Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
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lundi 1 octobre 2018

Scénario d'un thriller de politique-fiction.



Toute ressemblance avec un président ayant promis de redonner de la dignité à la fonction présidentielle, serait fortuite.

Saucisson-Pinard propose à un cinéaste en panne d'inspiration, un scénario de film. Un film thriller de politique-fiction.

Ça se passe dans un pays imaginaire d'Europe. Disons d'Europe de l'Ouest. C'est l'histoire d'un candidat à une élection présidentielle qui aurait tout pour lui : jeune, bien de sa personne, style « gendre idéal », bien né, énarque, banquier, introduit dans le milieu des affaires. Bref la marionnette idéale pour défendre les intérêts de l'Oligarchie ; laquelle Oligarchie saurait mettre les médias qu'elle possède, c'est-à-dire la quasi-totalité des médias de ce pays imaginaire, à sa disposition pour sa campagne électorale.

Tout pour lui ? Non, pas tout à fait. Il lui manque encore l'expérience électorale – il n'a jamais été élu à quoique ce soit- il lui manque aussi un parti pour le soutenir, ne serait-ce que financièrement, pour sa campagne.
Pourtant, ces carences ne s'avèrent pas rédhibitoires car le candidat qui a presque tout pour lui, est élu.
Et le plus beau, c'est que ce candidat sans parti, quasiment inconnu du grand public, sans fortune personnelle, serait élu sans même provoquer d'interrogation, pourtant légitime, dans le peuple. Et quand on précise « sans fortune personnelle », ça serait même tellement vrai que, bizarrement, on ne trouverait nulle trace des deux millions d'euros que le nouveau président élu aurait gagnés en commissions lors de sa dernière année de banquier. En tous cas, le fisc n'en aurait trouvé aucune.

Comment ? Tout ça vous paraît un peu tiré par les cheveux ? Bon, d'accord, mais on est dans une fiction, n'est-ce-pas ? On a donc le droit, dans un film, de prendre quelques libertés avec la vraisemblance.

Ce président aurait donc presque tout pour lui ? Vraiment ? Non, bien sûr, toute médaille a son revers. Vous pensez bien que s'il n'y avait pas ce revers, il n'y aurait pas d'histoire, pas de film.

Alors voilà : le personnage serait homosexuel et cocaïnomane. Or, être homosexuel reste un handicap dans l'image lisse qu'on doit présenter, même en 2017, à l'électeur et l'électrice moyens de ce pays européen fictif. Heureusement, il se trouve que l'individu serait marié à une femme assez âgée pour être sa mère, ce qui présente deux avantages : elle apporte évidemment, de par son sexe, une caution d'hétérosexualité, et son âge permet au nouveau président d'avoir une certaine distance par rapport à cette compagne qui aurait pu être encombrante si elle avait été du même âge.
Car, voyez-vous, pour ce qui est de ses partenaires, le président les aimerait plutôt jeunes, beaux, et si en plus ils sont noirs, c'est encore mieux. Ces préférences ne collent pas vraiment avec l'image du jeune président idéal qu'on peut se faire, mais si on reste discret et si on bénéficie du soutien médiatique qui ne raterait jamais une occasion de mettre en avant son épouse officielle, ça devrait le faire.
Quant à son penchant pour la cocaïne, là encore, la discrétion est de mise. Et si l'épouse veille au grain, tout devrait bien se passer.
Et ça aurait pu effectivement bien se passer.
Mais ça ne se passe pas si bien.
Encore une fois, si tout devait bien se passer, il n'y aurait pas d'histoire à raconter.

Car le portrait du candidat qui présentait si bien, aurait été complet si on n'avait pas omis de préciser qu'il était incompétent. Franchement incompétent. Universellement incompétent, pourrait-on dire, pour reprendre une de ses marottes rhétoriques qui en appelle sans cesse à l'universel, en bon mondialiste qu'il est. Que cela soit en politique étrangère, en politique économique, en politique sociétale, le fiasco est partout.
Il se serait fait fort d'être le redresseur d'une Europe fédéraliste en panne. Mais l'Union Européenne se disloque de toutes parts. La Pologne, la Hongrie, l'Italie font bande à part, la Grande Bretagne quitte le club, l'Allemagne prend ses distances avec lui. Il est ridicule quand il rencontre le président américain, il est atone quand il fréquente le président russe, il se ridiculise quand il parle à l'ONU.

En Economie, la dette augmente et frise les 100% du PIB, les dépenses de l'Etat continuent d'augmenter, bien illustrée par la gabegie constatée chez son premier ministre, la pression fiscale se fait toujours plus pesante, le chômage continue de croître, le déficit de la balance commerciale se confirme, l'Etat continue à dilapider son patrimoine économique, et ce pays imaginaire se paupérise toujours un peu plus, alors que l'Oligarchie se gave comme jamais.

Socialement, le pays est envahi par une immigration clandestine et violente, qui bénéficie pourtant d'avantages divers et variés dont les Nationaux sont privés. Avec cette immigration, on assiste à un ensauvagement de la société. La criminalité croît, la Police est débordée, insultée par ceux-là même qui ont pignon sur rue ou plutôt pignon sur médias, la Justice est de plus en plus laxiste avec les coupables, mais intraitable avec les innocents. La crapulerie s'installe partout où est le pouvoir, dans le gouvernement, au Parlement, dans les médias. La liberté d'expression est attaquée, la censure s'installe. Ce pays imaginaire dérive toujours un peu plus vers la république bananière totalitaire.

Bref, il aura fallu moins d'un an et demi au nouveau président pour atteindre le taux d'impopularité que son prédécesseur, nul parmi les nuls, avait pourtant mis quatre ans à connaître.

La situation du pays est trop sombre pour être crédible ? Saucisson-Pinard vous rappelle qu'on est dans un film, une fiction...

Et puis, peu à peu, le vernis de l'image du président se mettrait à craqueler. Le doute dans ce qui devait impérativement rester confidentiel, commence à s'insinuer. La mise en scène du couple présidentiel lors de la célébration d'une fête nationale artistique au Palais présidentiel, au milieu d'une bande de racailles noires à tendance pédérastique, à moitié dévêtus, aurait mis la puce à l'oreille du public interloqué.

Mais la suspicion d'une déviance chez le président trouverait de quoi s'établir pour de bon lors d'un déplacement officiel dans la région des Antilles. Des images le montreraient à différentes reprises en lien très très tactile avec des autochtones. On le surprendrait littéralement enlacé avec des jeunes Noirs, torses nus, dont on apprendrait accessoirement qu'ils sont des repris de justice. Il se ferait prendre en selfies avec deux d'entre eux, dont l'un ferait un doigt d'honneur, l'autre un signe de ralliement de gang.
Et là le spectateur se pose la question : Mais quelle mouche a donc piqué ce jeune président-gendre-idéal, à se faire ainsi surprendre dans des vidéos embarrassantes qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux ?

L'explication serait donnée sur une autre vidéo dans laquelle on verrait le président en tête à tête avec trois péquins du coin. Plus exactement, il aurait en face de lui une femme noire qui, silencieuse, boit ses paroles, et il serait en conversation avec un deuxième Noir. La troisième personne est un gamin noir dont le président couvre les épaules de façon très serrée et peu naturelle. D'ailleurs, il a beau n'avoir que deux bras, il arrive à tripoter ces trois personnes, qui au bras, qui aux mains, qui à l'épaule, quasiment en même temps ! Tactile, on vous dit. Mais ce qui est frappant, c'est la façon de parler du président : sa prose est saccadée, hésitante, son regard est fixe, hagard, et il ne cesserait de se toucher le nez.
Et là, les spectateurs comprennent : c'est clair. Leur président bien sous tous rapports est littéralement dé-fon-cé !
Le décalage horaire, la pression médiatique, l'épisode de son discours récent à l'ONU qui a été un désastre, les résultats calamiteux de sa politique, ses appuis qui le lâchent, son ministre de l'écologie d'abord, son ministre de l'Intérieur ensuite, sa cote de popularité en berne... Ça fait beaucoup ! En plus, sa mamie faisant office d'épouse ne l'a pas accompagné dans ce déplacement, elle n'a donc pas été là pour le surveiller. Alors un bon petit rail de poudre blanche pour pouvoir faire face à tout cela, est le bienvenu. D'ailleurs, on rapporterait que le président aurait faussé compagnie quelques minutes à son service de sécurité, créant un moment de panique chez les accompagnants.

Pour le spectateur, le doute n'est plus permis: le président est un homosexuel refoulé et drogué.

Et les pièces du puzzle se mettent en place.
On a, à ce stade du film, un premier flash-back.
On se demandait pourquoi dans l'affaire récente d'une barbouze du Palais Présidentiel, surprise en train de faire le service d'ordre lors d'une manifestation, les Autorités politiques faisaient beaucoup d'efforts pour la soustraire à la Justice et à la commission d'enquête du Sénat.
On se demandait pourquoi le Palais ne laissait pas l'incriminé assumer seul ce qui aurait pu passer pour une inconduite toute personnelle.
On se demandait pourquoi la perquisition du domicile de la barbouze avait été si molle. C'était la première fois, de mémoire d'enquêteur, qu'on assistait à une perquisition remise à une date ultérieure pour cause de porte fermée.
On se demandait pourquoi son coffre-fort avait d'abord mystérieusement disparu puis été retrouvé vide.

Après le visionnage des images du président en compagnie équivoque, tout devenait plus clair : la barbouze qui collait aux basques du président tout en niant être son garde-du-corps, était un témoin ô combien proche du président. Trop proche, sans doute, de ses turpitudes. Elle doit en savoir énormément sur lui, sur ses écarts. Peut-être était-elle même un rabatteur de partenaires sexuels. Peut-être cette barbouze d'origine marocaine était-elle le fournisseur en poudre blanche du président ? Peut-être son coffre-fort servait-il d'armoire à provision d'hallucinogènes et contenait des preuves de trafic ? D'où l'impérieuse nécessité de mettre ce témoin gênant à l'abri ; d'où la facilité avec laquelle la barbouze a pu s'exfiltrer au Maroc, malgré la procédure judiciaire en cours.

La vérité ne peut plus manquer d'éclater aux yeux des citoyens de ce pays imaginaire. L'ombre de la menace d'une application d'un article de la Constitution qui précise les conditions de la destitution du président, commencerait à poindre à l'horizon.

Comment réagir ? Comment reprendre la main ?
Il y aurait bien une solution. Osée, certes, mais efficace. L'essentiel étant de faire diversion. Et cette solution pourrait apporter la note spectaculaire au film.

Imaginons que la mamie-épouse soit la malheureuse victime d'un attentat. Un attentat d'extrême-droite évidemment. Pas d'un attentat islamique. Ça serait un beau coup de billard à trois bandes. Première bande : on supprime une témoin de premier rang, et on écarte donc l'éventualité de fuites si d'aventure, le couple se séparait en cours de mandat ; ça s'est déjà vu.
Oui c'est un film de fiction, mais il n'est pas interdit de puiser dans l'Histoire passée vraie...
Deuxième bande : le président veuf éploré serait pris en pitié par le citoyen de base. Rien de tel pour vous faire remonter une cote de popularité.
Troisième bande : L'extrême-droite, et la droite nationaliste avec elle, se trouveraient vilipendées et discréditées par cet acte odieux. Et à quelques mois d'une élection européenne, ça serait toujours bon à prendre, pour ne pas dire quasiment inespéré.

Après tout, cet attentat-spectacle ne devrait pas être plus difficile à mettre en place avec le concours des médias, que celui d'un prétendu sauvetage – second flash-back du film- d'un gosse pendu à un balcon, par un monte-en-l'air athlétique et noir (oui, ça serait aussi un Noir, pour la cohérence avec le reste de l'histoire), migrant qui serait passé opportunément là par hasard, sous l'objectif d'une caméra tout aussi opportunément présente. D'ailleurs ce migrant « réfugié » aurait fait un bref aller et retour dans son pays d'origine, le temps de raconter son exploit à son Président de la République, en tête à tête.
Comment ? Ça, c'est un peu gros ? Oui, Saucisson-Pinard en a conscience, mais tant pis, on le garde quand même dans le scénario. C'est la touche d'humour du script.

Et le film se terminerait sur la victoire électorale éclatante quelques mois plus tard, des « progressistes » européistes qui pourraient ainsi poursuivre leur politique de destruction des nations européennes. La dernière image serait celle d'Islamistes appliquant la charia dans les premières grandes villes d'Europe.

La fin est un peu triste, Saucisson-Pinard vous le concède, mais dans une fiction, on peut tout se permettre, non ? Et on n'est pas toujours obligé de faire une « happy end ».

Un réalisateur-lecteur intéressé par ce scénario est invité à prendre contact avec Saucisson-Pinard.

14 commentaires:

  1. Savoureux merci beaucoup .JJS.

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  2. Merci à vous de votre gentil commentaire.

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  3. C'est créatif !
    Je doute cependant que ce thriller fasse beaucoup d'entrées, car le scénario est vraiment bourré d'invraisemblances.
    On n'y croit pas une minute, quoi !

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  4. J'avais prévenu: c'est une pure fiction... ��

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  5. Pour améliorer votre fiction, vous pourriez apporter comme précision le nom d’une drogue psychostimulante de synthèse, la 3-MMC, qui aurait comme effet, outre son côté psychostimulant, d’être « entactogène ». Le terme de psychiatrie « entactogène » signifie : « qui facilite le contact ».

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    1. Merci pour la précision. Là, le malade a largement dépassé la dose prescrite!

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  6. C'est pas de l'Andersen, votre histoire ! En tout cas, c'est moderne, ça pourrait plaire. Vous êtes sûr, pour la coke, que ça serait vraisemblable ? Je savais pas que des gens au pouvoir en consommaient. Mais bon, votre conte est sans doute fondé sur une réalité, faut bien une trame.
    Belle histoire, en tout cas.

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    1. Sur la vidéo visionnée, il en avait tous les signes cliniques...

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    2. Je l'ai pas vue, vous avez un lien ou un indice pour que je me régale ?

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    3. https://mobile.twitter.com/SergeAstolfi/status/1046355406946283520/video/1

      Regardez bien: il se touche le nez plusieurs fois, pupilles dilatées, regard fixe, gestuelle tactile exagérée: signes cliniques d'un sniffeur.

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    4. Trouvé, sur le compte Twitter du même gars, mais pas en mobile. C'est celle où il parle un peu hagard les deux mains sur les épaules d'une jeune très noire et un bras autour d'un(e) enfant d'une dizaine d'années, j'imagine. Il est très agité, de fait.

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    5. Alors là, vous êtes un très grand naïf
      Le jockey magyar et le pseudo catalan en avaient visiblement jusqu'au cerveau

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  7. Excellent, et je vais m'auto congratuler car, je disais que les français, du moins certains, allaient maintenant faire la différence entre autorité et autoritarisme.
    J'avais pronostiqué l'élection de ce personnage fictif alors qu'un homme au épais sourcils était fraîchement propulsé leader de la primaire d'une drouaaate tout aussi fictive, rajoutant même que le sourcilleux ne serait jamais président car la place était prise par le banquier.
    Cocaïnomane ? je le dis aussi depuis le début, mais j'ai mauvais esprit. Homosexuel ? bah oui, même si c'est son droit le plus absolu mais dans ce cas pourquoi ne pas assumer ? Des élus homosexuel il y en a eu, le problème vient de la dissimulation, surtout pour un donneur de leçon.
    Un grand merci pour cet espace de liberté.
    PS : les frais de maquillages, colossaux de votre homme fictif sont probablement ceux destinés à son épouse réalisatrice de théâtre...

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    1. Je souscris complètement à l'ensemble de votre propos!

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