Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 27 avril 2019

Incendie de ND: un thriller politico-financier.



Ce thriller pourrait être une belle illustration du propos de ce livre!

Saucisson-Pinard vous a proposé dans son dernier post (« ND de Paris, AC-CI-DEN-TEL qu'on vous dit !!! » du 16 avril 2019), un roman fiction pour expliquer la tragédie de Notre-Dame de Paris.
Mais il peut aussi imaginer, sur le même sujet, un autre roman - tout aussi fictionnel, vous pensez bien ! :
Une sorte de thriller politico-financier.

L'histoire partirait d'un rapport écrit en 2016 sur la refonte de l'Ile de la Cité, par deux architectes, qu'on appellerait par exemple Perrault et Bélaval. Ce rapport aurait été demandé conjointement par deux esprits éclairés comme Hollande Ouille et la Foldingo, Notre-Drame de Paris, pour avoir une vision de ce que pourrait être le cœur de Paris à l'horizon de 25 ans.
Ces deux visionnaires reconnaissent, dans le texte motivant la demande d'étude, que l'Ile de la Cité est une « île-monument » qui, avec, entre autres édifices, la cathédrale de Notre-Dame, fait l'admiration du monde entier et attire plusieurs millions de visiteurs.
Mais - comme c'est regrettable ! - elle ne concerne qu'à peine un petit millier d'habitants et n'est donc pas un « vrai centre de vie ». En effet, dans la conception de nos deux Lumières du XXIe siècle, un centre de vie doit forcément être surpeuplé pour avoir ses lettres de noblesse. Vous pensiez que le vrai luxe, c'était l'espace ? Que nenni. Amasser une maximum de péquins dans un minimum de mètres-carrés est donc la philosophie hollandouillienne de la gestion de la ville.
Bref, il serait bon que les deux architectes démarchés se penchassent sur le sujet.

Et bien sûr, le rapport rédigé en réponse, abonderait dans le même sens : l'Ile de la Cité est le quartier le moins dense de Paris, et sur le millier de résidents référencés, seuls trois cents le seraient à titre permanent. Et l'offre AirBnB y joue à plein, permettant à des milliers de touristes n'ayant pas les moyens de s'offrir un séjour prohibitif en hôtel parisien, peuvent ainsi visiter le centre de Paris à moindre frais: indécent, vous en conviendrez ! Circonstance aggravante, chaque année, ce million de touristes qui visite la Sainte Chapelle et ces 500 000 visiteurs des tours de Notre-Dame, ne sont pas sollicités par des offres marchandes comme ils le pourraient et le devraient! Vous imaginez le manque à gagner ?

Nos deux architectes proposent donc la création de 100 000 mètres-carrés supplémentaires d'une valeur immobilière de 1 milliard d'euros, en couvrant les toits du quartier de lofts vitrés.
Cerise sur le gâteau de 35 propositions plus innovantes les unes que les autres, ils proposent de remplacer le parvis de Notre-Dame par une dalle vitrée couvrant un complexe de magasins de luxe, restaurants, salle de concert, galeries marchandes et autres joyeusetés laissant entrevoir des cascades de fric à se faire.
Ah que ce serait beau... enfin, surtout, que ce serait riche, n'est-ce pas ?

Seulement, il y a un problème. Un gros problème. Ce site de 22 hectares est classé au Patrimoine de l'Unesco, et renferme pas moins de 32 sites historiques protégés.
Et le rapport conclut tristement : en conséquence, « ce projet n'a aucune chance de voir le jour », dans l'état actuel de la législation concernant la protection du Patrimoine et des monuments historiques...

Imaginons alors, toujours dans notre roman fiction, que ce rapport tombe sous les yeux du successeur de Hollande Ouille, notre président marionnette de l'oligarchie. « Eh, eh » se dit-il, « ce projet serait bien de nature à intéresser nombre de mes commanditaires fortunés, non ? La protection du Patrimoine et les contraintes liées à ce site historique sont les verrous qui empêchent la réalisation de ce projet futuriste ? J'aurais bien une idée... »

La suite, on la connaît. On la connaît, et les péripéties qui émaillent de façon très étrange les jours qui suivent, s'expliquent alors toutes seules.
Un gigantesque incendie ravage les toits de Notre-Dame. Les pompiers sont encore à pied d'oeuvre que la conclusion d'un accident à l'origine du feu est tenue, aussi bien par le gouvernement que par les médias dociles, pour certaine et indiscutable. Indiscutable dans le sens littéral du terme : il est interdit d'en discuter sous peine d'être traité de complotiste.

Une semaine plus tard, les enquêteurs n'ont toujours pas eu le feu vert pour venir faire les prélèvements nécessaires à l'enquête ! Un nettoyage d'indices embarrassants venant contredire la thèse de l'accident serait-il nécessaire ? On amuse la galerie avec 7 mégots prétendument trouvés sur place (et qui ont été étonnamment épargnés à la fois par la fournaise et par les tonnes d'eau déversées par les pompiers, mais dans nos comités de rédaction médiatiques, on n'est pas à une incohérence près).

En revanche, dans cette même semaine, il a été d'ores et déjà annoncé que la reconstruction serait faite dans un délai de 5 ans, soit achevée en... 2024, par coïncidence année des Jeux Olympiques de Paris.

Dès le début de cette même semaine, un concours international d'architecture est lancé pour une nouvelle conception futuriste du toit et de l'aiguille, la reconstruction à l'identique n'étant même pas évoquée. En effet, ce président à l'incroyable réactivité, se précipite littéralement sur les micros pour assurer que la cathédrale sera « encore plus belle qu'avant » ! Plus belle, donc différente.
A croire que, si La Joconde devait par « accident » être abîmée, il serait concevable de l'affubler d'une casquette à l'envers, d'un piercing dans le nez et d'un tatouage polynésien dans le cou, pour lui donner l'indispensable touche « artistique contemporaine »...
Et quand Macreux parle de beauté et qu'on constate avec quel goût de chiotte il a fait procéder à la rénovation de salons élyséens, on est en droit de craindre le pire...Mais passons, c'est de la fiction de toute façon, n'est-ce pas ?

Et surtout, toujours dans cet espace-temps extrêmement court d'une semaine, une loi affranchissant l'Etat de ses obligations de préservation du patrimoine historique de la France est promulguée. Et pour la justifier : « Eh ben, si vous voulez que cette reconstruction se fasse, et qu'elle se fasse vite, il faut laisser les coudées franches à l'Etat... »

Normalement, pour cette reconstruction, les premiers concernés devraient être les Architectes du Patrimoine. Et bien entendu, ils ne sont pas consultés. Mieux, ceux qui sont encore en activité et sur lesquels donc l'autorité de l'Etat peut peser, sont sommés de ne pas donner d'interviews sur les causes de cet incendie, incendie qui les laissent le plus souvent dans un abîme d'incrédulité...

Mais les oligarques, tous soutiens de Macreux, au nombre desquels on voit Pinault (Groupe Kering, c'est-à-dire Yves-Saint-Laurent, Gucci, et Le Point ...) et Bernard Arnault (LVMH, Les Echos, Le Parisien), dressent rapidement l'oreille. Les deux sus-nommés se transforment vite en généreux mécènes de la « reconstruction » de Notre-Dame. Mais dans ce contexte de projet de refonte globale de l'Ile de la Cité en vaste espace de business mercantile, ces promesses spontanées de dons ressemblent plus à des investissements à moyen terme qu'à un souci de participer à la préservation des vieilles pierres témoins des racines chrétiennes de notre pays.

Le pourquoi de l'incendie est donc limpide: laïciser un lieu religieux de notoriété mondiale pour en faire un supermarché du tourisme susceptible de générer une manne financière gigantesque, et avec le timing idéal des JO de 2024 pour en assurer le lancement. Les marchands du Temple sont de retour.

Reste le comment.
Trois indices permettent d'en avoir une petite idée.
  1. La rapidité de l'extension du feu étonne les spécialistes, du moins ceux qui ne sont pas asservis à la Parole présidentielle.
  2. La fonte des parties métalliques de la flèche laisse supposer une chaleur bien plus conséquente que celle dégagée par un feu de bois, fût-il de chêne de 800 ans.
     
  3. Enfin, l'étrange fumée jaunâtre qui se dégageait du brasier a surpris tous les spectateurs sur place.
Une hypothèse avancée par nombre d'experts, ceux pouvant s'exprimer bien sûr, c'est-à-dire ceux de l'étranger la plupart du temps, permet de répondre à ces trois étrangetés.
Le thermite est un mélange de poudre d'aluminium et d'oxyde fer. Sa réaction chimique permet d'atteindre une température de 2200 degrés. Le thermite est utilisé pour souder et pour faire fondre l'acier. Quand il brûle, il dégage une couleur orangée caractéristique.
Imprégner les poutres de thermite est un moyen imparable d'obtenir rapidement le brasier qu'est devenu la toiture de Notre-Dame de Paris.
Cette imprégnation aurait pu être faite lors d'un traitement des poutres contre les champignons entrepris en 2018 sur ordre et insistance de la mairesse Foldingo, éventuellement à l'insu même de la société chargée de ce traitement, alors même que la présence de champignons dans cette atmosphère des combles à la fois sèche et ventilée paraît peu probable. Le commanditaire élyséen de cette opération a déjà montré sa capacité à s'entourer de barbouzes pour des basses œuvres. Saboter le produit à vaporiser sur les poutres, par exemple, doit être à leur portée. Il n'y a alors plus qu'à y mettre le feu.

Nous avons donc le pourquoi, le comment de cet incendie, et les commanditaires.

Saucisson-Pinard a visionné à nouveau récemment le film « Les Hommes du Président », relatant l'histoire de ces deux journalistes du Washington Post qui ont mené l'enquête du Watergate. Les tout-proches de Nixon avaient fait mettre des micros dans les locaux du parti d'opposition Démocrate, et cette enquête avait débouché sur la démission de Nixon. Après le visionnage du film, Saucisson-Pinard n'a pas pu s'empêcher de penser qu'en comparaison des affaires douteuses et scandaleuses qui émaillent sans discontinuer ce début de quinquennat de Macreux (affaire Benalla, fraude fiscale, financement de campagne, armement contre le Yemen etc etc), cette affaire de micros espions placés chez le parti de l'opposition, semble bien être de la roupie de sansonnet. Elle avait pourtant fait tomber un Président. Autre époque, autre pays...

Saucisson-Pinard vous a donc proposé pour cette affaire de l'incendie de Notre-Dame, deux romans de fiction qui gagneraient sans doute à être écrits, voire portés à l'écran. Les deux, quoique fictifs bien sûr (!), sont réalistes, compte tenu des antécédents connus des protagonistes qu'ils mettent en scène.
Mais il faut reconnaître néanmoins qu'à l'aune de la fiction, aucun de ces deux romans de Saucisson-Pinard n'arrive à la cheville d'un troisième : le roman de l'incendie accidentel. 
Et celui-là est déjà en kiosque et sur les écrans depuis bientôt quinze jours.

mardi 16 avril 2019

ND de Paris: AC-CI-DEN-TEL qu'on vous dit!!!



A la télévision espagnole, ce lundi soir: tweet rapidement supprimé...
C'est accidentel. Voilà la belle unanimité médiatique dès le début de la couverture de l'incendie de Notre-Dame de Paris. On ne sait encore rien, bien évidemment, puisque les pompiers en sont à lutter contre les flammes, mais, « c'est accidentel, c'est sûr ! ».
Bon.

La date de cet « accident », entre les Rameaux et Pâques, fêtes éminemment catholiques, est pour le moins... opportune, dirons-nous ?

Mais c'est forcément accidentel.

Cet incendie de Notre-Dame intervient un mois après celui, bien avéré criminel, de l'église St Sulpice à Paris, mais il y a urgence à déclarer son origine certainement accidentelle...

Gaztamère lui-même vient de reconnaître qu'il y a une vague de profanations d'églises catholiques en France au rythme de trois chaque jour en moyenne, mais cet incendie du symbole même de la Culture Chrétienne de la France est forcément accidentel, le doute n'est même pas envisageable.

D'ailleurs, Notre-Dame était en travaux, et les accidents pendant des travaux, c'est fréquent. Enfin... ça arrive, n'est-ce pas ? Oui, ça arrive.

Le départ de feu est supposé se passer un peu après 18 heures, c'est-à-dire quand le chantier de la journée est achevé, mais quand il n'est pas encore incongru de trouver des personnes circulant dans les parties non ouvertes au public de la cathédrale. 

Mais de là à évoquer une cause qui ne soit pas du registre de l'accident, il y a un abîme, n'est-ce-pas ? L'abîme qui sépare les vils complotistes de l'analyse objective et dépassionnée qui est ordinairement de mise chez nos journalistes dès lors qu'il s'agit d'affaires concernant l'Eglise, les curés, les Chrétiens d'une façon générale. Donc ? Donc, c'est un accident.

S'il y a une concentration d'étrangers non chrétiens, voire carrément muzz, dans un secteur économique - après Pôle Emploi bien sûr- c'est bien le BTP. Donc on peut imaginer que les équipes circulant et travaillant sur le chantier de Notre-Dame de Paris n'échappent pas à la règle. Mais on se doit de se hâter d'affirmer que cet incendie est accidentel quand on le décrit dès les premières minutes sur les plateaux de télévision ou dans les stations de radio...

D'ailleurs, une enquête pour « destruction involontaire par incendie » est ouverte. « Involontaire », on vous dit ! La conclusion de l'enquête est déjà contenue dans son intitulé. Exactement comme dans l'enquête sur le suicide de la femme découpée en morceaux...

Le Point dans ses tweets enfonce le clou. « Ce que l'on sait de l'incendie de Notre-Dame de Paris. Il serait d'origine accidentelle et s'est propagé extrêmement vite. »
Les pompiers sont à l'oeuvre, le feu fait rage, il n'y a donc pas le moindre embryon d'amorce de début de commencement d'enquête possible, mais le journaliste du Point affirme que l'origine du feu est accidentelle. Qui lui a dit ? Sur quelle preuve? Pourquoi se hâte-t-il de relayer cette information ? Et le fait que l'incendie se soit « propagé extrêmement vite » ne l'interpelle pas plus que ça ? Pas très curieux, le journaliste !

Et puis, LCI annonce qu'il y aurait eu deux départs de feu, à des points opposés de la cathédrale. Hum... Gênant.

LCI se distingue aussi par l'intervention d'une journalope, Le Châtelier, qui déclare le plus sérieusement du monde que « Notre-Dame n'est pas un lieu religieux mais les Catholiques continuent de se l'approprier ! ». Fallait oser... Sans doute pour apporter une note d'humour dans le récit de cette tragédie ?


Et puis, à la télé espagnole, on diffuse une vidéo montrant un individu « au costume étrange » circulant sur une coursive de la tour sud de la cathédrale, alors même que les pompiers juchés sur leur immenses échelles arrosent le bâtiment. Montage ? En tous cas, le tweet diffusant cet extrait a été rapidement supprimé...

Toujours sur Twitter : des centaines de tweets émanant de noms et pseudos aux consonances mahométanes se réjouissent de la catastrophe. Le « vivrensemble » se présente sous son meilleur jour...

Alors quelques questions simples se posent :
  • A la lumière de tous ces faits, y avait-il vraiment urgence à affirmer comme acquise l'origine accidentelle de cet incendie ?
  • Est-ce qu'un vrai travail professionnel de journalisme n'aurait pas dû, par simple précaution, et à ce stade de l'affaire, n'écarter aucune hypothèse ?
  • Cet empressement à ignorer la possibilité d'un acte terroriste musulman n'est-il pas lui-même suspect ?

Mais arrêtons-là les supputations. Après tout, si Saucisson-Pinard avance qu'il est trop tôt pour assurer que la cause de l'incendie est accidentelle, il faut qu'il reconnaisse qu'il est au moins aussi prématuré d'assurer qu'il s'agit d'un acte criminel !
Donc, à cette heure, posons pour principe, qu' « on » ne sait pas.

Saucisson-Pinard est par conséquent libre, à ce stade, d'imaginer un roman. Un roman de pure fiction, entendons-nous bien !
Ce roman raconterait l'histoire d'un attentat islamiste par le feu visant un monument symbolique de la Chrétienté. Le Sacré-Coeur ? Pas mal ! Oh, encore mieux : Notre-Dame de Paris par exemple.
Et de préférence, lors d'une fête chrétienne. Tiens, aux alentours de Pâques, pourquoi pas ?

Le ou les terroristes devraient avoir accès à la partie la plus vulnérable du bâtiment, c'est-à-dire, à la toiture où se trouve un enchevêtrement de poutres de bois très secs (la "forêt"), le reste étant constitué de pierres, donc plus résistant au feu. Le chantier de rénovation ouvert dans cet édifice est l'occasion rêvée pour y avoir accès. Bien évidemment, en temps ordinaires, cet accès est interdit. Mieux qu'interdit, il est sous étroite surveillance. Quasiment impossible.
Alors qu'un chantier ouvert où la circulation de nombreux ouvriers de toutes origines exotiques n'étonnera personne, semble bien être une opportunité à saisir !
Donc le feu est allumé. Pas pendant les heures de travail: trop de témoins potentiels bien sûr. Et un départ de feu pourrait être rapidement maîtrisé par les personnes présentes. Non, plutôt à l'heure où tous les ouvriers commencent à ranger les outils avant de débaucher. Mais pas trop tard non plus, pour que la présence d'un ou plusieurs ouvriers basanés déambulant au milieu des poutres ne paraissent pas suspecte. Au mieux, zélée.
Et le feu est allumé à deux endroits différents pour ne laisser aucune place au hasard.

La presse parle évidemment d'accident.

Des semaines plus tard, l'enquête révèle que les causes de l'incendie ne sont pas accidentelles.
Que les départs de feu sont intentionnels.

L'enquête avance : deux ou trois hommes sont arrêtés. La Presse en parle : « Ce matin, trois ouvriers français du chantier de rénovation de Notre-Dame de Paris ont été interpellés. Guillaume Marchand, Louis Dupont et François Pellerin* ont été déférés devant la Justice. *les noms ont été changés pour préserver l'anonymat des personnes concernées. »

Puis on apprend que les suspects sont finalement « d'origine maghrébine, mais nés en France ».

Dans les jours qui suivent, les médias reconnaissent que l'un d'entre eux est « connu des services de police, fiché S », qu'un autre est dépourvu de titre de séjour. Qu'ils se prénomment Mohamed, Karim et Aziz.

« Leur motivation reste floue à l'heure qu'il est. L'intention terroriste n'est pas établie ».

Et puis finalement, « ce sont des déséquilibrés ».

Et surtout, surtout: "Pas d'amalgame!"

Fin de l'histoire.

Bonne trame de roman de fiction, non ?

mardi 9 avril 2019

Restitution du Grand Débat ou Vomissement du Grand Blabla ?


Opération "Grand Débat."


Les chargés de com' de l'Elysée ont eu pour mission de baptiser la synthèse du Grand Blabla de Macreux. Ils auraient pu l'appeler : « Synthèse du Grand débat », ou « Résumé du Grand Débat » ou encore « Conclusion du Grand débat ». A la rigueur « Enseignement du Grand Débat ».
Cela aurait été trop simple. Trop facile. Trop clair sans doute.
Ils ont préféré nous pondre une « Restitution du Grand Débat ». Voilà bien une appellation digne de Macreux qui jongle allègrement avec les mots, se joue de leurs significations afin de rendre son propos vaseux, inaudible, dénué de sens. Les mots dans le discours de Macreux sont comme l'air qui remplit une baudruche: il lui donne une forme, mais quand on le vide, on s'aperçoit qu'il n'y a rien dedans.

Définition de « Restitution » pour le Larousse: action de restituer, de rendre quelque chose qu'on possède indument. Exemple : la restitution d'un bien mal acquis.

Est-ce que par hasard, les chargés de com' de Macreux, loin d'être simplement fidèles au snobisme verbeux de leur patron, auraient plutôt eu l'arrière-pensée moqueuse de sous-entendre que les conclusions tirées du Grand Blabla seraient indument récoltées ; qu'elles seraient sans rapport avec ce qui a été réellement exprimé par les participants à ce simulacre de consultation démocratique ?

Il y aurait une autre hypothèse pour expliquer le choix de ce mot. Un des synonymes du verbe « restituer » est « vomir ». Pas inintéressant comme rapprochement! Des Français se sont coltinés des heures de verbiage présidentiel en tentant d'y glisser de temps en temps quelques suggestions, quelques revendications, quelques plaintes ; ils sont éventuellement allés en mairie pour remplir des lignes voire des pages de réponses à des questions pré-établies par Macreux et ses sbires. Le gouvernement a soigneusement avalé tout ça pour finalement vomir, « restituer » sa synthèse sans l'avoir vraiment digérée: au vu des premières conclusions avancées par le Premier Sinistre de Macreux, ça se tient.

Le Premier Sinistre de Macreux ? Si, si, Saucisson-Pinard vous l'assure, il y en a un. Selon des sources bien informées, il viendrait du Havre, où en tant qu'ex-maire de la ville, il a laissé à son successeur un trou d'un million d'euros dans la caisse. (Lequel successeur a dû démissionner après le scandale d'une diffusion d'images pornographies de lui-même, mais c'est une autre histoire... Il n'y a pas à dire, ils sont gâtés, les Havrais. Mais, en même temps, c'est eux qui choisissent leur maire...)

Il y a donc un Premier Sinistre qui a fait un discours de « Restitution » du Grand Blabla. Ou de vomissement, si vous préférez.
Et à quelle principale conclusion est-il arrivé, notre chef de gouvernement ? Qu'il y avait « de l'exaspération fiscale en France » ! Etonnant, non ? La France est le pays le plus taxé d' Europe, des Gilets Jaunes sacrifient leurs samedis depuis près de cinq mois pour crier leur colère sur les impôts et taxes diverses et variées qui les asphyxient, et le ministre découvre avec stupeur qu'il y a de l'exaspération fiscale ! On peut en conclure que nous avons un gouvernement qui comprend très vite les Français, mais il a juste besoin qu'on lui explique longtemps.

Il poursuit son propos en annonçant qu'en conséquence de cette exaspération, il faut « continuer » la baisse des impôts !
« Continuer » ?
Là encore, l'usage du vocabulaire est très approximatif. En bon français, pour « continuer » quelque chose, encore faut-il que ce quelque chose ait connu un commencement. Or notre ministre pourrait-il indiquer aux Français des classes basses et moyennes la date à partir de laquelle les impôts et taxes auraient commencé à baisser en France? Ou évoquerait-il par hasard la suppression de l'ISF que son gouvernement a décidée au bénéfice de la seule Oligarchie ?

A propos d'ailleurs de cet ISF, tous les sondages montrent qu'une majorité de Français dénonce sa suppression (à tort ou à raison, mais peu importe ici, c'est juste un fait établi). Or d'après la « Restitution » du Grand Blabla, il y aurait seulement 10% des participants qui réclameraient son rétablissement ! Ça tombe plutôt bien, figurez-vous, puisque Macreux a d'ores et déjà annoncé que ce rétablissement n'était pas envisageable !

Il en est de même pour la proportionnelle aux élections. Il est de notoriété publique que Macreux n'en est pas fana. Et regardez comme il est en phase avec son peuple : seulement 2,5% des participants la réclameraient, selon cette « Restitution » ! Ces Français sont vraiment bizarres, non ? Quand on les interroge dans des sondages d'opinion, ils expriment un avis, et quand Monsieur le Président les consulte directement, ils donnent un avis contraire !

Prenez le RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne- ou Populaire), principale revendication exprimée par les Gilets Jaunes, et validée par une majorité de Français selon les sondages. Macreux, comme, du reste, quasiment tous les présidents de la Ve république qui l'ont précédé, a pour les référendums en général une vraie aversion. Alors vous pensez bien en quelle estime il peut tenir un référendum qui naîtrait de l'initiative du peuple !
Aussi a-t-il mentionné dans ses questionnaires à destination des participants au Grand Blabla, une sorte d'ersatz du RIC, appelé référendum d'initiative partagé, qui existe déjà dans la Constitution, mais qui n'a pas grand chose à voir avec le vrai RIC défendu par Eric Chouard. Et ô surprise, le premier ministre annonce : « Seuls 7,5% des participants ont déclaré être en faveur de ce référendum d'initiative partagé ! » Donc exit le RIC. Imaginez que vous soyez au bistrot, Macreux vous propose un thé, que vous refusez, et il en conclut que vous ne voulez pas de café.

L'immigration folle que subit le pays est en tête de liste des préoccupations des Français, avant même la question du pouvoir d'achat. Tous les sondages le démontrent. Mais bien sûr, elle reste invisible dans la « Restitution » du Grand Blabla qui l'avait de toutes façons évincée, a priori.

Pour conclure sa présentation initiale de cette synthèse, de cette « Restitution », le premier ministre reconnaît : « Quelque soit son format, une synthèse paraîtra toujours un peu réductrice ».
On peut lui faire confiance ; pour ce qui est de réduire les conclusions de cette mascarade de consultation nationale, elles vont effectivement être réduites à tout ce qui est conforme au tableau de marche que l'oligarchie et la mafia de l'UE ont confié à Macreux.

En d'autres termes, ce Grand Blabla va s'avérer, comme on pouvait s'y attendre, être ce pourquoi il a été fait : un coûteux (pour le contribuable) enfumage national.

Se moquer du monde est d'ailleurs une sorte de marque de fabrique du quinquennat macronien. A tous les niveaux. Un exemple, en guise de cerise sur le gâteau ? Le Procureur de Nice, forcé de déclencher une enquête après le scandale de cette lâche et violente agression d'un CRS sur une Gilet Jaune pacifique de 73 ans, a désigné une policière pour mener cette enquête. Et devinez quoi ? Cette policière n'est ni plus ni moins que la compagne du CRS incriminé !
On attend avec confiance ses conclusions...