Le
2 Mai 2012, Hollande
Ouille
voulait
marquer les esprits durant son débat d'entre les deux tours de
Présidentielle avec sa diatribe anaphorique désormais célèbre:
« Moi, Président de la République, je... »
Si le candidat avait
été d'une autre trempe, ça aurait eu de la gueule.
Malheureusement, avec un tel profil d'incompétent et son
inexpérience abyssale, c'était d'une prétention ridicule qui
confine au grotesque. Les Français qui ont voté pour lui sont en
train de s'en apercevoir, à leurs frais (et hélas, aussi aux
nôtres.)
Pour célébrer
l'anniversaire de cet épisode de la campagne présidentielle, il
était normal (et l'adjectif est de circonstance) que l'anaphore lui
revienne comme un boomerang dans sa face d'ahuri.
Aussi au terme d'un
an d'exercice calamiteux, tout le monde peut constater que :
« Toi,
Président de la République, tu as atteint et dépassé le seuil des
3 millions de chômeurs et même battu un record historique,
Toi, Président de
la République, tu as fait perdre à la France son triple A dans
toutes les agences de notation,
Toi, Président de
la République, tu as été incapable d'honorer la promesse de mettre
le déficit français sous la barre des 3% du PIB.
Toi, Président de
la République, tu as rassemblé dans ton gouvernement une ribambelle
de pieds-nickelés de la politique, des profiteurs ( Taubira, Batho),
des magouilleurs repris de justice (Ayrault, Fabius), des
tricheurs-menteurs (Cahuzac), et des incompétents (ceux déjà cités
et tous les autres),
Toi, Président de
la République, tu as augmenté fortement la fiscalité sur tous les
Français et diminué leur pouvoir d'achat,
Toi, Président de
la République, tu as poussé les gros revenus à fuir le pays et à
aller payer leurs impôts à l'étranger,
Toi, Président de
la République, tu es intervenu dans le cours d'une élection
législative en faveur d'un candidat de ton camp,
Toi, Président de
la République, tu es intervenu dans le cours de la Justice, en
faveur de ta maîtresse,
Toi, Président de
la République, tu as porté atteinte au statut du mariage et de la
famille, un des principaux piliers de la société,
Toi, Président de
la République, tu t'es ridiculisé à quasiment chaque rencontre
internationale, avec ton attitude gauche, ton élégance de clown,
ton élocution de débile mental, ton anglais de cancre, et par ta
faute, la France est la risée du monde,
Toi, Président de
la République, tu as honteusement baissé ton froc devant le
parlement algérien,
Toi, Président de
la République, tu as cassé le couple franco-allemand dans l'Europe
au profit d'un nouveau couple anglo-allemand et tu as relégué la
France dans le clan des pays du Sud à la traîne,
Toi, Président de
la République, tu as pratiqué un népotisme indécent en faveur de
ton ex-compagne,
Toi, Président de
la République, tu as osé mettre en scène à l'Elysée une
signature de gros contrat entre la société Airbus et un pays dans
lequel tu n'es même pas allé, dans le seul but de t'en attribuer de
façon grotesque le mérite,
Toi, Président de
la République, tu te rends coupable d'abus de biens sociaux en
finançant avec les deniers publics le bureau de ta maîtresse et ses
salariés, ou tu as fait une fausse déclaration de patrimoine en
n'incluant pas celui de ta concubine (au choix, selon le statut qu'on
veut bien donner à la journaliste jet-setter de Paris-Match qui te
suit partout),
Toi, Président de
la République, contrairement à ton engagement, tu t'es comporté en
chef de parti en rencontrant à l'Elysée, des députés et
responsables du PS. »
On pourrait
continuer l'exercice sur plus de lignes encore, tant il y a à dire
sur le désastre que représente cette première année de
quinquennat. On se limitera à ces 16 réflexions, puisque Hollande
Ouille nous avait assommé du même nombre de prétentieux
engagements.
En faisant ce
premier bilan d'un an, on a peine à croire qu'on va devoir (ou même
pouvoir!) supporter encore quatre ans de maladresses, mensonges,
reniements, fautes, incohérences, immobilisme, pénurie d'idées,
diversions, bref quatre ans d'incompétences et d'arnaques. « Putain,
encore quatre ans ! »
Dites-moi qu'il
n'est pas possible que les Français laissent un tel guignol
continuer de précipiter le pays dans l'abîme sans réagir ?
Dites-moi que la France n'est pas peuplée que d'aveugles ou de
flagorneurs, dites-moi qu'à un moment donné, il y aura bien
suffisamment de gens pour constater et dire tout haut, comme le petit
garçon du conte d'Andersen : « Mais, le roi est nu !! ».
Certes, les sondages
de popularité créditent Flanby de 25% de sondés lui faisant
confiance, ce qui est un record d'impopularité et de défiance,
surtout au terme d'un an d'exercice seulement. Mais finalement, 25%
c'est encore beaucoup : Pensez, un sondé sur quatre croit
encore dans les qualités de chef d'état de Hollande Ouille !
Un sur quatre n'a pas encore vraiment compris ! A l'image d'un
Pierre Arditi qui, lors d'une récente interview, reconnaît, certes,
que les résultats de la politique du candidat qu'il a soutenu
activement avant son élection, se font encore attendre. Mais
assure-t-il aussitôt, il lui fait encore confiance car « un
an, c'est court ! »
Comment Arditi
peut-il être aussi naïf, pourquoi ne voit-il pas qu'au delà des
convictions philosophico-politiques qui peuvent être les siennes,
nous avons affaire ici à un authentique tocard aux commandes du
pays? Comment est-il possible qu'il ne voit pas qu'il est
urgentissime de changer le locataire de l'Elysée ? Quel intérêt
personnel Arditi, à qui on fera le crédit d'une intelligence au
moins moyenne, peut-il avoir à continuer de supporter publiquement
Hollande Ouille ? Ou est-il simplement motivé par la lâcheté,
par la crainte de se renier, la peur de reconnaître qu'il s'est
trompé, et qu'il a aussi trompé les simples d'esprit estimant qu'un
saltimbanque bien payé en haut de l'affiche est un citoyen
particulièrement qualifié pour désigner le meilleur candidat pour
présider aux destinées du pays ?
Ne sait-il pas que
lorsque le peuple se retournera contre son président, il n'oubliera
pas celles et ceux qui l'ont soutenu ? Et que ceux-ci
focaliseront aussi sa colère ? Il faut vraiment tout ignorer de
l'Histoire pour ne pas comprendre que le peuple n'est ni amnésique
ni miséricordieux quand il est en fureur. Une fois que Louis XVI eût
payé sur l'échafaud l'exaspération que le petit peuple nourrit à
son endroit, ce sont tous les noms à particule qui ont fini par être
visés... Le peuple est parfois juste un peu long à comprendre...
mais une fois qu'il a compris...