Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 29 octobre 2018

Une enquête de Columbo à l'Elysée.



- Monsieur le Président, il y a un monsieur dans la salle d'attente, plutôt mal fagoté, qui demande à vous voir.

- Avec des chaussures rouges ? Ça doit être Castaner, faites entrer.

- Non monsieur le Président, pas de chaussures rouges, mais un vieil imperméable. Il dit être de la police.

- De la police ? Bon, faites entrer.

- Bonjour M'sieur le Président, excusez mon intrusion, je suis le lieutenant Columbo.

- Ah oui ? Et quelle raison vous amène ici ?

- Ben, voyez-vous, nous sommes à la recherche d'un dangereux tyran, qui sévit actuellement.

- Et quel rapport avec moi, Lieutenant ?

- Oh, pas de rapport, m'sieur, rassurez-vous, mais vous savez, je suis censé interroger tout le monde...

- Je comprends, Lieutenant. 

- Vous habitez vraiment un beau Palais, m'sieur ! Y a pas à dire, l'Elysée, c'est quelque chose !

- Oui, certes. Puis-je vous aider?

- Oui bien sûr. Vous êtes bien aimable. Vous auriez une petite idée sur qui pourrait bien être ce tyran?

- Non. Encore que, maintenant que vous m'y faites penser... Il y aurait bien ce Bolsonaro, qui vient d'être élu, au Brésil... D'après ce que j'ai lu dans la presse française, il s'agirait d'un raciste, sexiste et homophobe.

- Non, non, m'sieur. D'abord, je vous ai parlé d'un tyran. Pourquoi faites-vous le rapprochement d'un tyran avec les qualificatifs que vous me citez ?

- Ben, parce que un tyran est forcément raciste et sexiste et...

- Non, non, c'est un raccourci un peu facile, qui peut être fait par des journalistes un peu limités, mais ça n'a pas de validité historique. Et comme vous venez de le dire, il vient juste d'être élu démocratiquement, donc c'est un peu tôt pour le qualifier de tyran, n'est-ce-pas ?

- Oui, bien sûr. D'ailleurs, je l'ai félicité pour son élection, mais non sans lui rappeler le respect des principes démocratiques !

- Oui, je sais. Ma femme a vu ça dans la presse... De toutes façons, le tyran que nous recherchons est européen. Bon, eh bien, je vais vous laisser tranquille, alors. Merci m'sieur le Président, au revoir.

- Au revoir, Lieutenant... (ouf!)

- Oh, j'oubliais...Vous connaissez bien, vous, ces principes démocratiques, n'est-ce-pas ?

- Euh, oui, bien sûr...

- Alors, j'ai un petit problème qui m'obsède. 

- Quel petit problème?

- Ben, j'ai entendu une réflexion, lourde de sens, qui vous est attribuée.

- Quelle réflexion ?

- Eh bien, vous étiez avec Erdogan, le président turc. Et vous l'avez complimenté sur sa résidence à Istanbul et lui avez dit : « un ministre m'a dit que c'était celle pour le Premier Ministre, avant, mais comme tu as réglé le problème... ! »

- Et alors ?

- Ben, quand on sait comment il s'est débarrassé du premier ministre et avec quelle violence a été réprimé une supposée tentative de putsch, on est quand même assez loin des principes démocratiques, non ?

- …

- Et vous sembliez plutôt bienveillant et compréhensif avec Erdogan, en disant ça. Et ce tutoiement avec un tyran islamiste dénote une proximité plutôt troublante, non ?

- Je suis un démocrate convaincu, Lieutenant ! Et vos accusations sont très déplacées, j'en référerai à vos supérieurs !

- J'en suis désolé, m'sieur. Mais il y a aussi ces commentaires que vous avez faits lors de votre déplacement récent en Europe de l'Est.

- Quels commentaires ?

- Ben, il semble que vous ayez qualifié les dirigeants de Pologne, de Tchéquie et de Hongrie d' « esprits fous ». Quand on se dit européen fédérateur, c'est pas très gentil d'insulter ainsi ses petits partenaires de jeu !

- Euh... vous êtes sûr que j'ai dit ça ?

- Oh tout à fait sûr, m'sieur. Il y a de nombreux témoins. Et vous avez même assuré que ces dirigeants mentaient à leurs peuples.

- Euh...

- Pourtant, ces peuples ont élu démocratiquement leurs dirigeants, n'est-ce-pas ?

- Sans doute, mais...

- Et en matière de tyrannie, ils sont plutôt bien placés, après avoir souffert du nazisme et du communisme, pour savoir ce que c'est, la tyrannie, vous ne croyez pas ? A ce propos, rappelez-moi avec quelle proportion des Français vous avez vous-même été élu en 2017 ?

- Je ne sais plus, j'ai été élu, c'est tout ce qu'il faut retenir.

- Avec moins d'un Français en âge de voter sur cinq, m'sieur.

- Mais...

- Et croyez-vous que vous avez été élu pour mettre en place une police politique avec Benalla à sa tête ? Et une Justice politique pour casser les reins du RN et de FI ? Ou pour faire fermer des comptes Facebook et Twitter d'opposants, alors que vous avez la Presse subventionnée à vos pieds ? Ou pour intervenir dans la nomination de magistrats à votre botte, comme celle du Procureur de Paris, par exemple ? Ou faire pression auprès du Comité des comptes de campagne qui refuse bizarrement d'enquêter sur vos dépenses de campagne présidentielle ? Ou auprès de Bercy qui ne s'étonne pas de vous voir entrer en campagne avec un patrimoine quasiment égal à zéro alors que vous avez gagné plus de deux millions d'euros en deux ans seulement à la Banque Rothschild ?

- ...

- Nan, je ne crois pas, m'sieur, que vous ayez été élu démocratiquement pour faire tout cela. En revanche, je sais que j'ai trouvé le tyran que nous recherchions. Et j'ai plus de preuves que nécessaires pour vous inculper de tyrannie sur le peuple de France, m'sieur !

lundi 22 octobre 2018

Correspondance entre Macreux et le Soldat Inconnu




Cher Soldat Inconnu,

Je viens t'écrire ces quelques lignes sur recommandation de ma Mamie, qui vient juste de sortir du bureau. Elle tient en effet à ce que je te prévienne que je ne participerai à aucune commémoration de nature militaire pour le centenaire de l'Armistice, ce 11 novembre.
Tu comprendras aisément mon désir de ne pas froisser Angela Merkel, en fêtant cette victoire française sur l'armée allemande. Et puis, quel est le sens de rabâcher sans cesse cette histoire ancienne alors que nous entrons dans l'ère bénie de ce cosmopolitisme universel où les frontières sont bannies, où l'Homme (et la Femme, et les Transgenres, et les Bis, ça va sans dire) seront les éléments transfigurateurs et itinérants de l'humanisme nouveau et... bon, bref, les bidasses feront ce qu'ils veulent mais sans moi.

Et vois-tu, moi, les héros, c'est pas mon truc. A moins évidemment qu'ils ne soient Noirs, immigrés clandestins et ne sachent grimper aux fenêtres.
Je préfère de loin les traîtres à la Patrie, comme par exemple ce communiste qui a fricoté avec les fellaghas algériens pour commettre des attentats contre les Français et que j'ai récemment honoré. Il y a là un côté transgresseur terriblement romantique, ne trouves-tu pas ?
Ça m'est déjà difficile d'être obligé de composer avec cette célébration d'armistice qui m'est imposée par le calendrier. Tu penses bien que si le 11 Novembre n'avait pas été jour chômé, je me serais bien passé de toute cette guignolade. Regarde, par exemple, j'ai pu zapper la célébration de la victoire d'Austerlitz parce qu'elle n'est pas inscrite dans le calendrier. D'ailleurs Chirac lui-même avait boycotté son bicentenaire. Ça me fait penser d'ailleurs qu'il faudra que je regarde si je ne pourrai pas plutôt célébrer Waterloo l'année prochaine, moi qui n'aime rien autant que la repentance et la contrition infligées aux Français.

Mais en attendant, pas de militaires avec moi pour le 11 Novembre et puis c'est tout. Pour ma part, en tant que Président des Armées de la République, j'irai main dans la main avec ma copine Merkel faire une « itinérance mémorielle » dans l'Est de la France, où, je crois bien, cher Soldat Inconnu, tu t'es toi-même baladé, à ce qu'on m'aurait dit. Cette petite promenade touristique me permettra de discuter avec la chancelière allemande de ma proposition de partager le siège de la France et son droit de veto à l'ONU avec elle, voire même de l'associer à notre arme de dissuasion nucléaire.
Tu comprendras donc que rappeler avec des militaires, dans ce contexte, ce qu'on appelle pompeusement le sacrifice des soldats de cette Première Guerre Mondiale, serait incongru.

Adieu, cher Soldat Inconnu, et sans rancune.

Emmanuel Macreux.






Monsieur le Président,

J'ai bien reçu votre courrier m'informant des circonstances dans lesquelles vous envisagez de vous dispenser d'honorer mes camarades morts au champ d'honneur entre 1914 et 1918, ou des suites de cette longue guerre.
Je ne vous étonnerai pas en disant que le sacrifice de tous ces jeunes gens, dont beaucoup étaient encore bien moins âgés que vous, a un goût très amer, quand mes camarades Poilus et moi-même constatons, d'où nous sommes, l'état de délabrement dans lequel, vous et vos prédécesseurs récents, avez mis le pays.
Nous autres, les Poilus, avons joué notre vie, et l'avons souvent perdue, à défendre une ligne virtuelle de frontière, du fond de nos tranchées envahies de rats, de poux, sous les obus et rafales ennemis, dans un vacarme indescriptible, et parfois sous la menace d'être asphyxiés par le gaz moutarde.
Nous avons été séparés de nos familles, de nos femmes, de nos fiancées pendant de longs mois, pour trop souvent ne jamais les revoir, dans le seul but de tenter de faire respecter nos frontières, d'assurer l'indépendance de notre Patrie.
Nous constatons que moins d'un siècle plus tard, vous avez fait du mot « Patrie » un gros mot. Vous avez supprimé ses frontières, vous avez bradé son indépendance pour le profit d'une caste de riches, et vous l'avez laissé envahir par des hordes de nègres et de sarrasins qui n'ont même pas eu le besoin de se battre pour cela. Je sais, le mot nègre va vous heurter. Mais permettez-moi d'utiliser le vocabulaire de mon temps, vous utilisez bien le verbiage du vôtre, avec votre « itinérance mémorielle » qui ne veut pas dire grand chose à mes oreilles. Et puis je ne suis pas responsable du fait que vous ayez donné une connotation négative à un terme courant de mon époque. Mes camarades tirailleurs nègres qui me côtoyaient dans les tranchées, étaient là pour défendre notre Patrie. Pas pour braquer des professeurs de lycées, violer, agresser des jeunes à coups de barres de fer, faire du commerce de drogue, insulter et attaquer les forces de police ou les pompiers.

Donc, comme je le disais, mon propos ne devrait pas vous étonner.
Comme votre propos ne m'a pas étonné non plus.
Votre absence totale d'empathie est vite devenu légendaire. Votre propension à insulter notre peuple en toutes circonstances et particulièrement à l'étranger, également. Votre connaissance particulièrement parcellaire de l'Histoire, et le mépris que vous avez pour elle, complète votre portrait.
Je ne suis donc pas surpris que vous n'ayez aucune considération pour ceux qui ont souffert à un point que vous ne pourriez même pas imaginer, et pour ceux qui sont morts sous l'uniforme, pour gagner quelques mètres carrés de territoire français, parfois de façon très provisoire.
Vous ne cachez pas votre aversion pour l'habit militaire, vous qui n'avez même pas eu à le revêtir quelques mois à l'occasion d'une période militaire qui n'avait plus cours. Dois-je vous rappeler que nous n'avions pas non plus vraiment souhaité l'endosser, mais que nous l'avons fait cependant parce que nous avions à cœur de répondre à des intérêts suprêmes : la défense de notre pays, de notre indépendance, de notre style de vie, de nos valeurs, bref, de tout ce que vous avez abandonné lâchement ?

Vous souhaitez donc bannir toute présence militaire dans ces célébrations. Pourtant, que croyez-vous qu'était notre environnement pendant ces quatre longues années de guerre ? Partout du vert-de-gris, partout des armes, partout des trous d'obus, partout des uniformes, des ordres, de la discipline militaire. Pensez-vous que nous avons défendu notre pays à coups de parlottes, de discours, de courbettes, de conférences de presse, de poignées de mains devant les caméras ?
Célébrer une victoire militaire sans militaires, c'est fêter un baptême de bateau sans bateau, une fête de voltige aérienne sans avion, un festival de musique sans musiciens.

Je ne suis pas non plus surpris que vous songiez à célébrer Waterloo plutôt qu'Austerlitz ou la bataille d'Amiens dont vous avez boycotté la célébration cette année.
Votre début de quinquennat est déjà un Waterloo général : en politique économique, diplomatique et sociétal. La défaite est chez vous une seconde nature. Mes camarades Poilus et moi-même regrettons juste que vous viviez vos défaites dans le plus grand confort, alors que nous avons gagné notre victoire dans la plus grande souffrance.
Alors, contraint et quasiment forcé, comme vous me l'écrivez, vous allez devoir juste marquer ce 11 novembre de quelques discours vibrant de vide abyssal dont vous avez le secret.

En snobant tout hommage militaire en ce 11 novembre, vous ferez ainsi injure, une fois de plus, aux Français, dont le plus grand nombre (je parle évidemment des Français de souche, pas des Français de papier que vous et vos prédécesseurs avez multipliés à un rythme quasi-industriel) a un père, un grand-père, un arrière-grand-père, ou un arrière-arrière-grand-père ayant souffert, ou péri, ou été blessé, ou été mutilé, sous l'uniforme militaire, durant cette guerre.
Votre prédécesseur avait osé faire une indécente commémoration de Verdun en faisant cavaler des milliers de gamins au milieu de nos tombes, et voulu inviter un nègre francophobe pour animer la fête.
Notre consolation, à mes camarades Poilus de tranchées et moi-même, c'est que, tout comme ce prédécesseur, vous tomberez dans les poubelles de l'Histoire. Vous pourrez vous y tenir compagnie.

Recevez, Monsieur le Président, l'expression de mon plus profond mépris.

Le Soldat Inconnu.


mardi 16 octobre 2018

Veille de remaniement ministériel.



"Alors, Georgette, on en est où, dans ce recrutement?"
« Dynamique start-up qui pense printemps, cherche ministres. Pas de qualifications spécifiques requises, mais un sens aigu de la lèche envers le Patron et une absence totale de scrupules seraient appréciés. Bonne rémunération et avantages divers. CV non nécessaire. Adressez lettre de motivation et casier judiciaire à Palais de l'Elysée, 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris. »

- Alors, Georgette, des réponses à notre petite annonce ?

- Quelques-unes, Monsieur le Président. Nous étudions les casiers judiciaires reçus, cela prend du temps. D'autant qu'on sélectionne les plus lourds...

- Oui, mais il faudrait trancher rapidement maintenant. Ça fait deux bonnes semaines qu'on a promis un remaniement, et je tiens pas à ce que Brizitte me passe une nouvelle soufflante... !

- On a quelques profils intéressants, mais la plupart des candidats concernés auront du mal à se présenter à un entretien d'embauche, parce qu'ils sont encore en train de purger leur peine en prison...

- Rien d'autre ?

- Bah il y a bien Castaner qui réclame l'Intérieur. Il vous a laissé cent trente trois SMS, vingt huit e-mails et quatre vingt neuf messages sur votre portable...

- Ouais, je sais. C'est vrai que pour ce qu'il en est de la lèche et l'absence de scrupules, il est qualifié. Mais Dieu qu'il est con ! Même au milieu des autres ministres, ça risque de se voir ! Mais bon, ai-je le choix ?

- Pas trop, non ! Toutes les personnes qu'on a démarchées, se sont déclarées non intéressées. Elles ont conscience que le CDD a toutes les chances d'être très court...

- Quand même, Castaner ministre de l'Intérieur, c'est fort, non ? A ce train-là, je vais prendre Schiappa comme ministre de la culture ! 

- Ha ha ha ha ha !! Que vous êtes drôle, Monsieur le Président ! Et Aurore Bergé, ministre des Finances, ça serait pas mal, pendant qu'on y est !!

- Ha ha ha ha, Georgette, celle-là aussi, elle est bien bonne ! Bon soyons sérieux ! Je me dois d'être « pro », je l'ai dit aux Français. Bon, tant pis, je vais prendre Castaner. Après tout, le Milieu ne lui est pas étranger ! Un de ses meilleurs amis était un patron de la pègre marseillaise. Au moins, il sera en terrain connu ! Et il a tellement parlé de « Islam, religion de Paix, de Bonheur et d'Amour », que peut-être les muzz nous foutront la paix quelques temps ?
Allez, c'est décidé, Castaner à l'Intérieur et je vire quatre ministres, et j'en prends huit nouveaux.

- Mais ça va coûter plus cher, non ? Vous n'êtes pas censé faire des économies dans le train de vie de l'Etat ?

- Mais, Georgette, on s'en bat les paupières avec une pelle à gâteau, des économies dans le train de vie de l'Etat ! Les Français ont attendu ce remaniement pendant quinze jours ! Il faut leur donner l'impression que ça valait la peine d'attendre si longtemps ! Huit entrants pour quatre sortants, au moins, ça en jette, non ? Ecoutez Georgette, n'oubliez pas de prendre deux ou trois bonnes femmes, de l'ENA évidemment, pour cette question de parité à la con, Et puis prenez donc Franck Riester aussi : il a bien trahi Fillon, ça plaide en sa faveur. C'est un peu une sorte d'Aurore Bergé avec du poil au menton. Mais, comme elle, sans couilles. C'est le profil qu'il me faut. Faites-moi une petite liste, et rédigez un communiqué pour la Presse.

- Vous ne voulez pas laisser à Edouard Philippe le soin de présenter ses nouveaux collaborateurs, sur le perron de l'Elysée, avec tout le cirque habituel ?

- Qui ça ?

- Edouard Philippe, votre Premier Ministre ! 

- Ah, lui ! J'ai un mal fou à me souvenir de son nom, à çui-là !

- C'est censé être lui, le chef de gouvernement !

- Non, un communiqué suffira. Allez zou, ça, c'est fait. Bon, c'est pas tout ça, mais après la Le Pen sur ma droite, il faut que je m'occupe de Méchantcon sur ma gauche : des coups de fils à passer pour faire lancer quelques perquisitions au siège de LFI et à son domicile personnel. 
Putain, ça prend du temps de s'occuper de la démocratie !

vendredi 5 octobre 2018

Et vous vous plaignez ?!!







Etat des lieux :



- Depuis l'instauration de l'Union Européenne, la France a délégué son pouvoir de décision à des technocrates non élus, bénéficiant d'un régime fiscal très favorable, et dirigés par un poivrot notoire,
- Le pays est dirigé par une bande d'incompétents, ou de fieffées crapules impunies, et le plus souvent ils sont les deux à la fois,
- Avec l'avènement de l'euro, une monnaie faite sur mesure pour l'Allemagne, le pouvoir d'achat des consommateurs a baissé, pendant que les efforts des exportateurs français sont rendus vains,
- Le niveau de vie baisse pour les couches basses et moyennes de la société française,
- La pauvreté ne touche plus exclusivement les sans-emplois mais aussi ceux qui travaillent,
- Les régimes de retraite des salariés du privé sont en danger, celui des agriculteurs et celui des commerçants sont en perdition, pendant que celui des fonctionnaires demeure, par comparaison, largement favorisé,
- Le chômage ne cesse d'augmenter,
- La France est en train de perdre son agriculture comme elle a perdu son industrie,
- Nos gouvernants ont mis en place un matraquage fiscal de plus en plus violent, désormais le plus élevé d'Europe,
- Pour autant les services publics sont de moins en moins bien rendus (hôpitaux, trains, Poste, remboursements des frais de santé, maisons de retraite, déserts médicaux...)
- Pour autant, les déficits ne cessent de se creuser, la dette du pays augmente jusqu'à presque atteindre le niveau de son PIB,
- Le pays subit une immigration envahissante et incapable de s'intégrer, une immigration que le peuple n'a jamais voulue, et nos politiques se sont d'ailleurs bien gardés de lui demander son avis,
- Le pays perd son identité historique au profit d'une islamisation contraire à ses valeurs ancestrales, et d'une population africaine sans formation ni savoir-faire particulier, mais parfaitement éligible à toutes les prestations sociales disponibles,
- Un des effets de cette immigration est l'ensauvagement de la société, allant de pair avec une insécurité et une délinquance croissantes,
- La Justice est rendue avec laxisme par des idéologues permissifs qui sabotent le travail de la police laquelle se voit, en outre, désarmée moralement et matériellement, pour mener ses missions,
- L'Armée voit elle-même ses moyens matériels diminuer, ses missions sur le terrain en deviennent à la fois plus limitées et plus dangereuses,
- Les scandales de gabegie dans les hautes sphères de l'Etat se multiplient (dépenses somptuaires de ministres, de PDG de sociétés publiques) et expriment le profond mépris et l'arrogance d'une caste de privilégiés vis à vis des contribuables,
- La liberté d'expression n'existe plus,
- La presse subventionnée est aux mains d'une Oligarchie qui l'utilise comme outil de propagande pour son seul intérêt,
- La télévision impose sa censure, et n'est plus que le théâtre de figures corrompues donneuses de leçons,
- La médiocratie culturelle est aux commandes, avec son cortège de vulgarité, d'escroquerie intellectuelle, son absence criante de talent et elle monopolise les dotations publiques,
- L'Education Nationale est devenue une usine à fabriquer des crétins incultes et serviles.


Réponse :


« Vous ne savez pas la chance que vous avez, le pays se porterait autrement... si vous arrêtiez de vous plaindre ! »
Signé : Emmanuel Macron. Le 4 octobre 2018, Colombey les-deux-Eglises.




lundi 1 octobre 2018

Scénario d'un thriller de politique-fiction.



Toute ressemblance avec un président ayant promis de redonner de la dignité à la fonction présidentielle, serait fortuite.

Saucisson-Pinard propose à un cinéaste en panne d'inspiration, un scénario de film. Un film thriller de politique-fiction.

Ça se passe dans un pays imaginaire d'Europe. Disons d'Europe de l'Ouest. C'est l'histoire d'un candidat à une élection présidentielle qui aurait tout pour lui : jeune, bien de sa personne, style « gendre idéal », bien né, énarque, banquier, introduit dans le milieu des affaires. Bref la marionnette idéale pour défendre les intérêts de l'Oligarchie ; laquelle Oligarchie saurait mettre les médias qu'elle possède, c'est-à-dire la quasi-totalité des médias de ce pays imaginaire, à sa disposition pour sa campagne électorale.

Tout pour lui ? Non, pas tout à fait. Il lui manque encore l'expérience électorale – il n'a jamais été élu à quoique ce soit- il lui manque aussi un parti pour le soutenir, ne serait-ce que financièrement, pour sa campagne.
Pourtant, ces carences ne s'avèrent pas rédhibitoires car le candidat qui a presque tout pour lui, est élu.
Et le plus beau, c'est que ce candidat sans parti, quasiment inconnu du grand public, sans fortune personnelle, serait élu sans même provoquer d'interrogation, pourtant légitime, dans le peuple. Et quand on précise « sans fortune personnelle », ça serait même tellement vrai que, bizarrement, on ne trouverait nulle trace des deux millions d'euros que le nouveau président élu aurait gagnés en commissions lors de sa dernière année de banquier. En tous cas, le fisc n'en aurait trouvé aucune.

Comment ? Tout ça vous paraît un peu tiré par les cheveux ? Bon, d'accord, mais on est dans une fiction, n'est-ce-pas ? On a donc le droit, dans un film, de prendre quelques libertés avec la vraisemblance.

Ce président aurait donc presque tout pour lui ? Vraiment ? Non, bien sûr, toute médaille a son revers. Vous pensez bien que s'il n'y avait pas ce revers, il n'y aurait pas d'histoire, pas de film.

Alors voilà : le personnage serait homosexuel et cocaïnomane. Or, être homosexuel reste un handicap dans l'image lisse qu'on doit présenter, même en 2017, à l'électeur et l'électrice moyens de ce pays européen fictif. Heureusement, il se trouve que l'individu serait marié à une femme assez âgée pour être sa mère, ce qui présente deux avantages : elle apporte évidemment, de par son sexe, une caution d'hétérosexualité, et son âge permet au nouveau président d'avoir une certaine distance par rapport à cette compagne qui aurait pu être encombrante si elle avait été du même âge.
Car, voyez-vous, pour ce qui est de ses partenaires, le président les aimerait plutôt jeunes, beaux, et si en plus ils sont noirs, c'est encore mieux. Ces préférences ne collent pas vraiment avec l'image du jeune président idéal qu'on peut se faire, mais si on reste discret et si on bénéficie du soutien médiatique qui ne raterait jamais une occasion de mettre en avant son épouse officielle, ça devrait le faire.
Quant à son penchant pour la cocaïne, là encore, la discrétion est de mise. Et si l'épouse veille au grain, tout devrait bien se passer.
Et ça aurait pu effectivement bien se passer.
Mais ça ne se passe pas si bien.
Encore une fois, si tout devait bien se passer, il n'y aurait pas d'histoire à raconter.

Car le portrait du candidat qui présentait si bien, aurait été complet si on n'avait pas omis de préciser qu'il était incompétent. Franchement incompétent. Universellement incompétent, pourrait-on dire, pour reprendre une de ses marottes rhétoriques qui en appelle sans cesse à l'universel, en bon mondialiste qu'il est. Que cela soit en politique étrangère, en politique économique, en politique sociétale, le fiasco est partout.
Il se serait fait fort d'être le redresseur d'une Europe fédéraliste en panne. Mais l'Union Européenne se disloque de toutes parts. La Pologne, la Hongrie, l'Italie font bande à part, la Grande Bretagne quitte le club, l'Allemagne prend ses distances avec lui. Il est ridicule quand il rencontre le président américain, il est atone quand il fréquente le président russe, il se ridiculise quand il parle à l'ONU.

En Economie, la dette augmente et frise les 100% du PIB, les dépenses de l'Etat continuent d'augmenter, bien illustrée par la gabegie constatée chez son premier ministre, la pression fiscale se fait toujours plus pesante, le chômage continue de croître, le déficit de la balance commerciale se confirme, l'Etat continue à dilapider son patrimoine économique, et ce pays imaginaire se paupérise toujours un peu plus, alors que l'Oligarchie se gave comme jamais.

Socialement, le pays est envahi par une immigration clandestine et violente, qui bénéficie pourtant d'avantages divers et variés dont les Nationaux sont privés. Avec cette immigration, on assiste à un ensauvagement de la société. La criminalité croît, la Police est débordée, insultée par ceux-là même qui ont pignon sur rue ou plutôt pignon sur médias, la Justice est de plus en plus laxiste avec les coupables, mais intraitable avec les innocents. La crapulerie s'installe partout où est le pouvoir, dans le gouvernement, au Parlement, dans les médias. La liberté d'expression est attaquée, la censure s'installe. Ce pays imaginaire dérive toujours un peu plus vers la république bananière totalitaire.

Bref, il aura fallu moins d'un an et demi au nouveau président pour atteindre le taux d'impopularité que son prédécesseur, nul parmi les nuls, avait pourtant mis quatre ans à connaître.

La situation du pays est trop sombre pour être crédible ? Saucisson-Pinard vous rappelle qu'on est dans un film, une fiction...

Et puis, peu à peu, le vernis de l'image du président se mettrait à craqueler. Le doute dans ce qui devait impérativement rester confidentiel, commence à s'insinuer. La mise en scène du couple présidentiel lors de la célébration d'une fête nationale artistique au Palais présidentiel, au milieu d'une bande de racailles noires à tendance pédérastique, à moitié dévêtus, aurait mis la puce à l'oreille du public interloqué.

Mais la suspicion d'une déviance chez le président trouverait de quoi s'établir pour de bon lors d'un déplacement officiel dans la région des Antilles. Des images le montreraient à différentes reprises en lien très très tactile avec des autochtones. On le surprendrait littéralement enlacé avec des jeunes Noirs, torses nus, dont on apprendrait accessoirement qu'ils sont des repris de justice. Il se ferait prendre en selfies avec deux d'entre eux, dont l'un ferait un doigt d'honneur, l'autre un signe de ralliement de gang.
Et là le spectateur se pose la question : Mais quelle mouche a donc piqué ce jeune président-gendre-idéal, à se faire ainsi surprendre dans des vidéos embarrassantes qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux ?

L'explication serait donnée sur une autre vidéo dans laquelle on verrait le président en tête à tête avec trois péquins du coin. Plus exactement, il aurait en face de lui une femme noire qui, silencieuse, boit ses paroles, et il serait en conversation avec un deuxième Noir. La troisième personne est un gamin noir dont le président couvre les épaules de façon très serrée et peu naturelle. D'ailleurs, il a beau n'avoir que deux bras, il arrive à tripoter ces trois personnes, qui au bras, qui aux mains, qui à l'épaule, quasiment en même temps ! Tactile, on vous dit. Mais ce qui est frappant, c'est la façon de parler du président : sa prose est saccadée, hésitante, son regard est fixe, hagard, et il ne cesserait de se toucher le nez.
Et là, les spectateurs comprennent : c'est clair. Leur président bien sous tous rapports est littéralement dé-fon-cé !
Le décalage horaire, la pression médiatique, l'épisode de son discours récent à l'ONU qui a été un désastre, les résultats calamiteux de sa politique, ses appuis qui le lâchent, son ministre de l'écologie d'abord, son ministre de l'Intérieur ensuite, sa cote de popularité en berne... Ça fait beaucoup ! En plus, sa mamie faisant office d'épouse ne l'a pas accompagné dans ce déplacement, elle n'a donc pas été là pour le surveiller. Alors un bon petit rail de poudre blanche pour pouvoir faire face à tout cela, est le bienvenu. D'ailleurs, on rapporterait que le président aurait faussé compagnie quelques minutes à son service de sécurité, créant un moment de panique chez les accompagnants.

Pour le spectateur, le doute n'est plus permis: le président est un homosexuel refoulé et drogué.

Et les pièces du puzzle se mettent en place.
On a, à ce stade du film, un premier flash-back.
On se demandait pourquoi dans l'affaire récente d'une barbouze du Palais Présidentiel, surprise en train de faire le service d'ordre lors d'une manifestation, les Autorités politiques faisaient beaucoup d'efforts pour la soustraire à la Justice et à la commission d'enquête du Sénat.
On se demandait pourquoi le Palais ne laissait pas l'incriminé assumer seul ce qui aurait pu passer pour une inconduite toute personnelle.
On se demandait pourquoi la perquisition du domicile de la barbouze avait été si molle. C'était la première fois, de mémoire d'enquêteur, qu'on assistait à une perquisition remise à une date ultérieure pour cause de porte fermée.
On se demandait pourquoi son coffre-fort avait d'abord mystérieusement disparu puis été retrouvé vide.

Après le visionnage des images du président en compagnie équivoque, tout devenait plus clair : la barbouze qui collait aux basques du président tout en niant être son garde-du-corps, était un témoin ô combien proche du président. Trop proche, sans doute, de ses turpitudes. Elle doit en savoir énormément sur lui, sur ses écarts. Peut-être était-elle même un rabatteur de partenaires sexuels. Peut-être cette barbouze d'origine marocaine était-elle le fournisseur en poudre blanche du président ? Peut-être son coffre-fort servait-il d'armoire à provision d'hallucinogènes et contenait des preuves de trafic ? D'où l'impérieuse nécessité de mettre ce témoin gênant à l'abri ; d'où la facilité avec laquelle la barbouze a pu s'exfiltrer au Maroc, malgré la procédure judiciaire en cours.

La vérité ne peut plus manquer d'éclater aux yeux des citoyens de ce pays imaginaire. L'ombre de la menace d'une application d'un article de la Constitution qui précise les conditions de la destitution du président, commencerait à poindre à l'horizon.

Comment réagir ? Comment reprendre la main ?
Il y aurait bien une solution. Osée, certes, mais efficace. L'essentiel étant de faire diversion. Et cette solution pourrait apporter la note spectaculaire au film.

Imaginons que la mamie-épouse soit la malheureuse victime d'un attentat. Un attentat d'extrême-droite évidemment. Pas d'un attentat islamique. Ça serait un beau coup de billard à trois bandes. Première bande : on supprime une témoin de premier rang, et on écarte donc l'éventualité de fuites si d'aventure, le couple se séparait en cours de mandat ; ça s'est déjà vu.
Oui c'est un film de fiction, mais il n'est pas interdit de puiser dans l'Histoire passée vraie...
Deuxième bande : le président veuf éploré serait pris en pitié par le citoyen de base. Rien de tel pour vous faire remonter une cote de popularité.
Troisième bande : L'extrême-droite, et la droite nationaliste avec elle, se trouveraient vilipendées et discréditées par cet acte odieux. Et à quelques mois d'une élection européenne, ça serait toujours bon à prendre, pour ne pas dire quasiment inespéré.

Après tout, cet attentat-spectacle ne devrait pas être plus difficile à mettre en place avec le concours des médias, que celui d'un prétendu sauvetage – second flash-back du film- d'un gosse pendu à un balcon, par un monte-en-l'air athlétique et noir (oui, ça serait aussi un Noir, pour la cohérence avec le reste de l'histoire), migrant qui serait passé opportunément là par hasard, sous l'objectif d'une caméra tout aussi opportunément présente. D'ailleurs ce migrant « réfugié » aurait fait un bref aller et retour dans son pays d'origine, le temps de raconter son exploit à son Président de la République, en tête à tête.
Comment ? Ça, c'est un peu gros ? Oui, Saucisson-Pinard en a conscience, mais tant pis, on le garde quand même dans le scénario. C'est la touche d'humour du script.

Et le film se terminerait sur la victoire électorale éclatante quelques mois plus tard, des « progressistes » européistes qui pourraient ainsi poursuivre leur politique de destruction des nations européennes. La dernière image serait celle d'Islamistes appliquant la charia dans les premières grandes villes d'Europe.

La fin est un peu triste, Saucisson-Pinard vous le concède, mais dans une fiction, on peut tout se permettre, non ? Et on n'est pas toujours obligé de faire une « happy end ».

Un réalisateur-lecteur intéressé par ce scénario est invité à prendre contact avec Saucisson-Pinard.