En cette période de trêve des confiseurs, Saucisson-Pinard se repose et laisse la parole à une lectrice résidant à l'étranger, qui lui a transmis sa réaction au coup de gueule d'une enseignante belge trouvé sur facebook.
"Je suis tout à fait d´accord avec le contenu de ce qui a été publié au sujet des musulmans, ce n´est pas mon vocabulaire, ce n´est pas ma façon de parler, la personne qui a écrit y va fort. Mais il le faut. Bien qu´il s´agisse d´une professeur belge, c´est valable pour la France également. Depuis longtemps on parle de façon voilée du problème, quand on en parle ouvertement on est taxé de raciste. J´ai lu ces derniers temps qu´on parle même d´introduire dans les lycées l´arabe!! Il ne manque plus que ça. On dit que les français doivent maintenant payer l´époque des colonies, voir débarquer l´Afrique et maintenant les musulmans. Avec ce raisonnement le Brésil devrait débarquer aussi au Portugal. N´a-t-il pas été colonie du Portugal pendant des siècles?
Pauvre Europe, pauvre France. Avoir lutté et déversé tant de sang pour une Liberté, Egalité, Fraternité et se voir maintenant coincé par les musulmans qui dictent les règles, c´est très triste. Devons nous accepter tout cela au nom de la Fraternité? Devons nous renoncer à nos traditions, à nos coutumes?
Amicalement
M. C."
Un coup de gueule à diffuser. "Là, ça suffit !!!"
Cette femme a écrit sur Face book ce qui suit :
ATTENTION AUX OREILLES CHASTES ET PURES, je ne serai pas délicate dans mes mots.
Je parle vrai. Je vais probablement passer pour une raciste, JE M'EN FOUS !
Il est temps que quelqu'un dise tout haut ce que beaucoup de monde pense tout bas et ce message s'adresse à vous... MUSULMANS .
Je suis athée et je ne fais pas chier le peuple avec ça. Ce n'est pas parce que je ne crois pas en Dieu que je dois mettre de côté les valeurs qu'on m'a apprises.
Vous quittez vos pays respectifs parce que la dictature, la guerre, la violence, la haine et la mort, que vous avez-vous-même installés, y règnent.
Vous venez vous établir ici dans NOTRE PAYS, pour pouvoir fuir tout ça et vivre heureux, en santé et à l'abri de tout ce que vous avez quitté.
Et vous comptez importer votre merde chez nous ?
On vous donne tout ce dont vous avez besoin pour vous aider à vous intégrer ici même, dans NOTRE PAYS.
On vous donne un toit, de la nourriture, de l'argent, on vous inscrit à l'école pour apprendre la langue, on vous aide à acquérir de meilleures connaissances de NOTRE PAYS, vos études sont payées, afin de faciliter votre intégration sur le marché du travail.
Mais à vous entendre, ce n'est pas encore ASSEZ !
Moi, c'est à vous que je dis : ASSEZ !!!
Assez de vouloir changer nos traditions et nos coutumes, assez de brimer nos droits et libertés parce que c'est contraire à votre religion, assez de nous traiter de racistes parce qu'on n'aime pas votre façon de faire.
Pourquoi venez-vous dans notre pays si ce n'est que pour tenter de le changer à l'image du pays que vous avez fui ?
C'est nous qui vous offrons l'hospitalité, alors à vous de vous conformer à nos traditions et nos coutumes.
Lorsqu'un étranger s'établit dans vos pays de merde, il doit respecter vos traditions, et vos coutumes et celui qui ne les respecte pas peut être passible de mort dans certains de vos pays de singes !!!
Et nous, européen, devrions vous laisser tout changer sans rien dire ???
ASSEZ, C'EST ASSEZ !!!
Retournez dans vos pays à la con, si nos traditions et nos coutumes vous déplaisent tant que ça !
Vous nous faites chier à vouloir tout changer alors que vous n’étiez pas capable de le faire chez vous!
Qui sont les vrais racistes d'après-vous ? VOUS, les musulmans .
Un raciste est une personne qui n'aime pas les gens d'une autre nationalité.
N'inversez pas les rôles !
Jetez vos Hijab et Niqab aux poubelles !
Oubliez vos revendications primitives !
Cessez de vous sentir en permanence "humiliés"
Intégrez-vous ou dégagez !
Des millions d'hommes sont morts en Europe pour acquérir la liberté, cela s'appelle la démocratie.
S'il le faut on reprendra les armes pour vous chasser .
Ne croyez pas que nous allons vous laisser instaurer votre charia de merde sans réagir.
Pourquoi ce blog?
Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.
samedi 29 décembre 2012
dimanche 16 décembre 2012
La crèmerie de M. Ouille se plaint de la concurrence.
-->
Le fromager M. Ouille se
plaint que sa clientèle fuit sa boutique et va faire ses emplettes
chez son voisin et concurrent, M. Frite. En effet, trouvant que les
prix pratiqués par M. Ouille sont prohibitifs, les clients les plus
avertis préfèrent changer de crèmerie.
Si les prix de M. Ouille
sont trop élevés (sa boutique est la plus chère du quartier), c'est peut-être que M. Ouille est riche ? Même pas. Cela serait trop simple. C'est
juste que M. Ouille gère très très mal son affaire. M. Ouille est
endetté jusqu'au cou. Incapable d'équilibrer son compte d'exploitation, il n'arrête
pas de recourir à des emprunts, et il ne cherche en aucune façon à
diminuer ses dépenses. Par conséquent, pour tenter de boucler son
budget, il trouve plus facile d'augmenter les prix de ses produits.
Si encore
ces derniers étaient de qualité supérieure, peut-être sa
clientèle serait-elle prête à faire le sacrifice de payer un prix
élevé ? Mais ce n'est même pas le cas ! Prenez par
exemple son fromage de marque EducNat : une vraie catastrophe !
C'était un produit qui faisait jadis la réputation de sa boutique,
ou plutôt de celle gérée par ses lointains prédécesseurs. Au fil
des années, sa qualité n'a cessé de se détériorer jusqu'à
arriver aujourd'hui à cet immonde produit de très bas de gamme, au goût de pourri et
qui se dégrade à peine mis en rayon. Toute la gamme ServicePub est
du même tonneau. Le fromage Laposte par exemple, est devenu
immangeable. Ne parlons pas du produit Santépub, la dégradation de sa
qualité est manifeste. Même son fromage basique Justisse, qui devrait être sur toute les tables, est devenu infect. Sa crème Essenecéheff est sans doute la plus
représentative de cette dégradation de la qualité allant de pair
avec un prix de vente exorbitant : mauvaise en bouche et trop
souvent absente des rayons.
Bref les raisons qui
poussent par exemple M. Gégé à déserter la boutique de M. Ouille
pour trouver un meilleur service pour un prix plus abordable chez M.
Frite, sont compréhensibles, voire tout à fait justifiées. Tous ceux ayant les moyens de
locomotion nécessaires pour se passer du seul avantage de la
boutique de M. Ouille, à savoir sa proximité, feraient de même.
D'ailleurs, ils le font !
L'étonnement n'est donc
pas dans ce constat. Il est dans l'attitude de M. Ouille et de ses
collaborateurs. Ainsi, son principal adjoint s'exclame : « ces
clients sont minables ! ». Minables, admettons. Mais en
attendant, c'est ce genre de clients « minables » que
ferait bien de soigner M. Ouille s'il veut vraiment les garder, voire en
attirer davantage, pour ne pas mettre la clé sous la porte d'ici
peu. Un autre collaborateur de M. Ouille, celui en charge de la
gestion du budget de la boutique, a pourtant, lui aussi, trouvé que
le fromage est bien meilleur et moins cher chez un autre concurrent
de M. Ouille : la boutique de M. Helvète. Il s'y est abondamment
approvisionné naguère. Mais peut-être que ce collaborateur est
minable, lui aussi. Minable ou simplement lucide.
La réaction de M. Ouille
lui-même n'est guère plus maligne. Plutôt que de se poser les
bonnes questions et d'étudier les moyens d'offrir un meilleur
produit pour moins cher (cela s'appelle la compétitivité, mais
cette notion lui est complètement étrangère), M. Ouille demande à
M. Frite, son concurrent, d'augmenter ses prix. Il ne lui demande pas
encore de dégrader son service et la qualité de ses produits pour
les mettre au niveau des siens, mais ça ne saurait tarder. Si M.
Frite voulait bien, aussi, carrément interdire aux clients de M.
Ouille de venir lui acheter ses produits, ça l'arrangerait. Voilà à
quoi se résume les notions commerciales de M. Ouille.
La marge de progression
dans la compréhension des principes économiques basiques de M.
Ouille est colossale. Tellement colossale même, qu'on peut
raisonnablement se demander si M. Ouille ne s'est pas trompé de
métier et s'il ne ferait pas mieux de faire autre chose que
fromager.
Mais faire quoi d'autre ? M. Ouille ne sait rien
faire, comme il l'a si bien démontré durant toutes ces années
avant de venir exercer son incompétence dans la tenue de cette
boutique. Mais cette dernière question importe peu, il est vrai, aux
amateurs de fromages...
samedi 8 décembre 2012
2012: huit mois de gouvernance socialiste...
Politique :
Une majorité de Français
élit démocratiquement grâce aux voix de « Français »
d'importation, au poste de Président de la République, un candidat
expérimenté, intelligent, et volontaire...
Son gouvernement suinte
la compétence, à l'image de sa ministre du Logement, qui se permet
de donner à l'église catholique des leçons de générosité envers
les sans-logis...
Son gouvernement respire
l'honnêteté, à l'image de son ministre délégué au Budget, qui
aurait eu, à l'insu du fisc français, un compte privé en Suisse
puis à Singapour...
Son gouvernement étale
sons sens de l'éthique à l'image de son premier ministre, condamné
(puis étonnamment gracié) pour favoritisme dans une affaire de
marché public...
Economie :
Avec le boulet de la
collaboration des écolos, qui ne veulent même pas connaître le
potentiel théorique du pays en réserves de gaz de schiste qui lui
sont propres et qui allègeraient sa dépendance énergétique, la
France prépare son avenir...
La dette publique de la
France, qui atteint 91% de son PIB (record jamais encore égalé),
laisse au pays (qui a été désormais jugé indigne du triple A à
cause de ses funestes perspectives), une grande marge de manœuvre...
Avec un taux de
prélèvement fiscal de 46,3%, le plus élevé d'Europe (supérieur
même à celui de la Suède...), la France a les meilleures
perspectives de croissance...
Le formidable ministre du
Redressement Productif mérite amplement son nom, avec le cortège de
plans sociaux et de fermetures qui s'enchaînent et se multiplient, et avec ses 10% de taux de chômage, un autre record...
Sécurité :
Il ne se passe plus de
jours sans « règlements de compte » à Marseille, en
Corse ou dans les banlieues pudiquement appelées sensibles, plus de
jours sans hold-up armés, en plein jour et même maintenant pendant
les heures de grande affluence, mais le pays, grâce à son ministre
de l'Intérieur, est de plus en plus sûr...
Ce sont maintenant
carrément des cohortes de dizaines d'immigrés illégaux vietnamiens
qui s'infiltrent dans le pays, pour travailler dans des fermes
clandestines de culture de cannabis. Mais la France est bien protégée
par ses frontières...
Société :
Une directrice d'école
annule l'animation d'un père Noël dans son établissement, sous
pression de familles muzz, sous prétexte de « respect de
croyances ». Une autre fait jeter aux ordures de la cantine des centaines de
crèmes au chocolat sous prétexte de présence de gélatine de porc
dans leur composition, pour ne pas déplaire à des familles muzz. Ce
genre d'âneries devrait avoir pour conséquence, dans une société
« normale », le renvoi pur et simple de ces deux
fonctionnaires, avec en prime, un bottage de cul en place publique.
Pour l'exemple. Mais la France bénéficie de fonctionnaires
indépendants des pressions et doués d'un sens aigu du ridicule...
Et tout ça, en 8 mois
seulement de gouvernance socialiste...
Bref, tout va bien dans
tous les domaines, et l'année 2013 se présente sous les meilleures
auspices.
Bonne année à tous!
dimanche 2 décembre 2012
Dix bonnes raisons pour favoriser l'immigration maghrébine.
Voici les dix bonnes
raisons pour lesquelles la France doit favoriser l'immigration
maghrébine, de préférence à n'importe quelle autre immigration.
Et testez votre adhésion
à ces dix bonnes raisons.
Entourez vos réponses
« d'accord» à chacun de ces arguments et faites-en le total.
(Précision à l'intention de ceux qui vont répondre un maximum de
«d'accord» : imprimez d'abord le test sur une feuille de
papier, n'entourez pas sur l'écran.)
- La religion pratiquée par cette population maghrébine n'engendre que paix, bienveillance et tolérance partout dans le monde.-D'accord -Pas d'accord.
- Cette religion a toujours su cohabiter pacifiquement avec les autres religions.-D'accord -Pas d'accord.
- Cette religion élève la condition féminine.-D'accord -Pas d'accord.
- Les immigrés maghrébins apportent un haut niveau de qualification et un savoir-faire spécifique qui n'existe pas en France.-D'accord -Pas d'accord.
- Ils coûtent peu en prestations sociales.-D'accord -Pas d'accord.
- Le niveau moyen de leurs salaires en fait de gros contribuables qui comptent pour beaucoup dans les revenus de l'Etat, des régions, des départements et des communes.-D'accord -Pas d'accord.
- Ils ont un faible taux de natalité qui ne risque pas de bouleverser la typologie de la démographie française.-D'accord -Pas d'accord.
- Leur descendance, globalement, excelle dans les études, ce qui permet d'espérer chez elle, à l'avenir, un haut degré de qualification.-D'accord -Pas d'accord.
- Il s'agit d'une population très peu criminogène, qui fait baisser le taux de la délinquance nationale.-D'accord -Pas d'accord.
- Les habitudes vestimentaires des femmes immigrées maghrébines pratiquantes égayent nos rues et sont un ravissement pour les yeux.-D'accord -Pas d'accord.
Faites le total des
«D'accord».
Si vous n'en avez qu'un,
vous avez une curieuse notion de l'élégance vestimentaire.
Si vous en avez deux,
peut-être votre maîtrise de la lecture n'est-elle pas optimale ?
Si vous en avez trois, un
conseil : lisez autre chose que Gala, Voici, Closer ou le
journal de Bisounours!
Si vous en avez quatre,
peut-être ne savez-vous pas lire ET ne sortez-vous jamais de chez
vous?
Si vous en avez cinq,
vous devriez diminuer fortement vos doses de Prozac.
Si vous en avez six, vous
devriez diminuer fortement vos doses de Prozac et renoncer à la
méthode Coué.
Si vous en avez sept,
vous devriez diminuer fortement vos doses de Prozac, renoncer à la
méthode Coué et sortir de temps en temps du village d'Euro-Disney.
Si vous en avez huit,
vous travaillez comme journaliste à la télé ?
Si vous en avez neuf,
vous travaillez comme journaliste à la télé et êtes syndiqué à
la CGT ?
Si vous en avez dix:
franchement, Mohammed, ce test ne t'était pas destiné.
Si vous n'en avez aucun:
vous n'êtes qu'un indécrottable nostalgique
des-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire. Inscrivez-vous
d'urgence à un stage de rééducation avec Harlem Désir.
mercredi 28 novembre 2012
70 ans séparent ces deux courriers...
-->
L'Histoire ne se répète
pas, elle bégaie...
Cher Philippe,
Il est temps que notre
collaboration avec les forces armées d'Allemagne passe à la vitesse
supérieure. Il subsiste encore trop de poches de résistance à
l'installation de nos libérateurs.
Je te propose donc de
faire une demande circonstanciée au Führer afin qu'il envoie
davantage de soldats sur notre sol. Nos ressortissants devront ainsi céder davantage de leurs logements à la réquisition et accepter plus
de cohabitation avec les braves soldats de la Wehrmacht qui sont une
chance pour la France.
Il faut que les
terroristes se réclamant d'une France prétendument libre
comprennent qu'il est du destin de notre pays d'accepter son occupation par l'Allemagne et de payer ainsi la protection que cette dernière lui dispense.
En souhaitant que tu
prennes ma demande en considération et que tu comprennes que mon
fidèle soutien dépend de ta bienveillance à l'égard de mes
motivations, je te prie d'agréer, cher Philippe, l'expression de ma
plus sincère collaboration.
Pierre Laval
Fait à Vichy, le
28 novembre 1942
Cher Manuel,
Il est temps que notre
collaboration avec les armées de sans-papiers du Tiers-Monde passe à
la vitesse supérieure. Il subsiste encore trop de préfectures qui
résistent à la régularisation de personnes qui se sont crues, à
raison, dispensées d'obéir aux lois de notre pays en y entrant sans
autorisation.
Nous te proposons donc de
faire une demande circonstanciée à François afin qu'il ouvre
davantage les vannes de l'immigration en régularisant tous les
jeunes illégaux qui ont profité gratuitement d'une scolarité
financée par les contribuables français, ainsi que tous les
sans-papiers qui ont pris le boulot de Français et d'immigrés ayant
eu, eux, la faiblesse d'obéir à nos lois.
Les Français de souche
devront ainsi céder davantage de leurs logements sociaux et partager
plus de prestations sociales de toutes sortes avec ces jeunes et
leurs familles, qui sont une chance pour la France.
Il faut que les fachos
prétendument patriotes comprennent qu'il est du destin du
pays-des-droits-de-l'homme de partager la misère du monde entier.
En souhaitant que tu
prennes notre demande en considération et que tu comprennes que
notre fidèle soutien à François dépend de sa bienveillance à
l'égard de nos motivations, nous te prions d'agréer, cher Manuel,
l'expression de notre plus fidèle collaboration.
Pierre Henry, de
France Terre d'Asile
Francine Blanche, de
la CGT
Germain Moyon, de
Réseau Education Sans Frontières
Fait à Paris, le
28 novembre 2012
mercredi 21 novembre 2012
Bricolage, sondage, hommage
J'avais donc, sur les
conseils avisés de l'employé d'une grande surface de matériaux de
bricolage, fait l'emplette d'un pot de liquide décireur et d'un gros
pot de peinture monocouche blanc mat. Après avoir consciencieusement
dissous toute trace de cire sur les portes et les tiroirs moulurés
du bahut ainsi que sur son plateau, je commençais à appliquer à
grands coups de pinceaux la peinture blanche.
En bruit de fond, j'avais
mis la radio. La station était Europe 1. Un débat occupait
l'antenne, avec pour question centrale, « comment et pourquoi
de jeunes Français s'investissent-ils dans le djihad islamique,
qu'est-ce qui les pousse à partir se former au Pakistan ou en
Afghanistan au maniement des armes et des explosifs ? »
Bien entendu, le
conformisme politiquement correct de l'animateur et des « experts »
invités à débattre, les forçait à insister lourdement et
systématiquement sur l'appellation de « Français » pour
évoquer ces jeunes arabes originaires de banlieue qui partent
s'embrigader et se laver le cerveau (ou de ce qui fait office de) à
la rhétorique islamo-révolutionnaire.
Tout en prenant un peu de
recul, le pinceau à la main, pour regarder le résultat de ma
première couche de monocouche, je me disais qu'il aurait été
facile de mettre très rapidement un point final à ce débat.
Comment est-il possible que des jeunes « Français »
aillent s'exiler dans des pays arabes (ou perses) pour apprendre les
rudiments d'une guerre de gueux et de lâches ? Parce que
précisément, ce ne sont pas des Français ! Point barre. On
peut passer à l'émission suivante.
Bon, comme attendu, ma
première couche de peinture blanche monocouche ne sera pas
suffisante. Le chêne brut de ce bahut est vraiment trop sombre, une
seule couche lui donne juste une teinte grisâtre. Et me voilà
reparti pour exécuter une seconde couche de ma peinture monocouche,
après avoir attendu le séchage (très rapide) de la première. Et
pendant ce temps là, sur Europe 1, les intervenants du débat en
cours n'en finissaient pas de deviser sérieusement sur la recherche
d'idéologie ou de spiritualité des candidats « français »
à la conversion à cette religion de tolérance et de paix qu'est
l'islam. A entendre ces braves interlocuteurs, ces jeunes
« Français » de banlieue en dérive vont se former au
terrorisme parce qu'ils sont en quête d'épanouissement viril,
d'ambiance de camaraderie, parce qu'ils éprouvent un besoin
d'encadrement et d'intégration dans un groupe de partage de valeurs.
Bref, ils vont à l'école du terrorisme islamique un peu comme un
Français (de souche cette fois, un gaulois, quoi...) va faire du
scoutisme...
Tout en donnant avec
application mes coups de pinceaux et de rouleaux, je me demandais si
l'animateur, et les auditeurs qui rentraient dans son jeu,
trouveraient vraiment réponse à la question initiale : comment
se fait-il que cela arrive à des « Français » ? Un
naïf complètement inconscient des réalités, à l'écoute de
l'émission, pourrait s'imaginer que le prototype de ce jeune
« Français » apprenti terroriste est un Christophe
Martin, blanc, né à Limoges, fils de boucher (non halal) et de
boulangère, délaissant sa casquette des New -York Yankees, son
jean et ses baskets Reverse, pour enfiler un burnous, une djellaba et
des babouches et rejoindre un camp d'entraînement de sauvages dans
les montagnes désertiques pakistanaises...
J'avais fini la seconde
couche et je considérai le résultat obtenu : un bahut d'un
blanc douteux, qui conservait ses lignes lourdes et massives de
meuble normand. C'était extrêmement décevant. J'étais sur le
point de me demander si par hasard, une troisième couche de peinture
pourrait changer la donne, quand en fait, il m'est devenu évident
que cela ne changerait rien à l'affaire : jamais je ne pourrais
faire de ce lourd et sombre bahut normand qui a toute sa place dans
un séjour rustique de villa campagnarde, un meuble moderne, clair,
et aux lignes aériennes d'appartement contemporain. Je pris donc la
décision d'arrêter là mes efforts de décoration et remisai mon
vaisselier normand dans le garage en attente d'en avoir un usage plus
approprié. Ce vaisselier n'est pas plus un meuble contemporain que
l'apprenti terroriste n'est un vrai Français. Deux couches de
peinture n'en font pas davantage un meuble moderne qu'une pièce
d'identité officielle ne fait forcément de son détenteur un
Français. Et point besoin de s'étonner qu'un bahut normand peint en
blanc et baptisé abusivement meuble contemporain ne s'intègre pas
dans un intérieur moderne. Il fait tache tout simplement parce que
ce n'est pas un meuble contemporain au départ. Et le débat n'a pas
lieu d'être, parce que la question posée repose sur une irréalité,
ou un abus de langage.
La presse fait ses choux
gras de l'élection du nouveau président de l'UMP. Elle dénonce
tout à tour, une « cacophonie », un « désordre »,
un « imbroglio », et ce, avec une touchante unanimité
dans l'emploi de ces contre-sens. Parce qu'il faut dire que pour nos
élites médiatiques, un score serré, c'est une « cacophonie ».
Rien ne vaut une bonne victoire franche et nette de 90%, comme dans
les républiques bananières. Qu'un écart de quelques dizaines de
voix seulement oblige à un comptage et à un re-comptage précis du
dépouillement et prenne plus de temps qu'une ample victoire, est
quelque chose qui dépasse la compréhension de nos journalistes. Il
va sans dire que nos médias gauchistes sont quelque peu dépités
que ça soit la version la plus droitière de l'UMP qui l'ait
finalement remporté. Ils tolèrent l'existence d'une droite dans le
débat politique, à condition que cette droite ne soit pas trop... à
droite !
A cet égard, à tout
prendre, la victoire de Fillon leur aurait mieux convenu. Disons,
moins déplu.
Et c'est d'ailleurs avec
force sondages prédisant la victoire de l'ex-premier ministre que
nos médias ont émaillé leur couverture de cette campagne
électorale. On peut, une fois encore, (voir article « Réflexions
d'entre les deux tours de Présidentielles », avril 2012)
s'interroger sur la validité de ces sondages, et éventuellement
aller jusqu'à suspecter une tentative de manipulation. Car enfin,
comment, sur un échantillonnage de personnes interrogées censé
représentatif d'une population de votants finalement assez réduite
- les seuls militants UMP- peut-on se tromper aussi lourdement en
prédisant une victoire large et aisée de celui qui a finalement
perdu ? de peu certes, mais perdu quand même. « On »
aurait voulu privilégier la candidature Fillon, qu' « on »
ne s'y serait pas pris autrement. Mais bien sûr, ce n'est pas une
bizarrerie que nos journalistes gauchisants se sont donnée la peine
de relever.
Je ne peux finir ce post
sans avoir une pensée émue, admirative et compatissante pour notre
chère et téméraire combattante des forces progressistes, qui
n'écoutant que son courage, n'a pas hésité à descendre dans la
rue pour affronter des pères et mères de familles sanguinaires, des
représentants de l'église catholique sauvages et brutaux, lors de
la dernière manifestation des anti- « mariage pour
tous », j'ai nommé : Caroline Fourest !
La pauvre chérie a été
violemment prise à partie, bousculée, et « rouée de coups ».
C'est, du moins, ce qu'elle est venue raconter, toute fraîche, rose
et pimpante, sur tous les plateaux télés de la bienveillante sphère
médiatique parisienne. Les coups ne devaient pas être bien forts,
car, comme elle le reconnaît elle-même, « le plus violent,
c'était les anathèmes qui (lui) ont été jetés à la figure. »
En effet, c'est à peine si j'ose l'écrire ici, elle s'est faite
traiter de... gouine ! Eh oui, ses ennemis impitoyables ont été
jusqu'à cette extrémité ! Vous imaginez la violence de
l'insulte ! Violence à côté de laquelle, celle des coups
qu'elle dit avoir reçus, doit en effet avoir été bien symbolique.
C'est sans doute pour cette raison qu'elle n'en garde pas la moindre
trace physique...
Heureusement pour elle,
elle a pu se consoler de cette terrible épreuve avec la compassion
de ses confrères et consoeurs journalistes qui terminaient gravement
leur interview d'un « bravo, Caroline Fourest, et félicitations
pour votre courage ! »
Caroline Fourest est
ainsi parvenue à inscrire son nom au panthéon des anciens
combattants de la cause progressiste, pour avoir imprimé jusque dans
sa chair (et surtout ses oreilles), les stigmates de la violence
réactionnaire familiale et catholique... Gloire à elle !
mercredi 14 novembre 2012
La journée de la gentillesse des médias pour Hollande Ouille.
Hollande Ouille a
entrepris une mission charme lors de sa première grande conférence
de presse. Cette mission charme était essentiellement faite à
l'intention des médias qui se sont avérés, comme attendu (voir
article "mais que va devenir la Presse de gauche sans Sarko?" mai 2012) assez prompts à retourner leur veste quand la côte de
popularité présidentielle a commencé à plonger dans les sondages.
C'est ainsi que se sont mis à fleurir récemment des « unes »
hypocritement critiques dans les kiosques. Il était temps pour
Normal 1er de renouer les liens naturels que la gauche entretient
avec les médias français.
Hollande Ouille est donc
venu pérorer devant un parterre de 400 journalistes durant pas moins
de deux heures et demi, en plein après-midi, puisque à l'évidence,
cette conférence était bien destinée à la Presse et non pas au
vulgum pecus qui a, à cette heure, d'autres chats à fouetter que de
regarder la télé. Après un préambule assommant de 40 minutes
pendant lesquelles Hollande Ouille a dit tout le bien qu'il pensait
de lui-même et de son action, comme s'il cherchait à se convaincre
lui-même qu'il avait bossé pendant ces six derniers mois, des
journalistes ont eu loisir de lui poser des questions. N'importe quel journaliste ? Non, pas vraiment. Le moins qu'on puisse dire est
que le micro se destinait irrésistiblement, parmi ces 400
journalistes, à une brochette de médias triés sur le volet. Jugez
plutôt : Chaque journaleux se présentait avant de poser sa
question, ce qui a permis d'entendre une curieuse litanie :
« France 2, Machin Truc... », « France 3, Truc
Bidule... », « France Inter... », « France
Musique... (sic) », « France 4... », « France
ô... ». Ce n'était plus du service public, c'était du
service Hollande.
Puis l'inévitable
thuriféraire de Hollande Ouille, Laurent Mouchard (plus connu sous
le pseudo Laurent Joffrin, du Nouvel Observateur), enfin, un
débraillé s'annonçant de Libération et obsédé par le droit de
vote aux étrangers. C'est à peine si un intervenant du Figaro a pu
glisser une question, comme par hasard, la plus pertinente et la plus
dérangeante. Bref, on sentait bien que Hollande n'avait pas choisi
la date de la journée de la gentillesse au hasard pour faire sa
conférence de presse. Quant aux journalistes de la presse étrangère
auxquels a été tendu le micro pour poser leur question en fin de
conférence, « on » a pris bien soin de choisir ceux dont
le français était le plus approximatif, ce qui rendait leurs
questions plutôt absconses.
Il faut reconnaître que
cet exercice de manipulation a été mené de main de maître :
les commentaires d'après-conférence sont dithyrambiques dans la
presse, à l'image de ceux de Libération : « Pour
sa première conférence de presse, le président était dans son
costume, avec une aisance, une autorité et une solennité qui ne
juraient pas avec l'esprit de la Ve République ». Slurp !
La presse régionale est à l'unisson. La République des Pyrénées
y va aussi de son grand coup de lèche : « il a adopté
hier une double attitude symptomatique du président qu’il est
devenu : l’ exigence de vérité sur la +situation dramatique+ du
pays (...) et une volonté de +tout tenter+ pour lutter contre le
chômage ».
On
peut donc parier que la Presse va reprendre sa lune de miel avec son
président favori, au moins pendant quelques mois ; jusqu'à ce
que le peuple fasse comprendre à travers les prochains sondages,
voire par des manifestations nombreuses et éventuellement violentes,
qu'il n'est plus dupe des pitreries de cet épicier qui n'a
absolument rien en magasin mais qui passe son temps à soigner sa
vitrine, … et à jouer du violon.
jeudi 8 novembre 2012
L'Amérique se reprend les pieds dans le tapis d'un vote racial.
Obama a donc été réélu.
Par qui ? Par 9 Noirs sur 10, et plus de 7 hispaniques sur 10.
Il s'agit donc clairement d'un vote racial. Quant aux Blancs qui ont
voté pour Obama, ils ont la naïveté de croire qu'ils ont voté
pour un candidat démocrate, comme n'importe quel autre candidat
démocrate. Ils n'ont pas conscience qu'ils viennent d'offrir à
leurs minorités de couleur, la corde qui va leur permettre de les
pendre.
Le bilan est le suivant :
Obama a été élu et réélu, mathématiquement, non pas parce qu'il
incarnait une politique économique ou une politique sociale donnée,
mais simplement parce qu'il est noir ! La meilleure preuve est
dans le constat que n'ont pas manqué de faire tous les observateurs,
même si très peu ont osé en tirer la moralité: le bilan du
premier mandat d'Obama est très médiocre. Jamais depuis Roosevelt,
un président n'avait pu être réélu avec un taux de chômage aussi
élevé que celui qu'Obama s'est laissé en héritage à lui-même.
Il a néanmoins été préféré à un candidat, Mitt Romney, qui a
démontré sa propre réussite personnelle de chef d'entreprise et à
qui on aurait pu accorder le crédit qu'il pouvait appliquer sa
recette de « success story » au pays tout entier.
On peut raisonnablement
penser que ce bilan de premier mandat aurait même pu être bien
pire, Obama aurait de toutes façons été réélu : simplement
parce qu'il est noir et que son opposant est blanc. Voilà où en est
l'Amérique d'aujourd'hui. Voilà où en est un pays qui a, petit à
petit, lâché toujours un peu plus de lest dans sa politique
d'immigration. Aujourd'hui, c'est en espagnol qu'une immigrée
originaire d'Amérique centrale explique à la télévision
américaine à quel point elle est contente du résultat de
l'élection, conforme à son vote personnel ! Et l'avenir n'est
pas plus rose : Il est clair que le parti Démocrate américain
est désormais l'otage de ces minorités, tout comme les socialistes
français (et les syndicats), le sont des électeurs arabes et noirs
en France.
Cela étant, une fois
admis qu'Obama doit sa réélection à sa couleur de peau, est-ce
pour autant une mauvaise chose pour l'Amérique, et plus globalement
pour l'Occident ?
L'ennui est qu'Obama est
incompétent. Sympa, sûrement, mais incompétent. C'est un bateleur,
qui vous tape dans le dos en vous disant une bonne blague, une sorte
de bouffon joyeux. Ce n'est pas pour rien qu'il a la faveur de
beaucoup de personnalités du show business, ces troubadours et
autres saltimbanques des temps modernes, qui le reconnaissent comme
un des leurs. Le problème est que pour gouverner un pays, cela
requiert d'autres qualités que de savoir jouer la comédie et d'être
un bon « entertainer ». Car les lois économiques sont
peu sensibles au « paraître ».
Circonstance aggravante,
sur le plan économique, Obama, en tant que Démocrate, cède aux
sirènes de nature socialiste, c'est-à-dire, plus de pouvoir pour
l'Etat, plus de dépenses, donc plus d'impôts (la dette de l'Etat
est monstrueuse), donc moins de dynamisme économique, et plus de
chômage. Et ce chômage est en train de changer de nature : il
ne s'agit plus du chômage de type économique libéral,
c'est-à-dire, de courte durée, gage d'une bonne flexibilité et
traduisant une bonne mobilité des forces de travail, mais d'un
chômage de longue durée, épidémique et d'exclusion, de type
européen socialiste. Bref, l'Amérique est foutue.
Cette réélection
d'Obama n'est jamais qu'un nouveau symptôme du déclin occidental
inexorable, qui ne peut profiter qu'aux futurs nouveaux dominants du
monde : les puissances asiatiques. Celles-ci ne s'y sont
d'ailleurs pas trompées, en saluant la nouvelle de cette réélection
avec une hausse de la Bourse en Asie.
lundi 5 novembre 2012
Demande en mariage.
Cher Félix,
C'est avec beaucoup
d'émotion, Félix, que je t'écris ce petit mot. Cela fait déjà
plus de cinq ans que tu es partie prenante de ma vie. Cinq ans donc
que, au vu et au su de tout le voisinage et de nos proches, tu
partages avec un homme, l'intimité de son appartement.
Je me souviens encore de
notre première rencontre, je me souviens comment nos regards se sont
croisés : ce fut littéralement le coup de foudre.
Depuis cette rencontre,
nos vies ont changé. Tu avais ton vécu, j'avais le mien. Nous nous
sommes trouvés.
Nous partageons ensemble
les bons et les mauvais moments de la vie. Je t'ai confié mes
secrets, je t'ai fait part de mes joies et de mes peines, en pouvant
toujours compter sur ton empathie. Tu ne m'as jamais jugé, tu m'as
toujours soutenu, parfois d'un simple regard. Tu as toujours fait
preuve à mon égard, d'une fidélité à toute épreuve. Tu as
toujours veillé sur moi. J'ai, pour ma part, toujours assuré ton
bien-être.
Notre relation devait
naturellement évoluer.
Aujourd'hui, grâce au
ciel, les forces progressistes sont au pouvoir et sont sur le point
de faire évoluer la législation et nous permettre de nous marier.
Les progressistes vont enfin mettre un terme au diktat
discriminatoire de milliers d'années de civilisation universelle
réactionnaire qui refusait jusque là le mariage à notre couple.
Certes, nous ne pourrons pas enfanter, les lois de la Nature étant
elles-mêmes discriminantes, mais l'important n'est-il pas
d'officialiser au regard de la société, l'amour qui unit deux
êtres ? Et qui pourrait contester, et de quel droit, cet amour que
nous nous portons ?
Aussi, c'est
solennellement, que par cette lettre, je te demande ta main, … ou
plutôt... ta patte, Félix. Certes, tu ne sais pas lire, vu que tu
es un fox-terrier, mais je ne doute pas de ta réponse. Tu as
toujours su tellement bien te faire comprendre. Ainsi, nous pourrons
avec fierté afficher notre amour à la face du monde, et surtout
devant tous ces zoophobes réactionnaires qui se sont toujours
inlassablement opposés à l'évolution des moeurs.
L'année prochaine, c'est
officiellement mariés que nous participerons au défilé de la
ZooPride. Et si les forces progressistes poursuivent leurs efforts,
peut-être pourrons-nous, dans deux ou trois ans, sceller notre union
en adoptant un enfant, ou un chiot. Et peu importe la race, puisque
de toutes façons, la notion de race aura été elle-même abolie par
nos progressistes éclairés.
A bientôt devant
Monsieur le Maire, mon amour de Félix.
Signé : Raymond,
ton compagnon pour la vie,
Paris, le 20 juin 2025.
vendredi 26 octobre 2012
Un jour prochain... au Tribunal...
- Monsieur
François, venez à la barre, jurez-vous de dire la vérité, toute
la vérité, rien que la vérité, levez la main droite et dites
« je le jure ».
- Je le jure !
- Alors Monsieur
François, dites à la Cour pourquoi vous êtes ici, devant nous,
aujourd'hui.
- Ben voilà, c'est
l'histoire de mes relations avec le plaignant.
- Qui est pour vous le
plaignant, un parent ?
- Non, Monsieur le
Juge, pas un parent. Mais nos deux familles ont eu depuis longtemps
des relations conflictuelles. Même qu'un de mes aïeux a fini par
foutre son pied au cul à l’aïeul du plaignant. Je vous parle de
ça, Monsieur le Président, ça fait longtemps !
- Pas de digression,
Monsieur François, et venez-en au fait, et à vos relations avec le
plaignant.
- Ben, voilà, le
plaignant et moi on a restauré ensemble une villa. Lui y a mis un
peu de travail, et moi beaucoup de travail et beaucoup d'argent.
- Oui et alors ?
demande le Juge
- Ben, à un moment
donné, le plaignant, quand les travaux étaient quasiment finis, il
a prétendu que cette villa était à lui tout seul.
- Ah, bon, et
qu'est-ce que vous avez fait alors ?
- Ben, rien. Je suis
parti et je la lui ai laissée.
- Pourquoi ?
- Ben, j'avais
mauvaise conscience..
- Ah!... Et après ?
- Ben après, quelques
années plus tard, le plaignant est venu chez moi pour me demander
l'hospitalité.
- Pourquoi ?
Puisqu'il avait, du coup, un « chez lui » d'après ce
que je comprends !
- Ben, j'sais pas
trop, mais apparemment, quand je suis parti de la villa qu'on avait
retapé ensemble, la villa, il l'a pas trop entretenue et elle a
commencé à se dégrader sévèrement !
- Et alors, comment
avez-vous répondu à sa demande d'hospitalité ?
- J'ai dit
« d'accord », d'autant que c'est vrai que, chez moi,
j'avais pas mal de boulot, un peu d'aide m'aurait pas fait de mal...
Et puis, j'aurais eu mauvaise conscience à refuser..
- Bon, et alors,
qu'est-ce qui s'est passé ensuite ?
- Ben après quelques
années, il m'a demandé s'il pouvait inviter aussi sa femme et ses
enfants à le rejoindre chez moi.
- Qu'est-ce que vous
avez répondu?
- Ben, j'ai dit oui !
- Pourquoi ?
- Ben, j'avais
mauvaise conscience...
- Et après ?
- Après, j'ai eu un
peu moins besoin de lui, au niveau de ma maison et de son entretien.
D'autant que le boulot qu'il faisait pour moi, c'était pas tout à
fait ça, côté qualité.
- Bon, admettons.
Alors, qu'est-ce que vous avez fait ?
- Ben, rien !
répond Monsieur François, un peu penaud.
- Pourquoi ne lui
avez-vous pas demandé de rentrer chez lui ?
- Ben, j'avais
mauvaise conscience...
- Et après ?
- Après, il m'a
demandé de l'argent de poche pour lui, puisqu'il avait moins à
travailler chez moi.
- Vous lui avez
donné ?
- Ben oui.
- Pourquoi ?
- Ben, j'avais
mauvaise conscience..
- Et...
- Ben après, il m'a
demandé de l'argent de poche pour ses femmes et pour ses enfants.
- SES femmes ?
s'étonne le Juge.
- Oui, il en a
plusieurs, Monsieur le Juge. Dans sa famille, ils en ont toujours eu
plusieurs...
- Ah bon ! Et
qu'est-ce que vous avez fait ?
- J'ai donné de
l'argent de poche à ses femmes et à ses enfants !
- Ben dites-donc, vous
êtes généreux, vous alors !
- Il faut vous dire,
Monsieur le Juge, j'avais mauvaise conscience !
- Mais ça ne me dit
pas pourquoi vous êtes devant cette Cour aujourd'hui !
- Ah mais Monsieur le
Juge, c'est parce que, après, il a eu d'autres enfants –
pensez, avec plusieurs femmes!- et il a prétendu que ces enfants,
je devais les adopter et les considérer comme les miens, qu'ils
devaient être des petits François !
- Et qu'est-ce que
vous avez dit, Monsieur François ?
- Ben, rien, je les
ai, comme qui dirait, adoptés ! J'avais mauvaise conscience...
- Bon, admettons, mais
après ?
- Ben après, le
plaignant, vu l'ampleur de la smala, il a voulu continuer de vivre
chez moi, mais avec ses propres habitudes !
- Mais, intervient le
Juge, s'il voulait garder ses habitudes familiales, pourquoi
n'est-il pas rentré chez lui ?
- Ben dame, c'est que
chez lui, c'est devenu invivable, vous pensez, une villa, quasiment
laissé à ses frères qui n'ont fait que l'abîmer, sans y apporter
aucun entretien... Et en plus, il n'y aurait pas eu l'argent de
poche que je lui donne chaque mois, à lui et à sa nombreuse
famille !
- Et c'est quoi ses
habitudes ?
- Ben, il foutait rien
que se balader en pyjama, en chemise de nuit plutôt. Il passait ses
journées à prendre un café à la terrasse du bistrot du coin. Et
puis il a dit qu'il avait besoin que je lui réserve une pièce de
ma maison, rien que pour lui et sa famille, pour qu'ils y fassent
leurs prières, qu'il disait. En fait de prière, quand j'entendais
à travers la porte ce qu'il disait, c'était plutôt tout le mal
qu'il pensait de moi, de ma famille et de ma façon de vivre. Et
qu'il y mettrait bon ordre, qu'il disait !
- Mais vous, Monsieur
François, qu'est-ce que vous avez fait, alors ?
- Ben, rien. Je lui ai
donné cette chambre supplémentaire qu'il m'a demandée. Sinon, il
m'a dit que lui et ses enfants, ils occuperaient mon couloir et
qu'il m'empêcherait de passer ! Et puis, vous savez, j'avais
toujours cette mauvaise conscience qui me disait qu'il fallait que
je le fasse...
- Bon, et c'est tout,
comme habitude différente des vôtres ?
- Oh non, Monsieur le
Président, c'est pas tout ! Il m'a aussi dit que ma cuisine ne
lui convenait pas. Qu'il lui fallait un régime spécial, celui
qu'il avait chez lui, dans notre ancienne villa commune !
- Ca, vous savez,
Monsieur François, les goûts et les couleurs...
- C'est pas juste ça,
Monsieur le Juge, c'est qu'en plus, il fallait que ce régime
devienne aussi le mien. Et il fallait manger ceci, mais pas cela, et
il fallait que la viande (et pas n'importe laquelle) soit préparée
comme ceci, et pas comme cela, et il y avait des boissons auxquelles
je n'avais plus droit, et j'en passe, Monsieur le Juge. Et encore,
tout ça c'est rien !
- Rien ?
S'exclame le Président, abasourdi. Quoi encore ?
- Ben, c'est surtout
avec ses enfants qu'il y avait problème. Enfin, nos enfants, euh
non, ses enfants, enfin, je ne sais plus moi...
- Quels problèmes ?
- Ben, ses enfants,
ils foutaient rien à l'école. Elle était pas faite pour eux,
qu'ils disaient. Pourtant, cette école, elle était bien faite pour
les miens, d'enfants... Monsieur le Juge!
- Ca arrive, ça,
d'avoir des enfants mauvais à l'école, soupire le Juge,
compréhensif.
- Oui, mais non
seulement ils foutaient rien à l'école, mais en plus, ils
empêchaient les miens de travailler. Ca, c'est sûr, ils étaient
pas un bon exemple pour mes enfants. Pensez, les enfants du
plaignant, ils allaient même jusqu'à casser la gueule des
professeurs !
- Et le plaignant, il
disait rien à ses enfants ? s'étonna le Juge.
- Non, rien. En fait,
il disait que c'était à moi de m'en occuper !
- Ah quand même !
ne peut s'empêcher de s'exclamer le Juge.
- Et puis ses fils se
sont mis à initier mon garçon à la drogue...
- A la drogue !
- Et puis à violer ma
fille, aussi !
- Violer votre fille !
Et qu'est-ce que vous avez fait, enfin?-
- Ben rien. Je les ai
bien grondés un peu, mais, bon, vous savez, ma mauvaise...
- ...conscience, votre
mauvaise conscience, je sais, coupe le Juge, passablement énervé.
- Oh, et puis, ils
chapardaient bien un peu dans mon portefeuille aussi, les petits
garnements.
- En même temps, vous
l'avez quand même un peu cherché, Monsieur François ; à
force de me dire « Ben rien !» (le Juge imite alors le
ton soumis et plaintif de Monsieur François pour dire « Ben
rien ») à chaque fois que je vous demande ce que vous avez
fait suite aux demandes toujours renouvelées de votre... « hôte »!
Avouez que vous avez poussé au vice ! Bon, mais finalement,
tout ça ne me dit pas ce que vous faites devant cette Cour !
- Ben, Monsieur le
Juge, un beau matin, j'ai fini par prendre un coup de sang, et j'ai
foutu le plaignant et toute sa smala au dehors de ma maison, à
grands coups de pied au cul !
- Vous êtes poursuivi
par le plaignant pour coups et blessures, Monsieur François !
rappelle le Juge.
- Un coup de pied au
cul bien ajusté, ça peut faire mal, Monsieur le Président !
Mais c'est efficace !
- Et votre mauvaise
conscience alors ? Elle vous disait pas que c'était très
mal ?
- Ah, rigole Monsieur
François, ma mauvaise conscience, je lui ai dit de fermer sa
gueule, et je lui ai foutu un coup de pied au cul aussi, pendant que
j'y étais !
- Bon, bon...j'ai bien
enregistré votre déposition, Monsieur François. La Cour va se
lever, elle statuera sur votre affaire, et vous fera connaître la
semaine prochaine, ainsi qu'au plaignant, Monsieur Aziz Arhab, son
verdict.
Monsieur François se
retourne vers sa famille qui est derrière lui, dans la salle ;
lui décoche un grand sourire. Il se fiche comme d'une guigne de la
décision du Tribunal de l'Histoire. Il sait qu'il a agi comme il
devait le faire, pour son propre bien, celui de sa femme, celui de
ses enfants. Sa famille et lui échangent des regards complices et
pleins de bienveillance, ils sont tous sereins de cette paix
retrouvée, de cette unité familiale reconstituée. Quelque soit le
verdict du Tribunal, la chose est faite : il s'est débarrassé
de son « hôte » envahissant, comme l'avait fait avant
lui, il y a quelques siècles, son arrière-arrière-arrière-arrière
grand-père. Cela n'avait pas été facile, cela ne s'était pas fait
en douceur, mais c'était fait ! Et il est sûr aujourd'hui que
cela en valait la peine !
lundi 22 octobre 2012
Education et Santé à la mode socialiste.
Décidément,
les sbires de Hollande Ouille ne nous laissent aucun répit. Quand il
y a une connerie à faire ou à dire, les volontaires se précipitent.
Marisol Touraine est la dernière en date à s'illustrer, en
proposant l'expérimentation de salles de shoot, ces salles
« autorisées » à recevoir, et à encadrer les camés
dans leur pratique, et à leur fournir le matériel nécessaire. Pas
encore la cocaïne, crack ou héroïne, (mais ça viendra), juste le
matériel, seringues, élastiques, cuillères, briquets, ouate,
alcool, etc... et le personnel médical idoine, bien entendu !
Huit
jours après les propos de Vincent Peillon, ministre de l'Education,
sur la dépénalisation du cannabis, la démission du gouvernement
socialiste devant ce cancer social qu'est l'usage de la drogue, est
donc confirmée.
La
conception socialiste de l'Education est déjà curieuse : celle
de la Santé l'est tout autant.
Le
citoyen français moyen va donc confier l'éducation de sa
descendance à un responsable (le terme est, je l'admets, dans ce
contexte, parfaitement incongru...) qui estime que l'usage de la
drogue devrait être permis. La prochaine génération de ministre
socialiste de l'Education, pour rester dans le droit fil de cette
dérive décadente, estimera sans doute que cet usage devrait passer
du stade de « être permis » à celui de « être
encouragé ». C'est juste une question de temps.
Et
pour l'entretien de sa bonne forme, le même citoyen confiera sa
santé à une bonne femme qui préconise de se camer en toute
légalité dans une salle de l'Etat, et donc sous la
responsabilité de ce dernier: un peu, d'une certaine façon,
comme il va dans un musée national pour se cultiver. Ca promet de
nombreux et beaux recours en justice de la part de camés qui
estimeront, plus tard, avoir été encouragés dans leurs vices par
l'Etat français.
Les
socialos avouent donc leur incompétence dans leur lutte contre les
dealers et trafiquants de tous poils, et trouvent bien plus facile
« d'encadrer », en clair, d'aider, voire favoriser, la
consommation des produits qui font leur fortune...
Jean-Marie
Le Guen, député socialiste s'exclame, ravi : « A Paris,
nous serons fiers de porter cette innovation sociale et sanitaire en
toute transparence et en cohérence avec nos valeurs ! ».
Il
y a comme ça, l'utilisation de certains mots qui en dit long sur le
délabrement intellectuel de l'individu qui les prononcent. Ainsi, le
télescopage de substantifs comme « innovation »,
« fiers » et « valeurs » pour illustrer une
décision qui consiste à autoriser et favoriser une pratique
individuellement et socialement dommageable, n'interpelle même pas
son auteur.
La
ministre Touraine « espère » l'ouverture d'une telle
salle dès la fin de l'année. Afin de confronter ce bel enthousiasme
avec l'honnêteté de leur conviction, je suppose que ni Touraine, ni
Le Guen ne verraient d'inconvénients à ce que ces premières salles
de shoot s'ouvrent dans des appartements de leur immeuble
d'habitation privée, voire sur le même palier ? Ou
préfèreraient-ils, par hasard, qu'elles s'ouvrent plus loin, dans
d'autres quartiers, plutôt du côté des habitations de Monsieur
Michu et Madame Macheprot ?...
Le
principe qui sous-tend cette décision d'ouvrir des salles de shoot
est donc de se dire : il y a des gens qui ne peuvent pas se
passer de la drogue, produit officiellement interdit, on va donc leur
donner officiellement et légalement la possibilité d'en consommer
pour s'assurer des conditions dans lesquelles cette consommation se
fait.
Dans
le même esprit, Saucisson-Pinard aurait quelques suggestions :
Certains
délinquants ne peuvent s'empêcher de tuer du flic dès que
l'occasion se présente, et il est toujours agaçant pour un ministre
de l'Intérieur, d'être pris au dépourvu quand un chauffard fonce
délibérément sur un gendarme dans un coin reculé de France
(reculé par rapport à la place Beauvau, bien sûr). Pensez :
il faut se fendre d'un communiqué attristé, voire même parfois se
déplacer jusque dans cette cambrousse pour rencontrer les familles
éplorées, assurer les forces de police que
tout-sera-mis-en-oeuvre-pour-que-cela-ne-se-reproduise-pas, et blah
blah blah, donner une médaille à titre posthume, bref, tout ceci
est extrêmement contraignant.
On
pourrait donc imaginer un endroit appartenant à l'Administration,
dépendant du Ministère de l'Intérieur par exemple, une sorte de
décor de cinéma représentant une rue ou une route, dans laquelle
des figurants portant l'uniforme policier ou de gendarme,
s'essayeraient à traverser ou à dresser un barrage, pendant que ces
délinquants en manque viendraient - avec leurs propres véhicules,
l'Administration n'allant pas (encore) jusqu'à fournir l'engin-
donner libre cours à leurs pulsions en tentant d'écraser un ou
plusieurs représentants des forces de l'ordre. Certes, il y aurait
parfois, voire souvent, des effets secondaires : des figurants
seraient proprement écrabouillés, mais bon, au moins, cela se
ferait sous contrôle de l'Etat, et serait financé par le
contribuable. Plus « d'accidents » imprévus tirant le
ministre de son sommeil, plus de déplacement intempestif en
province, plus personne à consoler, plus de cérémonies de
funérailles officielles à se coltiner. Il n'y aurait pas moins de
chauffards, il pourrait même y en avoir davantage, mais au moins, ça
serait « contrôlé »...
On
peut décliner cette idée d'encadrement systématique de l'Etat de
toutes les déviances qu'il a trop de mal à réprimer, dans d'autres
domaines :
Des
terroristes rêvent de faire exploser la Tour Eiffel ? Après
une demande en bonne et due forme, on leur laisserait la voie libre,
en prenant juste la précaution de fermer certaines voies d'accès au
préalable, afin de limiter les dommages collatéraux. Dans un rayon
de 500 mètres, on mettrait un panneau : « Attention,
attentat terroriste à l'explosif sous contrôle d'Etat, entrée
momentanément déconseillée ».
Il
suffirait de vérifier la représentativité des demandeurs dans la
sphère révolutionnaire nationale ou internationale, et de
s'entendre avec eux sur :
1-
la liste des explosifs devant être utilisés, ces derniers étant
bien sûr à la charge exclusive des terroristes (enfin...dans un
premier temps...),
2-
le jour et l'heure d'exécution de l'attentat, en choisissant, du
point de vue de l'Etat, un agenda pas trop surchargé en touristes,
pour minimiser tant que faire se peut, le nombre de victimes. Pendant
la morte-saison, par exemple. A négocier avec les terroristes,
évidemment. Cela permettrait aussi de prévoir les moyens de secours
à mobiliser au moment adéquat.
Cocteau
disait « puisque ces mystères me dépassent, feignons d'en
être l'instigateur ».
Les
socialos reprennent le propos en guise de philosophie.
« Puisque
la délinquance nous dépasse, feignons d'en être les contrôleurs. »
vendredi 12 octobre 2012
La Justice et son bandeau
Nul n'ignore que la
Justice est symboliquement représentée par une femme avec un glaive
dans une main, une balance dans l'autre, et avec un bandeau sur les
yeux.
Je croyais naïvement que
l'aveuglement de la Justice ainsi symbolisé, expliquait qu'elle ne
regardait pas à la condition sociale de ceux auxquels elle avait
affaire pour donner sans parti pris son verdict.
Les derniers avatars de
la Justice de Taubira, qui suivent beaucoup d'autres (voir article
« Faites-vous confiance dans la Justice de votre pays »,
février 2012), remettent en question cette interprétation.
D'un côté, avec
l'affaire des tournantes des cités de Fontenay-sous-Bois, on
pourrait penser que l'aveuglement de la Justice est réel. Car pour
taper ainsi un peu n'importe comment et n'importe où, au petit
bonheur la chance, il faut effectivement être complètement aveugle.
Résumons l'équation de cette affaire : Deux plaignantes,
adolescentes au moment des faits, quatorze racailles accusées de
viol en réunion au cours de ces fameuses tournantes qui font la joie
des cités où il fait tellement bon de « vivrensemble ».
Les faits remontent à treize ans. Treize ans ! On peut dire que
la Justice prend son temps, à moins que son bandeau sur les yeux
l'ait empêchée de mettre la main rapidement sur les dossiers. Bref,
après avoir tâtonné 13 ans pour les retrouver, voici le résultat
atteint par cette noble institution: dix acquittés, quatre
condamnés. Si ces dix ont été acquittés, c'est donc qu'on suppose
qu'ils sont complètement étrangers à l'affaire ; ils
n'étaient même pas là, ils vaquaient sans doute à leurs
occupations, peut-être même qu'ils étaient en train de travailler
bénévolement dans une œuvre caritative, pendant que l'une des
plaignantes se faisait violer... (Ah oui, parce que l'autre
plaignante, figurez-vous, elle n'a même pas été violée du tout,
dites-donc...).
Restent quatre racailles
envers lesquelles la Justice nourriraient quelques reproches.
Quatre ! : c'est même plus une « tournante »,
à peine un plan à trois avec un invité surprise...
Et puis ces reproches ne
doivent pas être bien graves, puisque parmi ces quatre, deux ne
récoltent qu'un an ferme (quatre ans avec sursis), un n'écope que
de six mois ferme (quatre ans et demi avec sursis), et le quatrième,
un sursis complet de trois ans ! Autant dire que même le plus
sérieux des clients de cette Justice ne restera que quelques mois en
prison, avant de pouvoir revenir dans sa cité crâner devant ses
autres comparses libres ou fraîchement libérés. Ils pourront tous
rire à gorge déployée de la façon dont ils se sont foutu du
monde, de la société, de leurs victimes, des autres filles de la
cité, des flics qui ont mené l'enquête, et de la Justice et de son
cinéma : « ah les bouffons, ta race ! Zyva !»
Bref, la Justice n'a perçu,
à travers son bandeau, dans cette brochette d'accusés, que des
braves types, à la limite de la turbulence parfois, certes, pour
certains d'entre eux, mais globalement de simples petits sauvageons
selon l'expression chévènementielle. L'un de ces sauvageons était
d'ailleurs déjà en taule pour meurtre. Et puis quoi, le viol
n'est-il pas, après tout, qu'une peccadille ? comment appeler
autrement un acte qui ne coûte à l'un de ses auteurs reconnus qu'un
sursis total ?
C'est donc certain, la
Justice est bel et bien aveuglée par son bandeau. Il semblerait même
qu'elle soit assourdie par du coton dans les oreilles, car elle est
restée sourde aux plaintes de la seconde plaignante, dont
précisément le statut de victime a été refusé.
Et puis, il y a eu
l'autre affaire.
Une affaire qui
conduirait à un constat parfaitement opposé : la Justice est
très lucide. En tout cas, elle voit très bien à qui elle a
affaire ! C'est l'affaire Thomas Fabius. Thomas, fils de son
papa ministre.
Thomas Fabius est visé
par une enquête préliminaire pour escroquerie et usage de faux.
Cette enquête a été confiée à l'Office Central de la Répression
de la Grande Délinquance Financière. Bigre ! Un fils de
ministre socialiste dans la grande délinquance financière :
voilà qui ferait bien tâche chez nos donneurs de leçons favoris.
Cela explique sans aucun doute le silence de cathédrale (dans une
république laïque, c'est quand même dommage...) dans lequel les
médias serviles ont su maintenir cette information... Et on se prend
à imaginer ce qui se serait passé si cette affaire avait concerné
le fils de Sarkozy... Et pendant ce temps-là, Fabius père n'a
d'autre souci que d'imposer au monde entier sa conception personnelle
de la Justice, en lançant aux frais du contribuable français, une
campagne du Quai d'Orsay en faveur d'une abolition universelle de la
peine de mort...
Le fils Fabius, un
escroc ? On ne prête qu'aux riches : en juin 2011, la
Justice l'avait déjà condamné à 15 000 euros d'amende pour abus
de confiance, se hâtant d'assortir cette amende d'un sursis de 10
000 euros. L'affaire n'a donc coûté que 5 000 euros à notre fils
de ministre. En même temps, la Justice, il faut la comprendre, elle
ne pouvait quand même pas fermer complètement les yeux, puisque
Thomas Fabius avait reconnu lui-même qu'il avait bel et bien
engourdi 90 000 euros à son profit, aux dépens de ses associés
dans une affaire de cartes à puce de sécurisation de paiement ( !
ça ne s'invente pas!) à distance... On remarquera au passage la
rentabilité de l'affaire financière : on subtilise 90 000
euros, on dit : « oups, excusez-moi, autant pour moi, je
ne recommencerai plus », on paie 5 000 euros d'amende et bye
bye, merci pour tout ! Marge nette : 85 000 euros.
Pour faire bonne mesure,
la Justice n'a pas trouvé nécessaire d'inscrire cette condamnation
symbolique dans le casier judiciaire du rejeton ministériel. Après
tout, ce n'est pas comme s'il avait été mêlé à une affaire de
sang contaminé...
Bien entendu, la Presse à
l'époque, regardait pudiquement ailleurs, davantage préoccupée de
se faire l'écho de papa Fabius qui disait à ce moment là :
« Quoi ? Hollande Président ? Mais on rêve, là! ».
Bref, pour cette nouvelle
affaire d'escroquerie supposée de Thomas Fabius, la Justice de
Taubira a trois alternatives, après cette enquête préliminaire :
ou désigner un juge d'instruction pour une enquête approfondie, ou
citer le fiston du collègue ministre à comparaître directement, ou
classer sans suite. Faites vos jeux ! Mais pour en connaître le
résultat, ne comptez pas trop sur nos médias tout acquis à la
cause gauchiste ! Ca fera moins de bruit que le résultat du
Loto...
En conclusion, seules les
mauvaises langues peuvent prétendre que la Justice française est
toujours aveugle. Elle sait très bien soulever son bandeau et
regarder par en-dessous quand il le faut...
Inscription à :
Articles (Atom)