Ce thriller pourrait être une belle illustration du propos de ce livre! |
Saucisson-Pinard vous a
proposé dans son dernier post (« ND de Paris, AC-CI-DEN-TEL
qu'on vous dit !!! » du 16 avril 2019), un roman fiction
pour expliquer la tragédie de Notre-Dame de Paris.
Mais il peut aussi
imaginer, sur le même sujet, un autre roman - tout aussi fictionnel,
vous pensez bien ! :
Une sorte de thriller
politico-financier.
L'histoire partirait
d'un rapport écrit en 2016 sur la refonte de l'Ile de la Cité, par
deux architectes, qu'on appellerait par exemple Perrault et Bélaval.
Ce rapport aurait été demandé conjointement par deux esprits
éclairés comme Hollande Ouille et la Foldingo, Notre-Drame de
Paris, pour avoir une vision de ce que pourrait être le cœur de
Paris à l'horizon de 25 ans.
Ces deux visionnaires
reconnaissent, dans le texte motivant la demande d'étude, que l'Ile
de la Cité est une « île-monument » qui, avec,
entre autres édifices, la cathédrale de Notre-Dame, fait
l'admiration du monde entier et attire plusieurs millions de
visiteurs.
Mais - comme c'est
regrettable ! - elle ne concerne qu'à peine un petit millier
d'habitants et n'est donc pas un « vrai centre de vie ».
En effet, dans la conception de nos deux Lumières du XXIe siècle,
un centre de vie doit forcément être surpeuplé pour avoir ses
lettres de noblesse. Vous pensiez que le vrai luxe, c'était
l'espace ? Que nenni. Amasser une maximum de péquins dans un
minimum de mètres-carrés est donc la philosophie hollandouillienne
de la gestion de la ville.
Bref, il serait bon que
les deux architectes démarchés se penchassent sur le sujet.
Et bien sûr, le rapport
rédigé en réponse, abonderait dans le même sens : l'Ile de
la Cité est le quartier le moins dense de Paris, et sur le millier
de résidents référencés, seuls trois cents le seraient à titre
permanent. Et l'offre AirBnB y joue à plein, permettant à des
milliers de touristes n'ayant pas les moyens de s'offrir un séjour
prohibitif en hôtel parisien, peuvent ainsi visiter le centre de
Paris à moindre frais: indécent, vous en conviendrez !
Circonstance aggravante, chaque année, ce million de touristes qui
visite la Sainte Chapelle et ces 500 000 visiteurs des tours de
Notre-Dame, ne sont pas sollicités par des offres marchandes comme
ils le pourraient et le devraient! Vous imaginez le manque à
gagner ?
Nos deux architectes
proposent donc la création de 100 000 mètres-carrés
supplémentaires d'une valeur immobilière de 1 milliard d'euros, en
couvrant les toits du quartier de lofts vitrés.
Cerise sur le gâteau de
35 propositions plus innovantes les unes que les autres, ils
proposent de remplacer le parvis de Notre-Dame par une dalle vitrée
couvrant un complexe de magasins de luxe, restaurants, salle de
concert, galeries marchandes et autres joyeusetés laissant entrevoir
des cascades de fric à se faire.
Ah que ce serait beau...
enfin, surtout, que ce serait riche, n'est-ce pas ?
Seulement, il y a un
problème. Un gros problème. Ce site de 22 hectares est classé au
Patrimoine de l'Unesco, et renferme pas moins de 32 sites historiques
protégés.
Et le rapport conclut
tristement : en conséquence, « ce projet n'a aucune
chance de voir le jour », dans l'état actuel de la
législation concernant la protection du Patrimoine et des monuments
historiques...
Imaginons alors, toujours
dans notre roman fiction, que ce rapport tombe sous les yeux du
successeur de Hollande Ouille, notre président marionnette de
l'oligarchie. « Eh, eh » se dit-il, « ce projet
serait bien de nature à intéresser nombre de mes commanditaires
fortunés, non ? La protection du Patrimoine et les contraintes
liées à ce site historique sont les verrous qui empêchent la
réalisation de ce projet futuriste ? J'aurais bien une
idée... »
La suite, on la connaît.
On la connaît, et les péripéties qui émaillent de façon très
étrange les jours qui suivent, s'expliquent alors toutes seules.
Un gigantesque incendie
ravage les toits de Notre-Dame. Les pompiers sont encore à pied
d'oeuvre que la conclusion d'un accident à l'origine du feu est
tenue, aussi bien par le gouvernement que par les médias dociles,
pour certaine et indiscutable. Indiscutable dans le sens littéral du
terme : il est interdit d'en discuter sous peine d'être traité
de complotiste.
Une semaine plus tard,
les enquêteurs n'ont toujours pas eu le feu vert pour venir faire
les prélèvements nécessaires à l'enquête ! Un nettoyage
d'indices embarrassants venant contredire la thèse de l'accident
serait-il nécessaire ? On amuse la galerie avec 7 mégots
prétendument trouvés sur place (et qui ont été étonnamment
épargnés à la fois par la fournaise et par les tonnes d'eau
déversées par les pompiers, mais dans nos comités de rédaction
médiatiques, on n'est pas à une incohérence près).
En revanche, dans cette
même semaine, il a été d'ores et déjà annoncé que la
reconstruction serait faite dans un délai de 5 ans, soit achevée
en... 2024, par coïncidence année des Jeux Olympiques de Paris.
Dès le début de cette
même semaine, un concours international d'architecture est lancé
pour une nouvelle conception futuriste du toit et de l'aiguille, la
reconstruction à l'identique n'étant même pas évoquée. En effet,
ce président à l'incroyable réactivité, se précipite
littéralement sur les micros pour assurer que la cathédrale sera
« encore plus belle qu'avant » ! Plus belle, donc
différente.
A croire que, si La
Joconde devait par « accident » être abîmée, il serait
concevable de l'affubler d'une casquette à l'envers, d'un piercing
dans le nez et d'un tatouage polynésien dans le cou, pour lui donner
l'indispensable touche « artistique contemporaine »...
Et quand Macreux parle de
beauté et qu'on constate avec quel goût de chiotte il a fait
procéder à la rénovation de salons élyséens, on est en droit de
craindre le pire...Mais passons, c'est de la fiction de toute façon,
n'est-ce pas ?
Et surtout, toujours dans
cet espace-temps extrêmement court d'une semaine, une loi
affranchissant l'Etat de ses obligations de préservation du
patrimoine historique de la France est promulguée. Et pour la
justifier : « Eh ben, si vous voulez que cette
reconstruction se fasse, et qu'elle se fasse vite, il faut laisser
les coudées franches à l'Etat... »
Normalement, pour cette
reconstruction, les premiers concernés devraient être les
Architectes du Patrimoine. Et bien entendu, ils ne sont pas
consultés. Mieux, ceux qui sont encore en activité et sur lesquels
donc l'autorité de l'Etat peut peser, sont sommés de ne pas donner
d'interviews sur les causes de cet incendie, incendie qui les
laissent le plus souvent dans un abîme d'incrédulité...
Mais les oligarques, tous
soutiens de Macreux, au nombre desquels on voit Pinault (Groupe
Kering, c'est-à-dire Yves-Saint-Laurent, Gucci, et Le Point ...) et
Bernard Arnault (LVMH, Les Echos, Le Parisien), dressent rapidement
l'oreille. Les deux sus-nommés se transforment vite en généreux
mécènes de la « reconstruction » de Notre-Dame. Mais
dans ce contexte de projet de refonte globale de l'Ile de la Cité en
vaste espace de business mercantile, ces promesses spontanées de
dons ressemblent plus à des investissements à moyen terme qu'à un
souci de participer à la préservation des vieilles pierres témoins
des racines chrétiennes de notre pays.
Le pourquoi de l'incendie
est donc limpide: laïciser un lieu religieux de notoriété mondiale
pour en faire un supermarché du tourisme susceptible de générer
une manne financière gigantesque, et avec le timing idéal des JO de
2024 pour en assurer le lancement. Les marchands du Temple sont de
retour.
Reste le comment.
Trois indices permettent
d'en avoir une petite idée.
- La rapidité de l'extension du feu étonne les spécialistes, du moins ceux qui ne sont pas asservis à la Parole présidentielle.
- La fonte des parties métalliques de la flèche laisse supposer une chaleur bien plus conséquente que celle dégagée par un feu de bois, fût-il de chêne de 800 ans.
- Enfin, l'étrange fumée jaunâtre qui se dégageait du brasier a surpris tous les spectateurs sur place.
Une hypothèse avancée
par nombre d'experts, ceux pouvant s'exprimer bien sûr, c'est-à-dire
ceux de l'étranger la plupart du temps, permet de répondre à ces
trois étrangetés.
Le thermite est un
mélange de poudre d'aluminium et d'oxyde fer. Sa réaction chimique
permet d'atteindre une température de 2200 degrés. Le thermite est
utilisé pour souder et pour faire fondre l'acier. Quand il brûle,
il dégage une couleur orangée caractéristique.
Imprégner les poutres de
thermite est un moyen imparable d'obtenir rapidement le brasier
qu'est devenu la toiture de Notre-Dame de Paris.
Cette imprégnation
aurait pu être faite lors d'un traitement des poutres contre les
champignons entrepris en 2018 sur ordre et insistance de la mairesse
Foldingo, éventuellement à l'insu même de la société chargée de
ce traitement, alors même que la présence de champignons dans cette
atmosphère des combles à la fois sèche et ventilée paraît peu
probable. Le commanditaire élyséen de cette opération a déjà
montré sa capacité à s'entourer de barbouzes pour des basses
œuvres. Saboter le produit à vaporiser sur les poutres, par
exemple, doit être à leur portée. Il n'y a alors plus qu'à y
mettre le feu.
Nous avons donc le
pourquoi, le comment de cet incendie, et les commanditaires.
Saucisson-Pinard a
visionné à nouveau récemment le film « Les Hommes du
Président », relatant l'histoire de ces deux journalistes du
Washington Post qui ont mené l'enquête du Watergate. Les
tout-proches de Nixon avaient fait mettre des micros dans les locaux
du parti d'opposition Démocrate, et cette enquête avait débouché
sur la démission de Nixon. Après le visionnage du film,
Saucisson-Pinard n'a pas pu s'empêcher de penser qu'en comparaison
des affaires douteuses et scandaleuses qui émaillent sans
discontinuer ce début de quinquennat de Macreux (affaire Benalla,
fraude fiscale, financement de campagne, armement contre le Yemen etc
etc), cette affaire de micros espions placés chez le parti de
l'opposition, semble bien être de la roupie de sansonnet. Elle avait
pourtant fait tomber un Président. Autre époque, autre pays...
Saucisson-Pinard vous a
donc proposé pour cette affaire de l'incendie de Notre-Dame, deux
romans de fiction qui gagneraient sans doute à être écrits, voire
portés à l'écran. Les deux, quoique fictifs bien sûr (!), sont
réalistes, compte tenu des antécédents connus des protagonistes
qu'ils mettent en scène.
Mais il faut reconnaître
néanmoins qu'à l'aune de la fiction, aucun de ces deux romans de
Saucisson-Pinard n'arrive à la cheville d'un troisième : le
roman de l'incendie accidentel.
Et celui-là est déjà en kiosque et
sur les écrans depuis bientôt quinze jours.
"se non è vero, è bene trovato" !
RépondreSupprimerma se è vero, Macreux deve essere rimosso.
SupprimerBravo pour votre patience à rassembler les indices qui paraissent expliquer le pourquoi et le comment du désastre. En attendant, je n'ai pas encore vu de plans de la dalle promise, mais vous avez peut-être vu que les architectes sont déjà prêts, à peine 10 jours après le massacre, à poser leur étron sur la pauvre carcasse encore debout. Moi, j'ai vu ça ici : https://lepetitjournal.com/londres/10-projets-pour-redonner-notre-dame-de-paris-toute-sa-splendeur-255891.
RépondreSupprimerEncore plus belle, il a dit, le petit étron. On y va tout droit.
Pour avoir un aperçu de la dalle proposée par les deux architectes, attendez 5 ans! Soyez patient! Une rumeur prétend que la parvis aurait déjà été vendu à Auchan et une autre enseigne dont je ne me souviens pas du nom.
SupprimerJe propose d'édifier,a la place de notre dame, un gigantesque plug anal
RépondreSupprimerPas forcément vert
Ça serait bien dans le ton parisien
Enfin,dans le ton des préoccupations des ediles parisiens
On pourra même rappeler delanoe pour l'occasiin
C'est exactement ça.
RépondreSupprimerÀ l'aile de termite près.