Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 30 avril 2013

Moi, Président, je... ? Toi, Président, tu...!!!!


Le 2 Mai 2012, Hollande Ouille voulait marquer les esprits durant son débat d'entre les deux tours de Présidentielle avec sa diatribe anaphorique désormais célèbre: « Moi, Président de la République, je... »

Si le candidat avait été d'une autre trempe, ça aurait eu de la gueule. Malheureusement, avec un tel profil d'incompétent et son inexpérience abyssale, c'était d'une prétention ridicule qui confine au grotesque. Les Français qui ont voté pour lui sont en train de s'en apercevoir, à leurs frais (et hélas, aussi aux nôtres.)

Pour célébrer l'anniversaire de cet épisode de la campagne présidentielle, il était normal (et l'adjectif est de circonstance) que l'anaphore lui revienne comme un boomerang dans sa face d'ahuri.

Aussi au terme d'un an d'exercice calamiteux, tout le monde peut constater que :


« Toi, Président de la République, tu as atteint et dépassé le seuil des 3 millions de chômeurs et même battu un record historique,

Toi, Président de la République, tu as fait perdre à la France son triple A dans toutes les agences de notation,

Toi, Président de la République, tu as été incapable d'honorer la promesse de mettre le déficit français sous la barre des 3% du PIB.

Toi, Président de la République, tu as rassemblé dans ton gouvernement une ribambelle de pieds-nickelés de la politique, des profiteurs ( Taubira, Batho), des magouilleurs repris de justice (Ayrault, Fabius), des tricheurs-menteurs (Cahuzac), et des incompétents (ceux déjà cités et tous les autres),

Toi, Président de la République, tu as augmenté fortement la fiscalité sur tous les Français et diminué leur pouvoir d'achat,

Toi, Président de la République, tu as poussé les gros revenus à fuir le pays et à aller payer leurs impôts à l'étranger,

Toi, Président de la République, tu es intervenu dans le cours d'une élection législative en faveur d'un candidat de ton camp,

Toi, Président de la République, tu es intervenu dans le cours de la Justice, en faveur de ta maîtresse,

Toi, Président de la République, tu as porté atteinte au statut du mariage et de la famille, un des principaux piliers de la société,

Toi, Président de la République, tu t'es ridiculisé à quasiment chaque rencontre internationale, avec ton attitude gauche, ton élégance de clown, ton élocution de débile mental, ton anglais de cancre, et par ta faute, la France est la risée du monde,

Toi, Président de la République, tu as honteusement baissé ton froc devant le parlement algérien,

Toi, Président de la République, tu as cassé le couple franco-allemand dans l'Europe au profit d'un nouveau couple anglo-allemand et tu as relégué la France dans le clan des pays du Sud à la traîne,

Toi, Président de la République, tu as pratiqué un népotisme indécent en faveur de ton ex-compagne,

Toi, Président de la République, tu as osé mettre en scène à l'Elysée une signature de gros contrat entre la société Airbus et un pays dans lequel tu n'es même pas allé, dans le seul but de t'en attribuer de façon grotesque le mérite,

Toi, Président de la République, tu te rends coupable d'abus de biens sociaux en finançant avec les deniers publics le bureau de ta maîtresse et ses salariés, ou tu as fait une fausse déclaration de patrimoine en n'incluant pas celui de ta concubine (au choix, selon le statut qu'on veut bien donner à la journaliste jet-setter de Paris-Match qui te suit partout),

Toi, Président de la République, contrairement à ton engagement, tu t'es comporté en chef de parti en rencontrant à l'Elysée, des députés et responsables du PS. »


On pourrait continuer l'exercice sur plus de lignes encore, tant il y a à dire sur le désastre que représente cette première année de quinquennat. On se limitera à ces 16 réflexions, puisque Hollande Ouille nous avait assommé du même nombre de prétentieux engagements.

En faisant ce premier bilan d'un an, on a peine à croire qu'on va devoir (ou même pouvoir!) supporter encore quatre ans de maladresses, mensonges, reniements, fautes, incohérences, immobilisme, pénurie d'idées, diversions, bref quatre ans d'incompétences et d'arnaques. « Putain, encore quatre ans ! »
Dites-moi qu'il n'est pas possible que les Français laissent un tel guignol continuer de précipiter le pays dans l'abîme sans réagir ? Dites-moi que la France n'est pas peuplée que d'aveugles ou de flagorneurs, dites-moi qu'à un moment donné, il y aura bien suffisamment de gens pour constater et dire tout haut, comme le petit garçon du conte d'Andersen : « Mais, le roi est nu !! ».

Certes, les sondages de popularité créditent Flanby de 25% de sondés lui faisant confiance, ce qui est un record d'impopularité et de défiance, surtout au terme d'un an d'exercice seulement. Mais finalement, 25% c'est encore beaucoup : Pensez, un sondé sur quatre croit encore dans les qualités de chef d'état de Hollande Ouille ! Un sur quatre n'a pas encore vraiment compris ! A l'image d'un Pierre Arditi qui, lors d'une récente interview, reconnaît, certes, que les résultats de la politique du candidat qu'il a soutenu activement avant son élection, se font encore attendre. Mais assure-t-il aussitôt, il lui fait encore confiance car « un an, c'est court ! »

Comment Arditi peut-il être aussi naïf, pourquoi ne voit-il pas qu'au delà des convictions philosophico-politiques qui peuvent être les siennes, nous avons affaire ici à un authentique tocard aux commandes du pays? Comment est-il possible qu'il ne voit pas qu'il est urgentissime de changer le locataire de l'Elysée ? Quel intérêt personnel Arditi, à qui on fera le crédit d'une intelligence au moins moyenne, peut-il avoir à continuer de supporter publiquement Hollande Ouille ? Ou est-il simplement motivé par la lâcheté, par la crainte de se renier, la peur de reconnaître qu'il s'est trompé, et qu'il a aussi trompé les simples d'esprit estimant qu'un saltimbanque bien payé en haut de l'affiche est un citoyen particulièrement qualifié pour désigner le meilleur candidat pour présider aux destinées du pays ?
Ne sait-il pas que lorsque le peuple se retournera contre son président, il n'oubliera pas celles et ceux qui l'ont soutenu ? Et que ceux-ci focaliseront aussi sa colère ? Il faut vraiment tout ignorer de l'Histoire pour ne pas comprendre que le peuple n'est ni amnésique ni miséricordieux quand il est en fureur. Une fois que Louis XVI eût payé sur l'échafaud l'exaspération que le petit peuple nourrit à son endroit, ce sont tous les noms à particule qui ont fini par être visés... Le peuple est parfois juste un peu long à comprendre... mais une fois qu'il a compris...

dimanche 21 avril 2013

Carlier, Europe 1, au service de la répression.


On savait depuis longtemps que Guy Carlier se prenait pour un grand écrivain. Le ton avec lequel il déclame habituellement sa prose, est rempli de la déférence qu'il décerne au talent dont il est persuadé être pourvu.
Mais on ignorait sans doute, qu'en plus, ce Victor Hugo cathodique était doué d'un humour pince sans rire. Cette révélation m'a frappé ce samedi matin 20 avril sur Europe 1, cette radio périphérique dont la radicalisation gauchissante finit par fasciner tant elle confine maintenant au grand-guignolesque.
Mais revenons à la chronique de notre académicien-en-devenir. Il raconte qu'à la recherche de l'inspiration lors d'un voyage en train, il se met à observer une jeune fille au dehors, qui se berce nonchalamment sur une balançoire, tout en regardant un texto sur son smartphone. La jeune fille, à la lecture de ce texto, sourit aux anges. Oui, Carlier voit tout ça de son compartiment. Si, si, c'est tout à fait crédible, car Carlier, en plus d'une fine plume, possède un œil de lynx que ses paupières adipeuses en forme de saucisses de Strasbourg, ne laissent pas deviner.

Bref, notre chroniqueur attendri aime à imaginer qu'il s'agit d'un message de son amoureux. C'est beau, non ? On écrase une larme et on continue d'écouter la bouleversante prose. La scène inspire à Guy Carlier que l'Amour est le remède de tout. De tout, y compris contre les (méchants) extrémistes. Quels extrémistes ? Ben, par exemple, les fanatiques islamistes égyptiens qui réclament des attaques contre la France mais aussi et surtout (et c'est là qu'arrive la chute aussi inattendue qu'hilarante du sketch de notre désopilant chroniqueur) Christian Jacob et Christine Boutin !!
Oui, vous avez bien lu, les fanatiques djihadistes sont mis au même rang que Christine Boutin, grande extrémiste devant l'Eternel, comme chacun sait.
Je vous avais prévenu, Carlier est un grand comique. Il nous avait caché cette facette de son immense talent, le coquin. Puis le farceur se fait psychologue. Si Boutin est une telle extrémiste, c'est, assure-t-il, qu'elle a manqué d'amour dans sa jeunesse. Ben oui, à cause de son physique ingrat, bien sûr. C'est vrai que quand on est gaulé comme Carlier, on éprouve une compassion toute naturelle pour ceux et celles qui n'ont pas la chance d'avoir son physique d'Adonis.
Donc, Boutin, frustrée d'amour, est contrainte d'épouser son cousin (une bonne petite accusation d'inceste, au passage, ça fait toujours plaisir, surtout quand il s'agit de démolir celle qui s'oppose au mariage de déglingos contre-nature, et c'est tellement élégant, en plus d'être désopilant). Et c'est donc pour cette raison que Boutin est aujourd'hui une extrémiste. Puis après cette très fine analyse, Carlier nous livre son remède : l'Amour, bien sûr ! Carlier le sait, il en est tellement pétri lui-même, qu'il ne peut pas se tromper. Si on croise un extrémiste, il suffit de lui dire qu'on l'aime. Et ça le guérit illico de son extrémisme !
On aimerait demander à Carlier de quitter le pays pour aller tester lui-même sa recommandation auprès des djihadistes égyptiens.

On reste sans voix après cette chronique, et on balance entre stupéfaction et écoeurement devant tant de méchantes âneries proférées avec un tel naturel.
Et puis on repense à la façon dont notre gouvernement aux abois réprime les manifestations anti-mariage homo. 
On repense au recours par la police au gaz lacrymogène contre des familles défilant en toute simplicité, et pacifiquement. 
On repense aux 17 longues heures de garde à vue infligées à des jeunes filles pour un paisible sitting près du Sénat. 
A l'arrestation, au Jardin du Luxembourg, d'un piqueniqueur affublé d'un tee-shirt illustrant un couple avec enfants, symbole des valeurs familiales revendiquées par la Manif pour Tous. 
Au tweet de Bergé proclamant qu'il ne serait pas mécontent qu'une bombe explose au milieu de cette manifestation. 
Aux tentatives sans cesse répétées des tenants du Mariage pour Tous de mélanger anti-mariage homo et homophobie. 
A la précipitation avec laquelle le gouvernement cherche à enchaîner la procédure d'adoption de cette loi honteuse. Le lien est évident : Carlier, et Europe 1 qui le paie, en osant le ridicule de qualifier Boutin de dangereuse extrémiste, participent à la même démarche de répression brutale, par le gouvernement socialo, d'une opposition populaire de fond. Carlier met sans vergogne sa balourdise naturelle et prétentieuse au service du politiquement correct. Le fait qu'il force le trait avec une violence qui touche à ce point au grotesque, en dit long sur la panique du gouvernement et de sa Cour de manipulateurs médiatiques. C'est aussi le signe que la Résistance progresse et les inquiète vraiment. 

Au passage, Carlier nous aura montré que finalement, chez lui, ce n'est ni son triple menton ni son gras du bide qui sont les plus lourds. Son style est à l'image de son profil de méduse monstrueuse. Parfois, en effet, le contenu est hélas conforme au contenant... C'est probablement chez Carlier, sa seule forme de sincérité.

jeudi 18 avril 2013

Dis papa, c'est quoi un paradis fiscal?

 
  • Dis papa, c'est pas bien, le Paradis ?
  • Si, si, ma fille, c'est très bien le Paradis !
  • Et c'est quoi, papa, un paradis fiscal ?
  • C'est un pays qui fait payer très peu d'impôts à ses habitants.
  • Alors pourquoi on dit que c'est pas bien, les paradis fiscaux ?
  • Euh, parce que.. parce qu'ils attirent les gens qui veulent pas payer trop d'impôts dans leur propre pays.
  • Et c'est quoi, le contraire du paradis ?
  • Ben, c'est l'enfer !
  • Alors le contraire d'un paradis fiscal, c'est un enfer fiscal ?
  • Heu, ben oui...
  • Mais si un paradis fiscal c'est pas bien, alors un enfer fiscal, c'est bien ?
  • Ben non, quand même pas !
  • Mais, papa, si les paradis fiscaux ne font pas payer beaucoup d'impôts à leurs habitants, ils ont pas beaucoup d'argent et ce sont des pays pauvres, alors ?
  • Oui, bien sûr !
  • C'est pas des paradis fiscaux, la Suisse, le Luxembourg, et Singapour ?
  • … Si, si ! Mais bon, t'as pas fini avec tes questions ?
  • Alors ce sont des pays pauvres, la Suisse, le Luxembourg et Singapour ?
  • Euh, non, on peut pas dire...
  • Mais dis-moi, papa, on dit toujours que la France est de plus en plus pauvre...
  • Oui et alors ?
  • Mais, c'est pas un paradis fiscal, la France ?
  • Ah non alors ! pas vraiment !!
  • Bon alors, si je comprends bien, la France qui est le contraire d'un paradis fiscal, est donc un enfer fiscal où on paye beaucoup d'impôts, mais qui est pauvre, alors que la Suisse qui est un paradis fiscal où les habitants ne payent pas beaucoup d'impôts est un pays riche. C'est bien ça ?
  • Alors dis papa, pourquoi la France, elle est contre les paradis fiscaux et veut absolument rester un enfer fiscal ?
  • Heu... parce que les paradis fiscaux lui font concurrence !
  • Papa, tu sais quoi ? je comprends rien à l'Economie !
  • Tant mieux, tu pourras devenir ministre socialiste, ma fille !
  • Mais papa, les entreprises qui donnent beaucoup d'avantages sociaux à leurs employés, ce sont des paradis sociaux, non ?
  • Oui, sans doute !
  • Mais alors, elles font concurrence, sur le marché du travail, aux entreprises qui exploitent leurs employés, non ?
  • C'est pas faux !
  • Alors, si je comprends bien, il faudrait lutter contre les entreprises qui sont des paradis sociaux pour défendre celles qui exploitent leurs employés, n'est-ce-pas ?
  • Ma fille, à la réflexion, je crois que tu pourrais même devenir présidente de la république française !

vendredi 12 avril 2013

Sus aux extrêmes!!


La Presse bien pensante, pendant des mois précédant les dernières élections présidentielles, n'ont eu de cesse de nous vendre le candidat Hollande.
Les premiers mois de la présidence de Hollande Ouille, elle s'est attendrie de voir un président si normal.
Puis elle a constaté que, plutôt que normal, le président était surtout ordinaire, mais elle a continué à montrer beaucoup de bienveillance à son égard. 

Puis les nuages noirs ont commencé à arriver en masse: chômage explosif, rodomontades ridicules de ministres de premier plan, déficits se creusant, multiplications de plans sociaux, cafouillage dans les déclarations ministérielles, gesticulations stériles de Montebourg, valses hésitations de Vals, manifestations monstres d'opposition à une loi sociétale aussi inopportune que démagogique, démission de celui qui allait s'avérer être un malhonnête doublé d'un menteur, chute vertigineuse de popularité de Hollande Ouille, fiasco dans les différentes rencontres internationales: le soutien inconditionnel de la Presse n'était plus possible. 

On assiste même à un vrai retournement de la part de cette Presse, qui pour être spectaculaire, n'en était pas moins attendu. Saucisson-Pinard l'avait même évoqué avec un an d'avance. (Voir le paragraphe « second symbole » dans le post « Passation de pouvoir et test » de mai 2012).

Nos médias se démarquent donc, bien tardivement, mais mieux vaut tard que jamais, de leur ex-champion, mais ils restent évidemment fidèles à la couleur du maillot du joueur : rose. Aussi jugent-ils qu'il est opportun de braquer les projecteurs dans une autre direction. Jamais à court d'idées quand il s'agit de s'ériger en donneuse de leçons au brave citoyen-lecteur-auditeur-téléspectateur, la Presse estime qu'il est temps de dénoncer un danger bien plus préoccupant que les écarts de conduite du gouvernement socialiste.
Le nouveau mot d'ordre est lancé : attention au populisme, gare aux extrêmes ! C'est ce qu'on appelle un contrefeu.

Même les humoristes politiquement corrects s'y mettent. Façon de justifier sa présence sur les ondes d'Europe 1 et de payer à la Pensée Unique le tribut de sa petite rubrique du matin à une heure de grande écoute, Anne Roumanoff finit la plupart de ses sketches de gentilles moqueries des dérapages socialistes en assurant avec un sérieux soudainement retrouvé que sa principale crainte est toutefois le populisme et les extrêmes...
La consigne est fidèlement transmise à ses élèves humoristes en herbe dans une émission de l'après-midi, qui font part du même souci, avec quasiment les mêmes mots.

Roumanoff reconnaît, avec le sourire parce que c'est son outil de travail, qu'elle est dans un pays dirigé par des incompétents doublés de menteurs profiteurs et de fieffés renégats, mais ce qui lui fait vraiment peur, c'est le populisme ! C'est un peu comme si elle était dans un appartement en feu, cernée par les flammes, avec le toit qui menace de lui tomber sur la tête, et quand un pompier lui propose son secours, elle répond que ce qui l'inquiète tout à fait, c'est le froid qu'il fait dehors !

Voilà le vilain danger à dénoncer, selon le politiquement correct d'aujourd'hui : le populisme. Mais qu'est-ce que le populisme ? Facile ! Quand le peuple partage l'avis du politique, c'est la démocratie. Mais quand le peuple a un autre avis, c'est du populisme. Faire payer les riches pour soutenir les pauvres, c'est de la démocratie. Réclamer le rétablissement de la peine de mort, c'est du populisme. Faut pas confondre. Ainsi donc, l'inconvénient majeur d'avoir comme président un parfait tocard qui mène le pays droit dans le mur, c'est que cela « favorise » les extrêmes... Mais au fait, de quels extrêmes parle-t-on? Les extrêmement compétents ? Les extrêmement honnêtes ? Ou les extrêmement conscients de l'intérêt du pays ? C'est vrai que ça nous changerait ! Et le changement, c'est... pour demain ?

Pourtant, les positions vraiment extrêmes existent. Prenez par exemple, l'extrême aveuglement de la Justice : un bambin arabe est envoyé à l'école maternelle de Sorgues avec un tee-shirt proclamant devant : « je suis une bombe » et derrière « Djihad (son prénom!) né le 11 septembre ». Merci le « bien-vivre-ensemble ». Le tonton du bambin qui a offert ce charmant cadeau et la mère qui lui a fait porter, sont envoyés devant le Tribunal correctionnel d'Avignon par le maire de Sorgues qui s'est constitué partie civile, avec une plainte pour apologie de crime. 

On notera au passage que les deux arabes incriminés ont reçu le soutien du MRAP. On en déduira donc qu'une bombe, une célébration du 11 septembre et une guerre sainte contre tout ce qui n'est pas musulman, sont des éléments participatifs de l'Amitié entre les Peuples...

Bien entendu, les deux accusés ont nié le côté provocation de la démarche. Mais le plus beau, c'est que la Justice les a entendus et a déclaré que l'apologie de crime en l’occurrence n'était pas complètement évidente, et en conséquence, les a relaxés ! Les (très rares) articles révélant cette affaire donnent le nom de tous les protagonistes, sauf, hélas, ceux des magistrats responsables de cette décision, qui gagnent ainsi leur statut bien mérité de dhimmis dociles et bienveillants. 

On peut donc supposer -bonne nouvelle ?- qu'on pourra désormais porter un tee-shirt proclamant « Shoah, né à Dachau » dans le dos, et « Je suis une Solution Finale » sur le ventre, ou encore «Gégène, né à Alger» sur le devant, «Je suis une Ratonnade » dans le dos, sans déclencher les foudres de la Justice, des associations MRAP, SOS Racisme ou des autorités religieuses.

Autre exemple d'extrême : l'extrême hypocrisie de Hollande Ouille qui tente de récupérer le scandale Cahuzac, avec ses initiatives de prétendue moralisation financière des politiques. Car enfin, ce président minore son patrimoine immobilier pour échapper à l'ISF, choisit comme premier ministre un type ayant trempé dans une affaire de favoritisme dans l'octroi de marchés publics, compte parmi ses ministres des ex-bénéficiaires abusifs de logements HLM, fait financer par le contribuable, le bureau à l'Elysée de sa copine (encore mariée) et ses collaborateurs salariés, et se fait remplacer à la tête de son parti par un repris de justice. Flanby est-il vraiment crédible quand il singe un air martial pour annoncer des mesures de transparence financière pour ses collaborateurs et les députés? Hollande Ouille, donneur de leçons de moralisation, c'est un peu un charcutier-boucher qui serait défenseur de régime végétarien.

Dernier exemple, pour aujourd'hui, d'extrême : l'extrême intolérance gauchiste. Pierre Bergé, millionnaire, figure emblématique de la gauche caviar, pédéraste notoire et actionnaire du Monde de son état, constate qu'une page de publicité de la Manif pour Tous, paraît dans son canard. Elle s'adresse aux sénateurs pour leur dire tout le mal qu'elle pense de la loi en faveur du mariage homosexuel. Bergé entre dans une colère noire et dénonce ce qui est à ses yeux, un scandale. Cette publicité est « contraire aux valeurs de ce journal ! » Elle est « une honte et ceux qui l'ont acceptée ne sont pas dignes de travailler dans ce journal ! » Pas dignes ! Voilà typiquement, comment la gauche conçoit la liberté de la Presse. Et encore ne s'agissait-il pas ici d'un article rédigé par un journaliste mais bien d'une publicité payante. Pour Bergé, la liberté d'expression s'arrête à la limite de ce qui sert ses propres intérêts et opinions personnelles. Et la censure qu'il désire exercer en tant qu'actionnaire, devrait s'étendre jusqu'aux messages des annonceurs.


Alors, sus aux extrêmes ?

dimanche 7 avril 2013

Garder le cap? Ou tirer des bords?


Lors de sa dernière intervention sur France 2, Hollande Ouille nous a confirmé qu'il gardait « le cap » du redressement du pays, de la lutte contre le chômage, de la lutte contre les déficits publics etc etc..., bref de toutes ces choses qui n'ont pourtant pas arrêté de se dégrader depuis sa prise de fonction.

Peut-être serait-il utile qu'un marin voileux rappelle à cet ignorant qu'il ne sert à rien de garder le cap si l'objectif visé se trouve dans le lit du vent du bateau. En d'autres termes, si l'île de la Félicité, du Plein Emploi, de la Réduction des Déficits, de la Sécurité Retrouvée, quelque soit le nom qu'on veut lui donner, se trouve exactement dans l'axe d'ou vient le vent, le capitaine président pourra s'évertuer à garder le cap, son bateau n'avancera pas d'un iota. Il est même probable qu'il cule, ou qu'il dérive au petit bonheur la chance, sans jamais se rapprocher de son but. Et c'est bien ce qui se passe : le vent de la crise économique mondiale empêche clairement le bateau France de faire cap direct vers son objectif. Le marin lui conseillera donc de tirer des bords. Cela ne sera pas la route au but la plus courte en distance, mais certainement la plus rapide en temps pour s'en rapprocher petit à petit.

Et afin qu'on ne reproche pas à SP de s'enfermer dans une critique aussi systématique que stérile, voici quelques idées, dans cet esprit de « tirer des bords » vers l'objectif à atteindre.

Hollande Ouille veut des idées de vraie réforme ? En voilà un échantillon ! Beaucoup d'entre elles sont appliquées dans des pays étrangers, preuve qu'elles sont applicables.

On pourrait commencer par gagner en efficacité et en économies au sommet de l'Etat.
Un gouvernement resserré, réduit aux fonctions régaliennes de l'Etat doit suffire : Défense, Sécurité Intérieure et Justice (un seul ministère pour deux corps qui pourront enfin tirer dans le même sens pour assurer enfin la sécurité du citoyen), Finances et Budget (un seul ministère pour plus de cohérence), Ministère de l'Immigration, Ministère des grandes entreprises, Ministère des petites entreprises, commerce et artisanat, Ministère de l'Agriculture, Ministère de la réorganisation de la Fonction Publique, Ministère de la Santé. Un Conseil de un premier ministre et 9 ministres serait suffisant, plus efficace, et moins cher. Pas de ministère-gadget. Pas de ministère de la Culture non plus. Un gouvernement n'a pas à s'occuper de la Culture. Surtout en période de vaches maigres. La Culture est du ressort de l'initiative privée.

Et voici quelles pourraient être quelques grandes réformes à entreprendre par ces ministères.

En matière économique : commencer par remettre en cause notre participation à l'Europe si elle ne consent pas à appliquer quelques principes basiques. Notamment ceux destinés à protéger son espace économique intérieur contre les importations de produits issus de pays pratiquant un dumping social. Par exemple, un produit made in China coûtant 25 euros et dont l 'équivalent européen en coûterait 100 au minimum, se verrait grévé d'une taxation à l'importation de 75 euros. Si l'Europe refuse cette politique, il convient d'en sortir pour que le pays retrouve sa souveraineté et puisse appliquer une politique conforme à ses propres intérêts. Après tout, quand on est membre d'un club et qu'un jour son règlement intérieur ne convient plus et qu'on trouve sa cotisation annuelle trop élevée pour l'agrément qu'on lui trouve, on résilie son adhésion et on quitte le club. Ou on prend son menu à la carte. N'est-ce pas ce que fait la Grande Bretagne ? Bien sûr, cela peut conduire la France à abandonner l'euro et à revenir à une monnaie nationale. Et alors ? Quantité de pays européens survivent très bien sans l'euro et avec une monnaie nationale qui n'est pas sous-évaluée: la Grande Bretagne, la Suisse, la Norvège...

En matière d'emploi, on ferait sauter le verrou du salaire minimal. Mieux vaut plein d'emplois à 600 euros que plein de chômeurs subventionnés à 600 euros à ne rien faire, aux frais de ceux qui travaillent. Moyennant quoi, le Pôle Emploi obligerait tout chômeur à choisir entre deux propositions d'emploi, faute de quoi il y aurait arrêt de versement d'allocation. Trop radical ? Rappelez-vous : on tire des bord en attendant que les vents nous soient plus favorables! On ne fait pas route directe vers la Félicité, mais on s'en rapproche néanmoins.

A propos des charges sociales. Réduction générale de 50% des charges sociales sur les salaires et augmentation automatique du salaire de la moitié de ce gain. Résultat, augmentation du revenu disponible et augmentation de la compétitivité du même montant. Comment seraient financés les prestations sociales ? demanderez-vous. Justement : coupe généralisée dans les prestations en tous genres. Rappelez-vous : tout n'est pas destiné à se pérenniser : on tire des bords ! Mais l'Etat-Providence, c'est fini !

Toujours dans le cadre des économies à réaliser : suppression des subventions en tous genres, et des subsides aux associations. Si une association ne trouve pas moyen de se financer par elle-même, c'est qu'elle n'a pas de raison d'être. Plus de versement aux syndicats ni aux journaux. Si les adhérents ou les lecteurs ne suffisent pas au financement, c'est que le syndicat ou le journal n'est pas économiquement viable. Ou doit revoir sa gestion, en cohérence avec ses vrais revenus. On verra ainsi si, par exemple, SOS Racisme ou le MRAP sont si utiles que ça...

Ministère de la Fonction Publique :
Remplacement d'un fonctionnaire seulement sur trois partant à la retraite. Promotion au mérite et plus à l'ancienneté. Réorganisation complète pour faire mieux avec moins.
Simplification des niveaux de gestion locale : maire de communes, et Régions. Suppression du niveau départemental. D'où économie de fonctionnement et moindre dilution des pouvoirs pour plus d'efficacité.

Ministère de l'Immigration et Ministère de l'Intérieur et Justice :
Expulsion immédiate de tous les condamnés en situation irrégulière sur le sol français, ayant purgé leur peine ou non. Annulation des titres de séjour des immigrés ayant une inscription quelconque dans leur casier judiciaire et expulsion immédiate. Annulation de la nationalité française des bi-nationaux condamnés pour vols, violence et meurtres et leur expulsion dans le pays de leur seconde nationalité. Croyez-le, ça calmerait les plus excités. Et ça soulagerait les prisons.

Ministère de l'Intérieur et Justice : abolition des remises de peine. Une bonne conduite en prison aurait pour unique conséquence que cette peine ne soit pas prolongée. Revue complète du tableau des peines applicables. Et application systématique, a minima, d'une peine plancher prévue pour chaque entorse à la loi. Au lieu d'exprimer les peines en durée ou amende maximales, elles seraient fixées en termes de seuils planchers en-dessous desquels il serait impossible pour un juge de prononcer un verdict inférieur. Cela interdirait de facto tout laxisme. Voilà qui va faciliter le travail des juges, leur retirer de la responsabilité personnelle et des cas de conscience.
En cas de récidive, le tarif serait, a minima, le double. Suppression de la notion de sursis.
Bien entendu, la peine de mort serait rétablie... et appliquée le cas échéant ! À commencer pour tout meurtre commis aux dépens des membres des forces de l'ordre, et des plus fragiles : femmes, enfants, personnes âgées. Reconnaissance a priori systématique de la légitime défense des forces de l'ordre.
Rétablissement des maisons de corrections pour mineurs délinquants. Réouverture de bagnes pour les cas désespérés de récidivistes irrémédiablement asociaux. Les îles Kerguelen seraient parfaites pour accueillir ces bagnes. La France saurait ainsi pourquoi elle conserve ces îlots du bout du monde.
Les prisons (et leur niveau de confort) seraient distinctes selon la gravité des peines appliquées, pour éviter la contagion des criminels les moins endurcis par les irrécupérables. Bien entendu, le travail en prison serait obligatoire pour tous les pensionnaires, l'oisiveté interdite. L'apprentissage de métiers pourrait s'y développer, pour préparer les réinsertions.

Retraite : du fait de la forme de la pyramide des âges, le régime de répartition est condamné. Il est largement temps de commencer à mettre en place un régime par capitalisation. Les nouveaux arrivants sur le marché du travail se mettraient à cotiser, en partie pour le régime de répartition actuel et en partie croissante au fur et à mesure du temps passant, en faveur d'une Caisse qui placerait les fonds récoltés en actionnariat dans le secteur économique. Les entreprises trouveraient ainsi de l'argent frais pour leur développement et chaque salarié cotiserait ainsi pour sa propre retraite.

Parlement : diminution drastique du nombre de députés. Une douzaine de députés par Région serait largement suffisant. Soit de 240 à 250 députés au lieu de 577. Moins cher, plus efficace. Avec application de la proportionnelle pour une meilleure représentativité nationale. Chaque parti devrait aussi proposer globalement au niveau national une part égale de candidats issus des grands corps : fonction publique, et vie civile : salariés, entrepreneurs, artisans, commerçants. Juste pour éviter de se retrouver avec un Parlement de professeurs et de fonctionnaires pantouflards.

Trop de lois ? Toute nouvelle loi ne serait créée et adoptée qu'à la condition que deux lois plus anciennes, ringardisées ou simplement jamais appliquées soient supprimées.

Si Hollande Ouille veut d'autres idées, qu'il n'hésite pas à consulter SP ! Bien entendu, les appliquer suppose courage, bon sens, logique, imagination, audace, volonté et pragmatisme. Autant dire qu'il n'est pas le mieux placé pour cela ! 
Non, à la réflexion, la seule bonne décision qu'il pourrait prendre avant toute chose, serait de quitter l'Elysée, avec son petit agenda sous le bras et sa caisse à outils...