Il y a comme ça, des pubs qui en disent long sur leurs commanditaires.
Vous n'avez certainement pas pu échapper à celle-ci :
Un homme, plutôt âgé, aux cheveux grisonnants, se pomponne devant son miroir. Il choisit avec soin sa plus élégante écharpe.
Une femme, plutôt âgée, se pomponne devant son miroir. Elle se fait belle, ajuste sa coiffure.
Le tout sur un fond musical romantique et des paroles en italien évoquant « amor mio».
Puis l'homme, bien apprêté, sort dans la rue.
La femme, bien apprêtée, sort dans la rue.
Le téléspectateur imagine forcément que les deux retraités se sont donnés rendez-vous quelque part, et est ému de cette belle histoire de deux personnes qui n'ont pas renoncé dans leur troisième âge à l'émotion de l'amour.
Cette publicité pourrait être celle d'un site de rencontre pour les plus de cinquante ans, comme « Disons demain » par exemple. Encore que l'encart de Marianne signalant une communication gouvernementale dans un coin de l'image puisse laisser poindre un doute...
Les deux retraités marchent l'un vers l'autre , le sourire aux lèvres, ils vont enfin se rencontrer... Mais non ; ils entrent ensemble... dans une pharmacie, en s'ignorant superbement.
Il ne s'agit pas d'une belle rencontre amoureuse, mais de deux clampins se rendant en pharmacie pour se voir administrer leur troisième dose de vaccin...
Si le téléspectateur n'est pas déçu de ce sordide épilogue, c'est qu'il est complètement dépourvu d'humanité.
Au passage, on peut se demander si une publicité qui frustre son spectateur peut être qualifié de bonne publicité... Saucisson-Pinard a du mal à imaginer qu'un annonceur qui administre un bras d'honneur à son consommateur-cible puisse vraiment s'attirer ses bonnes grâces. Ou alors, les principes de marketing ont bien changé...
On évalue sans peine le degré de cynisme du publicitaire qui a osé proposer ce scénario à son client. Cynisme parfaitement assumé par ce client, qui l'a accepté ; en l'occurence, le ministère de la Santé, avec Véran à sa tête.
On ne peut pas s'empêcher de faire le rapprochement entre cette escroquerie au sentimentalisme et celle à la sécurité sanitaire que le gouvernement mène depuis un an avec son histoire de vaccin.
Il promet d'abord au citoyen que le vaccin va lui permettre de mener une vie normale, et que ça sera la fin de l'épidémie et de ses soucis. Et puis, il lui faut accepter une seconde dose. Puis une troisième au terme de quatre mois après la seconde. Et puis non, ça sera trois mois seulement après la seconde. Faute de quoi, il verra son pass sanitaire supprimé. Et puis peut-être lui faudra-t-il se faire injecter une quatrième dose. Et puis il lui faudra sans doute à certaines occasions, à la fois un test négatif et la vaccination complète. Bref, bien loin de toute justification sanitaire, le citoyen voit ses libertés au fur et à mesure du temps, se réduire comme peau de chagrin, les coercitions de plus en plus pesantes, et en filigrane, il voit cette société de contrôle et de surveillance se mettre en place à ses dépens.
On est bien loin de l'objectif de santé publique présenté au départ. Comme le téléspectateur appâté par la promesse d'une belle histoire attendrissante, le citoyen s'est vu promettre un retour à une vie « normale ». Belle déception dans les deux cas. Le gouvernement se moque du téléspectateur et du citoyen sans aucun scrupule. En termes plus crus, le téléspectateur et le citoyen sont ouvertement pris pour des cons.
Accessoirement, avec son slogan final assurant « tous vaccinés, tous protégés », cette publicité est mensongère au premier degré et donc judiciairement condamnable, puisqu'il est parfaitement reconnu que le vaccin n'empêche absolument ni la transmission ni l'infection. On attend que des associations de consommateurs fassent leur travail.
Menteur et cynique. Ce spot publicitaire est bien digne de ses commanditaires, Macreux, et ses sinistres Casse-tête et Variant en tête.
Pour bien vous faire comprendre et accepter que l'avenir de la société occidentale devra impérativement être métissé et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage,
Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.