Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 25 février 2023

La IIIe guerre mondiale pour les nuls.

 


Avant d'aborder ce sujet ô combien, sérieux, Saucisson-Pinard vous engage à vous abonner à son blog (cliquer sur "s'abonner" dans la colonne de droite ci-contre) afin de lutter contre les algorithmes de gogole qui ont pour vocation d'invisibiliser ses propos, qui sont, il est vrai, assez peu conformes à la doxa dominante. Merci !


L'état profond américain veut la 3e guerre mondiale. On peut espérer que c'est maintenant clair pour tout le monde. Il vient d'envoyer à Kiev son VRP gâteux, Biden The Cheater, donner au joueur-de- piano-avec-sa-bite ukrainien le crédit international qu'il attendait. Et par la même occasion, des promesses d'envoi de pognon et d'armes pour alimenter toujours davantage son armée de chair à canon.

A court terme, on comprend pourquoi l'état profond américain pousse toujours plus loin ses pions dans cette course à la guerre. Tout simplement parce qu'il est gagnant sur tous les tableaux. A court terme.

Primo, il gagne énormément d'argent par le biais de l'industrie de l'armement qui trouve un débouché inespéré dans ce conflit en Ukraine. L'Amérique se devait de trouver un nouveau théâtre d'opérations militaires d'importance après la débandade de son armée en Afghanistan, qui a dû prestement plier bagage en mai 2021. Pas tous ses bagages d'ailleurs, puisque un arsenal conséquent d'armes en tous genres a été laissé sur place, au grand bénéfice des talibans qui n'en attendaient pas tant de l'Oncle Sam. Donc, l'industrie de l'armement est relancée et c'est le premier bénéfice américain de ce conflit en Ukraine qui doit, coûte que coûte, se poursuivre. Et l'expression « coûte que coûte » prend ici tout son sens. « Coûte » en matériel de guerre, « coûte » en vies humaines ukrainiennes. Pas tant de vies civiles heureusement, car il faut reconnaître que Poutine tente de circonscrire, autant que faire se peut, ses frappes sur les forces militaires et les infrastructures qui peuvent leur servir. L'Etat-major des armées américaines n'avait pas de tels scrupules, faut-il le rappeler, que cela soit en Serbie, en Irak, au Vietnam ou en Afghanistan, où les bombardements se sont faits sans distinction sur cibles civiles et militaires. Mais il est clair que les soldats ukrainiens sont envoyés au front dans de vraies boucheries.

Donc l'état profond américain et son complexe militaro-industriel sont prêts, pour leurs motifs purement mercantiles, à se battre jusqu'au dernier... Ukrainien !


Secondo, l'Etat profond américain gagne sur le plan économique via les sanctions économiques qu'il fait prendre par ses toutous européens à l'égard de la Russie. Si ces sanctions ont finalement assez peu d'incidence sur la santé économique russe – les prévisions de l'OCDE reconnaissent que la croissance du PIB russe a toutes les chances en 2024 d'être supérieure à celle de l'UE- elles coûtent très cher à l'Europe. Notre éminent ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait annoncé « vouloir mettre l'économie russe à genoux ». Sa prédiction se réalise, mais à moitié seulement. Une économie est mise effectivement à genoux, mais c'est l'économie de l'UE, et en particulier celle de la France, pas la russe. On reconnaît bien là toute la clairvoyance de ce sinistre clampin, qui enchaîne balourdise sur balourdise depuis que Macreux lui a donné l'occasion d'occuper les premiers rôles sur la scène du théâtre économique.


Et si l'Europe perd, c'est que l'Amérique gagne. Il en a toujours été ainsi depuis la seconde moitié du XXe siècle. S'il fallait illustrer ce principe de base par un micro-épisode récent, on pourrait prendre l'histoire de la commande pour 56 milliards d'euros de sous-marins français par l'Australie, finalement annulée sur pression américaine puis transformée en commande de sous-marins américains. L'Europe perd, l'Amérique gagne.

L'Amérique gagne donc, ne serait-ce que sur le plan énergétique. L'UE se voit contrainte d'acheter du pétrole et du gaz de schiste auprès de la gentille Amérique puisqu'elle s'interdit d'en acheter auprès de la méchante Russie. Malheureusement pour elle, ce gaz et ce pétrole de la gentille Amérique sont bien plus chers. Et la gentille Amérique se frotte les mains. Et comme ce gaz est plus cher à acheter en Europe qu'il n'est vendu aux Américains en Amérique, les industriels allemands (surtout les Allemands, puisque de toutes façons il n'y a plus guère d'industriels français, après l'incurie de nos politiques de ces dernières décennies) commencent à se demander s'il n'est pas plus malin de déménager aux Etats-unis pour continuer leur business. Et à répondre « oui » à cette question pour nombre d'entre eux. C'est le deuxième effet kiss-cool de ces sanctions imbéciles que l'Amérique fait prendre à ses toutous européens dociles et obéissants.

Comme si ces sanctions n'avaient pas été suffisantes, l'Etat profond américain a fait couper physiquement l'approvisionnement de l'Allemagne en gaz russe en faisant exploser les conduites sous-marines NordStream en mer baltique. La culpabilité américaine dans cet épisode est un secret de polichinelle soigneusement conservé par les merdias occidentaux, et c'est bien naturel puisque ces merdias sont eux-mêmes possédés et contrôlés par cette même oligarchie de l'Etat profond.

Pour se résumer, le conflit ukrainien est une formidable opportunité à court terme – insistons sur ce détail sémantique - pour l'état profond américain : il éloigne les toutous européens qui seraient tentés par un rapprochement économico-civilisationnel avec la Russie, il effondre l'économie européenne et notamment l'industrie allemande qui commençait sérieusement à faire de l'ombre à l'américaine, il satellise politiquement toujours davantage cette Europe vassalisée autour des intérêts spécifiquement américains. Au passage, l'oligarchie mondialiste n'oublie pas de défendre ses laboratoires de mise au point d'armes biologiques qu'elle possède en Ukraine, et de défendre les terres agricoles qu'elle possède massivement dans ce pays ; tout cela en engrangeant d'énormes bénéfices sur les armes livrées à la marionnette en kaki, mais payées par les contribuables américains et européens.


L'arrière-pensée de l'état profond mondialiste en jouant la carte d'une 3e guerre mondiale est évidemment d'ériger, une fois le monde plongé dans le chaos et la destruction, un gouvernement mondial avec à sa tête une élite auto-proclamée, en conformité avec les vœux avoués publiquement du Forum Economique Mondial de Schwab.


Le « hic » de ce plan, est qu'il suppose évidemment, comme préalable, que l'Occident sorte vainqueur de cette guerre.

Or, comme a pris le soin de le préciser Saucisson-Pinard tout au long de ce propos, cette marche forcée vers la 3e guerre mondiale est de la politique à court terme. Car la perspective d'une victoire de l'Occident est extrêmement douteuse.

Inutile de se voiler la face : l'Occident est clairement en décadence avancée. L'Europe est submergée par une immigration de civilisation étrangère, davantage intéressée par l'aisance financière qu'elle y trouve que par des valeurs civilisationnelles qu'elle méprise et refuse de toutes ses forces. Cette immigration sera donc peu encline à se battre pour la défendre.

L'état profond a d'ailleurs pris un soin tout particulier à détruire la notion même de sentiment patriotique, en diffusant son idéologie basée sur le seul intérêt vénal et matérialiste.

Les Poilus de 14-18 étaient motivés par un sens aigu de la défense de la Patrie qui leur permettait d'endurer les pires horreurs. Les peuples européens d'aujourd'hui ne se battront pas dans les tranchées pour défendre les intérêts de quelques banques, de quelques multinationales et de quelques oligarques du monde capitalistique.


Même le monde politique actuel est incapable, par sa fulgurante médiocrité, de susciter le respect qui pourrait galvaniser les citoyens de base pour encaisser les duretés de la guerre. Qui voudra, en France, se battre et souffrir pour l'honneur (?) d'un président camé qui a épousé un Jean-Michel déguisé en femme ? Qui courra le risque de mourir pour les pédocriminels, les corrompus, les profiteurs, les tricheurs, les opportunistes complètement étrangers au bien commun, les violeurs, les menteurs, qui sont au pouvoir ? (Chacun saura mettre un nom et un portrait sur ces différents profils!) Qui voudra défendre un monde en décrépitude, pourri par le wokisme, qui va jusqu'à contester l'évidence de l'existence universelle de deux genres, et seulement deux, chez les humains comme chez les animaux ? Qui se battra pour défendre une société où sont mis en valeur des humains au psychisme déglingué qui ne savent plus très bien de quel genre ils relèvent ?


L'oligarchie mondialiste a voulu « déconstruire » (comme dirait le psychopathe cocaïnomane de l'Elysée) l'Histoire des pays et des hommes pour mieux étendre son pouvoir et substituer le matérialisme aux valeurs autrement plus élevées qui régissaient autrefois l'Occident: le sens de l'honneur, l'amour de son pays, le sentiment d'appartenance, la famille.

Le revers de la médaille de cette déconstruction est limpide : qui donc sera prêt aujourd'hui à se battre pour un territoire sans âme ni histoire ? Dans l'Antiquité, Rome la décadente, la Rome livrée aux politiques vautrés dans les orgies délirantes, a été incapable de résister à l'invasion de barbares aux techniques pourtant bien moins avancées que celles qui équipaient l'Armée romaine. Et cette Rome a disparu. Pour les mêmes raisons, l'Occident décadent n'a aucune chance de gagner une guerre mondiale qui le verra s'opposer à des pays qui tiennent encore la route en termes de valeurs humaines, de convictions profondes, bref à des civilisations encore dignes de ce nom. Et constatons que depuis 1945, l'Amérique a perdu toutes les guerres dont elle a pris l'initiative, sans exception.


Saucisson-Pinard n'évoque même pas l'état lamentable, en France, dans lequel les gouvernements successifs de ces dernières décennies ont mis l'Armée. Il n'évoque pas non plus l'incompétence qu'aurait Macreux à mener une guerre : quand on voit son incompétence stratosphérique dans tous les domaines, on a peine à croire qu'il puisse se révéler un grand chef de guerre...


L'issue d'une guerre dépend surtout, au delà de ces considérations matérielles et de compétences, d'une question de foi partagée, ou pas, dans les populations concernées. Or, il est clair que dans cette société occidentale en errance, qui ne sait plus qui elle est ni où elle va, la foi permettant de se transcender dans l'adversité pour vaincre, n'est pas là.

Il n'y a qu'à considérer la perception qu'ont les peuples des politiques qu'ils ont à leur tête. Biden comme Macreux battent des records d'impopularité dans leurs pays respectifs. Scholz, pourtant fraîchement nommé chancelier, vient déjà de se prendre un désaveu flagrant lors d'une élection récente à Berlin. En face, Poutine est soutenu par 66 à 75% de sa population. Non sans raison quand on constate la spectaculaire évolution économique et géopolitique de la Russie sur les vingt dernières années.


Que l'état profond belliciste le veuille ou pas, le monde est multipolaire. Mais ses manœuvres grossières et son arrogance à vouloir imposer son pouvoir sur toute la planète sont en train de changer cette multipolarité en bipolarité, avec d'un côté l'Occident qui se voudrait représenter une « opinion internationale » fantasmée, et de l'autre, le reste du monde. L'établissement des BRICS dans un nombre croissant de pays pour échapper à la domination du dollar, en est une belle illustration. (Les BRICS rassemblent maintenant une population de 3,2 milliards de personnes, le G7 seulement 777 millions.)


En conclusion, le citoyen occidental ferait bien de se demander quel serait son avenir au terme d'une guerre qui opposerait d'un côté, une Amérique hyper-endettée au niveau économique, aux valeurs en déshérence au niveau sociétal, entourée de ses roquets européens appauvris et désarmés, et de l'autre, une Russie aux convictions fortes, flanquée de pays émergents enthousiastes à l'idée de s'affranchir enfin de la domination américaine, et soutenue par l'Empire du Milieu qui a à la fois le pouvoir économique, la technologie, et une population pléthorique et d'une obéissance aveugle envers ses gouvernants.

Et si ce citoyen occidental a un minimum de lucidité, il ferait bien de se dresser par tous les moyens possibles (manifestations dans les rues, désobéissance civile, boycott des entreprises complices de cet état profond et de ses médias) contre les politiques et leaders d'opinion qui relaient et font leurs, les objectifs funestes de cette oligarchie mondialiste.