Facile à dire !
Mais comment positiver avec les nouvelles de la semaine ?
On pourrait parler de la
nomination de Cambadélis à la tête du PS. Mais pour dire quoi ?
Cet ex-soutien de DSK, quand l'obsédé sexuel du Sofitel new-yorkais
doit déclarer forfait, se met à soutenir Tartine Au Brie. Puis,
quand les primaires socialistes mettent cette dernière sur la
touche, reporte son affection sur l'actuel locataire de l'Elysée.
Déficit de conviction à l'évidence. De plus, il est un repris de
justice récidiviste (emploi fictif, abus de confiance, fausses
factures... excusez du peu). Un de plus dans l'environnement
socialiste.
Bref, il a toutes les
qualités requises, aux yeux de Hollande Ouille, pour s'occuper du
PS. Mettre quelqu'un d'honnête et de sincère à ce poste, aurait
sans doute fait trop de contraste après Désir d'Harlem. Nomination
qui est bien entendu du ressort d'un
Moi-Président-je-ne-serai-pas-chef-de-la-majorité...
On pourrait parler de
Bayrou qui se croit obligé d'intervenir dans les médias pour
qualifier les débuts de Valls, au terme d'une semaine d'exercice
seulement, de « bons ». Ce propos pontifiant de Bayrou
rappelle irrésistiblement le gars qui chute par la fenêtre du 103 e
étage de l'Empire State Building, et qui, lorsqu'il passe à toute
vitesse devant le centième étage, s'exclame : « jusque
là, tout va bien ».
On pourrait parler de la
direction de PSA Valenciennes qui décide d'offrir royalement un
intéressement à ses salariés, entre 40 centimes et 18 euros par
tête de pipe. Quels sont ces cols blancs à QI d'huître qui ont pu
décider un tel foutage de gueule ? S'il n'y avait pas moyen de
donner une somme individuelle décente, n'y avait-il personne pour
décider spontanément de proposer que la somme globale soit donnée
à une œuvre caritative quelconque ? N'y avait-il pas non plus
quelqu'un d'un peu sensé dans les rangs syndicaux ou au CE pour
évoquer cette alternative ? Surtout quand l'annonce de cette
prime dérisoire intervient juste après celle du salaire annuel du
PDG Carlos Tavares (1,3 millions d'euros + part variable...). Ce
couac de communication s'assimile à une faute professionnelle.
Quand on constate la
pauvreté de ce partage d'intelligence entre direction et
représentants du personnel dans une grande entreprise comme PSA, on
ne s'étonne plus de la médiocrité des rapports sociaux que l'on ne
cesse de déplorer en France.
On pourrait parler d'une
usine de la Seita qui va fermer en mettant quelques centaines
d'employés sur le carreau. La Gauloise, symbole français s'il en
est, sera fabriquée en Pologne.
La vente de tabac en
France est le symbole même de la schizophrénie de L'Etat. D'un côté
il déresponsabilise le fumeur, l'infantilise à outrance, le
« stigmatise » (Saucisson-Pinard a fait Parler-Gauchiste
en deuxième langue) sans cesse, et d'un autre côté, encaisse à
coups de taxes usuraires des sommes faramineuses, comme un maquereau
de la pire espèce. Mais aujourd'hui, ce double-jeu trouve ses
limites, et la loi du marché et les principes économiques
reprennent leurs droits. L'Etat versera donc des larmes de crocodile
sur le sort des futurs chômeurs. Merveilleuse illustration du propos
de Bossuet : Dieu se rit des créatures qui déplorent les
effets dont elles continuent à chérir les causes.
On pourrait parler de
l'Algérie sur le point de ré-élire un zombi au poste de président.
Un zombi courant après son quatrième mandat. Un demi-siècle après
son indépendance, l'Algérie démontre de façon pathétique qu'elle
n'a toujours pas acquis les rudiments de la démocratie. Pas plus
qu'elle n'a encore la maturité de son autonomie économique, en
restant un pays « en voie de développement »
(Saucisson-Pinard a fait Parler-Progressiste en troisième langue),
c'est-à-dire en bon français, un pays sous-développé, en dépit
de ses formidables ressources naturelles.
A Alger, des manifestants
criant dans la rue leur hostilité à l'égard d'un candidat
cacochyme et agonisant qui privilégie son ambition personnelle aux
dépens de l'intérêt commun, sont brutalement réprimés et
embarqués par les forces de l'ordre. Des images passent aux infos
télévisées. On se serait cru … à Paris, avec les débordements
de la police de Valls contre la Manifestation pour Tous. Triste route
convergente entre un pays arabe socialiste immature qui ne progresse
pas et un pays socialisant qui s'arabise et régresse.
Ou on peut parler des
derniers évènements en Ukraine et des pitoyables gesticulations
obama-hollandiesques. Avec l'impression diffuse d'assister au
déroulement d'une version de l'apprenti-sorcier qui ne maîtrise
plus ce qu'il a inconsidérément déclenché.
Mais il faut
PO-SI-TI-VER ! On retiendra donc plutôt que les chances de
Tartine Au Brie de retrouver son fauteuil de maire à Lille
s'amenuisent, suite à un accord de coalition entre droite et
non-inscrits. Et aussi, que ce Con de Bendit a décidé de quitter
le sien au Parlement européen. Comme un rat quitte un navire en
perdition. Un signe ! Décidément, Saucisson-Pinard les sent
bien, ces élections européennes !
Comme quoi, il y a
toujours, quand on les cherche bien, au milieu de ces navrantes
informations, des raisons d'espérer...
croyez vous que ce soit si facile de positiver avec du monde dont le niveau est en dessous de zéro ?
RépondreSupprimerbel article en tous les cas et si vrai !
..."en dessous de zéro", voire le plus souvent en dessous de la ceinture.
RépondreSupprimerQu'espérer des Européennes ? Une grande abstention, doublée d'un beau score "populiste", comme ils disent ?
Oui, et ?
Bonnes fêtes de Pâques en attendant !