Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 28 mai 2012

Hollande, ses premiers (faux-) pas à l'internationale.

 
Il est évidemment trop tôt pour juger des premières actions de Hollande Ouille sur le fond. On va donc faire un bilan sur la forme. Après tout, les médias français ne se sont pas gênés pour juger Sarkozy de façon quasi exclusive sur la forme pendant 5 ans, alors on ne va pas se priver.

Revenons succinctement sur le premier voyage officiel de Flanby en Allemagne, déjà évoqué dans un post précédent. Il avait l’air bien emprunté notre « moi Président je… ». Rien que pour passer en revue les quelques soldats au garde à vous, on a bien cru que Merkel allait finir par lui tenir la main pour le guider, tellement il avait tout de la poule qui avait trouvé un couteau. C’est sûr, une visite à un chef d’état, ce n’est pas comme aller serrer la louche à une tripotée de camarades syndicalistes gauchos de la FCPE…

Son premier G8 à Camp David et son premier sommet de l’Otan à Chicago. Avec l’air ahuri de celui qui n’en croit pas ses yeux d’être là où il était, Hollande Ouille avait tout du Simplet de service.
D’abord, Simplet est arrivé en retard, Obama avait commencé son discours. Du coup le service de sécurité américain a empêché Simplet d’entrer dans la salle afin que le discours ne soit pas interrompu par cette arrivée grossière.  Comme disent les djeunes, Flanby s’est tapé la honte totale (autant pour la France).

Il y a eu ensuite son incapacité à adopter le code vestimentaire, décontracté sans cravate, de rigueur chez tous les chefs d’état participants. Hollande Ouille s’est donc affiché avec son petit costume (veste trop petite et pantalon trop long) qui lui va comme un smoking à un veau, la cravate de travers et une manche de chemise trop longue (ou l’autre trop courte, c’est à voir…), avec ainsi le même chic parisien déjà affiché le jour de son intronisation.
S’il est, hélas pour lui, bâti comme le personnage de Fernand Raynaud dans son sketch du tailleur, (« y a comme un défaut ! ») et incapable de s’habiller en prêt-à-porter sans ressembler à un épouvantail à moineaux, par pitié, qu’il s’habille en sur-mesure ! même si pour cela, il faut qu’il renonce à la baisse démagogique de sa rémunération dont il nous a rebattu les oreilles… On lui pardonnera  volontiers cette première renonciation à promesse électorale. De toute façon, il y en aura d’autres, et des plus dispendieuses, mais au moins, représentant la France, qu’il arrête d’être aussi ridicule en photo!
Déjà que quand il ouvre la bouche, ce n’est pas brillant… Avec son tempo de phrasé laborieux par paquets de trois mots par trois mots, il est déjà assez pénible à suivre. « Je ne me sentais… pas du tout… en observation. … Je me suis exprimé…autant… que je le considérais… nécessaire…, pas plus,… pas moins. …Et sans avoir à comprendre… ou apprendre. » (Ouf !)
Au bout d’une minute de conférence de presse, on a envie de lui souffler « bon , accouche maintenant, qu’est-ce que tu as à nous dire ? »  et on s’aperçoit au final qu’il a parlé pour ne rien dire !
En fait, si ! on a quand même compris qu’il était content de lui, le benêt ! Avec la suffisance qu’ont parfois les naïfs, il estimait qu’il avait à lui tout seul, mis au centre des débats la notion de croissance ! A l’entendre, il avait convaincu tout le monde que la croissance, c’est mieux que la récession ! Trop fort, Flanby ! Il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade ! et il avait apporté la clarté de cet axiome à la foule médusée des chefs d’états présents !

Il est exact que Barak Obama s’est montré sympa avec lui : entre présidents élus grâce au vote des minorités ethniques, ils avaient au moins  ce point en commun… Et puis Obama est en représentation : pour lui, c’est une année électorale, et être en représentation, c’est encore ce qu’il fait le mieux. Donc il faut qu’il s’affiche, pour l’opinion américaine, comme le grand frère expérimenté et chaleureux envers ses pairs,  bons mots et claques dans le dos, surtout ne pas faire de vagues, histoire de lui faire oublier les nombreuses insuffisances de son mandat écoulé. Hollande Ouille est tombé dans le panneau de ce cinéma électoraliste et a visiblement cru être le héros de la réunion alors qu’en réalité, il était le petit néophyte pour qui l’entourage n’avait que de la commisération amusée et curieuse.

D’ailleurs, la Presse française ne s’y est pas trop trompée, car on ne peut pas dire qu’elle se soit étendue sur le bilan de ce G8. Elle a préféré se concentrer sur la conduite de leur président pour laquelle on sent bien qu’elle a les plus grandes inquiétudes, à juste titre.
Aussi a-t-elle fait assaut de prévenance, encouragement, et brosse à reluire dans l’appréciation de la façon avec laquelle Flanby s’est lancé dans son premier bain international. Ces efforts laudatifs faisaient largement appel à la méthode Coué. Il y a bien eu évidemment Libération qui a titré sans rire « G8, Hollande comme un grand », et sa lèche-cul envoyée spéciale Laure Bretton d’écrire : Aux Etats-Unis, lors de ses premiers pas diplomatiques, le président français a affiché zèle et aplomb. » S’il y avait du zèle à Camp David, c’est chez certains thuriféraires médiatiques français pour trouver quelque chose de positif dans l’attitude de Hollande Ouille, et s’il y avait de l’aplomb, c’était chez ces mêmes laudateurs pour affirmer qu’il ressortira de ce G8 quelque chose de concret et de positif dans le traitement de la crise actuelle.
La radio RFI sur son site internet évoque un « sans-faute » diplomatique du Président français au G8 et à l’Otan, omettant de préciser qu’aucune décision n’y a été prise, et que Hollande Ouille y a juste compris que le retrait des troupes françaises d’Afghanistan ne pourra se faire dans le délai évoqué durant sa campagne électorale, pour des raisons pratiques évidentes que n’importe quel responsable un tant soit peu averti, aurait saisi avant lui.

Puis Hollande Ouille s’est rendu au sommet européen de Bruxelles. Il s’est permis d’y snober la chancelière Merkel. Fini le partenariat privilégié avec le pays le plus riche et le plus dynamique d’Europe, qui permettait à la France de partager un leadership stratégiquement vital pour le pays.
En deux rencontres seulement, Hollande Ouille a réussi à foutre en l’air un travail de plusieurs années engagé par les prédécesseurs de Sarkozy mais largement renforcé par ce dernier!  Et pour justifier cette distance vis-à-vis de la chancelière allemande, notre Simplet argue qu’il s’agit d’une rencontre de 27 chefs d’état et pas de deux seulement ! Peut-on être aussi crétin pour ignorer que tout groupe a besoin d’un leader ? Comme disait l’autre, on a jamais édifié de statue à un comité… Il semblerait par ailleurs que Flanby ait des accointances avec Mario Monti dont il a dit beaucoup de bien. L’Italie est-il vraiment le pays avec lequel il est raisonnable de chercher à faire collusion alors qu’il est dans une panade pire que celle de la France ? Comme disent les Américains : misery wants company…

Ce déplacement à Bruxelles a été l’occasion anecdotique pour Hollande Ouille d’en faire encore trop dans la démagogie grotesque dont il devient déjà coutumier, avec l’obséquieuse complicité des médias. On y voit le Président de la République Française prendre le train gare du Nord comme n’importe quel banlieusard allant au turbin, se faire photographier sur le marche-pied du wagon avec des quidams (la plupart du temps des mamadous d’ailleurs…), comme s’il était encore en campagne, le benêt. Ce genre de cinéma joué à l’intention du pékin de base qui va pleurer d’émotion à la vue d’un président si proche de lui ( !), si « normal », doit faire dresser les cheveux sur la tête des responsables de la sécurité présidentielle… et de ceux en charge de financer cette sécurité. Car on peut imaginer l’envergure et le coût d’un système à mettre en place pour protéger des centaines de kilomètres de voies ferrées, les tunnels et ponts jalonnant le parcours…  En plus, la comédie ayant ses limites, Hollande Ouille a préféré rentrer en voiture sitôt le sommet achevé, avec un imposant cortège, ce qui suppose que les véhicules en question ont été amenés à Bruxelles à vide préalablement. Bref, déplacement grandguignolesque dont les télévisions se sont faites les serviles témoins pour les masses laborieuses : pitoyable !

C’est vrai que les ennemis potentiels de la France, comprendront rapidement à quel point Hollande Ouille est inoffensif et que, la place de la France sur la scène internationale déclinant, les prétextes à un attentat terroriste deviendront minimes. Mais il reste évidemment les actes imprévisibles des tarés en liberté que cette attitude inconsciente pourrait inspirer…
On me rétorquera qu’un attentat réussi n’impliquerait pas forcément une grande perte pour la France ; certes, mais il ne faudrait quand même pas nous en faire un martyr, de ce Flanby !

Le nouveau code de conduite recommandé aux nouveaux ministres spécifie que leurs voitures (conduites par un chauffeur) doivent respecter les feux et les limitations de vitesse. Le journal M6 s’est fendu d’un reportage, véritable travail d’investigation ( !) : suivre incognito toute une journée un ministre – on ne sait plus lequel et on s’en fout- dans ses déplacements afin de pouvoir témoigner à quel point ces recommandations étaient suivies. «  On voit là, disait le commentaire, que la voiture s’est bien arrêtée au feu rouge. Elle respecte scrupuleusement la limitation de vitesse sur cette autoroute. Ah là, elle a emprunté 15 mètres de couloir de bus, etc,etc… ». Mais de qui se moque-t-on ? Quel intérêt présente ce reportage, sinon de collaborer servilement à la propagande gouvernementale visant à démontrer une prétendue « normalité » des serviteurs de l’Etat ?  Quand on pense que ces mêmes médias étaient prêts à nous vanter les qualités d’un détraqué sexuel en passe de se présenter aux dernières présidentielles, en nous cachant pendant des années ses turpitudes pourtant archi-connues du microcosme médiatique, et qui seraient restées inconnues du public si les Américains ne s’en étaient pas mêlés ! De la même façon, ils nous avaient caché l’existence de la Pingeot, bâtarde de la République entretenue par elle. Et aujourd’hui, ils jouent aux enquêteurs sur des broutilles ne présentant aucune espèce d’intérêt ? 

Une fois encore, on est en droit de demander quand les médias français décideront de faire leur travail sérieusement et de façon professionnelle, dans le respect de leurs publics, et avec le niveau d’exigence demandé dans un pays démocratique digne de ce nom.

jeudi 24 mai 2012

1912/2012: France et Titanic, un destin commun.


1912/2012 : A la célébration du centième anniversaire de la tragédie du Titanic, Saucisson-Pinard apporte sa modeste contribution en évoquant une autre tragédie, celle-ci toute contemporaine.

Le paquebot France voguait à pleine vitesse sur la mer calme des trente glorieuses.  Le capitaine Giscard, trop occupé à jouer les pachas mondains, était absent de la salle de commandement quand soudain, à quelques encablures droit devant, se dressa l’iceberg de l’immigrationnisme maghrébin. Cet iceberg haut de plusieurs dizaines de mètres de culpabilisation post-coloniale et de frustration d’indépendance ratée, flottait silencieusement et dressait sa sinistre silhouette dans la nuit noire sans lune. Un dixième seulement de sa hauteur totale surnageait, et ce dixième, constitué de main d’œuvre bon marché, ne pouvait laisser imaginer la masse colossale immergée d’une population qui n’aspirait qu’à découper comme une vulgaire boîte de conserve, toute riche coque qui s’approcherait trop près, pour se précipiter dedans et en aspirer avidement le contenu.

La vitesse du France était trop rapide pour que le choc puisse être évité. Il est vrai que, au poste de commandement, tous les officiers avaient vivement encouragé le Capitaine Giscard à maintenir une vitesse élevée : le Patronat, les syndicats, les Droits-de-l’-hommistes. les tiers-mondistes, et les anti-racistes. Capitaine Giscard, trop influençable, s’était laissé déborder par les invectives de ses seconds, et n’avait pas cru utile de ralentir aux environs de cette zone qu’on savait envahie d’icebergs. Des avertissements avaient pourtant été émis depuis 1962, date à laquelle on avait assisté à des secousses sur la banquise maghrébine qui finit par exploser en libérant des centaines, des milliers d’icebergs et growlers de populations à la dérive.

La collision avec l’iceberg se manifesta par un premier choc, celui du regroupement familial, que le Capitaine Giscard sous-estima. Il crut que les dommages, à ce niveau, allaient être minimes. Ce n’était pas le cas. Mais cependant, le pire n’était pas encore sûr. Malheureusement, l’officier en second, Mitterrand, prétextant son incompétence, bouscula Giscard et le mit à fond de cale pour s’emparer d’autorité des commandes.  Les passagers étaient parfaitement inconscients de la tragédie qui s’annonçait. La plupart n’avaient même pas perçu le premier choc. Certes des petits growlers avaient été aperçus çà et là. On voyait bien qu’ils avaient tendance à se rassembler pour former des growlers plus gros. Ces gros growlers eux-mêmes s’agglutinaient les uns aux autres pour former des icebergs, plus imposants, mais quel danger pouvaient-ils représenter pour un navire tel que le France qui au cours de sa valeureuse et riche Histoire au long cours, en avaient connu d’autres ? Non, les passagers n’étaient pas inquiets. Au contraire, ils continuaient à déambuler tranquillement et joyeusement sur les ponts-promenades de la retraite à 60 ans et dans les coursives de la réduction de temps de travail. C’est même avec une certaine joie qu’ils avaient assisté au changement de commandement, tout heureux de voir des têtes nouvelles parmi les officiers. Le nouveau capitaine n’avait-il pas promis qu’ils pourraient tous venir dîner à sa table, qu’ils pourraient tous donner leur avis sur la bonne marche du navire et participer à son avancement ?
La première décision du nouveau capitaine Mitterrand fut de longer l’iceberg sur sa face la plus acérée, choix on-ne peut-plus funeste. A bâbord toute !  Sous le niveau de la mer, une première régularisation massive de sans-papiers en excroissance de l’iceberg, enfonça la coque du France, puis une seconde acheva de la déchirer sur un tiers de sa longueur. Dans le craquement sinistre des tôles sos-racisme, la coque gauchiste s’éventra. Aussitôt, une véritable vague s’engouffra dans l’ouverture Schengen béante. Les compartiments prestations sociales furent les premiers à être inondés. Lors, au lieu d’isoler d’urgence les compartiments noyés, le capitaine décida de laisser les portes étanches grandes ouvertes. Bizarrement, le passage de l’eau s’engouffrant dans le compartiment Sécurité Sociale fut même favorisé par la mise en œuvre un peu plus tard, de la pompe Couverture Médicale Universelle. Bientôt, le compartiment Assedic fut inondé à son tour.
Le Paquebot France était pourtant doté d’un système d’alarme, appelé Presse, ou plus généralement Pouvoir Médiatique. Il était censé retentir de façon assourdissante en cas d’infiltration d’eau trop importante et avertir les passagers du danger. Au lieu de cela, non seulement le système d’alarme ne retentit pas, mais ses voyants demeurèrent obstinément au vert, laissant croire aux passagers que tout allait bien, que tout était sous contrôle. Mieux, certains voyants indiquaient que les quelques infiltrations dont beaucoup de passagers, logés dans les cabines les moins confortables en fond de cale, commençaient à être les témoins, étaient normaux, voire même, le signe d’une bonne marche du bateau. On se perd en conjectures sur le mauvais fonctionnement du système d’alarme. Matériel défectueux ? Sabotage ?  Toujours est-il que le nouveau capitaine Chirac qui prit les commandes après que Mitterrand jugea qu’il en avait assez fait et lui céda la barre, ignora l’avarie et fit comme si rien n’était arrivé. C’est-à-dire qu’il ne fit rien. Comme l’eau gagnait les niveaux supérieurs, saturant la Justice, submergeant les prisons, pourrissant les mœurs, inondant les abattoirs, noyant les cantines et les écoles, contaminant les églises, le capitaine Sarkozy prit le relais. Il donna bien quelques instructions pour tenter de combler quelques brèches, et ralentir la montée des eaux. Mais c’était trop peu, et c’était trop tard. D’autant que les systèmes d’alarme continuaient à refuser de remplir leur office, laissant les passagers dans une douce et inconsciente euphorie. Inexorablement, le paquebot se mit à gîter sur bâbord au-delà du raisonnable.

Les solutions étaient pourtant connues de quelques-uns des responsables. Il fallait colmater au plus vite les trous, et démarrer d’urgence les pompes de refoulement, à supposer que celles dont disposait le paquebot fussent de puissance suffisante, ce qui n’était déjà plus certain. Une des femmes-officiers, convaincue du danger encouru et consciente des solutions à mettre en place, se vexa de ne pas avoir été entendue comme elle l’espérait et de dépit annonça : « puisque c’est comme ça, faites ce que vous voulez, mais moi je monte sur le pont bâbord et tant pis si cela accentue la gîte ! ».  Ce qui fût une curieuse attitude.

Le capitaine Sarkozy fut démis de ses fonctions au grand plaisir d’une majorité de passagers qui n’aimaient pas que ce capitaine s’occupe autant de quelques fuites et si peu du confort de leurs cabines. Ces passagers se réjouirent qu’un modeste commis de cuisine rondouillard à l’air bonhomme, décide d’assumer désormais le commandement du navire en perdition. Certes, il n’avait jamais mis les pieds dans une salle de commandement et ignorait tout du métier, n’ayant jusque là qu’œuvré à la montée de quelques sauces plus ou moins ratées au fond des cuisines du navire. Mais il avait l’air tellement brave avec sa bonne bouille ! et ses promesses de donner un service de première classe aux passagers qui s’étaient acquittés d’un billet de  troisième classe, les avaient convaincus. Son entrée dans la salle de commandement fut saluée  dans les salons de la Bastille par des sons qui s’apparentaient davantage aux vuvuzelas qu’à celui des flonflons.

Pendant ce temps-là, l’eau continuait sa montée inéluctable. La salle des machines fut bientôt envahie, les commandes du paquebot ne répondirent plus, ou de façon anarchique. Il faut dire que les eaux les plus anciennes, celles qui avaient fini par croupir dans les fonds, avaient provoqué des courts-circuits dans toutes les transmissions du bateau : fonction publique, syndicats, hôpitaux, régions, départements, grandes villes, conseils généraux, plus rien ne fonctionnait correctement. Ainsi, quand un responsable tentait de faire fonctionner la commande police, c’était la commande justice qui se mettait en branle et contrecarrait l’ordre donné.

L’eau finit par envahir les ponts supérieurs. Des flaques Belkassem, des flaques Taubira, Pau Langevin, Kader Arif, Benguigui, firent leur apparition dans la salle de commandement. Les plus lucides des témoins savaient alors que le paquebot était perdu et que sa fin était proche.

S’il s’était agi d’un scénario de film à grand spectacle, une poignée de passagers se serait mobilisée pour prendre la destinée du navire en main, bouter tous ces officiers incapables hors de la salle de commandement, envoyer les passagers les plus apathiques au charbon, à bloquer toutes les entrées d’eau et écoper, quitte à utiliser pour cela tout ce qui leur tomberait sous la main. Ces héros auraient débusqué les saboteurs et les auraient flanqués à l’eau sans autre forme de procès, auraient remis les systèmes d’alarme en ordre de marche et définitivement éteint ceux qui s’avèreraient irréparables. Ils auraient mis en fonctionnement toutes les pompes disponibles pour assécher les salles qui pouvaient encore l’être. Peut-être auraient-ils appelé à leur rescousse, non pas ce navire américain qui croisait non loin de là, mais qui connaissait lui-même des avaries du même ordre, mais ce navire asiatique qui avait, lui, fait la preuve de sa complète étanchéité et de son bon état de marche. Malheureusement, nous n’étions pas dans un film à grand spectacle : il n’y avait pas cette poignée de passagers héros prêts à se rebeller contre le destin. C’était la vraie vie, et il n’y aurait pas de happy end.

Tout naturellement l’eau qui continuait d’entrer dans le navire, se précipitait à bâbord, amplifiant ainsi la gîte de ce côté. Le phénomène avait été observé lorsque ce dernier capitaine en date, au nom de fromage, était entré en fonction. Le plus inquiétant et le plus curieux était que ce même capitaine avait promis qu’il allait créer de nouvelles brèches de ce même côté bâbord, ce qui ne manquerait évidemment pas d’accentuer le penchant désormais inéluctable du navire. Penchant qui, plus personne bientôt n’en doutera plus, achèverait la chute puis la plongée du France dans les profondeurs de l’Histoire. Seuls quelques rescapés fortunés et plus lucides que les autres auront réchappé de cette tragédie, en fuyant le navire à bord de chaloupes individuelles, suffisamment tôt pour ne pas être aspirés par le tourbillon que le France ne manquera pas de provoquer en coulant comme une pierre.

Dans quelques décennies ou quelques siècles, des archéologues-historiens plongeront sur les lieux de la catastrophe, examineront avec minutie la carcasse rouillée de ce qui fut le cinquième plus grand navire du monde. Charge à eux d’apporter des éléments de réponse à cette question qui ébahira longtemps les générations futures: comment cet incroyable naufrage a-t-il été possible ?


Allez, pour finir sur une note plus plaisante : le journal de M6 aborde le mercredi 23 mai le mini-scandale de la ministre Duflot (ça fait drôle d’accoler ces deux mots ensemble, non ? un peu comme mettre une veste à carreaux sur un pantalon à rayures…) qui s’est présentée au premier conseil des ministres en jeans. Commentaire de la journaliste : « en tout cas, le Président François Hollande, lui, dès le début de sa campagne, a pris soin d’adopter une tenue très présidentielle : costume sombre, très bien coupé ». Et elle conclut, admirative :  « Impeccable ! »  Je me suis d’abord dit : en voilà encore une qui n’a même pas de honte à faire une lèche aussi grotesque à notre (Hol) andouille élyséenne. Et puis, un peu plus tard, en tombant par hasard sur cette photo prise lors de la prise de fonction,  un doute s’insinua : non, c’est pas possible, le compliment est tellement lunaire que ça doit être de l’ironie, non ?  Alors ? cette journaliste est persifleuse ou s’entraîne-t-elle pour un poste à la télé de la Corée du Nord ?

dimanche 20 mai 2012

Gouvernement Ayrault, gouvernement de discrimination sexuelle.

La passation de pouvoir entre le gouvernement de Sarkozy et celui de Hollande est donc achevée. Les observateurs n'ont pas manqué de remarquer que Hollande Ouille n'en avait pas trop fait dans l'hommage qu'il est traditionnel de rendre à son prédécesseur. Il n'a même pas cru devoir raccompagner Sarkozy jusqu'à sa voiture.L'éditoraliste de la Nouvelle République du Centre Ouest, Hervé Cannet, commente cet acte de discourtoisie de la façon suivante: "Si ses détracteurs en doutaient, la France sait, depuis le débat gagné devant Sarkozy (sic!), que Hollande a un caractère bien trempé". Slurp! en voilà un bon coup de lèche! Non, monsieur Cannet, votre suzerain n'a pas démontré à cette occasion qu'il avait du caractère, il a juste montré qu'il était un malotru, bien loin d'avoir la classe d'un Sarkozy exprimée depuis son discours de la Mutualité jusqu'à son départ de l'Elysée.

Hollande a rappelé à de nombreuses reprises que son mode de présidence allait être différent de celui de son prédécesseur. Ce dont on ne doute pas une seconde, étant donné la différence de niveau de personnalité entre l'ancien et le nouveau président.

Hollande a averti qu'il n'allait pas tout faire, qu'il n'allait pas s'occuper de tout. Vu qu'il n'a jamais fait grand chose au cours de sa vie professionnelle, c'est quelque chose qu'on avait un peu pressenti. C'est le contraire qui eût été étonnant. Cela étant, Hollande aurait pu néanmoins ajouter qu'il n'en sera pas moins responsable de tout!

Le gouvernement est constitué. Bien entendu, nous allons attendre qu'il ait fait quelque chose avant d'émettre tout jugement à son encontre. On remarquera juste que sa constitution s'est faite avec la plus grande marque de discrimination sexuelle. En effet, ce gouvernement a respecté une politique de quotas: 17 femmes et 17 hommes. Cette égalité n'a évidemment pas été obtenue par hasard. A un moment donné, il a bien fallu que le couple Hollande-Ayrault constate: "Oups, on a trop de mecs là! Il faut une femme pour le poste suivant". Ou au contraire: "Mince, on a surnombre de bonnes femmes maintenant. Le poste suivant doit échoir à un mec pour rester en phase avec l'égalité!" Donc, à chaque fois, il y a bien eu discrimination à l'égard d'un sexe ou de l'autre. De la même façon, lorsqu'il y aura un remplacement à effectuer, un ministre ou secrétaire d'état homme devra être remplacé par un homme, ou une femme par une femme. Que dirait-on d'un chef d'entreprise qui passerait une annonce libellée en ces termes: "Poste exclusivement réservé à un homme..."? Il serait aussitôt accusé de sexisme et de discrimination à l'embauche. La constitution de ce gouvernement a mis en lumière la stupidité de la méthode des quotas. Il eût été bien préférable d'appliquer un principe de méritocratie (si tant est que le mérite soit un concept compréhensible par un socialiste), et peu importe qu'il y ait plus de femmes que d'hommes ou l'inverse.

Le Président et son gouvernement seront moins payés. Eu égard à la compétence du président, on peut estimer qu'il est encore trop payé. Mais dans le cadre des économies à effectuer dans le train de vie de l'état, cela aurait été une bonne chose, même si l'économie ainsi réalisée est de l'ordre du symbole. "Aurait été", car en effet, le nouveau gouvernement pléthorique de 34 membres, plus important que les gouvernements de Sarkozy, annule l'ampleur de l'économie. Reste le symbole; en général, quand ce que font les socialistes ne sont pas des erreurs, ça reste des symboles... On remarque aussi que si Sarkozy s'était alloué une augmentation, c'était pour ajuster la rémunération du Président par rapport à celle du premier ministre, et que Hollande n'est pas revenu au niveau du salaire du président de 2006. Il s'est donc, par rapport à cette date, offert une augmentation également.

En fait, tout ceci est cohérent avec la doctrine socialiste du partage du travail: travailler autant ou moins, pour gagner moins.

La grande nouveauté du gouvernement Ayrault est ce ministère "du redressement productif". On ne va pas s'en gausser, car il a le mérite de représenter un engagement. Et on saura bientôt si le ministère de Montebourre-le-mou mérite son appellation, et son ministre, son poste. Au contraire du ministère de la jeunesse et des sports qui n'engage à rien - il y aura toujours des jeunes et du sport!- celui du "redressement productif" est conditionnel. Un contradicteur pointilleux me ferait remarquer qu'il y a bien un ministère de la Justice... mais bon, disons qu'en général, l'appellation d'un ministère est rarement aussi engageant que celui de Montebourre-le-mou.

Parlons de Justice justement: les courroies de transmission gauchistes n'ont pas tardé à fonctionner: Jean-Marc Rouillan, militant d'extrême gauche tueur de deux policiers, du PDG de Renault Besse et de l'ingénieur général de l'Armement René Audran, déjà en semi-liberté, est aujourd'hui en liberté conditionnelle. Sa demande avait fait l'objet d'un appel du Parquet, mais aujourd'hui que les socialos sont au pouvoir, cet appel a été rejeté. Cet assassin gauchiste est donc libre. Les familles de ses victimes seront heureuses d'apprendre que les précautions prises concernant cette remise en liberté concernent l'interdiction pour Rouillan de posséder... une arme! Elles seront également agréablement consolées en recevant de sa part une indemnité de... 150 euros par mois! On notera sans surprise que la première préoccupation de Rouillan après avoir rendu son bracelet électronique, a été de participer à une manifestation du Parti Anti-Capitaliste de Besancenot pour les législatives, à Marseille. Quand les crapules se retrouvent...

On savait que les dérapages du nouveau pouvoir allaient être nombreux, mais on n'avait pas forcément envisagé qu'ils interviendraient aussi rapidement. Restons positif: plus vite nous toucherons le fond, et plus vite nous pourrons rebondir. Vu la tournure des évènements, comptons sur Hollande Ouille pour écourter au maximum cette échéance.

mercredi 16 mai 2012

Passation de pouvoir et test.

 
Le spectacle télévisuel de cette journée de passation de pouvoir s’annonçait pénible. Je dois l’avouer, la perspective d’assister à l’accession à la plus haute fonction de Hollande Ouille promettait d’être pour moi source de frustrations et de rage. J’appréhendais particulièrement de devoir supporter les commentaires obséquieux et dithyrambiques des journaleux gauchos de service. Je suis bien obligé de reconnaître que mes craintes s’avérèrent vaines : certes, la veulerie des commentateurs était bien présente, mais néanmoins, j’ai trouvé ce spectacle très instructif. A ma grande surprise, l’évènement fut en effet extrêmement riche en symboles dont l’évidence s’avéra d’une aveuglante clarté.

Premier symbole : quand Sarkozy laisse les clés de l’Elysée à l’autre ahuri à la cravate de travers et à la manche de chemise gauche trop courte, il fait grand soleil et la température est printanière.
Puis quand le même ahuri devient autonome et vaque à ses différentes inaugurations de chrysanthèmes, il se met à faire un temps de chien et un froid automnal: comme si  en cinq  heures de temps, on assistait à un étonnant raccourci temporel du quinquennat de Hollande Ouille avec l’état de la France qui se dégrade, à l’image du climat, à une vitesse grand V.

Second symbole : Hollande Ouille défile au milieu des Champs-Élysées quasiment déserts, à faire coucou de la main en direction des trois pelés et deux tondus perdus sur les trottoirs de la célèbre avenue : comme le signe d’une très  prochaine grande solitude d’un président abandonné par ses soutiens quand le temps économique et social se couvrira de lourds nuages noirs.

Troisième symbole : Hollande Ouille roulant en décapotable alors qu’il pleut à torrents : le vrai Simplet de service (qui aurait mieux fait de se mettre à l’abri du parapluie qu’il s'était collé à un endroit où il lui était de peu d'utilité), trempé comme une soupe dans son petit costume à essorer, le regard noyé derrière ses lunettes embuées, incapable de cohérence entre l’attitude à tenir et les circonstances extérieures. L’image même de la politique économique dépensière qu’il nous promet, sans aucune prise en compte de la crise qui sévit dans le monde.

Quatrième symbole : Pour son premier voyage présidentiel à l’étranger, Flanby prend un avion qui, à peine décollé, doit revenir à l’aéroport. Le temps s’est encore dégradé, la foudre menace et le Falcon emprunté n’est pas adapté à ces conditions exécrables. Flanby doit changer d’avion. Evidemment, il va arriver très en retard à son premier rendez-vous sur la scène internationale !  L’anecdote est lourde de symbolisme : inaptitude, manque de préparation, retour en arrière imposé par les circonstances, changement de transport, retard : on croit lire le futur carnet de route de notre Flanby national pour les cinq années à venir.

Avouez que si le Grand Ordonnateur de Là-Haut voulait nous faire passer un message avec à la fois humour et néanmoins suffisamment de clarté pour être compris de tous, Il ne s’y serait pas pris autrement !

La suite de cet article n’a aucun rapport (quoique…), mais je ne résiste pas à l’envie de vous faire part de ces axiomes qu’on vient de m’envoyer. Nul doute que vous serez frappé par leur justesse !
Si vous aviez encore des doutes sur votre positionnement politique, voici un excellent moyen de répondre à cette lancinante question : de droite ou de gauche ?

Quand un mec de droite n’aime pas les armes, il n’en achète pas.
Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il veut les faire interdire.

Quand un mec de droite est végétarien, il ne mange pas de viande.
Quand un mec de gauche est végétarien, il veut faire campagne contre les produits à
base de protéines animales.

Quand un mec de droite est homo, il vit sa vie tranquillement.
Quand un mec de gauche est homo, il fait chier tout le monde en claironnant sa différence.

Quand un mec de droite a loupé un job, il réfléchit au moyen de sortir de cette situation
et rebondir.
Quand un mec de gauche a loupé un job, il porte plainte pour discrimination.

Quand un mec de droite n’aime pas un débat télévisé, il éteint la télé ou zappe.
Quand un mec de gauche n’aime pas un débat télévisé, il veut poursuivre en justice les
cons qui disent des conneries. Le cas échéant, une petite plainte en diffamation sera la
bienvenue.

Quand un mec de droite est non-croyant, il se contente de n’aller ni à l’église, ni à la synagogue, ni à la mosquée.
Quand un mec de gauche est non-croyant, il veut qu’aucune allusion à Dieu ou à une
religion ne soit faite dans la sphère publique, (sauf pour l’Islam).

Quand un mec de droite a besoin de soins, il va voir son médecin puis s’achète les
médicaments.
Quand un mec de gauche a besoin de soins, il fait appel à la solidarité nationale.

Quand l’économie va mal, le mec de droite se dit qu’il faut se retrousser les manches et
bosser davantage.
Quand l’économie va mal, le mec de gauche se dit que ces sales patrons s’en mettent
plein les fouilles et ponctionnent le pays et que les employés sont des victimes.

Test ultime :
Quand un mec de droite a lu ce test, il le fait suivre.
Quand un mec de gauche a lu ce test, il ne le transfère surtout pas !!!


Voilà … je vous l’ai transféré !!! A vous d’en faire bon usage…



samedi 12 mai 2012

Hollande Ouille et les médias : ça commence bien !


Saucisson-Pinard est tombé par hasard sur un journal de 20H de France 2. Par hasard, parce qu’en règle générale, les informations données sur cette chaîne ne sont pas franchement sa tasse de thé. Ce qu’il y a vu cette fois-ci, ne sera d’ailleurs pas de nature à l’encourager à renouveler l’expérience ! Mais quand il s’agit d’observer à quel point un média pourtant subventionné par nos impôts peut être asservi à la cause gauchiste, France 2 s’avère être une source inépuisable.

Pujadas devise avec son compère Fabien Namias (encore un « fils de » soit dit en passant, car le népotisme marche plutôt bien dans le service public, et ses bénéficiaires journalistes peuvent ainsi mieux dénoncer avec véhémence et en toute connaissance de cause, le fils d’un ex-Président de la République qui tente de se placer à un poste purement honorifique et non rétribué à la tête de  l’Epad. Le journaliste « fils de », lui, rassurez-vous, est payé, et plutôt bien).

Pujadas devise donc avec « Fils de » Namias.
Question : Alors, François Hollande est-il un Président normal ?
Réponse : « Oh là là, oui ! » s’exclame « Fils de ». « Hypernormal, même ! » insiste le brave « journaliste »  qui n’en peut plus dans le léchage des mocassins présidentiels. « Regardez comme Monsieur Hollande est proche des gens, il aime vraiment le contact avec les gens ». 

Et effectivement, en guise de soutien visuel, un reportage montrant Hollande se promenant dans la rue à pied et serrant toutes les mains se tendant vers lui. Bizarrement, la plupart des loquedus en question étaient plutôt typés Maghreb. Ces images auraient été parfaites pour illustrer le fait que 95% de la population musulmane a voté Hollande. (Mais, d’un autre côté, il est vrai qu’il y avait peu de chance que cette statistique soit donnée sur France 2. Il fallait aller lire le Figaro pour la trouver).

La suite du reportage expliquait que le Président Hollande était tellement proche des gens que cela allait certainement compliquer la tâche de sa protection rapprochée. Que cette dernière se rassure. Donnons à Hollande Ouille quelques mois (quelques semaines ?) avant d’être entarté par un farceur à l’humour incompatible avec la ferveur socialiste, et il saisira vite les limites de sa posture démagogique. Sa soumission aux contraintes du job se fera toute seule. Il y a même fort à parier qu’il ira alors au-devant des recommandations de son service d’ordre et qu’on aura d’ici quelques mois, un Hollande Ouille déguisé en Fort Knox quand il s’aventurera en dehors de l’Elysée. 

On expliquait aussi que le Président « proche du bon peuple » préférerait voyager en train qu’en avion pour ses déplacements présidentiels. Le train est si écologique, et si « sociâââl » !  Évidemment, le reporter n’a pas eu la présence d’esprit de faire remarquer que notre Président bobo amateur des voyages en train avait pourtant trouvé plus pratique de réserver pour lui et son équipe deux Falcon 900 privés, à 50 000 euros l’heure de vol, pour revenir à Paris de Brives-la-Gaillarde (417 km) le dimanche soir de l’élection… ! Après tout, si ce sont les militants socialistes qui payent, c’est leur problème, mais quand même… Peut-être auraient-ils eu envie de dire à leur Président, « Casse-toi, Falcon… ! ».

Dès lundi, le journal de France 2 interviewait tous  les proches et moins proches de Hollande Ouille qui ne tarissaient pas d’éloges sur le nouveau locataire de l’Elysée. On y disait même à quel point Hollande est pudique et ne mélange jamais la famille et la vie publique… Pourtant, il me semble bien me souvenir que les téléspectateurs avaient quasiment participé à l’accouchement de sa compagne de l’époque et ministre, Ségolène Royal, donnant le jour à sa fille Flora en 1992. L’événement avait fait la une de, entre autres, Paris Match.
Beaucoup plus récemment, c’est-à-dire dimanche dernier, France 2, (toujours elle), a surmédiatisé le fils Thomas Hollande pour meubler l’attente du discours de papa le soir de sa victoire. Un Thomas Hollande dont tout le monde se fout avec la dernière énergie, vu qu’il n’est (pour l’instant) nullement impliqué dans la vie politique française, étant juste un fils à papa comme un autre, pistonné stagiaire dans un cabinet d’avocat.

Le service public a donc présenté à son nouveau maître, un service digne de la télévision d’état de la Corée du Nord. Il est vrai que la fidélité servile du groupe France Télévision à la nomenklatura socialiste avait peu de chance d’être mise en doute. Mais comme le slogan de campagne de Flanby était « le changement, c’est maintenant », Saucisson-Pinard s’imaginait que ce changement concernerait aussi l’orientation de France 2… Bon, si on ne peut plus plaisanter maintenant…

D’ailleurs, il semble bien, en effet, qu’on ne puisse plus. Pierre Salviac, chroniqueur rugby et polémiste bien connu, l’a appris à ses dépens et figure comme la première victime de l’intolérance du nouveau pouvoir en place. Résumons les faits. Le chroniqueur en question exhorte sur twitter, en guise de boutade, ses consoeurs journalistes, à « baiser utile » si elles veulent devenir première dame de France. Cette référence à Trierweiler, la nouvelle compagne de Hollande Ouille, n’est certes pas des plus fines. Mais Pierre Salviac a toujours fait preuve d’un esprit rabelaisien, et si seul l’humour fin était toléré en France, personne n’aurait jamais entendu parler de Bigard ou de cet avorton arabe manchot (autrement que dans la rubrique des faits divers de banlieue pour ce qui est de ce dernier).

Toujours est-il que la radio RTL s’est crue obligée de sanctionner le chroniqueur en question en lui supprimant toute collaboration. Ce qui est quand même l’expression d’un zèle curieux dans la mesure où cette boutade n’était pas proférée sur les ondes de la radio, ni même dans le cadre professionnel du journaliste sportif, qu’elle n’était même pas faite de façon publique mais sur le réseau privé des followers du tweet de Pierre Salviac. Espérons que ce dernier ira demander des comptes à son ex-employeur devant la Justice, pour licenciement abusif sans raison réelle ni sérieuse. Un volontaire pour suggérer aux consoeurs d’Audrey Pulvar de « baiser utile » afin d’être, peut-être, femme de ministre ?

Il semble donc bien que les médias n’aient pas perdu de temps pour prêter allégeance au pouvoir socialiste en place. Il est vrai qu’on devrait plutôt parler de « confirmation » d’allégeance, car celle-ci a déjà été largement démontrée.

Saucisson-Pinard se fera une joie de continuer à dénoncer cette servilité médiatique, et ne craint qu’une chose : que les occasions de le faire soient désormais trop nombreuses pour le temps que l’auteur a à consacrer à ce blog !

mardi 8 mai 2012

Mais que va devenir la Presse de gauche sans Sarkozy?

 
Jamais la Presse dans son ensemble n’aura été aussi partisane lors d’une élection présidentielle que lors de celle de 2012. Sauf peut-être entre les deux tours de la présidentielle de 2002, quand il s’est agi de faire front commun (ah les braves démocrates !) contre le candidat du Front National.  C’est comme si un Président de droite décomplexée avait cristallisé la frustration longtemps accumulée dans les bureaux d’une presse globalement de gauche. L’exaspération de cette presse était à son comble au terme de 10 ans de gouvernement dit de droite.  Après la surprise d’un candidat socialiste absent d’un second tour en 2002, puis l’échec de la candidate de 2007, il était temps, lui a-t-il semblé, de faire foin de toute objectivité, d’oublier toute éthique journalistique, toute retenue et d’attaquer le Président sortant avec une indicible mauvaise foi tout en soutenant le candidat socialiste avec un zèle plus ou moins appuyé.

Il est vrai que Sarkozy, de par sa personnalité, a tout pour agacer un gauchiste moyen : spontané, prompt à dire ce qu’il pense, y compris lorsque c’est politiquement incorrect, d’une sensibilité à fleur de peau, il a tenté d’imposer un nouveau style de présidence, plus moderne, plus décontracté, à l’américaine.  C’est un homme qui, lorsqu’il connaît un succès, va le fêter dans un bon restaurant. C’est un homme qui préfère les Rolex aux Swatchs, et se pare de Ray-Ban quand il fait soleil : c’est dire l’incongruité du personnage… !  Toujours est-il que Sarkozy est de droite philosophiquement et il est « cash » dans son style, comme disent les jeunes. A mille lieues de la présidence quasi-monarchique d’un Mitterrand compassé qui sur-jouait la hauteur et l’inaccessibilité arrogante de Sa Majesté du Cul-Serré.

C’est précisément cette personnalité hors du commun qui a d’abord surpris, voire subjugué puis agacé, et enfin exaspéré la Presse de gauche. Cette animosité à l’endroit du Président se trouvait d’autant plus encouragée qu’elle trouvait une large compensation économique, parce que, c’est un fait : un titre sur Sarkozy fait vendre ! Beaucoup plus que n’importe quelle personnalité de gauche. Selon l’aveu quasiment contraint de Joffrin du Nouvel Obs, Sarkozy fait vendre car « c’est un personnage de roman ». Alors la Presse écrite s’en est donné à cœur joie, enchaînant les « unes » plus excessives, plus grotesques, voire injurieuses, les unes que les autres.

Certaines bonnes âmes de gauche (Saucisson-Pinard en connait !) nient l’orientation de la quasi-totalité des médias français, et leurs contre-exemples sont toujours les mêmes : le Figaro et TFI. Point final. Il n’y en a  pas d’autres. Et à les entendre, quand un support n’est pas de gauche, c’est qu’il est forcément de droite. La notion même d’organe de presse indépendant qui se contenterait de donner des faits et des éclairages objectifs sur des évènements ou des personnalités politiques, leur est parfaitement étrangère. Et les bonnes âmes en question oublient l’orientation fortement marquée à gauche de : Marianne, L’Express (qui a livré obligeamment aux manifestants en liesse du soir du 6 mai, des panneaux de sa une avec le portrait du vainqueur, voir photo ci-dessus), du Point, du Nouvel Obs, de Libération, du Canard Enchaîné,  du quotidien Le Monde, de France 2, France 3 et des autres services dits « publics » de l’audiovisuel inféodés au syndicalisme politisé,  des radios France Intox, Europe et RMC (voir article « Hervé Gattegno, journaliste opposé à l'information") sans même mentionner les officines tels que Médiapart ou Rue89, qui tous et toutes, ont donné dans l’anti-sarkozysme le plus exacerbé.

Bref, tous les médias ont, commercialement, largement profité de l’ère Sarkozy, y compris le Figaro, parce qu’il était perçu, quant à  lui, comme un îlot de sérénité pour les lecteurs soucieux d’échapper à cet océan d’hystérie anti-sarkozyste.

Libération, pour ne citer que ce support le plus représentatif de la bonne parole socialiste, a ainsi connu en 2011 une hausse de sa diffusion de 5,35%. Une croissance annuelle que lui envieraient, par les temps qui courent, beaucoup d’entreprises.

Sarkozy décidant de se retirer de la vie politique, la donne va dramatiquement changer. Bien sûr, il sera facile, au début, à ces médias de gauche de surfer sur l’état de grâce que va connaître, comme il se doit, la nouvelle présidence. Mais après ? Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner que cet état de grâce sera court, et que la dure réalité viendra bien vite s’opposer à l’angélisme du nouvel occupant de l’Elysée. Ne nous attendons pas non plus à ce que cette Presse autiste fasse le constat d’un pays en train de glisser économiquement sur la pente grecque, et socialement dans l’ambiance délétère d’une civilisation décadente rongée par le cancer d’une immigration de culture régressive, aussi envahissante qu’appauvrissante.

Quant à la personnalité de Hollande Ouille, ce n’est assurément pas elle qui fera vendre. Reconnaissons qu’elle n’est pas de nature à concentrer longtemps l’intérêt du bon peuple. Le personnage est falot, cruellement « normal » comme il le reconnaît lui-même, et il ne sera bientôt plus que le jouet ahuri d’évènements qui le dépasseront de très haut.

Avant 1981, le Matin de Paris était l’organe de presse le plus proche de la ligne du parti socialiste. Tant que Mitterrand était dans l’opposition, il avait le vent en poupe. Dès lors que le PS était aux commandes, il a vu ses ventes chuter vertigineusement, jusqu’à déposer son bilan en 1987. Le secteur de la presse écrite se portait pourtant globalement mieux à l’époque que de nos jours, et les cycles économiques s’accélérant, on peut douter que tous les journaux d’aujourd’hui survivront aussi longtemps. Ça serait assez comique que certains organes de presse anti-sarkozyste soient les premières victimes collatérales de l’ère Hollande ! Comique, et avouons-le, plutôt jouissif !

Certains de ces médias reconnaissent que l’exercice va désormais s’avérer plus difficile. "C'est toujours inconfortable d'être un journal proche du pouvoir », confirme Maurice Szafran, le directeur de Marianne. Renaud Dely, directeur de rédaction du Nouvel Obs, s’engage, lui,  à être « une vigie critique », à éviter à tout prix d’être « un supporter aveugle ». On a envie de lui dire : Chiche ! Il aura du boulot ! Ça serait même une sacrée conversion ! Car en 1981, le slogan de cet hebdomadaire était « Bien placé pour le savoir ».  Sa ligne éditoriale était tellement proche de Mitterrand, qu’il se revendiquait être la « voix de son maître ». Et il a frôlé la faillite.

D’autres, à l’instar de Christophe Barbier, directeur de l’Express, ont eu récemment des aveux confondants de naïveté benoîte : "Si Hollande est élu, nous serons plus sur le fond que sur la forme". En d’autres termes, « chers lecteurs, tant que l’hôte de l’Elysée n’était pas de notre bord,  on vous a abreuvé d’informations superficielles sans réelle importance, (d’où les affaires du Fouquet’s, les dénonciations de bling-bling et autres fadaises) et on vous a privé de toute analyse de fond. Mais maintenant que le Président est celui que nous avons choisi (pour vous), nous allons faire notre boulot sérieusement! »  Et Barbier d’en rajouter une couche en reconnaissant avec regret que malheureusement « le fond, ce n’est pas très vendeur… ! » Peut-on être plus cynique ? Les lecteurs et abonnés de l’Express apprécieront d’avoir ainsi été pris pour des jambons. Mais pour être tout à fait juste, cet aveu, très révélateur, pourrait être celui l’ensemble des médias français, parfaitement indignes d’une démocratie moderne.

jeudi 3 mai 2012

Hollande au débat de l'entre-deux tours: du bon, du menteur, du bonimenteur.


On connaissait l’apéritif "Du Bon, Du Bo, Dubonnet". Mercredi soir, on a eu droit avec Hollande Ouille à : du Bon, du Menteur, du Bonimenteur.

Du bon
Une chose qu’il faut bien reconnaître, c’est que Hollande Ouille avait bien préparé son débat. Il avait bien appris par cœur ses chiffres, y compris les faux, et savait son texte sur le bout des doigts. Bien sûr, l’impression finale ressentie est que le candidat socialiste manquait un peu de spontanéité. En réalité, on n’a pas eu droit au vrai François Hollande, mais à un acteur qui pastichait Mitterrand. On a les références qu’on peut.  Même arrogance, même imprécision dans les données chiffrées, même technique pour noyer le poisson quand le terrain devient glissant pour les thèses socialistes, même emphase forcée dans l’expression, même papillonnement des paupières pour masquer son malaise.
Alors, autant le reconnaître, Hollande Ouille a plutôt bien fait illusion pendant ce débat, et il est certain qu’il a probablement rassuré la plupart de ses supporters, et peut-être même certains des barons du PS qui le connaissant bien, savent que leur candidat a une personnalité dans le fond, plutôt insignifiante. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que Flanby ait refusé la proposition de Sarkozy de faire un ou deux débats de plus, car, pour le coup, sa prestation d’acteur serait devenue très difficile à maintenir sur un temps aussi long, en tout cas, avec le même niveau d’interprétation.


Du menteur. 
Les mensonges Hollande Ouille ont été assez nombreux, mais proférés avec un tel aplomb et à tel rythme, qu’il était difficile de tous les déceler.  Citons en vrac et de façon non exclusive, ses dires sur les prévisions de croissance pour l’établissement du budget 2011,  sur une prétendue suppression de l’ISF, sur une politique supposément partisane de Sarkozy (alors qu’on eût justement aimé qu’elle le fût vraiment davantage… !),  sur l’augmentation de la dette, sur l’augmentation du chomâge…
Bref, Hollande est plutôt fâché avec les chiffres. Il a poussé en cela la ressemblance avec Mitterrand à ce point. Et encore, n’a-t-on pas cité les mensonges par omission…

Du bonimenteur. 
Le candidat socialiste avait visiblement préparé toutes ses attaques contre le bilan de son adversaire, et aussi prévu celles qu’allait lui adresser ce dernier sur son programme. C’est vrai qu’elles avaient déjà été portées lors des différents meetings de Sarkozy. Hollande Ouille a donc eu le temps de s’y préparer.
Bien préparée également, sa longue diatribe anaphorique : « moi, je serai un président ceci…, moi je serai un président cela… ». On se serait cru sur le marché aux primeurs : «  Elle est belle, elle est belle, elle est beeeeeelle ma salade ! » Revenant à quinze reprises, elle puait le rabâchage forcé. Hollande Ouille est un bon acteur, certes, mais plus doué dans le par-cœur que dans l’improvisation.

D’ailleurs, la seule fois où il a été pris en défaut, c’est lorsque Sarkozy a exhibé de façon inattendue le courrier que le candidat PS avait adressé à « France, Terre d’Asile », cette association collaborationniste, dans lequel il s’engageait à quasiment supprimer les centres de rétention pour les immigrés clandestins interpellés. « La mise en centre de rétention devant être l’exception » rassurait-il son correspondant. Il n’avait visiblement pas prévu cette dénonciation, et on a bien compris que la réponse n’avait pas été envisagée dans le script qu’on lui avait donné à apprendre. Emberlificoté dans sa répartie, Hollande perdait pied, vacillait, en donnant même l’impression qu’il revenait sur sa promesse écrite à l’Association en question. Mais surtout il s’est livré à un vrai numéro de comique de l’absurde que Raymond Devos n’aurait pas renié : Il a argumenté en prétendant que les clandestins ne seraient pas gardés en centre de rétention mais « assignés à résidence » !! (sic). Quelle est la résidence d’un immigré clandestin qui vient de se faire alpaguer par la police douanière ? Mystère ! Hollande Ouille est très fort : capable de faire un croche-pied à un cul-de-jatte, de serrer la main du manchot, ou de retirer son permis de conduire à un jeune de moins de dix-huit ans…

En tout cas, le message lancé aux candidats à l’immigration sans papiers est clair : venez plutôt en famille qu’en célibataire, car, pour le candidat socialiste, il n’est pas question de mettre des enfants en centre de rétention. Et comme il n’est pas question, on suppose, de séparer les enfants de leurs parents, toutes ces petites (ou grandes…) familles seront hébergées… ailleurs. On ne sait pas où, mais ailleurs ! On n’ose pas imaginer que cela soit en hôtel payé par le contribuable (on n’ose pas, parce que ça fait peur, mais il faudra pourtant bien se forcer à oser, faute d’hypothèse plus valable). Personnellement, j’opterais plutôt pour confier ces familles d’immigrés à la charge financière de chacun des responsables et adhérents de l’Association sus-dite ou de celles apparentées.

A la question « comment faire face à la dette » introduite dans le débat par Laurence Ferrari, Hollande Ouille répond : Retour à l’équilibre en 5 ans, pour 2017, soit un effort de 90 milliards d’euros. Le candidat socialiste énonce alors sa recette : 40 milliards en prélèvements, et 50 milliards de dépenses en moins ! Il précise, si on peut employer ce verbe en l’occurrence, que ces 40 milliards  de prélèvements supplémentaires se feront sur « les seuls ménages, ça sera uniquement les plus hauts revenus et les plus grandes fortunes ». Les plus hauts revenus, levez le doigt ! A combien s’élève un « haut revenu » ? On a compris que, contrairement à ce qu’il avait naguère annoncé, ce n’était pas 4000 € mensuels. Sans doute plus. Admettons. Mais combien plus ? on ne sait pas finalement où se situe la barre fatidique du « haut revenu », pas plus qu’on ne sait de combien il faudra matraquer le haut revenu en question pour parvenir à ce total de 40 milliards. On peut subodorer qu’un sacré paquet de contribuables français vont, à leur grand étonnement, se retrouver dans la liste privilégiée des « hauts revenus »…
Quant aux 50 milliards d’économie sur les dépenses, le mystère sur leur source est encore plus épais : car Hollande Ouille s’est par ailleurs engagé à conserver le même nombre de fonctionnaires, sauf ceux de l’Education Nationale qui verront leur effectif augmenter de 60 000, et ceux de la Police et la Gendarmerie qui seront, eux aussi augmentés, mais on ne sait pas de combien.  Où diable se feront donc les économies ? On peut d’autant plus se poser la question que d’autres nouvelles dépenses sont prévues : allocation de rentrée scolaire augmentée, retraite à  60 ans pour un certain nombre de nouveaux retraités ayant commencé à travailler après 18 ans et ayant 41 annuités de cotisation, pour les principales d’entre elles. 50 milliards d’économie de dépense : se pourrait-ce n’être que  la baisse du salaire présidentiel à laquelle Hollande Ouille s’est engagé ? On ne savait pas que le job était si bien payé…. Pas étonnant qu’il soit tant convoité !