Bourla, visiteur médical en visite chez BFMacreux |
Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, est venu faire son petit laïus de visiteur médical auprès de BFMacreux. Enfin... venu... c'est une façon de parler puisque dédaignant se déplacer en personne faire sa petite réclame, il est resté dans son bureau new-yorkais pour faire son interview par visio-conférence. Un visiteur médical en télétravail en quelque sorte...
La journaleuse de BFM accueille donc son visiteur médical comme jamais un toubib n'a reçu un visiteur médical: avec obséquiosité, servilité, docilité et flagornerie.
Vous trouverez ici cette interview :
Mais Saucisson-Pinard vous la résume là. Il y ajoute les questions et remarques (en italique) qu'il aurait posées, quant à lui, s'il avait été à la place de cette journaleuse très complaisante, ou simplement à la place d'un médecin un tant soit peu curieux face à ce visiteur médical tentant de lui vendre sa soupe.
Afin que vous puissiez vérifier que Saucisson-Pinard ne trafique pas et n'interprète pas les paroles parfois stupéfiantes de l'un ou de l'autre, il vous précise pour chaque réplique à quel endroit de l'interview se situe le propos sur l'enregistrement.
BFMTV à 0:00 : Bonjour M. Bourla. Merci de nous accorder cet entretien...
Saucisson-Pinard : Autrement dit, comme c'est gentil et très aimable de votre part d'accepter cette première interview pour nous dire sur BFMacreux tout le bien que vous pensez de votre produit !
BFMTV à 0:13 : Vous êtes le grand champion de la pandémie...
Saucisson-Pinard : Champion ? En tous cas, pas pour avoir circonscrit cette pandémie. Mais sans nul doute pour l'avoir exploitée magnifiquement pour faire un maximum de pognon.
BFMTV à 0 :17 : et votre vaccin est devenu une arme incontournable contre le Covid...
Saucisson-Pinard : Incontournable quand il s'agit de vouloir y répondre par un vaccin, puisqu'il y a une situation de quasi-monopole, mais si on veut s'affranchir de cette obligation purement gouvernementale, on peut très aisément le « contourner », avec quelques précautions et une bonne hygiène de vie, et parfois des recours à des traitements efficaces...
BFMTV à 0:43 : A votre avis, allons-nous avoir de nouveaux variants ?
Bourla : Je ne sais pas, mais ce qui est important, ce n'est pas de savoir s'il y a le virus présent ou pas, c'est de retrouver un semblant de normalité, un retour à la vie d'avant... en se faisant inoculer mon formidable produit tous les trois mois !
Saucisson-Pinard : La vie d'avant avec une injection tous les 3 mois ? Pour retrouver notre vie d'avant, vous nous dites donc qu'on peut tous aller nous faire inoculer !
BFMTV à 3:32 : Monsieur Bourla, avez-vous un nouveau produit à nous proposer, spécifiquement contre le variant omicron ? (On a hâte !)
Bourla : Oui, nous allons réussir à avoir un nouveau vaccin pour répondre à la particularité du variant omicron en 100 jours ! C'est très rapide !
Saucisson-Pinard : Ah bah c'est sûr ! Alors qu'un vaccin en général demande, entre les délais de mise au point, celui des essais cliniques, celui des vérification d'innocuité et le délai de formalités de conformité aux impératifs d'autorisation de mise sur le marché, au moins une bonne décennie, 100 jours c'est effectivement rapide! Surtout avec une technologie, celle de l'ARN messager sur laquelle nous n'avons absolument aucun recul !
BFMTV à 6:56 : Israël et le Chili sont déjà au niveau de la 4e dose. Combien de temps après la 3e dose, cette 4e dose est-celle souhaitable ?
Bourla : Nous n'avons pas encore les données actuellement ! Nous sommes en train de la tester mais nous n'avons pas encore les conclusions !
Saucisson-Pinard : Donc vous répondez favorablement à la demande de gouvernements pour injecter une 4e dose, alors que vous ne savez pas quelles peuvent en être ni l'utilité ni les conséquences ? Dingue, non ?
BFMTV à 9:18 : Est-ce que la maîtrise de la pandémie passera par la vaccination des petits ?
Bourla : Je pense qu'il faut vacciner les enfants pour les protéger !
Saucisson-Pinard : Ben voyons ! Vous dites vous-même que votre vaccin ne fait qu'éviter les formes graves, mais vous soutenez qu'il faut vacciner les enfants qui ne développent jamais les formes graves ?
Bourla à 9:40 : C'est l'objectif numéro 1 !
Saucisson-Pinard : Ça ne serait pas par hasard de faire encore plus de pognon au mépris de la santé des enfants, plutôt?
BFMTV à 10:32 : En France et ailleurs dans le monde, des parents sont inquiets à propos d'éventuels effets secondaires de votre vaccin sur les enfants. Que pouvez-vous nous dire sur les effets secondaires à partir des études que vous avez menées ?
Bourla : C'est vrai qu'il y a des parents inquiets mais cela représente un faible pourcentage par rapport aux parents qui sont confiants. La protection en fait, est très très bonne, pour les enfants. C'est un tiers de la dose des adultes qui est inoculé aux enfants. La question n'est donc pas de savoir si c'est sûr ou non, c'est de savoir si c'est efficace ou non !
Saucisson-Pinard : Donc en résumé, on se fout de savoir s'il y a des effets secondaires ou pas. On ne juge que sur un plan d'efficacité ! Et en attendant, t'as pas répondu à la question qui était : y a-t-il des effets secondaires à attendre avec la vaccination des enfants !
BFMTV à 10:35 : Maintenant, mon cher visiteur médical, je vous donne l'opportunité de me vendre votre nouveau produit, en traitement cette fois, de la Covid, votre Paxlovid.
Bourla : Là encore, c'est un produit qui a été mis au point en un temps record. A lieu de découvrir une molécule, nous la concevons ! C'est ce qui a permis un délai de mise au point aussi court !
Saucisson-Pinard : En quoi la mise au point d'un traitement dans un délai très court est-elle un gage de sécurité et d'efficacité ? Quelle différence faites-vous entre une mise au point rapide et une mise au point bâclée? Et concevoir une molécule plutôt que d'en trouver une dans la nature ne relèverait pas plutôt d'un délire de Dr Folamour ou de Frankenstein ?
BFMTV à 14:07 : Pourquoi avez-vous investi en France dans le sud-ouest, pour la fabrication de votre Paxlovid ?
Bourla à 14:44 : Parce que nous avons besoin de personnes très qualifiées et la France a ces personnes. Nous sommes dans le domaine de la Santé, et c'est important d'investir dans des services ayant des personnes très qualifiées, ce n'est pas comme si on travaillait dans une usine qui fabriquent des téléphones...
Saucisson-Pinard : Ah ? Les fabricants de téléphones n'ont pas besoin de personnes qualifiées??
Bourla à15:33: Le nom de notre marque est très important. Quand les gens voient le nom de Pfizer, ils voient ça comme un gage de qualité.
Saucisson-Pinard éclate de rire : Gage de qualité ? Pouvez-vous nous rappeler le montant total des amendes, qui se chiffrent en milliards de dollars, auquel Pfizer a été condamné aux Etats-Unis pour fraude, fausses allégations, contournement des réglementations en vigueur et autres peccadilles?
BFMTV à 15:53 : Revenons au Paxlovid. ( Parce que je ne vous ai pas encore donné le temps de bien me vendre votre soupe.) Quand sera-t-il disponible et la France vous en a-t-elle déjà commandé ?
Bourla : Nous sommes en phase finale de finalisation de commande et de négociation (!)
Saucisson-Pinard : Avec des contrats aussi secrets que ce qui a prévalu pour l'achat par la France de vos vaccins?
Bourla à 16:23: C'est un produit que vous prendrez quand vous êtes malade. Vous avez le covid, vous prenez Paxlovid et vous êtes traité. Ça diminue fortement le risque de mourir ou de développer une forme grave.
Saucisson-Pinard : Bah alors, que devient l'intérêt de se faire vacciner, puisque la finalité du produit semble être la même ? Et si il y a un traitement, l'AMM (autorisation de mise sur le marché) provisoire du vaccin, tombe, puisque cette autorisation officielle n'est permise qu'en l'absence d'un traitement !
BFMTV à16:59 : : Je répète que Pfizer est le champion de cette pandémie ! Combien de vaccins avez-vous écoulé dans le monde depuis le début de cette crise sanitaire?
Bourla : A fin 2021, nous avons produit 3 milliards de doses, nous en avons expédié 2,6 milliards dans le monde.
BFMTV à 16:34 : Pour quel chiffre d'affaires total ?
Bourla : En 2022, environ 36 milliards de dollars.
Saucisson-Pinard : On vous demande le chiffre d'affaire de vos 2,6 milliards de doses et vous répondez par le chiffre d'affaire prévu en 2022 ! Pourtant, 2022 reste une prévision, forcément moins précise que votre CA réellement réalisé en 2021 et que vous ne pouvez pas ignorer ! Est-ce que c'est pour éviter qu'on calcule le prix unitaire de la dose facturé aux gouvernements dans un contrat secret ? On en déduit cependant que si vous vendez autant de doses en 2022 qu'en 2021, cela fait le prix unitaire de la dose à 13,8 dollars! Pas mal, non?
BFMTV à 17:52 : Que répondez-vous (aux mal-pensants) qui disent que vous vous êtes enrichis durant cette crise ?
Bourla : Il n'y a pas d'entreprise qui mérite plus que nous de faire des bénéfices parce que nous avons aidé l'humanité !
Saucisson-Pinard : Aider l'humanité ? Que répondez-vous à tous ceux qui souffrent aujourd'hui des effets secondaires de votre vaccin ? Aider l'humanité ? qu'en pensent les familles qui ont perdu un proche victime de l'injection de votre vaccin ?
Bourla à 18:26 : C'est un business très risqué, et il est normal d'être récompensé pour avoir pris ces risques.
Saucisson-Pinard : Quels risques ? Vous bénéficiez d'une AMM de faveur qui vous dispense de respecter les règles habituelles inhérentes à la distribution d'un vaccin à travers le monde, vous faites signer des contrats qui vous dégagent de toute responsabilité en cas de problèmes et de tous recours juridiques, alors où sont les risques?
BFMTV à 19:05 : Est-ce qu'on maîtrisera cette épidémie sans vacciner massivement le continent africain ?
Bourla : Il faut vacciner le monde entier !
Saucisson-Pinard : Pas besoin donc de rappeler au passage l'observation selon laquelle moins un pays est vacciné, et moins il y a propagation du virus ! Le continent africain est très révélateur à ce niveau. Mais ça serait indécent d'en faire la remarque, n'est-ce pas ?
Bourla à 19:53 : Les stocks sont maintenant disponibles pour les pays africains mais nous devons travailler à sensibiliser les populations pour qu'il n'y ait pas de réticences.
Saucisson-Pinard : Est-ce la mission d'un laboratoire pharmaceutique de faire le bourrage de crâne des populations pour les convaincre de prendre un produit de prescription qui ne doit pas en principe faire l'objet de publicité grand public, contrairement aux produits OTC ?
BFMTV à 20:35 : Que diriez-vous aux personnes qui refusent de se faire vacciner ?
Bourla à 21:40: Ce sont des personnes minoritaires, qui ne veulent pas se faire vacciner pour différentes raisons. La principale, c'est la peur. Peur des piqûres, peurs irrationnelles.
Saucisson-Pinard : Mais ces peurs, comme vous dites, ne sont-elles pas motivées par le nombre croissant de témoignages d'effets secondaires graves, parmi lesquels notamment des problèmes cardiaques dont des AVC fatales?
Bourla à 22:00: Je dirais à ces personnes que la décision de ne pas se faire vacciner n'a pas un impact uniquement sur elles, mais sur les autres aussi, sur ceux qu'elles aiment, leurs voisins, leurs grands-parents, leurs enfants, les conjoints.
Saucisson-Pinard : Ça c'est le refrain habituel, mais pouvez-vous développer ? Car, vous reconnaissez que votre vaccin n'empêche pas la transmission, alors comment le non-vacciné peut-il nuire à son entourage davantage que n'importe quel vacciné ? Si vous vous mettez de la crème solaire et attrapez quand même un coup de soleil, vous allez dire que c'est de la faute de celui qui n'a pas mis de crème solaire?
Bourla à 22:30 : Surmontez votre peur par l'amour. Car chez l'humain, le seul sentiment plus fort que la peur, c'est l'amour !
Saucisson-Pinard : Amen. Ite missa est. Alors là, voilà une argumentation plus religieuse que scientifique qui sort du cadre de ce qu'on entend généralement dans le laïus d'un visiteur médical ! Vous allez nous donner la bénédiction maintenant?
BFMTV à 22:48 : Merci infiniment, Monsieur Albert Bourla, d'avoir donné cette première interview à une télévision française... merci infiniment...
Saucisson-Pinard : Fallait effectivement vous « remercier infiniment » (deux fois!) d'avoir pris la peine de nous asséner votre discours de représentant de commerce qui n'a pas d'autres buts, faut-il le rappeler, que de vendre toujours plus de votre camelote potentiellement mortelle pour engranger encore davantage de profits. Cela fait près de 25 mn de publicité gratuite que vous venez de vous offrir, et au prix de la minute de spot publicitaire normalement facturée à une heure de grande écoute, vous venez de faire une (nouvelle) excellente affaire! Bravo !
Pour bien vous faire comprendre et accepter que l'avenir de la société occidentale devra impérativement être métissé et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage,
Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur. (Femme ou homme, parce qu'il en faut pour tous les goûts !-D )