"Mais oui, mes petits, je vous écoute attentivement! | " |
La situation sociale en France étant ce qu'elle est en ce moment, Macreux, avec tout le courage qui le caractérise, a préféré laisser le problème à ses sous-fifres la Bornée et le Darma nain, et revenir au rôle qu'il affectionne particulièrement : tenter de se faire mousser à l'étranger, occuper, même fugacement, l'espace médiatique international. Se voir tripoter des personnalités connues internationalement le fait jouir littéralement. Cette fois-ci, c'est sur la Chine qu'il a jeté son dévolu, et c'est Xi Jinping qui allait faire les frais de son narcissisme maladif.
Evidemment, l'envergure de la France n'étant pas à la hauteur auto-estimée de son représentant élyséen ni assez valorisante à ses yeux, le psychopathe a préféré aller pérorer en Chine avec l'étiquette de représentant du continent européen, et pour cela, se faire accompagner de la présidente de la Commission Européenne Ursula.
Vu les propos assez peu amènes à l'égard de la Chine, qu'a tenus la Hyène récemment, se faire accompagner par cette harpie corrompue, n'était pas forcément la chose la plus adroite à faire quand on a l'ambition de porter la bonne parole auprès du président de l'Empire du Milieu, deuxième puissance mondiale.
Et, comme attendu, ce voyage s'avéra être un nouveau fiasco diplomatique.
Quand on s'invite dans un pays étranger, on ne commence pas, à peine descendu de l'avion, par accuser ce pays de complicité de crimes de guerre. C'est pourtant ce qu'a fait l'ado attardé que nous avons comme président, en annonçant que si la Chine soutenait la Russie dans son conflit avec l'Ukraine, elle pourrait être considérée comme « complice » !
Macreux avait pour objectif de plaider la cause ukrainienne et de tenter de désolidariser la Chine de la Russie. Là encore, ce fut un cuisant échec. Echec qui n'est pas une réelle surprise quand on a un minimum de lucidité sur les enjeux géopolitiques qui sont maintenant ceux de tous les pays non-occidentaux voulant rompre avec l'hégémonie financière et politique imposée par les USA. Macreux n'a toujours pas compris le basculement en cours, qui met fin aux désirs d'unipolarité mondiale de l'Oncle Sam et de l'oligarchie qui le manipule. Et l'occasion fut trop belle pour Xi Jinping de rappeler à Macreux, en guise de répartie cinglante à ses conseils arrogants et inconvenants, que si l'Europe voulait vraiment compter sur la scène mondiale, il lui faudrait commencer par s'affranchir de toute vassalisation à des intérêts non-européens ! C'est ce qu'on appelle « appuyer là où ça fait mal » !
Le fiasco diplomatique avait, en fait, commencé très tôt, lors de ce déplacement. Pas de comité d'accueil, pas de tapis rouge de déroulé à l'arrivée à Pékin de Macreux, qui a dû se contenter de serrer la main au préposé à l'ouverture des portes d'avion de l'aéroport chinois.
Puis, plus tard, Macreux, qui se tenait négligemment avec une main dans la poche lors d'une photo officielle, s'est fait vertement rappelé aux règles de bienséance par son hôte.
Sans doute conseillé par Poutine, le président chinois a refait à Macreux et à sa gouvernante La Hyène, le coup de la table immense où chacun des participants se trouvent chacun à grande distance les uns des autres. Xi Jinping a poussé le raffinement jusqu'à avoir carrément un petit enclos de verdure au milieu de la table, façon « tiens-toi à l'écart, gamin, tes babillages ne m'intéressent pas et ne viens pas me postillonner dessus ».
Afin que nul doute ne subsiste chez les observateurs, sur la considération que peut avoir la Chine du statut politique de La Hyène, celle-ci s'est vue devoir, à son départ, passer par les salles communes de l'aéroport, comme n'importe quel voyageur lambda.
Bref, notre Mozart de la Finance s'est converti en Beethoven de la Diplomatie.
C'est vrai qu'après s'être fait traîner par la main comme un petit garçon devant la Maison Blanche par Trump, puis s'être fait épousseter les pellicules de ses épaules par le même Trump, après s'être ridiculisé en Afrique noire lors de son dernier voyage, après avoir été cruellement démenti par les autorités marocaines sur une prétendue bonne entente entre la France et le Maroc, après s'être vu, à Moscou, cornaqué auprès de Poutine lors de ce fameux entretien autour de cette longue table, par un accompagnant mâle ironiquement vêtu d'une robe, Macreux n'avait pas encore eu l'occasion de se voir remettre à sa juste place en Extrême-Orient. C'est désormais fait.
Le triste bilan de ce déplacement en Chine ne serait pas complet sans l'évocation de cette escroquerie dans la communication élyséenne, servilement transmise par les merdias mainstream, sans aucun filtre de vérification: Macreux avait la prétention de récolter de nouveaux contrats commerciaux. A son retour, il se vanta de l'obtention de contrats d'achat d'Airbus par la Chine. Ces contrats en réalité ont été signés il y a maintenant un peu plus d'un an...
Décidément, que cela soit sur le plan sociétal, économique, commercial, en politique intérieure, ou en politique extérieure, Macreux nous gâte...