Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 28 mai 2018

L' "incroyable" sauvetage de Mamoudou.




Un enfant de 4 ans se trouve suspendu à un balcon par les bras. Un monte-en-l'air grimpe le long de la façade de l'immeuble, étage par étage, jusqu'à l'enfant, le récupère et le met à l'abri. Voici « l'incroyable » scène de sauvetage à laquelle tous les médias nous ont convié d'assister, images vidéo, interviews et témoignages à l'appui, à longueur de Unes de presse écrite et de journaux télévisés.

Pour le coup, la race et la nationalité du « Spiderman » sauveteur sont largement mentionnées. Quand un étranger non-blanc est impliqué dans un fait divers moins reluisant, les médias se montrent d'ordinaire beaucoup moins précis dans leur description. Mais là, c'est formidable, c'est un Noir Malien.
Autre coup de chance, Spiderman est un clandestin, pardon, un migrant sans papier. Nos médias bien-pensants ont alors recours, une fois n'est pas coutume, à une pratique qu'ils dénoncent régulièrement : l'amalgame. « Vous voyez bien, bande de Français racistes, que les migrants sont une exceptionnelle chance pour la France ! » est en gros le message distillé et suggéré à longueur de temps d'antenne et de lignes d'éditoriaux.

D'ailleurs, il y en a un qui n'a pas perdu de temps à exploiter cette « incroyable » opportunité, c'est Macreux l'Oreillette. Jugez plutôt : la scène s'est déroulée samedi soir. Le lundi, Mamoudou-Spiderman était reçu à l'Elysée, naturalisé dans la foulée, et promis à une carrière de pompier. Enlevé, c'est pesé. En 48 heures chrono. Si ce n'est pas de la réactivité, on ne sait pas ce que c'est...

Oui, naturalisé. Pas seulement « régularisé », mais directement doté de la nationalité française. On pensait que pour se voir attribuer un passeport français, il fallait au moins savoir parler français, mais apparemment, à entendre le témoignage approximatif de Mamoudou de ses exploits, incompréhensible sans sous-titre, le niveau requis de connaissance de la langue ne brille pas par son exigence.
Mais bon... Admettons.
Que voulez-vous, quand on tient un héros capable d'un sauvetage aussi incroyable, on ne reste pas insensible. « Incroyable » est d'ailleurs l'adjectif le plus couramment utilisé par nos médias et, pour une fois, Saucisson-Pinard, le trouve parfaitement justifié. La scène est effectivement tout à fait incroyable.

On a d'abord la chance d'avoir un film de l'exploit. S'il y avait pour chaque scène de fait divers, quelqu'un à disposition pour filmer, les enquêtes de police s'en trouveraient largement facilitées. Dans ce cas précis, il y avait ce quelqu'un, et c'est déjà formidable.

Que faisait ce petit garçon de 4 ans suspendu à son balcon, comment en était-il arrivé là, on ne sait pas, la couverture médiatique n'est pas allée jusqu'à en chercher les raisons. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que le bambin est pourvu d'une force quasiment herculéenne pour son âge. Essayez donc de demander à votre petit garçon de 4 ans de rester plusieurs minutes accroché par ses mains à une bordure de ciment à arêtes vives avec les jambes dans le vide. S'il y arrive, une carrière chez Pinder s'offre à lui.
A la condition supplémentaire néanmoins, qu'il ne souffre pas du vertige...
Nous avons donc à la fois Spiderman et un petit Batman réunis dans une même scène, et c'est vraiment "incroyable". Comme le dit un témoin proche du caméraman et dont on entend les propos ébahis: « Sur le Coran, j'pète un câble... ». Devant un tel spectacle, on penserait plutôt à la Metro Goldwin Meyer qu'au Coran, mais on est dans le 18e arrondissement de Paris, et on y a les références qu'on peut...

On peut juste regretter que le caméraman en question ne fût pas pourvu d'un télé-objectif, car avec un effet de zoom, on aurait pu comprendre ce que faisaient les deux adultes, un homme et une femme, juste à côté de l'enfant, attendant patiemment que Spiderman arrive. Comme s'en étonne à peine un journaliste commentateur sur France 2, « pour une raison qu'on ignore, les voisins sur le balcon d'à côté, n'ont pas pu agripper l'enfant ».
Bah non, ils n'ont pas pu. Et on ne sait pas pourquoi... En même temps, heureusement qu'ils n'ont pas pu, car sinon, le monte-en-l'air aurait pris des risques pour rien...

Alors que l'opinion publique française montre des signes de plus en plus évidents d'inquiétude, quand ce n'est pas de colère, devant cette immigration aussi massive qu'incontrôlée (et Saucisson-Pinard n'écrit pas « incontrôlable » à dessein...), ce fait divers intervient parfaitement et surtout incroyablement à propos.
Des esprits chagrins et soupçonneux pourraient évoquer une opération de services occultes de manipulation de l'opinion, mais cela serait vraiment méchant. Voire bête. Bête et méchant, comme feu le journal Hara-Kiri. On pardonnera alors cette audace à ces esprits chagrins et soupçonneux comme on a toujours pardonné les Unes de ce journal provocateur. Il n'y a pas de raison...

D'autres faits divers n'ont pas eu la chance de connaître de telles retombées médiatiques.
Prenez l'histoire de ce jeune Marin. En novembre 2016, à Lyon, un couple s'embrasse. Des « jeunes », qui trouvent cela probablement indécent selon leur culture d'origine, l'insultent. Marin, jeune étudiant, prend courageusement fait et cause pour le couple. Un peu plus tard, Marin est suivi par les membres de cette police de la Charia improvisée, est agressé, roué de coups. Il tombera dans le coma. Deux ans plus tard, il assistera, encore lourdement handicapé, au procès de son agresseur, que le Figaro aura la délicatesse de dénommer « Lilian » pour ne pas froisser, on suppose, la communauté dans laquelle le prénom véritable de l'agresseur figure en bonne place parmi les plus répandus. Le lecteur du Figaro aura traduit de lui-même son origine ethnique...

Notre Presse bien-pensante ne s'était pas, à l'époque, trop appesantie sur le fait divers. Autant on sait que Mamoudou-Spiderman est noir et Malien, autant on est censé ignorer que l'agresseur de Marin est maghrébin.
Et le courage de Marin l'avait laissée bien indifférente. Il faut dire que, contrairement à l'histoire de notre acrobate malien, celle de Marin souffrait de plusieurs handicaps.
D'abord, il ne s'était trouvé personne pour filmer la scène. Pas de chance.
Ensuite, Marin n'avait pas à gagner la nationalité française, il est Français de naissance. Pas de chance.
Marin est, en plus, summum du culot, un « mâle blanc », donc doté d'un statut à fustiger, selon le système de valeurs macronien. Cette expression « mâle blanc » est d'ailleurs amusante. Macreux l'a à nouveau utilisée en toute décontraction pour dire récemment qu'un « plan banlieue » ne devrait pas être proposé par un Français de souche. En d'autres termes, « Borloo, circule, t'as pas la bonne couleur de peau ! ». Saucisson-Pinard attend avec impatience que notre Macreux nous évoque les « femelles noires », car s'il y a des mâles blancs, il doit bien y avoir des femelles noires, non ?

Bref, le cas Marin n'avait rien pour attirer autant l'intérêt des médias que notre cas Mamoudou. Sans doute pas assez « incroyable » à leur goût...

jeudi 10 mai 2018

Diviser et faire diversion: la politique macronienne.




Macreux l'Oreillette a l'intention de créer une Fondation pour « la Mémoire de l'Esclavage », cent soixante dix ans après son abolition, fondation dont il confiera la direction à Jean-Marc zAyrault (de-tension), l'ex-premier ministre comateux de Hollande Ouille. (Au passage, on remarquera que le recyclage des vieux copains dans le « nouveau monde » de Macreux ressemble furieusement à celui qui avait cours dans « l'ancien monde »...)
Voilà une décision bien conforme à son penchant pour la repentance. La repentance de la France, s'entend, pas de la sienne car l'individu aurait une idée plutôt haute et bienveillante de lui-même, comme il l'a montré à maintes reprises.
Saucisson-Pinard pourrait susurrer à l'oreille de Macreux (celle qui est libre d'oreillette) qu'aujourd'hui est la fête de l'Ascension.
Que ce jour normalement férié, est travaillé gratuitement par les salariés sous le prétexte fallacieux de « solidarité à l'égard des personnes âgées» (ce qui, après les avoir assommées par une hausse bien percutante de la CSG sur leur retraite, est déjà plutôt fort de café...).
Que si l'esclavage se caractérise principalement par le travail forcé et non rémunéré, ce jour n'est ni plus ni moins que de l'esclavage moderne.
Que son gouvernement songe de surcroît à créer un second jour travaillé non rémunéré dans l'année, et donc que sa démarche devrait donc être mise à l'honneur dans sa future Fondation comme la perpétuation de l'esclavage en France un siècle et demi après son abolition.
Mais Saucisson-Pinard doute que sa proposition soit entendue...

Son premier sinistre barbu a beau dire et répéter qu'il n'est pas question d'augmenter les impôts des Français, il reste que demander aux Français salariés de travailler gratuitement un jour de plus dans l'année, est bel et bien une façon de leur extorquer toujours plus de sous. D'ailleurs, il lui arrive de se couper, dans ses annonces, puisqu'il a évoqué récemment que la dette de la SNCF devra bien être payée par un effort supplémentaire des contribuables...
En revanche, on attend toujours des décisions de réduction du train de vie de l'Etat. Et ce n'est pas l'annonce par le Journal du Dimanche du coût de 20 000 euros de l'heure de vol de l'avion présidentiel qui nous rassurera.

Pour en revenir à cette Fondation de la Mémoire de l'Esclavage, on peut s'interroger sur l'opportunisme de cette idée. A l'heure où une frustrée de sa couleur de peau comme Diallo en est à se plaindre que les compresses de coton soient blanches (si, si, si, la pauvresse en est là : si le coton hydrophile est blanc, c'est la faute des Blancs qui cherchent ainsi à marquer leur prééminence sur les Noirs...), il ne semble pas vraiment utile de ressasser une vieille histoire qui ne peut que donner du grain à moudre à ceux qui ne rêvent que de tensions communautaristes. A moins évidemment que les affrontements communautaristes ne permettent justement de diviser pour mieux régner, et laisser l'Oligarchie continuer à avancer discrètement sa domination...

Il ne faut pas remonter loin dans le temps pour trouver un autre exemple de manœuvre de diversion. Regardez les évènements du 1er Mai. Traditionnellement, la fête du Travail est l'occasion de mettre sur le devant de la scène des revendications qui pourraient passer pour des remises en cause de la domination de la Finance sur le monde du travail. Avons-nous assisté à une grande couverture médiatique de ces revendications et remises en cause ? Non. Et pourquoi ? Parce que les « casseurs » (appellation médiatique des milices d'extrême-gauche) ont monopolisé l'attention des médias. Et pourquoi ? Parce que les Autorités (policières, préfectorales et donc l'Etat macronien), bien que mises au courant à l'avance de ce risque hautement probable d'exactions des Black Blocs, ont choisi de ne pas intervenir et de laisser faire.
La Justice corrompue, autre outil de manœuvre de l'Oligarchie, a joué sa partition ; Jugez plutôt : Sur 1200 casseurs gauchistes évalués, deux cents ont été arrêtés, ce qui est déjà peu. Mais une centaine seulement a été mise en garde à vue. Quarante huit heures plus tard, il n'y avait plus de gardé à vue et une seule condamnation. Une seule ! Ces révolutionnaires de pacotille, vêtus de Lévy-Strauss et chaussés de Nike, qui s'en sont pris à des « symboles du grand capital » (sic) (un Mc Do, un concessionnaire auto), ont donc bien été les idiots utiles dans cette manœuvre de diversion opérée par la Haute Finance qu'ils prétendaient combattre.
Soyons sûrs que, bien qu'identifiés et localisés, ces nervis d'extrême-gauche ne seront ni poursuivis ni condamnés, afin qu'ils puissent resservir à la première occasion en cas de besoin.

Diviser pour régner, et faire diversion pour opérer en douce : les vieilles recettes restent décidément d'actualité dans le régime macronien.