Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 27 mai 2014

Des chiens contre le FN.



Saucisson-Pinard était sur le point de rédiger un petit glossaire des réactions les plus comiques ou les plus pathétiques observées parmi les politiques et les journalistes politiquement corrects, suite à la raclée électorale que se sont essuyés les partis du mainstream lors des dernières européennes.
Car elles n'ont pas manqué, durant ces deux derniers jours, depuis l'annonce des résultats dimanche soir.

Il y avait tant à écrire sur ces réactions, sans oublier celle de notre ex-maire de Tulle squatteur de l'Elysée. Pas même capable de faire une intervention en direct, il a fallu qu'il enregistre toute une après-midi une petite allocution de 5 minutes. Et même en enregistrant, il ne peut pas s'empêcher de commettre une bévue: « C'est vrai, partout les partis européens progressent... » constate-il, au lieu de « partis anti-européens ».
A chaque fois qu'on entend Hollande Ouille (car depuis un petit moment déjà, on ne l'écoute plus, on ne fait que l'entendre...), on se demande : mais où les socialistes ont-ils été chercher un clampin pareil pour le proposer comme président de la France ? Comment est-il possible qu'ils n'aient pas eu mieux en magasin ?
Bref, à part ce lapsus, qu'a dit celui qui fait office de président? Rien de nouveau, comme d'habitude. Juste une absurdité de plus en classant un quart des votants dans l' « extrême-droite », la petite métaphore habituelle avec la « feuille de route » confiée au petit caudillo aux mâchoires serrées, et en gros, que rien ne changerait dans sa politique. Cinq minutes à parler pour ne rien dire.

Saucisson-Pinard en était donc à collectionner ces perles pour un nouvel article, quand il est tombé sur cette dépêche, qui lui a semblé dépasser toutes les autres, en une sorte de bouquet final de feu d'artifice du dérisoire, de la débilité navrante et du pathétique:
En réaction à la percée électorale du Front National, un « artiste peintre sculpteur performer plasticien » a organisé un concert d'aboiements, avec une cinquantaine de pékins, devant la base sous-marine de St-Nazaire.
Pourquoi devant une base sous-marine ? Sans doute pour illustrer au mieux que, là, en matière de stupidité, on touche le fond.
Pourquoi un concert d'aboiements ? "Aboyer, c'est comme un geste désespéré, c'est une sorte de régression sur un plan biologique, je veux juste pousser, avec quelques gens qui sont autour de moi, un cri d'alarme". Dixit l' « artiste ».
La régression est effectivement bien là. Elle ne se limite malheureusement pas au plan biologique. Le plan mental est sérieusement attaqué aussi.

L' « artiste » a donc réuni une poignée d'échappés de l'asile pour concrétiser ce qu'il appelle l'acte politique « wouaf, woauf » consistant à imiter le jappement du chien devant un mur.
« Nous sommes sidérés par cette montée du FN » affirme l'artiste pour se justifier. Cette sidération, on doit en convenir, a dû être d'une violence peu commune pour amener les malheureuses victimes à partir ainsi en crise de folie extrême.
Mais à la vue de ce spectacle, Saucisson-Pinard demande solennellement : Mais que fait donc le corps médical ? Ne peut-on pas trouver de toute urgence quelques places dans l'hôpital psychiatrique le plus proche pour accueillir ces malheureux ? Et surtout qu'on ne vienne pas nous raconter qu'on a été pris de court, et qu'on ne pouvait pas prévoir ! Pour les quelques dizaines d'habitants entraînés dans cette manifestation publique de démence, à la rigueur, il est possible d'avancer cette excuse, mais le leader, lui, a déjà laissé des indices de l'extrême gravité de son cas. L' « artiste » en question s'appelle Olivier de Sagazan, et voilà un aperçu de son œuvre : (Avertissement : la vidéo dure 9mn24, mais vous n'êtes pas obligé de vous en infliger la totalité. Regardez juste les deux premières minutes et sachez que c'est du même tonneau jusqu'au bout).


Bon. Le personnage, dans n'importe quelle civilisation digne de ce nom, serait mûr pour la camisole. En France, c'est un artiste. Subventionné, ça va de soi.
C'est connu, il y a toujours eu des fous qui se prennent pour Napoléon. Mais ce qui est tendance aujourd'hui, c'est le dingue qui se prend pour quelqu'un ayant une conscience politique. C'est le cas de Sagazan qui milite ainsi contre le FN.
On m'objectera que l'artiste n'est pas dangereux. C'est vrai. Encore que la dangerosité envers lui-même ne devrait pas être complètement écartée.
On pourrait même estimer que tant qu'il y aura des contestataires du FN de cette trempe, le parti de Marine Le Pen aura de beaux jours devant lui. Osons supputer que ce genre de contestation serait à même de balayer les dernières hésitations de quelques citoyens en marge, se demandant s'ils ne feraient finalement pas mieux de voter FN plutôt que UMP par exemple.
Personnellement, si un jour les convictions de Saucisson-Pinard étaient défendues par un frappa-dingue de ce calibre, cela serait sans doute de nature à remettre en question leur bien-fondé. Et Saucisson-Pinard se mettrait à voter, je ne sais pas moi, … communiste ? Bon, peut-être pas quand même, mais... pour Bayrou ? Qui sait ?
En attendant, ce genre de militant est dans l'autre camp... Qu'il y reste.

vendredi 16 mai 2014

Jupe pour les garçons, barbe pour les filles: vive l'égalité progressiste!



L'autre jour, le journal télévisé de M6 nous annonce, pour le vendredi à venir, la « Journée de la Jupette », qui consiste à demander aux lycéens et lycéennes (mais surtout aux lycéens, c'est bien plus drôle) du Lycée Clémenceau de Nantes, de venir suivre les cours en jupe et les lèvres maquillées de rouge. A en croire notre présentateur-journaliste, il s'agissait d'une initiative d'élèves. Et le journaleux de préciser : le recteur a donné son accord !

Mais on apprend bien plus tard, et ailleurs, qu'en fait d'initiative lycéenne, l'idée venait d'une association dépendant directement de l'Education Nationale : la commission anti-discrimination/citoyenneté du Conseil Académique à la Vie Lycéenne. Bref, d'une de ces nombreuses associations parasites, siphonnant l'argent du contribuable pour promouvoir toutes les élucubrations loufoques de cette société se vautrant avec délices dans la décadence la plus visqueuse. Tu parles que le recteur était d'accord ! La brillante idée était pilotée par son patron Hamon, sinistre de la Ré-Education Nationale !

Ce vendredi, donc, un certain nombre de couillons (le terme est ici bien approprié) écervelés, ou décérébrés, ou les deux, vont se rendre en cours, déguisés en filles. Sans même se douter une seconde qu'ils sont ainsi les jouets dociles, malléables et ridicules aux mains de manipulateurs de la théorie du genre, avec la bénédiction de la proviseure qui pontifie : « cette action pédagogique vise à promouvoir autant que faire se peut l'égalité entre les filles et les garçons ».

Et bien entendu, notre proviseure nous assène le discours convenu sur les prétendues missions de l'Education Nationale qui « doit faire tout ce qu'elle peut pour lutter contre les discriminations » et gnagnagni et gnagnagnère.

Ben oui, fatiguée de fabriquer à la chaîne des analphabètes incultes, propres à assurer à la Production de Moneydrop des candidats pour les trois millénaires à venir, notre pauvre Education Nationale tente de trouver une autre raison d'exister. Quitte à empiéter sur la mission des parents des élèves.
« Bon, on sait pas faire ce dont vous nous avez chargé de faire, alors on va plutôt faire votre boulot à votre place, parce qu'on le fera mieux que vous et puis parce que... et puis parce que c'est comme ça et puis c'est tout.  Ah mais !»

Selon le programme imprimé de cette brillante idée, intitulé « Ce que soulève la jupe » et ayant pour sous-titre « le lycée s'interroge sur l'égalité garçon-fille », les participants pourront, outre s'accoutrer d'une jupe et de rouge à lèvres, porter un autocollant proclamant: « je lutte contre le sexisme, et vous ? ».
Saucisson-Pinard propose en réponse un autocollant : « Moi ? Je lutte contre la connerie ambiante. Trop à faire »

Mais s'il s'agit de trouver des idées aussi sottes que grenues (comme disait San Antonio) pour démontrer que les filles et les garçons, c'est pareil, Saucisson-Pinard a quelques suggestions :

  • Demander à Aziz, le Rappeur des cités, de porter une jupe. (ah ben, je sais, c'est plus difficile que le demander à Christophe, élève de seconde littéraire au Lycée Clémenceau de Nantes, mais... chiche!)
  • Encore plus provocateur : demander à Yasmine de quitter son tchador pour porter une mini-jupe. (bah alors, madame la Proviseure progressiste, on trouve que cette idée est vraiment trop osée? Mais pour promouvoir l'égalité gnagnagni, gnagnagnère lutter contre les discriminations gnagnagni, gnagnagnère assurer le devoir républicain de l'école gnagnagni, gnagnagnère, il faut ce qu'il faut...!)

    Et pourquoi cela serait toujours aux garçons de se féminiser pour promouvoir cet égalitarisme ? Au tour des filles de donner de leur personne sur la grande scène du théâtre du guignol progressiste:

  • Saucisson-Pinard propose de demander aux filles de se laisser pousser la barbe. Et les poils. Partout.
    Déjà, ça donnerait une chance à la France de ne pas terminer dernière au prochain concours de l' Eurovision, puisqu'il s'agit là du dernier spectacle en date du Barnum Circus, présentant à un public de voyeurs les déglingos (de tous poils...) du monde occidental.
    Tartine au Brie, avec ses poils au menton, est une précurseur (précurseuse?) et donne l'exemple depuis longtemps déjà, bravo. Si Najat Becassine, grande promotrice de la théorie du genre en France (pas au Maroc, faut pas déconner quand même) n'arrive pas à obtenir une barbe assez fournie, elle peut porter un postiche. Elle irait ainsi déguisée au conseil des ministres ou visiter ses confrères étrangers. Au nom de l'indifférenciation sexuelle.
    Et Taubira aurait une moustache blanche, qui ressortirait bien sur sa peau noire : une sorte de Uncle Ben travelo. Ça se'ait d'un chic, là dis don, p'ésentement! (A ce propos, petite digression: Anne Roumanoff s'est faite récemment traiter de raciste sur les réseaux dits sociaux, parce qu'elle avait imité l'accent guyanais de la mère Taubira dans un sketch. Elle en a pleuré pendant trois jours paraît-il. Roumanoff, pas Taubira. Saucisson-Pinard adore ça quand les hyènes du politiquement correct se bouffent entre elles! Il en a ri pendant trois jours...)
  • On demanderait aussi aux filles de pisser debout. Elles verront : à l'usage, c'est super pratique.
  • On demanderait aux filles de perdre leurs cheveux. Une belle calvitie en couronne pour gagner en distinction.

Ça serait beau, ça serait grand, ça serait swag ! Et terriblement progressiste!

Et pendant que nous nous occupons ainsi à tant oeuvrer en faveur d'une société formidablement égale que le monde de demain nous enviera, laissons donc les Asiatiques s'adonner au travail, aux études, à l'apprentissage et à toutes ces notions si ringardes et réactionnaires d'une autre époque...

samedi 10 mai 2014

L'Europe, cette divinité Maya contemporaine.



Ça y est ! A trois semaines des élections européennes, les choeurs politico-médiatiques entonnent leurs psaumes à la louange de l'Union Européenne : Ô Europe, belle Europe, grande Europe, à laquelle nous devons,  modestes contribuables-citoyens que nous sommes, absolument tout et même davantage !

Nos éditorialistes subventionnés, et tout notre personnel politique bien-pensant nous enjoignent à aller célébrer lors des prochaines élections, cette Europe, comme les Grands-Prêtres Mayas demandaient au bas peuple d'aller se prosterner au pied d'une divinité et éventuellement sacrifier quelques volontaires désignés.
En Amérique pré-colombienne, comme l'illustre violemment le film « Apocalypto » de Mel Gibson, la divinité, très susceptible et irritable, était toujours sur le point d'entrer dans une colère terrible. Seuls des sacrifices humains toujours plus nombreux, toujours plus sanglants, pouvaient la calmer ; c'est du moins ce que prétendaient les Grands-Prêtres. Bien entendu, ces derniers vivaient largement aux crochets de ce peuple tout juste bon à travailler dur la terre ou à élever les troupeaux. Et à construire ces pyramides mayas, symbole du pouvoir que s'octroyaient les Grands-Prêtres, en maintenant sous le joug psychologique de la peur, un peuple servile et naïf.
Détenant l'autorité suprême qui leur permettait de vivre dans l'opulence, loin des vicissitudes et des basses contraintes matérielles dont se chargeaient pour eux, en silence, la population civile, les Grands-Prêtres prenaient grand soin de lui rappeler régulièrement tous les maux et malheurs qui ne manqueraient pas de lui tomber dessus si, à tout hasard, la plèbe venait à s'absoudre de ses obligations envers eux. Certainement, la divinité interprèterait très mal ce besoin d'indépendance envers ses émissaires, et ferait payer très cher aux pauvres bougres leur témérité : leurs enfants tomberaient gravement malades, leurs cultures pourriraient sur pied, leurs bêtes mourraient et la malédiction s'abattrait sur leurs familles.

C'était dans la civilisation maya, de la préhistoire jusqu'au XVe siècle. Aujourd'hui, les choses n'ont, au fond, guère changé.
Nos Grands-Prêtres médiatico-politiques contemporains, en cette période pré-électorale européenne, nous jouent un concert mélangeant louanges et menaces. Ils exigent que le bas peuple aille se prosterner au pied de la déesse Europe et faire acte de dévotion en allant glisser son bulletin de vote dans l'urne.
Mais attention, il faudra voter « bien », et les menaces sont à peine voilées si le vote n'est pas le bon. Et voter « bien », c'est voter en faveur des Grands-Prêtres d'hier et d'aujourd'hui, les Lamassoure, les Bérès, les De Sarnez, Juncker, Schulz, Mélenchon, Bové, Hortefeux, pour les plus connus, c'est-à-dire ceux-là même qui ont érigé cette divinité assoiffée de finances et de pouvoirs; cette déesse irritable qui demande sans cesse toujours plus de sacrifices, sacrifices financiers sous forme de taxes et impôts, sacrifices d'emplois, et surtout sacrifices de liberté.

Les pays membres et leurs élus nationaux perdent chaque année qui passe, toujours un peu plus d'autonomie de décision. Les citoyens en butte avec une réglementation envahissante et tatillonne qui prétend se mêler de tout, dans les moindres aspects de leur vie, perdent toujours davantage de liberté individuelle.
En échange de la faculté de franchir, occasionnellement, une frontière intra-européenne sans avoir à présenter une carte d'identité, le citoyen français a dû céder de la liberté d'entreprendre, de la liberté de pensée, de la liberté d'expression. Il a aussi perdu de la sécurité dans sa vie quotidienne, car si les portes européennes intérieures se sont ouvertes pour lui, les portes extérieures se sont aussi largement ouvertes pour le monde extérieur, avec une préférence marquée pour un monde de misère et agressif... Par « Marché Commun », il fallait entendre « Marché de Dupes ».

La divinité Europe est devenue un ogre à l'appétit insatiable. Du club sélect de la CEE de 6 pays membres en 1957, (mais le premier impôt européen date de 1953 avec le CECA...), l'Union Européenne est passée en cinquante ans à un conglomérat obèse et hétéroclite de 28 pays asservis. Et ce n'est pas fini. Elle projette, sans consulter personne, d'absorber bientôt la Turquie, faisant fi de la géographie, fi de l'Histoire, fi des cultures, fi des religions, et fi des opinions publiques.

La déesse Europe se mêle de tout, mais ne rend compte de rien. A personne. Et surtout pas au bas peuple. Si d'aventure, et contrairement à ses habitudes, elle daigne une fois consulter par référendum ses idolâtres obligés, et si ces derniers répondent négativement à la question posée, elle écarte le refus d'un geste distrait et fait ce qu'elle a décidé, seule, persuadée de son omniscience.

Ses Grands-Prêtres, fonctionnaires et élus, de Bruxelles et de Strasbourg vivent très bien, merci pour eux. Leurs bureaux-palais sont vastes, leurs salaires sont confortables, et ils se sont dispensés de payer l'impôt sur le revenu. Leur vie est grandement facilitée, restaurants, crèches, et voitures de fonction sont disponibles pour alléger au maximum les contraintes quotidiennes que connaît normalement le vulgum pecus, et les notes de frais sont généreuses. Le népotisme y règne en maître. Et tout ceci, non pas aux frais de la Princesse, mais plutôt aux frais du gueux et du manant, citoyen contribuable corvéable à merci.

Mais que se passerait-il donc si le bas-peuple se mettait à ne plus marquer sa dévotion au Veau d'or Union Européenne, en ne votant pas « comme il faut » ? Nos Grands-Prêtres journalistes nous mettent en garde, reprenant fidèlement l'argument en carton que vient de nous sortir Super-Grand-Prêtre Hollande-Ouille : l'Europe, c'est la paix.
Donc si vous votez pour sortir de l'Europe, ou si vous votez pour changer d'Europe, vous aurez la guerre.
Assez bizarrement, à entendre les européistes dévots, le seul avantage que semble avoir apporté un demi-siècle d'Europe technocratique, c'est l'absence de guerre.
L'argument est finalement assez spécieux et fait penser irrépressiblement au discours du mafioso démarchant l'épicier de quartier pour une extorsion : payez pour ne pas avoir « d'accident »...

Le bénéfice ainsi annoncé est contestable à plusieurs titres. D'abord, la relation de cause à effet n'est pas évidente : faut-il nécessairement endurer toutes les contraintes administratives et technocratiques européennes, accepter la diminution d'autonomie des gouvernements nationaux, être matraqué de nouvelles taxes et impôts, subir ce choléra qu'est la monnaie unique, pour vivre en paix pendant quelques décennies en Europe ?
Après tout, au sortir de la guerre de 1870, la France a aussi vécu en paix pendant presque un demi-siècle, sans union européenne... Même chose après les guerres napoléoniennes, de 1815 jusqu'en 1870.
Et enfin, l'argument est contestable parce que l'Europe en paix ne signifie pas pour autant que des soldats français cessent de mourir au combat. Faut-il rappeler que la France est encore en guerre, au Mali, en Centre-Afrique ? Faut-il rappeler aussi qu'elle est en guerre larvée sur son propre sol contre les islamistes ? Qu'a fait l'Europe pour éviter ça ? Rien. Rien de positif en tout cas, car sa responsabilité n'est pas nulle en ce qui concerne l'invasion islamique que nous subissons et dont nous payons le prix fort chaque jour.

Dire que la France connaît la paix en Europe parce qu'elle participe à l'Union européenne, c'est un peu comme le gus de Haiti qui affirmerait: « depuis que je me flagelle le dos avec un martinet tous les matins avant le petit déjeuner, il n'y a plus de tremblements de terre sur l'île... ».
Du reste, l'argument vacille dangereusement au moment même où la France et l'Europe pataugent piteusement dans cette affaire ukrainienne. On sent bien que les puissances occidentales européennes, à force de jouer avec des allumettes à côté de barils de poudre, ne sont pas si loin d'initier un beau feu d'artifice en lisière de leur propre jardin...

Parfois, un journaliste se hasarde à avancer un autre avantage de l'Union Européenne, qui justifierait, économiquement cette fois, que le contribuable-citoyen aille voter « comme il faut ». « Pensez, braves gens, que la France est le premier pays bénéficiaire de la Politique Agricole Commune ! Vous voulez donc que cela cesse, bande d'ingrats ? ».

Mais si cette PAC est si bonne pour la France, pourquoi le nombre d'exploitations agricoles s'est-il réduit comme peau de chagrin depuis la construction européenne? Pourquoi nos campagnes se désertifient-elles ? Pourquoi les éleveurs de porcs, vaches, moutons se plaignent-ils tant de l'érosion de leurs marges ? Pourquoi tant d'agriculteurs mettent-ils la clé sous la porte ? Pourquoi sont-ils tant endettés ? Pourquoi ne trouvent-ils pas repreneurs, une fois l'âge de la retraite (de misère) atteinte ? Pourquoi ne peuvent-ils pas, pour un très grand nombre d'entre eux, vivre correctement de leur travail ? Pourquoi le champignon dit « de Paris » est-il de Chine ? Pourquoi le saucisson corse vient-il d'Argentine ? Pourquoi la charcuterie bretonne est-elle faite de produits venant de Corée ? Pourquoi la moutarde de Dijon est-elle faite de produits venant du Canada ? Pourquoi le melon charentais vient-il majoritairement d'Espagne, du Maroc, de Chine et du Sénégal ? Pourquoi le camembert «élaboré en Normandie » est-il fait de laits de toute l'Europe et de Chine, sans respecter du reste la recette traditionnelle ? Pourquoi l'huile d'olive de Provence est-elle faite d'olives (dans le meilleur des cas, de tournesol dans le pire) d'Espagne ou d'Italie ?
La France bénéficiaire de la Politique Agricole Commune ? Voilà un mythe dont se repaissent sans fatiguer les classes médiatique et politique, mais qui ne résiste pas à l'observation objective des chiffres et des faits.

Le 25 mai, les Grands-Prêtres nous demandent donc de venir adorer et présenter nos actes de soumission à la déesse Europe.
Eh bien, soit ! On fera le déplacement. Car s'abstenir serait perçu par elle comme un acte de soumission qui ne dit pas son nom, mais dont, à la limite, elle pourrait se satisfaire.
On ira, mais pas pour l'adorer. On ira pour renverser l'autel. On ira pour chasser les Grands-Prêtres actuels du Temple, à grands coups de bulletins de votes qui seront autant de coups de pieds bien ajustés à leurs cibles fessières. On ira pour exiger que cette divinité descende de son piédestal et devienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : un valet au service de nations indépendantes et de leurs citoyens. Et si elle doit poursuivre son règne de divinité, que cela soit hors de France, et sans les Français. Lequel règne serait d'ailleurs, du coup, voué à s'écrouler bien vite. Car, les Grands-Prêtres ne vous le diront jamais, mais si la France peut se passer de cette Europe-là et de l'euro, l'inverse n'est pas vrai.

samedi 3 mai 2014

Recette bien-pensante de mixité sociale.




Un des plus gros bailleurs sociaux d'Ile de France, Logirep, a été condamné à verser 20 000 € à des associations collabos par le Tribunal Correctionnel de Nanterre pour avoir procédé à un fichage ethnique.

Rappel des faits : Un homme d'origine ivoirienne, Frédéric Tieboyou, se voit refuser un logement social au prétexte d'une raison de « mixité sociale ».
Ne parlant pas le progressiste couramment et ne comprenant pas le terme de « mixité sociale », Tieboyou téléphone au bailleur social pour avoir des explications. Et on lui répond que si sa candidature n'a pas été retenue, c'est qu'il y a déjà trop de Noirs dans l'immeuble.

Tieboyou enregistre la conversation téléphonique. C'est qu'il est malin, Tieboyou. Et tout content de lui, il court ventre à terre consulter SOS Racisme avec son enregistrement téléphonique en poche.
« En voilà une affaire, qu'elle est bonne », se dit l'association, qui a besoin de sous, car les subventions généreusement allouées par le contribuable ne sauraient suffire à assurer son train de vie, euh... à remplir sa digne mission. 

Histoire de partager les frais de recours et de donner un coup de main médiatique à une association pote, SOS Racisme se porte donc partie civile auprès du Tribunal Correctionnel de Nanterre en compagnie de l'association complice « La Maison des Potes ».
Le Tribunal, comme de bien entendu, se montre très généreux avec les associations plaignantes, en condamnant donc le bailleur social à verser 10 000 euros à chacune d'elles. Elles pourront ainsi faire beaucoup de bien aux potes autour d'elles... Le bailleur Logirep, quant à lui, pensera donc à répercuter bien vite ces 20 000 € sur les augmentations de loyers à venir, et les locataires sociaux seront ainsi ravis de contribuer à la bonne santé financière de SOS Racisme et de la Maison des Potes...

Généreux avec les associations, mais beaucoup moins avec Tieboyou, qui repart du tribunal la queue entre les jambes. « Ben non, le refus d'octroi du logement n'est pas imputable au bailleur » dit le tribunal. (Ah bon ? Mais à qui alors? Mystère et boule de gomme). Donc, circule, Tieboyou, il n'y a rien à voir. 

En revanche, au cours de l'enquête, il est démontré, ô horreur, que le bailleur effectue un fichage ethnique. Et ça c'est vraiment pas beau. Cachez cette couleur de peau que je ne saurais voir... (Comme disait l'autre, quoi de neuf ? Molière!) D'où le jack-pot pour les associations. 

T'as pas un peu l'impression d'être le cocu de l'histoire, Tieboyou?

Moralité : fichage ethnique, absolument verboten. Ça rappelle trop LHLPSDNH, probablement...
Bon.

Saucisson-Pinard, intrigué, est donc allé consulter Monsieur Bien-Pensant, pour avoir quelques éclaircissements.

Saucisson-Pinard : Dites-moi, Monsieur Bien-Pensant, c'est quoi la mixité sociale ?

Monsieur Bien-Pensant : la mixité sociale, mais c'est formidable !

Saucisson-Pinard : oui, sûrement, mais c'est quoi ?

Monsieur Bien-Pensant : Ben, c'est le mélange des races !

Saucisson-Pinard : ah bon, ça existe donc, les races ?

Monsieur Bien-Pensant : euh non, je veux dire, le mélange des origines ethniques !

Saucisson-Pinard : Ah bon, la mixité sociale, ce n'est pas le mélange des classes sociales ?

Monsieur Bien-Pensant: bah, oui, ça, c'était avant, mais aujourd'hui, c'est comme ça qu'on appelle le mélange d'origines ethniques.

Saucisson-Pinard : Pourquoi pas « mixité raciale » ?

Monsieur Bien-Pensant : Ben, non, puisque les races, ça n'existe pas !

Saucisson-Pinard : Ah oui, j'oubliais. Et pourquoi c'est formidable, la mixité sociale ?

Monsieur Bien-Pensant : Ben y a qu'à regarder ailleurs dans le monde, partout où il y a des mélanges, ça fonctionne super bien. Regardez en Afrique du Sud... euh non, pas en Afrique du Sud, mais regardez aux Etats-Unis... euh, non, pas aux Etats-Unis non plus. Mais en Yougos..., euh... en Tchécoslo... enfin, regardez le Rwanda avec les Hutus et les Tutsis... euh, non, mais l'Afrique c'est spécial... Regardez plutôt en Europe occidentale, les Wallons et les Flamands... Non plus ? Bon, eh bien, regardez à l'est de l'Europe, les russophones et les Ukrainiens de l'ouest...Non ? Bon, mais, croyez-moi sur parole, la diversité, il n'y a que ça de vrai. Ça fonctionne super bien, la diversité. Aussi bien que le vivrensemble. C'est dire !

Saucisson-Pinard : Bon, admettons. Mais que se passe-t-il quand il y a trop de Noirs, ou trop d'Arabes dans un lieu de résidence donné...

Monsieur Bien-Pensant : Vous voulez dire, quand il y a une « sur-représentation ethnique »?

Saucisson-Pinard : Si vous appelez ça comme ça, ça me va. Est-ce que par hasard, quand il y a une sur-représentation ethnique en un lieu donné, ça ne constituerait pas une ghettoïsation ?

Monsieur Bien-Pensant : Ben oui, et ça c'est pas bien !

Saucisson-Pinard : Bon, mais si des ressortissants de même origine ethnique, parce que très nombreux, se rassemblent délibérément pour vivre entre eux, sans vouloir se mélanger, est-ce que ça ne ressemble pas terriblement à une forme d'apartheid ?

Monsieur Bien-Pensant : Oh le vilain mot. Ça non plus, c'est pas bien !

Saucisson-Pinard : Bon, mais comment éviter ça ?

Monsieur Bien-Pensant : Ben, il faut mélanger !

Saucisson-Pinard : En interdisant les concentrations communautaires ?

Monsieur Bien-Pensant : Euh... oui, ...enfin, non, on est dans un pays libre quand même !... libre d'aller et venir comme on veut...

Saucisson-Pinard : Et un bailleur social, qui distribue les logements sociaux, est-ce qu'il ne pourrait pas précisément opérer ce délicat et subtil mélange qui éviterait cette ghettoïsation ?

Monsieur Bien-Pensant : Ouais, éventuellement...

Saucisson-Pinard : Mais s'il est censé ignorer l'origine ethnique des candidats aux logements, il fait comment, le bailleur, pour mélanger ?

Monsieur Bien-Pensant : ah bah non, ça c'est pas possible. Ficher les gens, mais vous n'y pensez pas !

Saucisson-Pinard : Pas facile, la logique progressiste, hein ?

Monsieur Bien-Pensant : Mais la mixité sociale, c'est une richesse ! C'est comme une recette de pain. De la farine seule, c'est pauvre, mais si on ajoute de l'eau, du sel et de la levure, qu'on mélange bien et qu'on cuit le tout, c'est formidable.

Saucisson-Pinard : Oui, encore faut-il ne pas se tromper dans les proportions ! Imaginez ce que vous obtenez si vous mettez trois fois trop de sel, pas assez de farine, deux fois trop d'eau et que vous ne mettiez aucune levure, parce que vous vous interdisez aussi de savoir ce que vous utilisez comme ingrédient...

Aucun respect des proportions et ignorance des ingrédients utilisés ? Elle est quand même un peu particulière, la cuisine bien-pensante, non ?
Saucisson-Pinard, en ce qui le concerne, ne tient pas vraiment à manger de ce « pain »-là.