Exclusif !
Saucisson-Pinard a pu glisser un micro-émetteur dans la chambre de
Macreux-l'Oreillette, à l'Elysée!
Voici l'extrait d'un des
enregistrements effectués.
Bruit d'une porte qui
s'ouvre.
Macreux :
Aaaaaaaah !!!!! Mais qu'est-ce que vous faites là, dans ma
chambre, Madame ?
La voix : Mais
enfin, mon petit chéri, c'est moi, Brizitte !
Macreux : Ah,
excuse-moi maman, je ne t'avais pas reconnue.
Brizitte : Ben, je
me suis démaquillée, comme tous les soirs avant de me coucher !
Macreux : Ah c'est
pour ça que je ne t'ai pas vue depuis deux bonnes heures...
Brizitte : Je viens
te faire un gros poutou avant de regagner ma chambre, mon petit
chéri.
Macreux : A propos,
arrête de m'appeler « petit chéri » !
« Chéri » tout seul , ça suffira ! Je me
donne un mal de chien à paraître plus grand que mes collaborateurs
quand ils sont à côté de moi pour les photos, alors si toi, de ton
côté tu m'appelles « petit », ça ne le fait pas !
L'autre jour, pour la signature de la réforme SNCF que j'ai mise en
scène pour la télé comme Trump, j'ai dû mettre un bottin sur mon
siège et donner un fauteuil plus bas à mon porte-parole Griveaux
qui fait plus d'un mètre quatre-vingt, ce con !
Brizitte: Bon, d'accord, mon grand
chéri...
Macreux: Dis, tu as vu cette
Marche des Fiertés, à Paris, comme c'était beau !
Brizitte: Oui, je sais !
T'aurais bien voulu monter sur un char au milieu de tes
copains-copines, pour faire encore la Une, mais je te le répète, ça
n'aurait pas été raisonnable...
Macreux: L'année prochaine,
peut-être ?
Brizitte: Dis, tu as déjà eu ta
journée, avec la fête de la musique ! A l'Elysée, en plus !
Je t'avais bien dit que cela serait une consolation de ne pas aller sur un
char de la Marche des Fiertés... Au fait, je me suis demandé,
pourquoi appelle-t-on ça, la « Marche des Fiertés » ?
Macreux: C'est la traduction de la
Gay Pride !
Brizitte: Oui, merci ! Mais
fier de quoi au juste ?
Macreux: Je ne sais pas. Fier
d'être « différent », peut-être ?
Brizitte: Et t'es fier d'être
« différent » toi ? Pourtant, tu ne l'affirmes pas
vraiment...
Macreux: Moi, c'est autre chose !
Je suis Jupiter ! Alors les Français me voient comme un dieu,
pas comme un humain défini par sa sexualité... Dis, tu m'as
entendu, au Panthéon ? J'ai été bon, hein ?
Brizitte: Oui, mon pet...oups !...
mon chéri, tu as été merveilleux ! Tu mélanges les mots
comme personne ! Mais où vas-tu chercher tout ça ? « La
civilisation est une aventure », par exemple. Comment fais-tu ?
Macreux: Je ne sais pas, ça me
vient comme ça ! Je connais un certain nombre de mots que les
gens aiment entendre, et je les mets bout à bout...
Brizitte: Remarque, ça n'a pas
toujours du sens...
Macreux: Du sens ? Mais on
s'en fout, maman ! Du sens !!! L'important, ce sont les
mots ! Pas le sens de la phrase !
Regarde par exemple :
je dis, avec des trémolos dans la voix, que mettre la Simone au
Panthéon, c'était une décision de tous les Français ! Les
Français sont contents : ils ont l'impression d'avoir été
consultés ! Mais t'as remarqué, on a évité de le faire !
En même temps, il vaut mieux, parce qu'avec tous ces illettrés, ces
feignants, ces alcooliques, ces riens du tout, et ces lépreux de
nationalistes...
Donc je prends des mots
comme dignité, combat, humanité, espérance, valeur, justice, les
femmes, souffrance, liberté, signification du monde et puis, je te
fais un fourre-z-y-tout, avec un peu de sauce camp de concentration,
et paf : Applaudissements garantis ! Et puis, t'as
remarqué, si les applaudissements ne viennent pas, tu t'arrêtes de
parler. Du coup, tes auditeurs, polis, se croient obligés de frapper
dans leurs mains pour te relancer...
Brizitte: Oui mon chéri. Et avec tes "civilisations qui se tissent de ces liens
organiques... », tu as été formidable.
Macreux: Et qu'est-ce que tu as
pensé de ma trouvaille : le numéro tatoué sur le bras de la
Simone « le viatique de sa dignité invulnérable »,
fallait l'inventer celle-là, non ?
Brizitte: Génial, il n'y a pas
d'autres mots!
Macreux: Je sais, je sais... Oh et
puis, tu as vu, quand j'ai écrasé une larme?
Brizitte: Tu as été émouvant. Je
me suis rappelé les cours de théâtre que je te donnais quand tu
étais gamin. Je ne savais pas à l'époque, que ça te servirait
aujourd'hui !!
Macreux: Putain, si après tout
ça, je ne garde pas les voix juives, je me fais curé !
Brizitte: Mais t'es déjà
chanoine, mon pet... mon chéri !
Macreux: Ouais, en tous cas,
Soros, Goldman-Sachs et Rothschild peuvent voir qu'ils n'ont pas
financé la campagne présidentielle d'un ingrat!
Brizitte: Ah bah ça, c'est sûr !
Macreux: Bon, c'est pas tout ça,
mais il va falloir que tu regagnes ta chambre et me laisser dormir.
Demain j'ai une rude journée, il faut que je m'assure d'une
promotion et d'une mise au placard !
Brizitte: Ah oui ? Qui sont
les heureux gagnants de ta gestion du personnel ?
Macreux: Je vais promouvoir à
Paris le procureur de Lyon chargé de l'enquête sur les aides
suspectes de la métropole lyonnaise de Collomb pour ma campagne
électorale. Ça lui fera gentiment comprendre qu'il n'y a rien
d'urgent dans son enquête et que j'ai l'oeil sur lui. Quant à
l'ambassadeur de France en Hongrie qui vante les mérites et propos
d'Orban sur le ras-le-bol de l'immigration et sur les musulmans,
principaux vecteurs d'antisémitisme, je le fais rappliquer dare-dare
en France. Je vais lui trouver d'autres occupations, moi...Un bon
petit poste dans la Creuse devrait lui apporter un peu de repos.
Allez, bisous maman, je te revoie demain, après ta séance de
maquillage !
Ils sont choux tous les deux, pas vrai ? On a quand même de la veine de les avoir, autrement on en serait toujours à rouler à 90 km/h : vous vous rendez compte ?
RépondreSupprimerEt on risquerait notre vie tous les jours !
RépondreSupprimerAlors que là, on est pépères. Merci à eux.
Hier soir 15 juillet, il a enfin pris sa rincée, sa 1ere du quinquennat. Et chez Poutine ! C'est la Providence...
Il a vraiment parlé de tatouage viatique ? (J'avoue que je n'ai pas regardé)
RépondreSupprimerC'est osé, gonflé, et tellement juste !
Même que certains se sont fait tatouer ce viatique plus tard...