Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 29 octobre 2018

Une enquête de Columbo à l'Elysée.



- Monsieur le Président, il y a un monsieur dans la salle d'attente, plutôt mal fagoté, qui demande à vous voir.

- Avec des chaussures rouges ? Ça doit être Castaner, faites entrer.

- Non monsieur le Président, pas de chaussures rouges, mais un vieil imperméable. Il dit être de la police.

- De la police ? Bon, faites entrer.

- Bonjour M'sieur le Président, excusez mon intrusion, je suis le lieutenant Columbo.

- Ah oui ? Et quelle raison vous amène ici ?

- Ben, voyez-vous, nous sommes à la recherche d'un dangereux tyran, qui sévit actuellement.

- Et quel rapport avec moi, Lieutenant ?

- Oh, pas de rapport, m'sieur, rassurez-vous, mais vous savez, je suis censé interroger tout le monde...

- Je comprends, Lieutenant. 

- Vous habitez vraiment un beau Palais, m'sieur ! Y a pas à dire, l'Elysée, c'est quelque chose !

- Oui, certes. Puis-je vous aider?

- Oui bien sûr. Vous êtes bien aimable. Vous auriez une petite idée sur qui pourrait bien être ce tyran?

- Non. Encore que, maintenant que vous m'y faites penser... Il y aurait bien ce Bolsonaro, qui vient d'être élu, au Brésil... D'après ce que j'ai lu dans la presse française, il s'agirait d'un raciste, sexiste et homophobe.

- Non, non, m'sieur. D'abord, je vous ai parlé d'un tyran. Pourquoi faites-vous le rapprochement d'un tyran avec les qualificatifs que vous me citez ?

- Ben, parce que un tyran est forcément raciste et sexiste et...

- Non, non, c'est un raccourci un peu facile, qui peut être fait par des journalistes un peu limités, mais ça n'a pas de validité historique. Et comme vous venez de le dire, il vient juste d'être élu démocratiquement, donc c'est un peu tôt pour le qualifier de tyran, n'est-ce-pas ?

- Oui, bien sûr. D'ailleurs, je l'ai félicité pour son élection, mais non sans lui rappeler le respect des principes démocratiques !

- Oui, je sais. Ma femme a vu ça dans la presse... De toutes façons, le tyran que nous recherchons est européen. Bon, eh bien, je vais vous laisser tranquille, alors. Merci m'sieur le Président, au revoir.

- Au revoir, Lieutenant... (ouf!)

- Oh, j'oubliais...Vous connaissez bien, vous, ces principes démocratiques, n'est-ce-pas ?

- Euh, oui, bien sûr...

- Alors, j'ai un petit problème qui m'obsède. 

- Quel petit problème?

- Ben, j'ai entendu une réflexion, lourde de sens, qui vous est attribuée.

- Quelle réflexion ?

- Eh bien, vous étiez avec Erdogan, le président turc. Et vous l'avez complimenté sur sa résidence à Istanbul et lui avez dit : « un ministre m'a dit que c'était celle pour le Premier Ministre, avant, mais comme tu as réglé le problème... ! »

- Et alors ?

- Ben, quand on sait comment il s'est débarrassé du premier ministre et avec quelle violence a été réprimé une supposée tentative de putsch, on est quand même assez loin des principes démocratiques, non ?

- …

- Et vous sembliez plutôt bienveillant et compréhensif avec Erdogan, en disant ça. Et ce tutoiement avec un tyran islamiste dénote une proximité plutôt troublante, non ?

- Je suis un démocrate convaincu, Lieutenant ! Et vos accusations sont très déplacées, j'en référerai à vos supérieurs !

- J'en suis désolé, m'sieur. Mais il y a aussi ces commentaires que vous avez faits lors de votre déplacement récent en Europe de l'Est.

- Quels commentaires ?

- Ben, il semble que vous ayez qualifié les dirigeants de Pologne, de Tchéquie et de Hongrie d' « esprits fous ». Quand on se dit européen fédérateur, c'est pas très gentil d'insulter ainsi ses petits partenaires de jeu !

- Euh... vous êtes sûr que j'ai dit ça ?

- Oh tout à fait sûr, m'sieur. Il y a de nombreux témoins. Et vous avez même assuré que ces dirigeants mentaient à leurs peuples.

- Euh...

- Pourtant, ces peuples ont élu démocratiquement leurs dirigeants, n'est-ce-pas ?

- Sans doute, mais...

- Et en matière de tyrannie, ils sont plutôt bien placés, après avoir souffert du nazisme et du communisme, pour savoir ce que c'est, la tyrannie, vous ne croyez pas ? A ce propos, rappelez-moi avec quelle proportion des Français vous avez vous-même été élu en 2017 ?

- Je ne sais plus, j'ai été élu, c'est tout ce qu'il faut retenir.

- Avec moins d'un Français en âge de voter sur cinq, m'sieur.

- Mais...

- Et croyez-vous que vous avez été élu pour mettre en place une police politique avec Benalla à sa tête ? Et une Justice politique pour casser les reins du RN et de FI ? Ou pour faire fermer des comptes Facebook et Twitter d'opposants, alors que vous avez la Presse subventionnée à vos pieds ? Ou pour intervenir dans la nomination de magistrats à votre botte, comme celle du Procureur de Paris, par exemple ? Ou faire pression auprès du Comité des comptes de campagne qui refuse bizarrement d'enquêter sur vos dépenses de campagne présidentielle ? Ou auprès de Bercy qui ne s'étonne pas de vous voir entrer en campagne avec un patrimoine quasiment égal à zéro alors que vous avez gagné plus de deux millions d'euros en deux ans seulement à la Banque Rothschild ?

- ...

- Nan, je ne crois pas, m'sieur, que vous ayez été élu démocratiquement pour faire tout cela. En revanche, je sais que j'ai trouvé le tyran que nous recherchions. Et j'ai plus de preuves que nécessaires pour vous inculper de tyrannie sur le peuple de France, m'sieur !

12 commentaires:

  1. Bien vu. Il n'y a plus qu'à trouver des sosies de Peter Falk (malheureusement décédé) et de macrouille (lui, ne l'est pas - sans autre commentaire ...) : le scénario devrait faire un tabac à la téloche ; ne reste plus qu'à trouver une chaîne qui accepte de produire et diffuser, et là, à part TV Libertés, je ne vois pas trop ...

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    1. Je ne vois pas non plus. À l'étranger, peut-être? Heureusement que je n'attends pas après, pour vivre..

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  2. C'est ce qu'on appelle un tyran au petit pied. Il ne fait que surfer sur la vague dictatoriale mollassonne qui nous pourrit la vie depuis quelques décennies.
    Amitiés.

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  3. On croirait l'entendre, le Colombo ! Drôlement bien vu.

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    1. "Oh vraiment, vous êtes trop aimable, m'sieur, ch'ui confus! Quand j'vais raconter à ma femme ce que vous m'avez écrit..."

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  4. En plus il tire-Annie ? c'est la Brigitte qui va pas être contente...

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    1. Je ne pense pas qu'Annie soit sa tasse de thé. Hannibal, par exemple, aurait davantage de chances d'attirer son attention...

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    2. ou Maurice Genevoix...

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