Un cadran se mit soudain
à virer au rouge en clignotant avec frénésie. Le commandant de
bord de l'Airbus A320 faisant la liaison Paris-Toulouse, pâlit et se
tourna vers son copilote.
- « On a un moteur en feu ! Faut faire demi-tour d'urgence et rallier l'aéroport le plus proche ! »
L'avion commença à
vibrer de toutes ses tôles.
- « Commandant, l'autre réacteur a des ratés ! »
- « Je fais une annonce aux passagers : Mesdames et messieurs, nous connaissons un léger problème technique qui nous contraint à rebrousser chemin et à atterrir à un aéroport proche. Nous vous demandons de rester assis et de boucler vos ceintures ».
L'avion piqua du nez tout d'un coup, et se balança brutalement d'une aile sur l'autre.
Dans l'espace passagers,
des coffres à bagages s'ouvrirent du fait des soubresauts de
l'appareil et toutes sortes de sacs et valises se déversèrent sur
les passagers.
Des alarmes stridentes se
mirent à retentir.
La voix du commandant
résonna à nouveau dans les hauts-parleurs :
- « Mesdames et
messieurs les passagers, adoptez la position de sécurité que vous
montrent les hôtesses ! »
L'avion tombait
maintenant quasiment en vrille.
A ce moment-là, une
passagère se leva, très digne, et se dirigea tant bien que mal vers
le cockpit des pilotes. Une hôtesse s'interposa et l'apostropha :
- « Madame,
retournez à votre siège et attachez-vous, vous avez entendu le
commandant de bord ! »
La passagère toisa
l'hôtesse et lui dit :
- « Mademoiselle,
je suis la présidente de l'Association des Amateurs de Thés, et à
ce titre j'ai une requête à faire auprès du commandant de bord. »
- « Mais... mais
que voulez-vous dire ? » bredouilla l'hôtesse,
abasourdie.
- « Le thé que
vous nous avez servi tout à l'heure était à la fois trop sucré et
pas assez infusé, et c'est un vrai scandale. Je veux donc déposer
officiellement une réclamation auprès de la Compagnie dont le
Commandant de bord est ici le représentant ! »
- « Mais Madame, ne
comprenez-vous pas que nous sommes en train de tomber et que nous
allons nous écraser ? »
- « Je vous répète
que, en tant qu'éminente présidente de l'Association Internationale
des Buveurs de Thé, je me dois de dénoncer ce scandale afin qu'une
réponse appropriée y soit apportée dans les meilleurs délais ».
…
Pourquoi cette histoire ?
Parce que l'attitude
imbécile et mal à propos de cette passagère est exactement, pour
Saucisson-Pinard, celle des prétendues féministes d'aujourd'hui.
Cette religion d'arriérés
qu'est l'Islam, gagne du terrain en France, avec son cortège d'idées
d'un autre âge sur ce que doit être le rôle et la place des femmes dans la société.
Dans des
quartiers de plus en plus nombreux, les femmes ne peuvent plus se
promener seules en toute liberté, ne peuvent plus s'habiller comme
elle le veulent sans s'attirer des réflexions et des insultes de
racailles basanées ou noires. Mais le seul remède que des
responsables politiques bobos de gauche trouvent à opposer, est de
demander un élargissement des trottoirs.
Des imams professent
doctement dans des mosquées salafistes que les femmes sont des êtres
inférieurs.
Des espaces publics comme
des bars se trouvent déjà, dans certains quartiers envahis par
cette faune islamique, interdits d'accès aux femmes, surtout si
elles sont blanches et ne portent pas le voile.
Mais tout ce que trouvent
à faire nos féministes éclairées, c'est de remettre en cause une
règle grammaticale séculaire qui privilégierait le masculin au
détriment du féminin. Et à cette fin, elles.ils, (les féministes
des deux genres, ces mal baisé.es), nous inventent l'écriture
inclusive. Une société d'édition de livre scolaire s'engouffre
dans la bêtise et présente fièrement ce premier livre de lecture
inclusive, en compliquant ainsi davantage l'apprentissage de lecture
et d'écriture d'enfants déjà mis à mal par cette fameuse méthode
globale dont nos pédagogues de l'Education Nationale qui ont
fabriqué des générations d'handicapés orthographiques, sont si
fier.es.
Nous sommes pratiquement
à la veille d'avoir des candidats muzz éligibles à des élections
locales, et à l'avant-veille d'en avoir à des élections
nationales. Une fois élus, ils n'auront alors qu'une idée,
appliquer leur foutue charia, reléguant les femmes françaises au
rang de créatures de bas étage dont « bénéficient »
les femmes de tous les pays islamiques sans exception.
Mais tout ce qui inquiète
nos féministes, c'est d'être l'objet de coups d'oeil concupiscents
des hommes. Elles réclament donc une loi contre ce prétendu
« harcèlement » qu'elles mettent paresseusement dans le
même sac que le viol, faute de pouvoir en donner une définition
exacte. Où finit la séduction, voire la drague, et où commence le
harcèlement, voilà des questions auxquelles elles ne s'embarrassent
pas de répondre.
En tous cas, il est clair
que pour nos militantes du féminisme (qui ont, soit dit en passant,
déformé cette juste cause des femmes, en machisme au féminin), la
personne visée est l'homme blanc, de préférence de plus de
cinquante ans, mais de toutes façons, blanc. En aucun cas, le jeune maghrébin un peu lourdingue.
Voici sous forme de charade, ce que ne visent pas nos suffragettes à
la petite semaine :
Mon premier sert à
tamiser la lumière,
Mon second est un
département français,
Mon troisième est un
vêtement,
Mon tout est la drague
délicate d'une Chance pour la France s'adressant à une jeune Française de souche.
Réponse :
Abat-jour, Meurthe et Moselle, Tunique ?
(S'adresser à
Saucisson-Pinard pour une explication phonétique éventuellement
nécessaire)
Bref, nos féministes
gauchistes sont dans l'avion en perdition de notre civilisation
avancée, en passe de s'écraser contre le sol islamique aride, mais
elles ne pensent qu'à occuper l'espace politico-médiatique avec des
requêtes dérisoires et hors de propos vu les circonstances.
Et la perspective qu'une
Clémentine Autain pourrait un jour être contrainte de se bâcher et
être exclue de toute scène publique, n'est quand même qu'une très
maigre consolation.