Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 17 décembre 2015

La décence chez les bien-pensants.




La décence est une notion éminemment relative chez nos bien-pensants médiatico-politiques au pouvoir. Ces derniers jours nous en ont apporté, une fois de plus, la démonstration éclatante.

Le législateur a prévu pour les élections régionales, un vote à la proportionnelle, afin que, comme son nom l'indique, toutes les sensibilités puissent être représentées à hauteur de leur partage respectif dans l'opinion.
Mais quand en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, dans le Grand Est ou en région PACA, les socialos retirent leur liste entre les deux tours pour associer leurs électeurs à ceux des Républicains dans le seul but de retirer aux électeurs du FN la Présidence de région qui leur reviendrait de droit (de droit républicain...), c'est contourner délibérément l'esprit de la loi, et pour tout dire, truquer les résultats du vote. C'est aussi prendre les électeurs de gauche pour des cons (ce en quoi, à voir les résultats, ils ne se sont pas trompés...)
Comme par hasard, on doit ce tripatouillage en règle au petit Caudillo-aux-mâchoires-serrées qui n'a pourtant que les mots « Démocratie » et « République » à la bouche, en toutes occasions.
Mais c'est décent.


Quand des Bertrand et Estrosi, élus d'une Droite prise en otage par la Gauche, se croient obligés, pour renvoyer l'ascenseur, d'inventer un conseil consultatif ouvert aux socialos en marge du vrai Conseil Régional, sans aucune valeur légale, on constate qu'ils cocufient leurs propres électeurs et bafouent ouvertement les règles électorales.
Mais c'est décent.

Quand une crapule comme Don Bartolone, coupable d'emplois fictifs, de détournement de fonds publics pour favoriser l'implantation du restaurant de son frère et dont il est lui-même actionnaire, fait du racisme anti-blanc aux dépens de Pécresse, pour se rallier les votes de tous les basanés de Seine-St-Denis et d'Ile de France en général, c'est de la politique de caniveau.
Mais c'est décent.

Quand cette même crapule promet de remettre son poste de Président de l'Assemblée Nationale en jeu en cas d'échec aux Régionales et qu'il conserve néanmoins ce poste à la faveur d'une ovation de ses complices socialos de l'Assemblée, on se dit que cette ovation fait furieusement penser à l'allégeance de mafiosi à leur Parrain.
Mais c'est décent.

Quand la crapule vilipende son adversaire politique en l'accusant de défendre uniquement les « Blancs » de Versailles et Neuilly, mais se précipite à l'Hôpital Américain de Neuilly dès qu'il a un pet de coincé, c'est comique.
Mais c'est décent.

Quand la même crapule démissionne de son poste de Conseiller Régional à peine élu, juste parce qu'il est trop fier pour participer à un autre poste que président, on peut légitimement penser qu'il trahit ses électeurs et a pris ces derniers pour des cons (décidément, ces électeurs socialos devraient finir par se poser la question : leurs élus ont-ils vraiment tort ou raison ?...).
Mais c'est décent.

Le Bourdin de RMC se fait régulièrement étriller par Canteloup sur la radio concurrente, Europe 1, (cette radio qui cherche désespérément à disputer la couronne du politiquement correct à France Intox). Il estime donc probablement qu'il a des gages à donner à la bien-pensance afin de nier une complaisance supposée envers le FN et dénoncée par Canteloup. Aussi profite-il d'une conversation avec un politologue, et bien sûr en l'absence de contradicteur frontiste, pour évoquer un parallèle capillo-tracté entre le FN et Daesh. C'est d'une imbécillité stratosphérique.
Mais c'est décent.

En revanche, quand Marine Le Pen tente de ramener ce crétin à une juste appréciation des choses en montrant sur twitter ce qu'est vraiment Daesh, en diffusant des photos des exactions de ces sauvages islamiques néandertaliens, c'est vraiment, vraiment, indécent !!
Et en conséquence, dénoncé en choeur par nos donneurs de leçons, gardiens de la Morale Progressiste.

Quand ces mêmes gardiens de la Morale Progressiste, dotés d'une carte de presse, vont sonner à la porte de la mère américaine d'une des victimes de ces exactions : « bonjour Madame Diane Foley, vous avez vu ce que Marine Le Pen diffuse sur twitter ? La photo de votre fils décapité ! Quelle est votre réaction ? »
Bien entendu, la mère en question, qui saurait probablement à peine situer la France sur une carte du monde, et ignore tout d'une opposante politique à un Président dont elle ne connaît sans doute pas non plus le nom, se dit, à juste titre, choquée. Et sa réaction est fidèlement rapportée avec gourmandise par nos journalopes de bas étage.
Il y a toutes les chances pour que cette citoyenne d'outre-atlantique fût restée dans l'ignorance de la diffusion de cette photo sur le twitter français si ces salopards non dénués d'arrière-pensées manipulatrices et ne reculant devant aucune bassesse, ne la lui avaient pas brandie sous le nez. 
Mais la démarche de ces vautours est tout à fait décente.

Pourtant, on n'a pas souvenance que la diffusion de la photo de ce petit cadavre de migrant sur une plage turque dont ces mêmes merdias se sont repues à longueur de pages et commentaires, ne les avait poussés à demander la réaction des parents. Probablement inutile.
Cette diffusion, dont le but était évidemment de faire pleurer dans les chaumières françaises en faveur de la vague invasive de clandestins, était, elle, sûrement décente.

Hollande Ouille revient sur sa promesse de candidat à la présidentielle de 2012, d'instaurer la proportionnelle aux élections législatives : tout bien considéré, ça favoriserait la représentation à l'Assemblée de trop nombreux Français qui n'ont pas l'heur de lui plaire. Décidément, la démocratie et le socialisme, ça fait deux.
Mais ce revirement est décent.

Comme quoi, c'est évident, la décence, chez nos bien-pensants, est une valeur toute relative...


mercredi 9 décembre 2015

Beurk! et re-beurk!



 A peine remis du « choc » du score du FN au premier tour des Régionales, nos valeureux soldats de la Presse télévisée, radiophonique, écrite et web se lancent tous dans une passionnante enquête : mais à quoi peut bien ressembler un électeur du Front National ? De quoi peut bien être constitué cet animal aussi intrigant qu'inconnu?
Avec la minutie d'un entomologiste manipulant un insecte épinglé sur sa planche et disposé sous la lunette du microscope, mais aussi avec le dégoût d'une Arielle Dombasle saisissant entre deux doigts une souris morte par la queue pour la flanquer dans une poubelle, nos journalopes scrutent le profil type de l'électeur FN. Ils s'interrogent : qu'est-ce qui peut bien pousser un électeur à voter FN et à se détourner des partis traditionnels ?
C'est vrai, enfin, quoi ? La gauche socialiste et le droite UMP se sont alternativement passé le pouvoir tout au long de ce dernier demi-siècle et l'électeur est aujourd'hui comptable des résultats :
  • déficits à tous les étages,
  • dette abyssale,
  • matraquage fiscal généralisé,
  • insécurité galopante,
  • Justice dévoyée,
  • police et Armée désarmées,
  • immigration incontrôlée,
  • fiasco complet de l'intégration,
  • chômage qui atteint des sommets,
  • pouvoir d'achat en chute libre,
  • pauvreté qui touche maintenant même ceux qui travaillent,
  • menace terroriste menée par un ennemi de l'intérieur,
  • perte de l'autonomie nationale au profit d'un pouvoir de technocrates supranationaux non élus,
  • liberté d'expression bâillonnée,
  • république de coquins copains qui mentent, volent l'Etat, trichent avec le fisc et s'auto-amnistient ensuite,
  • éducation nationale en pleine déconfiture,
  • fuite des capitaux et des cerveaux,
  • agriculture en crise,
  • disparition de notre industrie.
Ce bilan est tellement brillant qu'on se demande en effet bien pourquoi ces électeurs ont l'étrange idée de vouloir que ça change, et ne sont pas franchement emballés à l'idée de reconduire au pouvoir les responsables de ce gigantesque fiasco...

Le portrait robot de l'électeur FN se révèle donc peu à peu. Finalement, l'électeur FN est jeune. Ou d'âge moyen. Ou plus âgé. En fait, il est un peu de tous les âges. Il travaille. Ou est au chômage. Il est plutôt rural. Mais on le trouve aussi dans les villes. En conclusion, l'enquêteur s'aperçoit que le vote FN touche un tiers des jeunes, un tiers des vieux, un tiers des ruraux, un tiers des citadins, un tiers des salariés. Un peu comme les 30% des voix au niveau national, finalement.
A leur grande surprise, nos journalopes constatent qu'il n'y a guère plus que dans les médias qu'on ne le retrouve pas à hauteur de 30%, loin s'en faut.

Bref, c'est l'affolement général dans le microcosme au pouvoir. Le lobby juif fait avancer ses pions du showbiz : les Hanouna, Boujenah, Bruel (Benguigui), Boon (israélite) donnent leurs consignes de vote anti-FN. Le lobby franc-maçon avec le Grand Orient lui emboîte le pas.
Autant le dire franchement, ces réactions de panique dans le landernau politico-médiatique mettent Saucisson-Pinard en joie ! Voir la frustration chez ces donneurs de leçons qui s'aperçoivent qu'ils perdent peu à peu de leur influence, est juste jouissif.

Et enfin, cet entre-deux-tours électoral jette une lumière crue sur la conception de la démocratie de nos socialos : ils ont la « république » plein la bouche, mais quand ils sont repoussés dans leur retranchement, refusent à leurs électeurs le droit de se faire représenter aux Conseils Régionaux, sous prétexte qu'ils y seraient trop minoritaires. Une fois de plus, les Valls, Cambadélis, Aubry et toute cette clique de démocrates d'opérette, nous montrent l'étendue de leur hypocrisie. 

En demandant le retrait dans trois régions, de leurs candidats au profit de l'ex-UMP, dont ils ont pourtant dit pis que pendre pendant des années, ils faussent la raison même d'un suffrage à la proportionnelle. Ils prennent leurs électeurs pour de la viande à élection : ils gardent ou sacrifient, selon les cas. Car ils savent que leurs petits intérêts personnels ont plus à perdre avec un FN majoritaire qu'avec un UMP fort. Jamais la connivence de l' UMPS n'aura trouvé plus belle illustration.
Cette fois, les socialos ne sont pas seulement ridicules, incompétents et arrogants : ils sont tout bonnement à vomir ! Beurk !
Et ils se montrent aussi dangereux.

Remarquons au passage que les « Républicains » Estrosi et Bertrand ne valent pas mieux. En promettant une participation consultative des socialos dans les décisions des Conseils Régionaux en échange de voix, ils bafouent les règles démocratiques tout en cocufiant les électeurs de leur propre camp. Re-beurk !

S'il n'y avait qu'une seule raison pour voter FN, elle serait là : il faut gifler cette caste d'hypocrites dont les motivations de totalitarisme et le déni de démocratie sont aujourd'hui criants.

jeudi 3 décembre 2015

Le Peuple et le Moucheron...




... inspiré de « Le Coche et la Mouche » de Jean de La Fontaine.


Il était une fois, dans un pays en chaos, perturbé, et de tous les côtés au danger exposé, un peuple qui tentait à toute force d'avancer. Tantôt suant au travail, tantôt souffrant d'un chômage endémique, mais toujours écrasé d'impôts et de taxes, pliant devant une invasion inexorable, ce peuple se trouvait en outre menacé dans sa chair par la folie meurtrière de barbares que plus aucune frontière, délibérément supprimée par excès de candeur, n'arrêtait.

Un moucheron, normal, survient et du peuple s'approche. Fort de son inexpérience abyssale, prétend pourtant le sauver de tous les dangers qui le menacent. Discourt ici, commémore là, et pense à tout moment qu'il dirige le pays. Il visite des entreprises, préside des forums, déambule dans les salons. Il prend l'avion, visite les grands de ce monde à l'ouest, puis à l'est, puis au sud et enfin au nord, déclenchant partout où il passe, des sourires narquois quoique polis. Il se voit dans les journaux, il s'entend à la radio, il pérore à la télé. Il n'en revient pas d'être là où il est. Il croit dur comme fer à son rôle dans la marche du pays. Quand une maigre réussite illumine d'un bref éclat le pays, il s'en attribue uniquement la gloire.

Las, le chômage augmente, les impôts aussi, les taxes se multiplient. Les déficits se creusent, et le peuple est de plus en plus pauvre. L'insécurité explose.
L'immigration enfle sans aucune maîtrise, s'impose chez ses hôtes qui doivent, contraints et forcés, se pousser pour laisser ces pique-assiettes imposer leur mode de vie et leurs rites d'un autre âge.
Les crapules, les parasites et les inutiles pullulent autour du moucheron, dans un bruissement assourdissant. Ils ont tous l'instinct des courtisans qui devinent que la soupe est bonne autour de ce ludion qu'un destin improbable et farceur a placé là.

Nullement perturbé par son absence totale de réussite, le moucheron cherche une nouvelle mission dans laquelle il prétend s'investir. Une mission à la hauteur de compétences qui restent pourtant à être démontrées dans des ambitions bien plus modestes.
Foin de chômage, foin d'équilibre budgétaire, foin de sécurité, foin de paix sociale, foin de compétitivité,  foin de réduction de dettes, il s'agit aujourd'hui pour sieur Moucheron d'abaisser la température de la planète ! Rien de moins.

Négligeant l'influence du soleil, en pleine sur-activité ponctuelle, dans l'élévation de température de toutes les planètes du système solaire, notre moucheron avec la prétention des ignorants, assure à qui veut l'entendre qu'il saura manoeuvrer le thermostat de la Terre toute entière.
Le moucheron repart donc de plus belle, virevoltant à travers le monde prêcher la bonne parole. S'agitant, papillonnant d'un pays à l'autre, il enchaîne les commémorations, les minutes de silence, les déclarations d'un ton grave et pénétré. Il est incapable d' « inverser la courbe du chômage », mais il empêchera la température de la Terre de monter de plus de 2 degrés. Peut-être même de 1,5... Parole de coquin !

Il va, devant les caméras, caresser le glacier pour constater qu'en été, la glace fond. Il fait ramener à grands frais un iceberg à Paris comme preuve de ses dires.
Il paralyse l'activité de toute une capitale, juste pour mettre en scène sa danse frénétique et vaine. Il fait cent sottises pareilles.
Et puis, avec le sourire satisfait de la mission accomplie, il s'exclamera : « Ça, brave peuple, payez-moi de ma peine et réélisez-moi ! »

Ainsi certaines gens, faisant les empressés, s'introduisent dans les affaires : ils font partout les nécessaires et partout importuns, devraient être chassés.