de ses positions politiques : une impasse.

Confirmation que Flanby est bien un individu sans tripes, (Aubry était plus cruelle, avant les primaires socialistes, elle disait « sans couilles »). (voir chronique : « Hollande, ce sont ses amis qui en parlent le mieux », de mars dernier).
En refusant les trois débats que lui proposait Sarkozy, il se montre tel qu’il est : un poltron. Il a beau argumenter son refus en avançant une question de « tradition » de débat unique, il ne trompe pas grand monde. La vérité, c’est qu’il sait ne pas faire le poids, avant ou après régime amaigrissant, face à Sarkozy, qui lui, on ne peut pas lui retirer ça, a toujours fait preuve de courage dans sa vie. Pourtant, n’ayant pas de bilan à défendre, hormis celui, bien triste, de la gestion de la Corrèze, Flanby était a priori en position de force : il n’a à défendre que son programme face au Président sortant qui lui, peut être attaqué sur son bilan de quinquennat, en plus de devoir défendre son propre programme.
Les médias ont très souvent dénoncé une campagne présidentielle sans envergure (alors qu’ils en sont les premiers responsables). Mais bizarrement, ils restent sans voix devant cette attitude du candidat socialiste refusant des débats qui justement, permettraient de donner du fond à cette fin de campagne. Pressentent-ils que « leur » candidat n’est pas à la hauteur d’une telle confrontation ?

lundi 23 avril 2012

Leçon de socialisme appliqué.


Une histoire vraie.
Un professeur d’Economie de lycée aux Etats-Unis a un jour raconté qu’à sa grande fierté, aucun de ses élèves individuellement n’avait échoué à son examen de fin d’année. Du moins jusqu’à ce qu’une de ses classes entière ait raté ce même examen !

Cette classe était unanime à prétendre que le « socialisme à la Obama » aller fonctionner, et qu’avec lui, personne ne serait pauvre, et personne ne serait riche : bref, une politique très égalitariste. C’était au début de la Obamamania qui a submergé l’Amérique dans les premiers mois de son mandat. (Saucisson-pinard connaît bien la politique américaine, pour avoir vécu quelques années dans ce pays, et précise aux gauchos-bobos-Obamamaniaques qui se seraient égarés sur ce blog, que le « socialisme à la Obama » se placerait sur l’échiquier politique français un peu à droite de Sarkozy. Ce dernier serait considéré sur l’échiquier politique américain comme un socialiste quasi-extrémiste…)

Le professeur en question dit à ces élèves : « OK, nous allons faire dans cette classe une application du programme d’Obama. Je ferai la note moyenne de la classe, et tout le monde recevra cette moyenne comme note. Ainsi personne ne devrait échouer, et personne, vraisemblablement, n’aura non plus la note maximum A ». (Aux Etats-Unis, la notification se fait de A à F, A étant la meilleure, F la plus mauvaise.)

Après le premier test, la note moyenne obtenue par la classe fut B. Par conséquent, tous les élèves obtinrent la note B.  Les élèves qui avaient travaillé dur leur test furent un peu déçus, mais ceux qui l’avaient peu travaillé furent très contents.

Pour le second test, les élèves qui avaient peu étudié ont travaillé encore moins, et ceux qui avaient bien étudié décidèrent de se donner un peu de temps libre, et travaillèrent donc moins.

La note moyenne de ce second test fut D ! Pour le coup, personne ne fut vraiment ravi!

Quand le troisième test eut lieu, la note moyenne obtenue par la classe, et donc par chacun des élèves, fut F !

Par la suite des autres tests de l’année, les notes ne s’améliorèrent pas. Les querelles, reproches et insultes commencèrent à se répandre parmi les élèves. Personne ne voulait étudier pour le bénéfice de ceux qui ne faisaient rien.

A leur grande surprise, tous les élèves sans exception, furent recalés à l’examen final.

Leur professeur leur dit que le socialisme finirait par échouer aussi, parce que, quand la récompense potentielle est importante, l’effort pour réussir est également important. Mais quand le gouvernement prive quiconque de cette récompense, personne n’essaie ni ne désire réussir. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

 Le professeur leur tira de cette expérience les cinq enseignements suivants:
- On ne peut pas tirer les pauvres vers la prospérité en sortant les riches de la prospérité.
- Pour que quelqu’un obtienne quelque chose sans rien faire, il faut qu’une autre personne travaille sans recevoir la juste récompense de ses efforts.
- Le gouvernement ne peut pas donner quelque chose à quelqu’un sans auparavant le prélever sur quelqu’un d’autre.
- On ne peut pas multiplier la richesse en la divisant !
- Quand la moitié de la population se fait à l’idée qu’elle n’a pas à travailler parce que l’autre moitié va s’occuper d’elle, et quand cette seconde moitié se fait à l’idée que ça ne vaut pas le coup de travailler parce que quelqu’un d’autre va bénéficier de son travail, c’est le début de la fin de toute Nation.

Ces préceptes sont à méditer tout particulièrement entre ces deux tours de scrutin de présidentielle.

lundi 16 avril 2012

Présidentielle 2012: embarras du choix ou choix de l'embarras?


Cette élection présidentielle 2012 est révélatrice de la décadence de la société française. Au lieu d’être l’occasion de l’affrontement d’élites, de compétences, elle est le théâtre de guignols d’autant plus pathétiques qu’ils se prennent au sérieux. Théâtre accueillant une pièce plus tragique que comique, dont les médias sont les piètres metteurs en scène, et pour laquelle le public paiera son ticket d’entrée après la représentation, à un prix inconnu de lui, mais à coup sûr, d’autant plus exorbitant qu’il s’étalera sur plusieurs générations.
Passons donc en revue les acteurs ratés de cette guignolade : à l’extrême gauche, passons rapidement sur Arthaud qui prétend à l’héritage d’Arlette Laguiller : même coupe de cheveux, même discours simpliste, même spontanéité qui lui tient lieu d’intelligence. Mais contrairement à Arlette, elle ne connaît pas de succès médiatique, tout simplement parce qu’elle n’amuse pas nos journalistes.  Arlette était devenue au cours des élections présidentielles successives, une sorte de mascotte pour les médias, qui la regardaient s’égosiller « travailleurs, travailleuses » avec amusement bienveillant et condescendance. Elle avait beau revendiquer avec force et menaces un régime de dictature, celle du prolétariat, en contradiction totale avec les valeurs démocratiques qu’ils étaient censés défendre, les médias lui tendaient leurs micros avec enthousiasme. Arlette jouait le rôle du fou du roi, à qui Sa Majesté permettait toutes les audaces et toutes les impertinences. Manque de chance pour Arthaud, pour cette présidentielle 2012, les médias ont changé de fou. Ils lui préfèrent Jean-Luc Mélenchon.
Passons aussi rapidement sur Poutou qui ne présente aucune sorte d’intérêt. On se bornera simplement à lever les yeux au ciel en songeant à cette complète absence de lucidité chez lui, qui lui laisse penser qu’il a l’envergure d’un Président de la République. On me répondra qu’au-delà  de la fonction présidentielle, il cherche à représenter un courant de pensée. Or, les élections destinées à cela sont les élections législatives.  Chercher à se servir des Présidentielles  n’est rien de moins qu’une imposture qui vient polluer le débat présidentiel ; c’est une candidature de bouilleur de cru.
Eva Joly, dont le nom est déjà en soi, une promesse non tenue, est le symbole même du parti politique qui se tire une balle dans le pied. Comment une formation politique, dont la raison d’être se trouve à ce point favorisée par la conjoncture médiatique actuelle, peut-elle se vautrer de façon aussi spectaculaire ? Cela reste pour moi un mystère. J’en suis à me demander si cette candidature n’est pas une sorte d’acte manqué au sens psychanalytique du terme. Après autant de matraquage médiatique sur le réchauffement climatique et la prétendue responsabilité humaine, après le conditionnement du public quant au danger supposé des teneurs  en CO2 de l’atmosphère, après l’accident de Fukushima, avec la raréfaction des réserves d’énergie fossile, avec en sus, l’extraordinaire popularité d’un Nicolas Hulot dans le grand public, comment un parti politique peut-il s’encombrer d’une candidate aussi tocarde qu’Eva Joly pour se planter aussi magistralement ? Sérieusement, il faut le faire exprès, non ?
On en arrive au chouchou des médias, en la personne de Jean-Luc Mélenchon, qu’on a vite fait de trouver Méchantcon. Sorte de Georges Marchais en bien plus intelligent, plus manipulateur aussi. Un socialiste pur souche régressant en communiste plus vrai que nature. A moins que ce ne soit un éléphant se déguisant en mammouth communiste pour mieux draguer les rares qui errent encore en bandes dispersées dans les steppes d’un prolétariat en déliquescence. La question est de savoir pour le compte de qui ? Roule-t-il pour lui-même ou pour Hollande ? La réponse à huit jours du premier tour et des premières consignes de report de voix, et à, éventuellement, trois semaines de la distribution des postes, ne saura pas nous faire languir bien longtemps.
Hollande, le candidat apparatchik de la gauche caviar. C’est aussi le candidat surprise du PS qui n’en revient pas lui-même d’avoir pour représentant à la Présidentielle, une « personnalité » aussi banale, aussi inconsistante, sans charisme, sans stature, sans crédibilité, sans expérience et sans idée. Le surnom de Flanby ne lui a pas été donné uniquement en évocation de son aspect physique de petit notable de province enrobé. Les barons du Parti restent éberlués de l’éclosion de ce candidat insipide qui, d’une certaine façon, les a pris de vitesse dans la course à l’investiture. C’est vrai que le trébuchement de DSK l’été dernier dans les tapis du Sofitel new-yorkais a beaucoup servi le Simplet socialiste. Ces barons sont obligés aujourd’hui de surmonter leur surprise et de faire contre mauvaise fortune bon cœur, car il semble bien que Flanby ait des chances d’être en mesure de distribuer des postes ministériels d’ici peu. Que voulez-vous ? Dix ans après le fiasco de Jospin en 2002 et cinq ans après l’échec de la quiche de Charentes-Poitou, les éléphants socialistes ont faim de pouvoir. Les Régions ne leur suffisent plus pour exercer leur incompétence, ils rêvent de changer d’échelle… Et les médias français, presse, radios et télés confondus, il faut le reconnaître, ne ménagent pas leurs efforts, pour propulser Hollande-Ouille vers les plus hautes sphères du pouvoir. Certes, ce n’est pas le candidat-modèle dont ils auraient rêvé, mais faute de grive, ils se contenteront bien d’un merle. Le merle en question n’a pas attendu d’être au pouvoir pour faire sa première bourde. On apprend en effet que Hollande-Ouille a envoyé Vauzelle au Mexique pour « s’occuper » du cas Cassez, au grand dam de son avocat et de sa famille. Ce qui est à la fois assez prétentieux de la part d’un émissaire qui ignore à peu près tout de l’affaire, et révélateur de la moralité d’un candidat socialiste prêt à toute bassesse dans ses manoeuvres électoralistes.
Puis nous avons le candidat Président sortant, Nicolas Sarkozy. Le champion de la scoumoune. Sur une période aussi courte qu’un quinquennat, il s’est coltiné pas moins de deux crises majeures, une économique, et une financière. Malheureusement, l’Economie et la Finance sont bien deux domaines où le Français de base n’y entend que couic. Lors, toute action qu’il a pu mener, positive ou négative, a toutes chances d’être mal interprétée par l’homme de la rue qui a fâcheuse tendance à considérer le reste du monde et ce qui s’y passe, du haut de sa fenêtre. Malchance supplémentaire, au niveau de son style personnel, Sarkozy est un homme de droite décomplexé dans un parti de droite qui ne l’est pas encore. Non seulement il lui a fallu se battre contre une opposition frustrée, des syndicats ringards et une presse délibérément hostile, mais aussi traîner une majorité frileuse et sans ambition. Pas facile. Comme si ce n’était pas déjà assez compliqué de se succéder à soi-même dans ce pays. Dans l’histoire de la cinquième république, un seul Président a eu à défendre son bilan pour tenter de se représenter. C’était Giscard, et il a échoué. Le Miteux et Chichi le roi fainéant n’ont pu rempiler que parce qu’ils succédaient à une cohabitation. Ces cohabitations ont eu le mérite de faire oublier leur propre bilan personnel. Les Français ont, en matière politique, la mémoire d’un poisson rouge. Et il est à craindre qu’ils soient sur le point d’élire Holande-ouille comme s’il s’agissait d’un homme nouveau, alors qu’il maraude sans briller dans la sphère politique française depuis des lustres.
Sarkozy n’a pas non plus tiré tous les enseignements de son quinquennat. Il est en train de promettre de nous refaire le coup de « l’ouverture à gauche » : comme s’il avait politiquement un intérêt à se ménager les bonnes grâces de la Gauche, ce qui est parfaitement vain. Et comme si la France avait quelque chose à gagner à faire appel à des compétences basées sur une compréhension anachronique du monde, qui date de plus d’un siècle. Il n’a pas compris, que si élargissement il devait y avoir, c’est à sa droite qu’elle devrait se faire. Car la Droite a toujours été majoritaire en France. Mais pour cela, il lui aurait fallu d’abord travailler à l’éducation de sa propre troupe, et la sortir du lavage de cerveau que lui ont imposé la Gauche et sa Presse aux ordres. Faute de cela, comme en 1981, la France majoritairement de droite peut se retrouver avec un gouvernement de gauche qui accélérerait encore un peu plus son déclin.
Pour un rappel objectif du quinquennat de Sarkozy, Saucisson-Pinard vous recommande l’excellentissime livre de Catherine Ney, intitulé « L’Impétueux ». Un vrai travail de vrai journaliste comme il en existe (trop) peu. Sans esprit partisan aucun, Catherine Ney décrit avec détails les actions du Président sortant, dans ses grandeurs et ses faiblesses et dresse le portrait intimiste de son mode de fonctionnement, à mille lieues de la caricature grossière que les médias français nous servent depuis cinq ans.
François Bayrou représente un Centre qui n’existe pas. Et comme la logique s’applique aussi en politique, le candidat d’une tendance qui n’existe pas, est un candidat qui n’existe pas. Bayrou n’existe pas. Bayrou est un candidat virtuel, une sorte de fantôme qui ne peut se manifester que de façon négative. Bayrou est à la politique ce qu’est le gravier pour le constructeur de pyramide : négligeable et inutile, mais gênant s’il l’a dans sa chaussure. On ne saura jamais que Bayrou existe en le voyant élu (ou ses représentants, aux législatives), mais on supputera son existence qu’en constatant que la gauche a le pouvoir dans un pays de droite.  Bayrou ne mesure son influence que par son pouvoir de nuisance. Je ne suis pas sûr que de son point de vue, cela soit très valorisant. Pourtant, il se cramponne avec l’énergie du désespoir à ce pouvoir, faute de mieux.
Marine Le Pen a à la fois la chance et la malchance de succéder à son père. La chance, parce  qu’il n’est pas certain que ses mérites seuls auraient suffi à la propulser à la tête d’un Parti qui a du mal à vivre hors de l’ombre de son fondateur. La malchance, parce qu’il est toujours difficile d’être comparé à son géniteur et peu glorieux, aux yeux extérieurs, de lui devoir sa place.  Sa tâche est pourtant énorme. Aussi énorme que les obstacles qu’elle a à franchir. La crédibilité de gouvernance est probablement la plus ardue. Pour cela, il lui faudra apporter des preuves de compétences. Et si le FN n’a pas l’opportunité d’exercer ses compétences, il lui sera impossible d’apporter ces preuves. Evidemment, pour cela, il faut être élu à des fonctions quelconques. Aussi, plutôt que de pratiquer la politique de l’isolement en affrontant Sarkozy et en le prenant de façon stérile, comme cible principale, le FN aurait été mieux inspiré de mettre de l’eau dans son vin en pratiquant une approche de l’UMP, d’abord par son aile droite, la Droite Populaire. Cette approche aurait aussi contribué à cette tentative de « dédiabolisation » à laquelle Marine Le Pen semble, à juste titre, attachée.
Dupont-Aignan s’ajoute à la liste déjà longue de candidats inutiles. Non pas que ces idées le soient, inutiles, mais elles n’apportent rien dans le contexte d’une Présidentielle, alors qu’elles auraient tout à fait leur place dans une législative. Comme pour Poutou, c’est une candidature de bouilleur de cru. Saucisson-Pinard lui trouve néanmoins un mérite : celui d’avoir bousculé les « éditorialistes de bazar » dans le Grand Journal de Canal Plus. « Je sais pourquoi les Français ne lisent plus les journaux: ils vont sur internet, parce que tous ces éditorialistes de bazar qui pondent toujours les mêmes articles, qui sont tellement coupés des réalités, qui gagnent un argent fou, ils croient connaître les Français mais ils ne (les) connaissent pas et on va s'en débarrasser un jour.» Pour illustrer son propos, il demande à plusieurs reprises à Denisot combien il gagne. Bien entendu, gêné aux entournures, l’animateur refuse de répondre à la question, se reconnaissant bien évidemment dans ces « gens qui s'en mettent plein les poches et qui donnent des leçons à la terre entière et qui ne veulent pas voir la souffrance des Français" tout en "jouant les bons samaritains", que dénonce Dupont-Aignan. Jean-Michel Apathie, autre donneur de leçon patenté, vient au secours de son confrère et trouve la question du candidat « indigne ». Mieux, il l’accuse de populisme. Car un journaliste qui demande des comptes à un politique, c’est de l’investigation, mais un politique qui demande à un journaliste combien il gagne, c’est du populisme. Ou comment ne pas assumer la contrepartie de transparence du fameux « quatrième » pouvoir dont on profite par ailleurs. Au moins, Dupont-Aignan se sera affranchi le temps d’une émission, de cette espèce de retenue qu’ont trop souvent les politiques à l’égard des journalistes qui se croient intouchables et omnipotents.
Enfin, Cheminade, le candidat OVNI, et pas seulement parce que son programme met la conquête de Mars au centre de ses objectifs. Une candidature improbable dont la politique française a le secret. Ses propos ne sont pas tous dénués d’intérêt mais n’ont pas leur place dans un débat devant désigner celui qui sera chargé de diriger le pays pendant cinq ans.
Au total, malgré dix candidatures, on voit bien que, comme disait Coluche, on n’a pas l’embarras du choix, on n'a pas le choix, on n’a que l’embarras. Et comme quoi, décidemment, quantité ne rime pas avec qualité.

vendredi 6 avril 2012

Le Programme de François Hollande: ouille!


François Hollande-Ouille a transmis à l’AFP son emploi du temps des premiers mois de son quinquennat.
Pour une meilleure compréhension du programme du candidat socialiste, nous allons donc, comme Saucisson-Pinard en a pris l’habitude, le traduire en français courant.
Ses mesures peuvent, comme vous le verrez, être cataloguées dans trois colonnes distinctes : Dépense (dépenses nouvelles ou abandon de recette existante), Blabla (baratin, verbiage, langue de bois), et Economie (rentrée d’argent, diminution ou suppression de dépense). Le lecteur, pourra ainsi au terme de sa lecture juger de l’importance relative de ces colonnes, et évaluer la pertinence du programme avec les impératifs induits par l’explosion de la dette.
En italique, toutes les mesures, in extenso, transmises par le candidat socialiste.
- ENTRE LE 6 MAI ET LE 29 JUIN 2012:

Réduction de 30% de la rémunération du chef de l'Etat et des membres du gouvernement.
Voilà la mesure phare des réductions de dépenses publiques ! Cette mesure va donc être mise dans la colonne : « ECONOMIE ». Un mauvais esprit pourrait aussi la mettre dans une colonne intitulée « démagogie », mais ce n’est pas le genre de la maison !

Charte de déontologie et publication des déclarations d'intérêts par les membres du gouvernement" et des cabinets.
Une charte, c’est du BLABLA écrit, c’est beau et, au moins, ça ne coûte pas cher !

Augmentation de 25% de l'allocation de rentrée scolaire (décret). 
En plein état de grâce, grande distribution pour s’assurer la sympathie du citoyen de base. DEPENSE.

Blocage pour 3 mois des prix des carburants (décret) :
Au terme des 3 mois, le déblocage des prix avec récupération par les fournisseurs, du retard pris sur la hausse de la matière première dans l’intervalle, va propulser le prix du diesel et de l’essence à un niveau jamais vu. Heureusement, l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire va arriver alors pile poil en septembre pour servir à payer à la pompe le plein nécessaire pour aller chercher nos gamins à l’école !
Evidemment, en octobre, il n’y aura plus d’allocation de rentrée, mais la récupération du retard sur la hausse, elle, sera toujours là. Mauvaise pioche !

Caution solidaire pour permettre aux jeunes d'accéder à la location (décret) :
C’est beau, c’est généreux. Mais c’est financé par qui ? En tous cas, ça ressemble plus à une DEPENSE qu’à une économie !

Garantie pour l'épargne défiscalisée (livret A et livret d'épargne industrie, successeur du Livret de développement durable) d'une rémunération supérieure à l'inflation et doublement de leur plafond, pour mieux financer le logement social, développer PME et innovation :
Le doublement du plafond, ça peut augmenter le montant des sommes versées, mais si l’intérêt versé est relevé, ça diminue le montant disponible pour financer le logement social. Et si le livret défiscalisé pompe l’argent qui est actuellement sur des placements fiscalisés, ça ressemble bigrement à une baisse des rentrées fiscales, donc l’inverse d’une économie. DEPENSE.

Mémorandum "proposant un Pacte de responsabilité, de croissance et de gouvernance pour modifier et compléter le Traité de stabilité et réorienter la construction européenne vers la croissance - dès fin mai, en vue du Conseil européen des 28 et 29 juin" :
C’est vrai, elle était conne, la construction européenne jusqu’à aujourd’hui : elle n’était pas orientée vers la croissance ! Hollande Ouille va donc la réorienter avec ses petits bras musclés et avec son Pacte ! Les autres pays européens vont être épatés!

Annonce aux partenaires de l'Otan du retrait des troupes d'Afghanistan d'ici fin 2012 (G8 à Camp David 18-19 mai, Sommet de l'Otan à Chicago, 20-21 mai) :
Autrement dit, « Courage, fuyons ! »

Abrogation de la circulaire Guéant sur les étudiants étrangers :
Autrement dit, laissons envahir nos Universités déjà vétustes et aux amphis archicombles par li étudiants ét’angers plus ou moins illett’és, qui n’au’ont de cesse, une fois diplômés, de che’cher, p’ésentement là dis donc,  à ‘ester sur le te’’itoire avec ou sans boulot. Et tout ceci, aux frais du cont’ibuable  f’ançais, évidemment : DEPENSE.

Droit de partir en retraite à 60 ans pour les personnes ayant commencé à travailler à 18 ans et cotisé 41 annuités (décret) : DEPENSE.

Fixation d'un éventail de 1 à 20 des rémunérations dans les entreprises publiques (décret) :
Est-ce pour abaisser le niveau de rémunération des dirigeants ou pour augmenter celui du fonctionnaire de base ? petite ECONOMIE ou grosse DEPENSE ?

Circulaire sur la lutte contre les "délits de faciès" lors des contrôles :
Les flics auront donc obligation de contrôler autant de mamies type « vielle dame de Faizant » que de barbus en djellaba portant une kalachnikov ou une ceinture d’explosif!

"Gel conservatoire d'une partie des dépenses" dans l'attente du rapport de la Cour des Comptes sur les finances publiques (publié fin juin).
En d’autres termes, les entreprises privées ayant travaillé pour des marchés publics et en attente du règlement de leurs factures, vont attendre leur fric encore un peu plus longtemps…

Arrêt de la RGPP et lancement du "Projet de refondation et de modernisation de l'action publique" : A mettre clairement dans la colonne « BLABLA ».


- ENTRE LE 3 JUILLET ET LE 2 AOUT (session extraordinaire du Parlement)

Présentation au Parlement du programme de stabilité et du projet de loi de programmation pluriannuelle des finances publiques, fixant la trajectoire de retour à l'équilibre budgétaire en 2017. 
Ce qui signifie que tout ce qui n’a pas été annoncé dans le programme électoral pour financer les promesses du même programme, sera présenté à ce moment là. C’est un peu le moment où le serveur du restaurant vous apporte l’addition. Sauf qu’avant le repas, on vous a présenté un menu sans prix, et que vous n’êtes pas l’invité mais clairement celui qui va payer la douloureuse.

Réforme fiscale (loi de finances rectificative) : plafonnement et suppression de niches fiscales :
Pourquoi pas ? Question au passage : est-ce que cette suppression des niches va aussi concerner le statut fiscal très privilégié des journalistes comme Trierweiler et celui des vendeurs d’art comme Fabius père, entre autres?  ECONOMIE.

Surtaxe sur les banques et les sociétés pétrolières :
Donc augmentation pour le consommateur des frais de banque et du prix de l’essence, gasoil et fuel. Voir paragraphe plus haut. Car ces banques et sociétés pétrolières chercheront évidemment à rétablir leurs marges.

Retour au barème de l'ISF, suppression de l'exonération sur les grosses successions, taxation des revenus du travail comme ceux du capital, tranche d'imposition à 75% au dessus de 1 million d'euros :
Ca va plaire à tous ceux qui ne sont pas concernés, c’est-à-dire à 99,8% de la population, et ça ne rapportera rien parce que précisément cela concernera 0.02% de la population. Lesquels 0,02% vont se faire un devoir de se barrer vite fait dans des pays plus accueillants. Décidemment, j’aurais dû prévoir une colonne « Démagogie »…

Suppression de la "TVA Sarkozy" (loi de financement de la sécurité sociale rectificative).
Il vaut mieux pour Hollande Ouille, de l’appeler « TVA Sarkozy » que « TVA sociale », parce que supprimer quelque chose de social pour un socialiste, ça la foutait mal ! DEPENSE.

Loi d'assainissement des activités bancaires : séparation des activités de dépôt et des activités spéculatives, lutte contre les produits toxiques et les paradis fiscaux. 
Ouais… mais s’il y a lutte contre les produits toxiques, est-ce que les Aubry, Jean-Luc Méchantcon, Arnaud Montebourre-le-Mou et autres ne vont pas se sentir visés ?

Lancement des principaux chantiers sociaux du quinquennat (Conférence nationale pour la croissance et l'emploi de mi-juillet) avec notamment pour priorités : emploi jeunes/seniors, encadrement des licenciements boursiers, sécurisation des parcours, lutte contre la précarité, égalité salariale et professionnelle.
Le grand dada de Hollande Ouille : les conférences, débats, commissions, comités de réflexion, discussions, qui vont déblatérer sur toutes sortes de sujets sans que jamais aucune décision d’action ne soit prise en finalité. Comme disait Clemenceau : « Quand on veut enterrer un projet, on crée une commission". Il disait aussi : « une commission d'enquête pour être efficace, ne doit compter que trois membres, dont deux sont absents". BLABLA.

Lancement du débat national sur la transition énergétique préalable à la loi de programmation, avec notamment "plan massif" de rénovation thermique des logements.
Voir paragraphe précédent. BLABLA.

Commission de préparation de "l'Acte II de l'exception culturelle"
Voir paragraphe précédent. BLABLA.

Réexamen de la rentrée scolaire, notamment les RASED ; recrutement (dans les 60.000 postes prévus) d'assistants d'éducation, de personnels d'encadrement ; mesures d'urgence pour compléter la formation pratique des professeurs néo-titulaires :
La colonne « DEPENSE » s’allonge !


- ENTRE AOUT 2012 ET JUIN 2013

Nouvel acte de décentralisation pour donner plus de responsabilités aux régions en supprimant notamment les doublons Etat/Collectivités, le conseiller territorial.
C’est vrai que les Régions (gérées à raison de 21 sur 22 par la gôche) sont des modèles de vertu de gestion économique ! A commencer par celle gérée par Hollande Ouille, la plus endettée de France ! Il est donc vraiment opportun de leur confier davantage de responsabilités ! Ainsi l’économie française sera définitivement plombée. Et le contribuable verra sa note de fiscalité locale exploser. DEPENSE.

Loi de développement économique et social : création de la Banque publique d'investissement pour financer les entreprises, notamment TPE et PME dans les quartiers; lutte contre les licenciements boursiers et les restructurations "sauvages" ; mise en place des "contrats de relocalisation" ; participation des salariés aux conseils d'administration et aux comités de rémunération des grandes entreprises ; notation sociale des entreprises.
Le coup de la Banque Publique au service de l’Economie, Mitterrand nous l’avait déjà fait avec le Crédit Lyonnais. Grâce à son équipe de dirigeants, véritable refuge de copains apparatchiks gauchistes parfaitement incompétents, cette banque avait rapidement bu le bouillon et n’avait dû son salut qu’au contribuable venu opportunément la renflouer. Pour être tout à fait juste, on ne lui avait pas demandé son avis… DEPENSE.

Loi d'orientation et de programmation pour l'Education nationale (réforme de la formation des enseignants, des rythmes scolaires, programmation des 60.000 postes, création de l'Ecole nationale supérieure de formation pratique des maîtres) :
C’est là que le noyau dur des socialistes constitués des syndicats politisés de l’Education Nationale, va pouvoir donner sa pleine mesure et amplifier encore davantage le remarquable fiasco de cette Institution depuis 1968 ! Vont-ils pouvoir faire encore pire ? Cela semble difficile, mais la question reste posée. DEPENSE.

Création des emplois d'avenir - 150.000, dont 100.000 dans l'année qui suit l'entrée en vigueur de la loi - et du contrat de génération (loi pour l'emploi et la cohésion sociale)
Ah la création de l’emploi par la loi ! La belle invention que le monde entier (hormis la Corée du Nord et Cuba évidemment) va nous envier d’ici peu !  ou s’agit-il ici de nouveaux emplois de fonctionnaires ? DEPENSE.

Création de 1.000 postes (sur les 5.000 prévus) pour la sécurité et la justice (loi de finances 2013) :
Super ! Super, mais à mettre quand même dans la colonne « DEPENSE».

Fin de la convergence tarifaire public-privé à l'hôpital (loi de financement de la sécurité sociale 2013). 
Le trou de la Sécurité Sociale a effectivement besoin d’encouragement à se creuser davantage ! DEPENSE.

Lancement du Plan de lutte contre le cancer 2013-2016.
Le cancer bénéficie, si on peut employer ce terme,  déjà du plus gros budget de la Santé, avec, il faut bien le reconnaître, les plus décevants résultats. En ce sens, le cancer est une maladie politiquement socialiste : beaucoup de moyens et très peu de résultats positifs. Hollande Ouille va donc pouvoir s‘épanouir dans ce lancement. DEPENSE.

Négociation avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites : âge de départ, pénibilité...
Pari est pris que le résultat de cette négociation en termes financiers pour les Caisses de retraites a plus de chances de se traduire par un déficit (donc « DEPENSE») que par un solde positif.

Loi sur l'accès au logement : encadrement des loyers, renforcement des sanctions de la loi SRU, réforme du régime de cession du foncier de l'Etat pour faciliter la construction de logements par les collectivités territoriales.
Encadrer les loyers : sans doute pour encourager davantage les propriétaires, déjà peu enclins à le faire, à mettre leur bien à louer ? Il y a décidemment des notions économiques qui échappent complètement aux neurones des cerveaux socialistes !

Loi sur la tarification progressive de l'eau, de l'électricité et du gaz.
ou quand l’Etat se mêle d’établir les prix d’un secteur concurrentiel ! Les concurrents étrangers s’en frottent déjà les mains !

Droit au mariage et à l'adoption pour tous les couples.
Hollande Ouille devrait préciser « couples humains ». Afin de réserver pour plus tard la prochaine évolution « progressiste » : le mariage entre humain et animal domestique, et adoption possible par ce couple ainsi formé.

Droit de finir sa vie dans la dignité. 
Oui, à défaut d’avoir eu une vie digne dans une société socialiste, finir dignement sera une consolation.

Constitutionnalisation des principes de la loi de 1905 sur la laïcité, réformes du Conseil supérieur de la magistrature, du statut pénal du chef de l'Etat, suppression de la Cour de Justice de la République, droit de vote (des étrangers), loi électorale, suppression du cumul des mandats. 
Le feu d’artifice, le bouquet final du programme Hollande Ouille. La mise dans la Constitution de la laïcité, avec l’autorisation de construction de mosquées encouragée par les municipalités de gauche, se télescope avec le vote des étrangers qui va lui-même favoriser ces demandes de mosquées (et leur obtention !). Pour le coup, on aimerait que cette proposition soit à classer en BLABLA

Je laisse le soin au lecteur de faire le décompte des trois catégories ECONOMIE, DEPENSE et BLABLA et d’en tirer les conclusions. Car il faut garder en tête que pour financer les DEPENSES, il y aura fatalement des taxes et impôts nouveaux. En effet, les Socialistes sont toujours prompts à dépenser largement l’argent qui n’est pas dans les caisses.