Décidément,
les sbires de Hollande Ouille ne nous laissent aucun répit. Quand il
y a une connerie à faire ou à dire, les volontaires se précipitent.
Marisol Touraine est la dernière en date à s'illustrer, en
proposant l'expérimentation de salles de shoot, ces salles
« autorisées » à recevoir, et à encadrer les camés
dans leur pratique, et à leur fournir le matériel nécessaire. Pas
encore la cocaïne, crack ou héroïne, (mais ça viendra), juste le
matériel, seringues, élastiques, cuillères, briquets, ouate,
alcool, etc... et le personnel médical idoine, bien entendu !
Huit
jours après les propos de Vincent Peillon, ministre de l'Education,
sur la dépénalisation du cannabis, la démission du gouvernement
socialiste devant ce cancer social qu'est l'usage de la drogue, est
donc confirmée.
La
conception socialiste de l'Education est déjà curieuse : celle
de la Santé l'est tout autant.
Le
citoyen français moyen va donc confier l'éducation de sa
descendance à un responsable (le terme est, je l'admets, dans ce
contexte, parfaitement incongru...) qui estime que l'usage de la
drogue devrait être permis. La prochaine génération de ministre
socialiste de l'Education, pour rester dans le droit fil de cette
dérive décadente, estimera sans doute que cet usage devrait passer
du stade de « être permis » à celui de « être
encouragé ». C'est juste une question de temps.
Et
pour l'entretien de sa bonne forme, le même citoyen confiera sa
santé à une bonne femme qui préconise de se camer en toute
légalité dans une salle de l'Etat, et donc sous la
responsabilité de ce dernier: un peu, d'une certaine façon,
comme il va dans un musée national pour se cultiver. Ca promet de
nombreux et beaux recours en justice de la part de camés qui
estimeront, plus tard, avoir été encouragés dans leurs vices par
l'Etat français.
Les
socialos avouent donc leur incompétence dans leur lutte contre les
dealers et trafiquants de tous poils, et trouvent bien plus facile
« d'encadrer », en clair, d'aider, voire favoriser, la
consommation des produits qui font leur fortune...
Jean-Marie
Le Guen, député socialiste s'exclame, ravi : « A Paris,
nous serons fiers de porter cette innovation sociale et sanitaire en
toute transparence et en cohérence avec nos valeurs ! ».
Il
y a comme ça, l'utilisation de certains mots qui en dit long sur le
délabrement intellectuel de l'individu qui les prononcent. Ainsi, le
télescopage de substantifs comme « innovation »,
« fiers » et « valeurs » pour illustrer une
décision qui consiste à autoriser et favoriser une pratique
individuellement et socialement dommageable, n'interpelle même pas
son auteur.
La
ministre Touraine « espère » l'ouverture d'une telle
salle dès la fin de l'année. Afin de confronter ce bel enthousiasme
avec l'honnêteté de leur conviction, je suppose que ni Touraine, ni
Le Guen ne verraient d'inconvénients à ce que ces premières salles
de shoot s'ouvrent dans des appartements de leur immeuble
d'habitation privée, voire sur le même palier ? Ou
préfèreraient-ils, par hasard, qu'elles s'ouvrent plus loin, dans
d'autres quartiers, plutôt du côté des habitations de Monsieur
Michu et Madame Macheprot ?...
Le
principe qui sous-tend cette décision d'ouvrir des salles de shoot
est donc de se dire : il y a des gens qui ne peuvent pas se
passer de la drogue, produit officiellement interdit, on va donc leur
donner officiellement et légalement la possibilité d'en consommer
pour s'assurer des conditions dans lesquelles cette consommation se
fait.
Dans
le même esprit, Saucisson-Pinard aurait quelques suggestions :
Certains
délinquants ne peuvent s'empêcher de tuer du flic dès que
l'occasion se présente, et il est toujours agaçant pour un ministre
de l'Intérieur, d'être pris au dépourvu quand un chauffard fonce
délibérément sur un gendarme dans un coin reculé de France
(reculé par rapport à la place Beauvau, bien sûr). Pensez :
il faut se fendre d'un communiqué attristé, voire même parfois se
déplacer jusque dans cette cambrousse pour rencontrer les familles
éplorées, assurer les forces de police que
tout-sera-mis-en-oeuvre-pour-que-cela-ne-se-reproduise-pas, et blah
blah blah, donner une médaille à titre posthume, bref, tout ceci
est extrêmement contraignant.
On
pourrait donc imaginer un endroit appartenant à l'Administration,
dépendant du Ministère de l'Intérieur par exemple, une sorte de
décor de cinéma représentant une rue ou une route, dans laquelle
des figurants portant l'uniforme policier ou de gendarme,
s'essayeraient à traverser ou à dresser un barrage, pendant que ces
délinquants en manque viendraient - avec leurs propres véhicules,
l'Administration n'allant pas (encore) jusqu'à fournir l'engin-
donner libre cours à leurs pulsions en tentant d'écraser un ou
plusieurs représentants des forces de l'ordre. Certes, il y aurait
parfois, voire souvent, des effets secondaires : des figurants
seraient proprement écrabouillés, mais bon, au moins, cela se
ferait sous contrôle de l'Etat, et serait financé par le
contribuable. Plus « d'accidents » imprévus tirant le
ministre de son sommeil, plus de déplacement intempestif en
province, plus personne à consoler, plus de cérémonies de
funérailles officielles à se coltiner. Il n'y aurait pas moins de
chauffards, il pourrait même y en avoir davantage, mais au moins, ça
serait « contrôlé »...
On
peut décliner cette idée d'encadrement systématique de l'Etat de
toutes les déviances qu'il a trop de mal à réprimer, dans d'autres
domaines :
Des
terroristes rêvent de faire exploser la Tour Eiffel ? Après
une demande en bonne et due forme, on leur laisserait la voie libre,
en prenant juste la précaution de fermer certaines voies d'accès au
préalable, afin de limiter les dommages collatéraux. Dans un rayon
de 500 mètres, on mettrait un panneau : « Attention,
attentat terroriste à l'explosif sous contrôle d'Etat, entrée
momentanément déconseillée ».
Il
suffirait de vérifier la représentativité des demandeurs dans la
sphère révolutionnaire nationale ou internationale, et de
s'entendre avec eux sur :
1-
la liste des explosifs devant être utilisés, ces derniers étant
bien sûr à la charge exclusive des terroristes (enfin...dans un
premier temps...),
2-
le jour et l'heure d'exécution de l'attentat, en choisissant, du
point de vue de l'Etat, un agenda pas trop surchargé en touristes,
pour minimiser tant que faire se peut, le nombre de victimes. Pendant
la morte-saison, par exemple. A négocier avec les terroristes,
évidemment. Cela permettrait aussi de prévoir les moyens de secours
à mobiliser au moment adéquat.
Cocteau
disait « puisque ces mystères me dépassent, feignons d'en
être l'instigateur ».
Les
socialos reprennent le propos en guise de philosophie.
« Puisque
la délinquance nous dépasse, feignons d'en être les contrôleurs. »
Tout cela n'est que la suite logique de tout le reste. Bien évidemment nous n'en sommes qu'à l'apéritif. L'entrée et le plat de résistance vont suivre rapidement et sembleront de plus en plus "naturel" et "évident". Quant au dessert nous pouvons en prévoir dés maintenant les conséquences : abolition de la liberté individuelle sous toutes ses formes, institutionnalisation de l'irresponsabilité générale pour tous comme mode de comportement "obligatoire et conseillé", la crèche d’État comme horizon indépassable pour tout humanoïde de la naissance à la mort.
RépondreSupprimerLe tout sera bien évidemment âprement défendu par tout le monde comme des "acquis inaltérables", inaliénables et bla bla bla.
pareil pour les violeurs , non ?
RépondreSupprimerha non
dommage, ça aurait fait naître des vocations, j'en suis sûr