Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 28 avril 2014

Ce Soir ou Jamais : des djihadistes... français... ou pas.




Saucisson-Pinard a été interpellé par la bande-annonce du thème de l'émission « Ce Soir ou Jamais » de ce vendredi 25 avril : « Pourquoi ces jeunes Français partent-ils combattre en Syrie ? »

Avant même de voir l'émission, la question se pose dans toute son incongruité. Et la réponse, instinctive, éclate dans une éblouissante évidence.

Quand on a un minimum de recul sur toute cette gigantesque manipulation des masses qu'est la question de l'immigration en France depuis une quarantaine d'année, on ne peut qu'être sidéré par la naïveté de la question.

Quelle sont les grandes lignes de cette manipulation ? Grosso modo, elles se résument en quatre points :

1) La France a besoin de cette immigration maghrébine.
2) Eu égard à l'histoire récente que la France a vécu avec les pays du Maghreb, elle a une dette envers ces pays d'Afrique du nord.
3) La France pourra assimiler cette immigration, en dépit de quelques différences culturelles.
4) Il suffira de distribuer à tour de bras la citoyenneté française à qui la voudra et même à qui ne la demandera pas, pour que, comme par magie, un Maghrébin devienne un Français.

Or, les plus lucides et les plus objectifs des observateurs savent que :
1) La France n'a plus besoin de cette immigration maghrébine, précisément depuis quarante ans, c'est-à-dire depuis les premiers chocs pétroliers, qui ont sonné le glas des belles années économiques et du plein emploi, et depuis lesquels le pays erre de crises en crises. Giscard a promu le regroupement familial au moment même où cette immigration devenait inutile, voire dangereuse dans son excès.
2) La France n'a aucune dette envers ses anciennes colonies, qui ont acquis leur indépendance en héritant d'elle d'infrastructures administratives, économiques et techniques qu'elles auraient mis des décennies à obtenir si elles étaient parties de zéro (et si tant est qu'elles les eussent d'ailleurs acquises à ce jour).
3) Les différences culturelles ne sont pas seulement criantes, elles sont gigantesques. Il suffit de comparer l'évolution des sociétés occidentales et celle des régions désertiques du Maghreb depuis 2000 ans pour comprendre l'abîme qui les sépare. Et imaginer que cet écart puisse se résorber en une ou deux générations est de la folie furieuse. Autant demander à un éléphant d'avoir un mode de vie arboricole ou à une girafe de creuser un terrier.
4) Penser qu'il suffit d'accorder un morceau de papier, fût-ce un passeport, à un étranger pour lui faire oublier son héritage culturel que des siècles ont gravé dans son acquis génétique, et pour le transformer en autochtone est une indicible utopie, pour ne pas dire une escroquerie intellectuelle.

Donc, à la question initiale "Pourquoi ces jeunes Français partent-ils combattre en Syrie ?", la réponse que ne démentirait pas La Palice est : Parce que précisément, ce ne sont pas des Français !

Pourquoi un lion ne mange-t-il pas d'herbe ? Parce qu'il n'est pas un zèbre. Et vous pourrez toujours lui accoler une fiche descriptive de zèbre, il ne se mettra pas à brouter pour autant.

Alors, on entend déjà venir les arguments : des Français de souche sont également partis en Syrie. Mais soyons raisonnable, et voyons les nombres. On trouvera toujours des personnes complètement à la dérive sur le plan émotionnel pour tenter de trouver une solution en faisant des choses démentes ; ça pourrait partir se faire moine dans une lamaserie tibétaine ou ermite au fin fond des Rocheuses, … ou combattant parmi les djihadistes en Syrie. Et si le phénomène ne touchait que des Français de souche, on n'en parlerait même pas tellement il serait marginal.

On entend aussi l'argument : il y a des maghrébins parfaitement intégrés. On pourrait évidemment ergoter sur la notion même d'intégration, qui a forcément des degrés. Mais, comme le faisait dire Audiard à un acteur, « il y a bien des poissons volants, cela n'en fait pas une caractéristique de l'espèce ». Et Saucisson-Pinard reste frappé par une image qui restera gravée dans sa mémoire : celle d'une photo de la mère de Mohammed Mehra, prise dans les années soixante, et diffusée dans un reportage lors de l'affaire du même nom. Fraîchement arrivée en France, vêtue à l'européenne, coupe de cheveux typique de ces années soixante, souriante, épanouie, on aurait pu dire à l'époque qu'elle était parfaitement intégrée. Et pourtant aujourd'hui, un demi-siècle plus tard, rattrapée par son héritage culturel, elle vit tristement recluse dans son appartement toulousain, à l'orientale, voilée et en jilbab. Chassez le naturel... Et dans l'intervalle, elle a engendré un Mehra islamique meurtrier d'enfants. Qui osera dire qu'elle est intégrée ?

Poser la question « Pourquoi des jeunes Français partent-ils combattre en Syrie ? » dans une émission à une heure de grande écoute, participe bien entendu à ce matraquage idéologique visant à convaincre coûte que coûte du bien-fondé de cette immigration maghrébine, et surtout à la faire considérer comme définitivement actée. Un titre un peu plus honnête et un peu moins entaché de propagande aurait été : « Pourquoi ces Français d'origine arabe partent-ils combattre en Syrie ? » Mais en omettant ce détail d'importance, on tâche de faire passer le message suivant : ces Français djihadistes sont des Français comme vous et moi. Et feignant la surprise, on se demande : mais qu'est-ce qui a pu donc bien arriver à ce Christophe Martin pour qu'il adopte une telle conduite ? Mine de rien, au lieu de poser la bonne question dont la réponse serait dérangeante pour le politiquement correct, et pour éviter de « stigmatiser » les vrais responsables, on préfère mettre ainsi toute la population française en accusation.
Eh bien non, messieurs les collabos immigrationnistes, vraiment non, le Français n'a rien à voir avec ce djihadiste qui part combattre en Syrie. Lequel n'est jamais que la preuve vivante de vos erreurs d'appréciation et de vos lubies dogmatiques, erreurs dont vous faites payer le prix, chaque jour, au peuple de souche.

A ce niveau de l'article, Saucisson-Pinard n'a pas encore visionné l'émission. Mais il se promet de le faire, ne serait-ce que pour voir si le grand silence de nos bonnes âmes représentantes du culte musulman à l'égard de ce phénomène, comme celui, d'ailleurs, à l'égard des prises d'otages occidentaux par les islamiques, sera enfin rompu.
Nul doute que ce débat va susciter des commentaires, qui vont suivre...


Petit résumé du débat. Assez rapidement, deux camps se sont formés. D'un côté des musulmans, parmi lesquels Dounia Bouzar, anthropologue, Marek Halter, écrivain, et Rachid Boudjedra, écrivain, et Hanane Karimi.
De l'autre, des Français AOC, composés de William Bourdon, l'avocat activiste collabo-immigrationniste, Julien Suaudeau, écrivain, et Raphaël Liogier, le dhimmi appointé à l'IEP d'Aix comme professeur de sociologie.
Un journaliste français, enfin, David Thomson, de RFI et France 24, le seul invité qui jouait le rôle de l'observateur non dogmatique, en apportant son témoignage d'interviewer d'une centaine de ces jeunes soldats islamiques.

Comme attendu, aucun invité de Frédéric Taddéi n'était susceptible, de par son profil, de remettre en cause l'existence même de l'immigration musulmane en France, qui est pourtant fondamentalement au cœur du problème.
Et bien sûr, aucun représentant des instances officielles de la communauté musulmane en France ne s'était risqué à venir sur le plateau pour se démarquer clairement de la démarche de ces jeunes fanatiques partis en Syrie et pour les condamner officiellement.

Le plus étrange est que c'est du camp musulman que venaient les remarques les plus pertinentes, pendant que le camp des Français affichait sa dhimmitude jusqu'à la caricature.

L'anthropologue musulmane, auteur de l'essai « désarmer l'islam radical », insistait sur l'origine sociale très diverses de ces jeunes musulmans en déshérence, et disait avoir observé que les banlieues n'étaient pas les seules pourvoyeuses de terroristes en herbe. Ce qui n'est pas vraiment rassurant et retire aussitôt l'excuse purement socio-économique à la motivation du jeune immigré parti combattre aux côtés des islamiques. Et cela accrédite donc l'explication culturelle.
Tout au contraire, évidemment, Suaudeau et Bourdon nous ressortaient les traditionnels poncifs gauchistes sur la précarité économique et les problèmes sociaux, sources de tous les maux et opportunes excuses à toutes les dérives.

Marek Halter faisait, certes, remarquer au détour d'un propos que 500 djihadistes sur 7 millions de musulmans , ce n'était pas beaucoup et « c'est pas grave » (sic), mais il disait aussi que le remède devait venir de l'intérieur de l'islam, reconnaissant ainsi implicitement que le problème était bien de l'islam lui-même.
Rachid Boudjedra, algérien, reconnaissait qu'en France, contrairement à l'Algérie, les djihadistes étaient d'une certaine façon, médiatiquement sublimés. Ce qui pouvait avoir un effet motivant et déculpabilisant sur les vocations de certains jeunes.
L'avocat Bourdon (qui a défendu des islamiques naturalisés français à Guantanamo), plus faux cul que permis, dénonçait quant à lui, la répression imaginaire que la France appliquerait à l'égard de ces djihadistes. Il défendait inlassablement le principe d'une prévention dont il ne donnait d'ailleurs aucune description de ce que pourrait être le contenu.

Puis il y eut le tournant capital du débat. David Thomson rapportait que nombre de jeunes « Français » djihadistes lui avaient avoué que, selon eux, la France était ennemie de l'islam et donc leur ennemie personnelle. Et que, une fois que leur guerre régionale serait achevée en Syrie, ils pourraient venir la porter sur le territoire national.
Ce fut alors un tollé général, tant parmi les musulmans que chez les dhimmis, qui réfutaient tous en choeur et bruyamment, cette hypothèse, l'avocat dhimmi utilisant même le mot magique d'« amalgame » pour évoquer le lien, abusif selon lui, entre le combattant djihadiste et le terroriste à devenir.
Le débat prenant alors un tour un peu dérangeant, l'animateur Frédéric Taddéi l'orienta aussitôt sur la question... du port du voile islamique ! Et tous les invités, soulagés, d'embrayer vivement sur ce petit os à ronger, plus consensuel et tellement moins inquiétant!

mardi 22 avril 2014

Ex-otages de Syrie: Questions de journalistes à journalistes.




Nous sommes depuis 4 jours littéralement matraqués par les médias sur la libération des quatre journalistes retenus en Syrie par un groupuscule islamique.
On comprend que cette libération soit un événement joyeux pour la profession, mais la monopolisation des projecteurs pour cet épiphénomène devient vraiment indécente. En plus, elle distrait notre gouvernement qui n'a même pas pensé à dire quelques mots à l'intention de tous les Chrétiens de France à l'occasion de ces fêtes de Pâques...

Une fois de plus, on assiste avec écoeurement à ce nombrilisme corporatiste insupportable. Alors que des médias dignes de ce nom devraient avoir pour mission l'ouverture sur l'extérieur, et savoir s'effacer pour mieux l'exercer, on subit en France le narcissisme exacerbé d'une Presse qui n'arrête pas de se mettre en scène et de s'appesantir lourdement et bruyamment sur ses petits tracas. (voir article « Médias traditionnels à la lanterne » de novembre 2013)

De plus, la complaisance des interviewers qui tendent obligeamment leurs micros à leurs collègues de travail est assez impressionnante. On suppose que c'est l'émotion qui les prive ainsi de tout sens critique et d'un minimum de curiosité ?

Saucisson-Pinard n'étant pas du sérail journalistique, il peut se permettre de garder son sang-froid face à cet événement. Quitte à accorder à cette libération plus d'importance qu'elle n'en a vraiment, (pour le Français du peuple, s'entend), autant en profiter pour faire correctement le travail.

Aussi Saucisson-Pinard propose-t-il ci-dessous aux journalistes désarçonnés par l'émotion, et incapables du coup de retrouver leurs réflexes professionnels, une série de questions dans laquelle ils pourront puiser à loisir, pour pallier leur défaillance.

Par exemple, ils pourraient demander :

  • Pour des gens ayant passé autant de temps dans l'obscurité de caves, vous semblez avoir conservé encore de bonnes couleurs. Avez- vous un secret ?
  • Vous qui avez tant souffert du manque de nourriture, vous semblez avoir plutôt bonne forme, surtout quand on vous compare avec d'autres otages libérés qu'on devait quasiment soutenir à leur descente d'avion à Villacoublay. Avez-vous un secret ?
  • N'êtes-vous pas surpris que votre libération intervienne au moment précis où Hollande est, une fois de plus, au centre d'une affaire déplaisante pour « l'exemplarité » de sa présidence, à savoir l'affaire Aquilino Morelle ?
  • Est-ce que le fait qu'à chaque fois qu'une affaire éclate et risque d'éclabousser le pouvoir, une brochette d'otages soit opportunément libérée quelque part dans le monde, ne vous interpelle pas ?
  • Monsieur Didier François, vous ne cessez de répéter qu'il fallait aller en Syrie, qu'il est utile d'y aller. Vous, en l'occurrence, qui avez été intercepté dès votre intrusion dans le pays avant d'avoir pu témoigner de quoi que ce soit, à quoi avez-vous servi ?
  • Monsieur Didier François, vous dites « assumer » votre départ pour la Syrie, notamment aux dépens de votre famille. Mais l'assumez-vous aussi bien aux dépens de vos compatriotes qui ont payé (ou vont payer, d'une façon ou d'une autre) votre rançon , quelque soit la forme que revêt cette rançon?
  • Si cette rançon a été payée en monétaire ou en armes, assumez-vous aussi sans remords qu'elle servira indirectement à poursuivre la guerre, à tuer davantage de Chrétiens dans le monde et au Moyen-Orient en particulier ?
  • Assumez-vous aussi que, par votre faute, d'autres personnes, peut-être plus innocentes que vous, seront prises en otage à l'avenir puisque ces opérations s'avèrent payantes pour les Islamistes qui s'y adonnent ?
  • Comment expliquez-vous que vous avez été libérés après 8 mois de captivité, alors que d'autres otages français détenus également par des islamistes demeurent toujours prisonniers depuis bien plus longtemps ?
  • Est-ce que cela aurait quelque chose à voir avec le fait que ces otages n'ont pas la bonne fortune d'appartenir à la corporation des journalistes ?
  • Monsieur Didier François, vous apparaissez comme quasiment le leader des quatre ex-otages. Vous êtes celui qui vous exprimez le plus, qui êtes de toutes les interviews, celui qui vous mettez le plus en avant, qui précédez systématiquement les autres dans vos déplacements. Ce rôle vous est-il dévolu parce que vous êtes un proche de Hollande, un baron de cour socialiste avec votre passé de responsable de SOS racisme et ex-journaliste de Libération ?
  • Est-ce qu'être une relation de 30 ans du chef de l'Etat est un avantage quand on est otage en vous donnant plus de valeur, et cela ne doit-il pas mettre les ravisseurs en position de force dans leurs transactions avec les autorités françaises?
  • Vous êtes considéré par certains politiques de votre bord et bien sûr par vos confrères, comme des héros, alors que, il faut bien le dire, vous n'avez fait que subir ce qui vous est arrivé. Cela ne vous met-il pas mal à l'aise quand dans le même temps des Chrétiens sont massacrés et crucifiés en Syrie par ceux-là mêmes qui vous ont enlevés, et ce dans un silence médiatique français assourdissant ?
  • Vous avez témoigné que certains de vos geôliers parlaient français. Il y a de fortes chances qu'ils soient des djihadistes « français » (ou du moins à passeport français...), donc supposément des « compatriotes » à vous. En tant qu'ex-responsable de SOS Racisme, est-ce que cela ne vous perturbe pas un peu, avec le recul, eu égard aux messages distillés régulièrement par ce genre d'association ?

Mesdames, Messieurs les journalistes, ces quelques exemples de questions vous sont aimablement et gracieusement proposés, complètement libres de droit. Puisez y toute l'inspiration nécessaire pour faire, enfin, votre boulot.

jeudi 17 avril 2014

Il faut PO-SI-TI-VER !



Positiver?
Facile à dire ! Mais comment positiver avec les nouvelles de la semaine ?

On pourrait parler de la nomination de Cambadélis à la tête du PS. Mais pour dire quoi ? Cet ex-soutien de DSK, quand l'obsédé sexuel du Sofitel new-yorkais doit déclarer forfait, se met à soutenir Tartine Au Brie. Puis, quand les primaires socialistes mettent cette dernière sur la touche, reporte son affection sur l'actuel locataire de l'Elysée. Déficit de conviction à l'évidence. De plus, il est un repris de justice récidiviste (emploi fictif, abus de confiance, fausses factures... excusez du peu). Un de plus dans l'environnement socialiste.
Bref, il a toutes les qualités requises, aux yeux de Hollande Ouille, pour s'occuper du PS. Mettre quelqu'un d'honnête et de sincère à ce poste, aurait sans doute fait trop de contraste après Désir d'Harlem. Nomination qui est bien entendu du ressort d'un Moi-Président-je-ne-serai-pas-chef-de-la-majorité...

On pourrait parler de Bayrou qui se croit obligé d'intervenir dans les médias pour qualifier les débuts de Valls, au terme d'une semaine d'exercice seulement, de « bons ». Ce propos pontifiant de Bayrou rappelle irrésistiblement le gars qui chute par la fenêtre du 103 e étage de l'Empire State Building, et qui, lorsqu'il passe à toute vitesse devant le centième étage, s'exclame : « jusque là, tout va bien ».

On pourrait parler de la direction de PSA Valenciennes qui décide d'offrir royalement un intéressement à ses salariés, entre 40 centimes et 18 euros par tête de pipe. Quels sont ces cols blancs à QI d'huître qui ont pu décider un tel foutage de gueule ? S'il n'y avait pas moyen de donner une somme individuelle décente, n'y avait-il personne pour décider spontanément de proposer que la somme globale soit donnée à une œuvre caritative quelconque ? N'y avait-il pas non plus quelqu'un d'un peu sensé dans les rangs syndicaux ou au CE pour évoquer cette alternative ? Surtout quand l'annonce de cette prime dérisoire intervient juste après celle du salaire annuel du PDG Carlos Tavares (1,3 millions d'euros + part variable...). Ce couac de communication s'assimile à une faute professionnelle.
Quand on constate la pauvreté de ce partage d'intelligence entre direction et représentants du personnel dans une grande entreprise comme PSA, on ne s'étonne plus de la médiocrité des rapports sociaux que l'on ne cesse de déplorer en France.

On pourrait parler d'une usine de la Seita qui va fermer en mettant quelques centaines d'employés sur le carreau. La Gauloise, symbole français s'il en est, sera fabriquée en Pologne.
La vente de tabac en France est le symbole même de la schizophrénie de L'Etat. D'un côté il déresponsabilise le fumeur, l'infantilise à outrance, le « stigmatise » (Saucisson-Pinard a fait Parler-Gauchiste en deuxième langue) sans cesse, et d'un autre côté, encaisse à coups de taxes usuraires des sommes faramineuses, comme un maquereau de la pire espèce. Mais aujourd'hui, ce double-jeu trouve ses limites, et la loi du marché et les principes économiques reprennent leurs droits. L'Etat versera donc des larmes de crocodile sur le sort des futurs chômeurs. Merveilleuse illustration du propos de Bossuet : Dieu se rit des créatures qui déplorent les effets dont elles continuent à chérir les causes.

On pourrait parler de l'Algérie sur le point de ré-élire un zombi au poste de président. Un zombi courant après son quatrième mandat. Un demi-siècle après son indépendance, l'Algérie démontre de façon pathétique qu'elle n'a toujours pas acquis les rudiments de la démocratie. Pas plus qu'elle n'a encore la maturité de son autonomie économique, en restant un pays « en voie de développement » (Saucisson-Pinard a fait Parler-Progressiste en troisième langue), c'est-à-dire en bon français, un pays sous-développé, en dépit de ses formidables ressources naturelles.
A Alger, des manifestants criant dans la rue leur hostilité à l'égard d'un candidat cacochyme et agonisant qui privilégie son ambition personnelle aux dépens de l'intérêt commun, sont brutalement réprimés et embarqués par les forces de l'ordre. Des images passent aux infos télévisées. On se serait cru … à Paris, avec les débordements de la police de Valls contre la Manifestation pour Tous. Triste route convergente entre un pays arabe socialiste immature qui ne progresse pas et un pays socialisant qui s'arabise et régresse.

Ou on peut parler des derniers évènements en Ukraine et des pitoyables gesticulations obama-hollandiesques. Avec l'impression diffuse d'assister au déroulement d'une version de l'apprenti-sorcier qui ne maîtrise plus ce qu'il a inconsidérément déclenché.

Mais il faut PO-SI-TI-VER ! On retiendra donc plutôt que les chances de Tartine Au Brie de retrouver son fauteuil de maire à Lille s'amenuisent, suite à un accord de coalition entre droite et non-inscrits. Et aussi, que ce Con de Bendit a décidé de quitter le sien au Parlement européen. Comme un rat quitte un navire en perdition. Un signe ! Décidément, Saucisson-Pinard les sent bien, ces élections européennes !

Comme quoi, il y a toujours, quand on les cherche bien, au milieu de ces navrantes informations, des raisons d'espérer...

jeudi 10 avril 2014

Quand la propagande européiste d'Arte se vautre...


En prévision des prochaines élections européennes, Arte nous a concocté dans l'urgence un petit morceau de propagande particulièrement réjouissant.

Réjouissant à deux titres.

D'abord parce que sa diffusion à un mois et demi de ces élections dénote une grande fébrilité de l'establishment (rappelons que le président du conseil de surveillance de Arte est notre philosophe des kibboutz et des barricades favori, BHL) face à l'évolution de l'opinion publique dans beaucoup de pays d'Europe.

Réjouissant aussi parce que la pauvreté de son contenu démontre à quel point l'argumentaire « progressiste » se trouve à bout de souffle devant la prise de conscience des peuples qu'ils se sont fait berner pendant des décennies par cette caste de bien-pensants.

Si vous avez raté mardi soir 8 avril ce documentaire sur Arte de Antoine Atkine intitulé « populisme, l'Europe en danger », rassurez-vous, son auteur l'a raté aussi ! (comme disait Bernard Shaw)

« Les partis européens populistes se disent démocrates mais tous menacent la démocratie ». Telle est l'hypothèse de départ assénée par Atkine en guise de préambule de son documentaire et qu'il se propose de démontrer.

Encore eût-il fallu définir au départ ce qu'est le populisme, ce dont s'est bien gardé Atkine. C'est pourtant facile : quand le peuple a les mêmes exigences que la nomenklatura bien-pensante, c'est de la démocratie. Quand ses exigences divergent, cela devient du populisme.

Encore eût-il fallu définir aussi l'Europe dont parle Atkine. Il s'agit bien évidemment ici de l'Europe technocratique, de l'Europe des lobbys financiers, de l'Europe intrusive, de l'Europe réductrice des libertés individuelles, de l'Europe contraignante avec ses pays membres et laxiste avec les autres.

Le documentaire se penche d'abord sur l'Italie avec le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, en faveur d'une démocratie directe où le citoyen pourrait voter via internet.
Pensez! Si les électeurs peuvent décider tout seul sans passer par un député pour choisir ce qui est bon pour eux, où va-t-on ! Non, internet c'est juste assez bien pour déclarer et payer ses impôts... Vous imaginez si on demandait au citoyen de se prononcer par internet sur le régime des retraites des députés, sur la non-imposition des fonctionnaires européens, sur la peine de mort... ? Mais où irait le monde, mon brave monsieur ?
C'est ce que notre donneur de leçon Atkine appelle le « fascisme 2.0 à l'ère d'internet»...

Puis le propagandiste nous emmène à Forbach, pour se pencher sur une autre tête de turc pour nos médias politiquement corrects, le FN de Marine Le Pen.
Forbach, ville minière sinistrée : le FN aux dernières élections a remplacé le PC dans le vote populaire. Et ça, visiblement, ça chagrine Atkine. Une vague affaire de Roms bénéficiant aux alentours de la ville, de bungalows aux frais de la princesse Contribuable, est mise sur le tapis, mais l'histoire est confuse et on sent que le journaleux est déçu de n' avoir pas trouvé grand chose à se mettre sous la dent pour dénoncer sa bête noire. Aussi s'est-il contenté de dénoncer les « slogans... brutaux » du FN!
La démocratie en France est donc menacée du fait de la brutalité des slogans utilisés par le FN ! Aucun exemple de ces fameux slogans n'est donné. Dommage ! Cela nous aurait donné l'occasion de jauger la sensiblerie de notre commentateur...

A ce stade du documentaire, pour ce qui est de la mise en danger de la démocratie en Europe qui nous était promise, on reste un peu sur sa faim.

Et on le restera jusqu'au bout de cette démonstration qui fait un flop retentissant.

Car la démonstration échoue aussi dans la suite tournée aux Pays-Bas et en Hongrie. On sait que cette dernière devient peu à peu le vilain petit canard de l'Europe médiatique avec à sa tête un Viktor Orban qui renâcle avec de plus en plus de véhémence devant les diktats de nos technocrates de Bruxelles et Strasbourg. Manque de chance pour le postulat de Atkine, le président hongrois a, depuis le tournage du documentaire, été réélu démocratiquement très facilement pour 4 ans supplémentaires.

A Rotterdam non plus, la démonstration d'une mise à mal de la démocratie par le PVV de Wilders ne prend pas. Wilders fait de la lutte contre l'Islam, sa raison d'être. Mais Atkine ne parvient pas à convaincre que ce combat est dangereux pour la démocratie, ni qu'il est infondé. On apprend par exemple qu'un quartier de Rotterdam, surnommé Triangle de la Charia, ne compte pas moins de 3 mosquées intégristes : « banal quartier d'immigration » selon les termes mêmes de notre propagandiste dhimmi.

Ce documentaire de propagande européiste se vautre donc lamentablement dans sa tentative à vouloir convaincre d'un prétendu danger pour la démocratie, de l'audience grandissante de ces partis non conventionnels.
Au contraire, il y a fort à parier qu'il aura servi à nombre de téléspectateurs de constater que le problème de cette immigration maghrébine qu'ils perçoivent, mais n'osent pas forcément dénoncer, est partagé par d'autres pays européens. Ils s'aperçoivent qu'ils ne sont pas les seuls à s'en plaindre et à la redouter.

Ils voient également que certains partis politiques européens prennent le problème à bras le corps, en s'affranchissant enfin d'une attitude politiquement correcte, et cela peut leur retirer tout complexe lors de prochaines élections.

Même chose quant à cette Union européenne qui devient à leurs yeux de plus en plus insupportable. Un tel documentaire à l'argumentaire aussi grossier - et c'est un paradoxe jouissif - peut leur faire entrevoir qu'une union de ces partis non conventionnels au Parlement européen pourrait bien faire bouger les lignes, voire amener la nécessité de référendums pluri-nationaux sur l'avenir de l'Union européenne telle qu'elle existe aujourd'hui. Et à partir de là, tout deviendrait possible.

Les commentaires très critiques d'internautes qui accompagnent le descriptif de « Populisme, l'Europe en danger » sur le site même de Arte (http://www.arte.tv/guide/fr/050481-000/populisme-l-europe-en-danger#details-crew) sont à cet égard rassurants et démontrent bien que, pour notre élite européiste politiquement correcte, le vent est en train de tourner.

jeudi 3 avril 2014

R.A.S... sauf l'Apocalypse.



Hollande Ouille nous le disait lundi, il avait « entendu » le message des Français, émis lors de la raclée infligée aux Socialos pendant les dernières élections municipales.
Soit dit en passant, il faudrait qu'il change les piles de son sonotone, parce que ça fait des mois et des mois que les Français lui adressent le même message à travers manifestations et sondages de popularité dont la courbe est inversement proportionnelle à celle du chômage. Mais, mieux vaut tard que jamais, il avait « entendu » le message.
Admettons.

On allait voir ce qu'on allait voir, on allait être doté d'un « gouvernement de combat ». Oui, parce que quand Hollande Ouille ne fait pas des « pactes », il mène des combats ! Rappelez-vous : Le mécano présidentiel avait d'abord abandonné sa « boîte à outils » pour une tenue de diplomate en édictant des pactes de responsabilité, des pactes de solidarité, des pactes de compétitivité, des pactes de stabilité et de croissance. Aujourd'hui, finie la paix, l'ex-maire de Tulle met son battle-dress de combattant. L'image de Hollande en petit soldat rondouillard dans sa tenue de camouflage serait de nature à faire rire, si la situation du pays n'était pas si grave.
Mais bon, un changement était annoncé :
Admettons.

Le petit Caudillo aux mâchoires serrées devenait premier ministre, par la grâce de sondages dans la population, plutôt favorables. Il faut reconnaître que dans la clique socialiste, Hollande Ouille était bien en peine de trouver quelqu'un de vraiment populaire. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Donc, allons-y avec le petit Caudillo, dont le passage au ministère de l'Intérieur s'est pourtant soldé par une hausse spectaculaire de la délinquance et des arbitrages de répression plutôt curieux entre la Manif pour Tous sans aucune casse et les débordements de racailles au Trocadéro, entre affaire Dieudonné et mise à sac du centre de Nantes par les « S.A » antifas.
Mais bon, petit Caudillo premier ministre, admettons.

Nos médias télévisuels, langues pendantes et dans l'état de surexcitation extrême de cocaïnomanes branchés sur la gégène, suivaient, ce mardi, petit Caudillo dans ses moindres pas, pour la passation de pouvoir et la mise en place de son « gouvernement de combat ».

Et qu'est-ce qui est sorti du chapeau de petit Caudillo ? Les mêmes ! Bon, un peu moins, certes, mais parmi les retenus, les mêmes ! Oh, bien sûr, Croquignol a pris la place de Filochard, Filochard celle de Ribouldingue et Ribouldingue celle de Croquignol, mais presque tous les Pieds Nickelés de la bande de Z'Ayrault sont là. Même Manounou-Taubira-la-Menteuse est restée.
Jugeant sans doute que cette équipe réduite n'avait pas son compte d'incompétence, petit Caudillo a pensé à une « nouvelle » recrue : la cocue présidentielle N°1, dont on ne parle jamais du bilan de banquière d'opérette, a été « recyclée » dans l'écologie, ce qui est censé être un bon début pour la mission de ce ministère...

Le message a donc bien été reçu, mais Hollande Ouille l'a mis directement à la corbeille à papier. On ne change pas une équipe qui perd, et les Français auront donc l'occasion d'envoyer un nouveau « message » à l'occasion des prochaines européennes, qui s'annoncent d'ores et déjà comme la poubelle du PS français, avec les candidatures des rares recalés gouvernementaux, Peillon et Moscovici en tête.

Donc côté politique, c'est à un RAS tonitruant auquel on a assisté cette semaine.

Pour finir cet article sur une note plus positive, (en plus de celle de Duflot-de-conneries ne faisant pas partie de la nouvelle équipe), signalons l'excellent documentaire « Apocalypse, première guerre mondiale » diffusé sur France 2 ces trois derniers mardis. Après les trois soirées qui y ont été consacrées, quelques idées et constats prévalent.
Tout d'abord, l'extrême endurance de cette génération de soldats qui ont subi d'incroyables souffrances pour défendre la Patrie.
Saucisson-Pinard s'est pris à imaginer ce que penseraient ces Poilus s'ils voyaient ce que nos politiques contemporains ont fait, et continuent de faire, de notre pays.
Quel sentiment de trahison éprouveraient-ils en voyant oeuvrer tous ces acteurs du Grand Remplacement et du sabotage de notre Culture, ces immigrationnistes, ces collabos de l'invasion islamique, depuis le ministère de l'Intérieur jusqu'aux associations type France Terre d'Asile, ou Education sans Frontières, en passant par le MRAP ou SOS racisme ? N'auraient-ils pas la sensation d'avoir sacrifié leur jeunesse pour rien ? Comment, nous, petits-enfants et arrière-petits-enfants de ces valeureux soldats, ne pourrions-nous pas nous sentir honteux de ce qui est fait de l'héritage qu'ils nous ont laissé ? Comment ne pas éprouver un énorme sentiment de gâchis ?

Juste après la diffusion de la seconde partie de « Apocalypse, Première Guerre Mondiale », en programme de fin de soirée, France 2 avait diffusé fort opportunément un documentaire sur l'embuscade d'Uzbin en Afghanistan, le 18 août 2008, menée par les talibans contre le 8e RPIMA français. Dix militaires y avaient trouvé la mort.
Regarder ce documentaire juste après celui de la Première Guerre Mondiale, permettait de mesurer le gouffre qui sépare les notions d'engagement, de patriotisme, de défense de valeurs d'aujourd'hui et celles qui prévalaient en 1914.
Et malheureusement, la comparaison est accablante pour notre génération d'aujourd'hui.

Le père d'un des jeunes militaires français tués était interviewé. Il témoignait son incompréhension qu' « au XXI siècle, une guerre puisse se dérouler encore ainsi », avec des soldats qui se font tirer dessus, à portée de fusil ! Le téléspectateur, quelque peu gêné à l'écoute de ce propos, ne pouvait pas ne pas éprouver de la compassion pour l'homme. Pour son chagrin de père qui a perdu un fils, bien sûr, mais aussi pour l'extrême naïveté d'un homme qui n'est pourtant pas un perdreau de l'année et dont on pourrait penser qu'il a suffisamment d'expérience pour ne pas croire qu'une guerre au XXIe siècle se déroule comme dans un jeu vidéo. Un civil vraisemblablement quinquagénaire dont on pourrait estimer qu'il a assez de bouteille pour savoir que dans une guerre, il y a effectivement des combats et des risques d'être tué.

Pour remettre les choses en perspective cependant, un intervenant de l'Etat-Major des Armées dans ce documentaire faisait opportunément le rappel que douze ans de guerre en Afghanistan n'avaient pas fait plus de victimes que 22 minutes de Première Guerre Mondiale...

Quand on apprend que ce père de militaire porte plainte contre l'armée, on mesure les dégâts faits dans les esprits par notre société contemporaine qui se donne beaucoup de mal pour nous faire croire que le risque zéro existe, et ce, dans tous les domaines : chez soi, au travail, sur la route, et jusque sur les champs de bataille.

Quand on se souvient de l'abnégation et du courage qu'il a fallu à nos grands-parents et arrière-grands-parents, pour survivre et trop souvent mourir dans les tranchées, dans des conditions abominables, ce témoignage inspire de la pitié.
Ce père, anéanti par une légitime douleur, nous apprend en outre, qu'il a refusé que la mention « mort pour la France » soit inscrite sur la tombe de son fils. Il a préféré « mort pour la Liberté dans le Monde ».
Dans cette décision, on retrouve toute la synthèse de cette philosophie contemporaine avec laquelle nous sommes matraqués de façon quasi-quotidienne, qui se gave de notions à la fois abstraites et effroyablement prétentieuses, et qui oublie les fondamentaux : la Liberté se conquiert d'abord pour soi, avant de vouloir s'exporter, et dans notre contexte de mondialisation, la liberté du pays se défend à l'étranger et non plus dans notre pré carré, comme c'était le cas en 14/18. De nos jours, quand elle en est réduite à se défendre dans ses propres frontières, c'est qu'il est déjà trop tard et que sa cause est perdue.

On se prend à regretter vivement que ce soldat, mort pour la Liberté de la France, quoiqu'en pense son père, n'ait pas su le convaincre de ces évidences avant de quitter sa famille pour aller exercer son métier dans les montagnes afghanes, et ne pas en revenir vivant.

« Apocalypse, Première Guerre Mondiale » est le type même de documentaire qui aurait parfaitement sa place dans le cursus de l'Education Nationale. Une suggestion au successeur de Peillon : pourquoi pas en lieu et place de celui sur la « théorie du genre »... ?