"J'ai un melon... comme ça!" |
Comme on pouvait s'en
douter après avoir visionné le film sur la Fête de la Musique à
l'Elysée, la racaille est au pouvoir.
L'incompétence manifeste de
la plupart des ministres, les Le Maire, Belloubet, Buzyn, Schiappa,
Nyssen, Collomb, Darmanin, ne suffisait pas. Macreux a réussi a
ajouter dans la sphère du pouvoir d'authentiques voyous
naturellement portés sur la violence. Entre une députée keffir En
Marche mordeuse de chauffeur de taxi (Laétitia Avia), et un député
arabe, également En Marche, distribuant des coups de casque (El
Guerrab), il manquait un Conseiller du locataire de l'Elysée se
mêlant aux flics pour casser du manifestant.
C'est donc fait avec
Benalla, d'origine arabe comme son nom l'indique, (accessoirement
franc-maçon). Il n'y a pas de raison que les sphères du pouvoir ne
profitent pas, elles aussi, des bienfaits de la diversité...
L'affaire Benalla finit
par éclater. Pas grâce aux médias, bien sûr, trop occupés à
regarder ailleurs, mais par les réseaux sociaux. Evidemment, il
arrive un moment où il faut bien aller au charbon et se mettre à évoquer
publiquement le scandale de cette petite frappe, proche (très
proche) de Macreux. Les faits remontent au 1er mai, mais les merdias
attendent quand même deux mois et demi, contraints et forcés.
Macreux mettra encore un
peu plus de temps pour se découvrir. Pourtant interpellé à
plusieurs reprises sur le sujet, notre ARROGANT en chef a
feint de ne pas entendre les questions de journalistes pourtant
pré-acquis à sa cause, et botté en touche.
Comprenant enfin qu'il
n'allait pas s'en tirer à si bon compte, au fur et à mesure que le
scandale grossissait, devenant un scandale d'Etat, Macreux décida de
jouer au MATAMORE. Pas devant des journalistes, pourtant par
nature plutôt complaisants à son égard ; quand même, il
n'allait pas risquer de se voir poser des questions gênantes !
Non, il est allé s'incruster à un pot de fin de session
parlementaire de députés En Marche qui ne sont pas connus pour
avoir l'habitude de moufter. A vaincre sans péril, on triomphe sans
gloire. Sa venue était, dit-on, parfaitement improvisée et non
annoncée. La preuve ? Un micro était par hasard disponible
pour sa petite causerie, et il s'est trouvé également par hasard
des personnes pour le filmer, pendant tout son speech, sous
différents angles. Parfaitement improvisée, on vous dit.
Et qu'est-ce qu'il a dit
à son troupeau de moutons, notre courageux présidenticule ?
Qu'il assumait ! Bravo ! « Je suis le seul
responsable » affirma-t-il avec morgue, en bombant le torse.
« Et je vous emmerde » pensa-t-il si fort que tout le
monde entendit. Mieux : à l'image du petit caïd de quartier,
il ajouta : « ceux qui veulent un responsable, qu'ils
viennent me chercher ! ». « Eh, ouech ! Viens
m'chercher, bâtard, z'y va... »
On a donc un président
de la République fier d'être le chefaillon responsable des actes
violents d'une petite racaille, hébergée sous les ors de la
République.
Fier d'avoir juste
infligé au coupable une petite mise à pied, sans, paraît-il,
suspension de salaire, parce qu'il faut quand même être magnanime.
Fier de l'avoir récompensé en le laissant accompagner l'équipe de
foot du mondial sur les Champs-Elysée.
Fier d'avoir tenté
d'étouffer l'affaire si longtemps.
C'est formidable.
En tous cas, le défi est
lancé : le souverain CONDESCENDANT met les juges, les
politiques et pourquoi pas le peuple, au défi de venir lui demander
des comptes. On suppose donc qu'il ne cherchera pas à mettre des
bâtons dans les roues de la Justice, qu'il acceptera de se
confronter aux politiques un peu couillus, qu'il n'appellera pas la
Garde Républicaine au secours si le peuple se rend à l'Elysée
(#AllonsChercherMacron). On suppose...
Les occasions où notre
bankster présidentiel s'est montré ROGUE à l'égard du
« petit » peuple ont été nombreuses. Toujours prompt à
donner des leçons, il a du mal à cacher un ego démesuré, en tous
cas, un ego surdimensionné par rapport à sa piètre compétence. La
meilleure façon pour la France de se renflouer serait d'acheter ce
bankster au prix de ce qu'il est et de le vendre au prix auquel il
s'estime.
L'OUTRECUIDANT
président devrait se méfier. Au-delà de son déjà triste bilan
économique, sociétal, diplomatique, le peuple français pourrait
bien juger son locataire élyséen sur sa propension à le mépriser,
et le lui faire savoir violemment. Ça s'est vu à maintes reprises
dans l'Histoire.
Le peuple a souvent
pardonné à ses souverains d'être NULS. Mais pas toujours
d'être dédaigneux et méprisant à son égard.
C'est là qu'on découvre
que M.A.C.R.O.N est en fait un acronyme. M comme Matamore, A comme
Arrogant, C comme Condescendant, R comme Rogue, O comme Outrecuidant,
N comme Nul. Macron est un matamore arrogant condescendant (dans les
escaliers, par exemple, mais pas que) rogue, outrecuidant et nul.