Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 6 octobre 2012

Conseil de ministres


Un mercredi, dans la salle du Conseil des ministres, à l'Elysée.

Le président Hollande est à une extrémité de l'immense table autour de laquelle s'est rassemblé l'ensemble des ministres, pour ce rendez-vous hebdomadaire.

- L'heure est grave, commence sentencieusement le président. J'ai noté dans mon agenda - car je vous rappelle, chers ministres, que j'ai un agenda.. - j'ai noté dans mon agenda, disais-je, qu'il nous faut débattre du trou de la sécurité sociale. Et là, j'ouvre mon agenda, et je lis : Le trou de la sécurité sociale se réduit moins vite que prévu en 2012, en raison de la crise. Car, chers membres de gouvernement, je vous l'annonce, mon diagnostic est clair et sans ambiguité : il y a bel et bien une crise ! Et d'ailleurs, je l'ai écrit en toutes lettres dans mon agenda.
Aussi, vos idées pour combler le trou de la sécurité sociale, sont les bienvenues. Je vous écoute !

Un épais silence s'installe. Une mouche passe d'une tête de ministre à l'autre avec un bruit d'avion de chasse.

Puis, timidement, une voix s'élève soudain.

- On pourrait rembourser complètement l'interruption volontaire de grossesse, plutôt que partiellement comme aujourd'hui !

Les participants sont soulagés par cette intervention qui met fin au malaise. Un sourire illumine leurs visages.
Encouragée par l'accueil détendu de ses collègues, la voix poursuit :
-Ainsi, les déglingos qui préfèrent acheter leur shit plutôt que leur pilule contraceptive et les têtes de linottes qui oublient de la prendre, pourraient faire payer leur choix et leur étourderie par la collectivité !
- Adopté ! coupe Hollande Ouille, tout joyeux. Quoi d'autre, comme idée ?

- On pourrait supprimer la franchise médicale de 30 euros jusque là imposée aux étrangers sans papiers, au titre de l'AME ? soumet Touraine.
- Ah, comme j'ai bien eu raison de vous nommer ministre des Affaires Sociales, s'exclame Hollande Ouille, ravi de sa propre clairvoyance. Adopté !

- D'autant qu'ainsi, continue Touraine, tout fière, les clandestines pourront faire valoir leurs droits d'aide médicale à la procréation, gratuitement ! Car chaque tentative de fécondation in vitro, c'est quand même un coût de 8 à 10 000 € !
- Rembourser l'avortement des unes et la fécondation des autres, quel beau et généreux pays que le nôtre, s'extasie Hollande Ouille en écrasant une larme d'émotion qui lui perle au coin de l'oeil.

Une participante en rajoute, soucieuse de bénéficier de la considération présidentielle:
- Et puis l'AME paye également les cures thermales...
- Non, sans blague, s'extasie le président, admiratif.

- Et le subutex, croit utile d'ajouter un autre participant, pour ne pas être en reste.

- Le subu quoi ? demande Hollande Ouille
- Le subutex, vous savez, ce produit de substitution de l'héroïne que prennent les camés qui veulent se traiter.
- Ah, et c'est cher ?
- Le traitement est parfois à vie...
- Ah, quand même... On peut donc ainsi traiter tous les camés de la terre provenant illégalement des pays qui, eux, nous inondent de leur came... C'est quand même beau le socialisme, non ? s'extasie le président. 
Car je vous rappelle, chers ministres, que l'AME est une invention socialiste de Jospin et Aubry en 1999. Pas besoin de carte vitale, pas besoin de médecin traitant, pas de ticket modérateur, pas d'avance de frais pour les soins médicaux et dentaires, pas de forfait journalier à l'hôpital, pas de participation forfaitaire sur les médicaments, pas de franchise sur les transports en ambulance... Avouez qu'il fait bon vivre en France... pour ceux qui n'ont pas droit d'y être...

- Mais c'est pas un peu cher, tout ça ? s'inquiète tout d'un coup un participant.

Touraine balaie la question d'un revers de main, sans même un regard pour l'impertinent.

- Pas plus de 3 000 € par immigré clandestin, en moyenne et par an...
- Mais ça fait combien, au total ? s'entête l'imprudent.
- On ne sait pas, puisqu'ils sont clandestins ! hausse les épaules la ministre.
- J'ai entendu dire que des bénéficiaires revendent à l'étranger les médicaments qu'ils obtiennent gratuitement en France en faisant le tour des pharmacies... poursuit l'imbécile.
- Fantasmes de droite! s'insurge la ministre

- Ca suffit, coupe le président. Et alors, ça fait marcher le commerce mondial et la pharmacie française, non ? Bon, d'autres idées ? ajoute-t-il à la cantonade.

- Si je peux me permettre, avance prudemment Ayrault, on devrait peut-être chercher aussi dans une autre direction, si le but de notre réunion est bien de réduire le déficit...

- Hein ? Ah oui... concède le président. On n'a qu'à augmenter les recettes ! Y a pas une contribution... sociale... généralisée, ou quelque chose comme ça, qui existe ?
- Oui, la CSG, précise le premier ministre.
- Ben, y a qu'à la rendre encore plus généralisée...
- Oui, mais ce sont ceux qui travaillent, ceux qui ont travaillé et ceux qui risquent leur argent qui vont payer, alors... se hasarde à observer Ayrault.
- Ah bah évidemment ! soupire Hollande, un peu agacé par cette évidence : on va pas demander aux étrangers qui ne travaillent pas ou qui travaillent au noir de payer...

- On pourrait augmenter les taxes sur le tabac, risque un intervenant.

- Mais c'est GENIAL, s'exclame le président, tout excité par tant d'originalité. Adopté !

L'impertinent, qui était déjà intervenu plus tôt, ne peut s'empêcher de faire remarquer que les Français habitant près des frontières vont acheter leur tabac moins cher chez nos voisins européens, mettant ainsi à mal les buralistes français.

- Ca laisse quand même pas mal de couillons loin des frontières pour participer au comblement de la Sécu, observe le président qui se retourne vers son premier ministre : Tu fumes, toi ?
- Oui, mais j'achète mes cigares hors taxes dans les aéroports lors de mes voyages officiels.
- Ah bon, ça va, alors...

Un autre participant se hasarde : et si on inventait une taxe...

- Génial ! coupe aussitôt le président, avec un grand sourire.
- ... sur les boissons ! poursuit le génial intervenant.

- Oui, mais, quand même, je ne sais pas comment ça serait accueilli par les Français, avance Ayrault.

- Y a qu'à taxer uniquement la bière, rétorque un autre participant. Ca fait du monde, et puis après tout, on est pas obligé de boire de la bière... Et puis, ça ne concernerait pas les musulmans ! ajoute-t-il avec un clin d'oeil appuyé.

- Ca serait pas un peu « discriminant » ? demande l'insolent de service.
- Non, corrige Ayrault. Si on taxait les produits halals, là ça serait discriminant, mais taxer la bière, cette boisson d'origine celtique bue par les Français de souche, ça, c'est pas de la discrimination, c'est de la politique sanitaire préventive ! Faut pas confondre !

-  Remarque, ajoute le président en s'esclaffant, si on taxait les produits halals, ça ferait du monde aussi, vu que beaucoup de Français non musulmans en bouffent sans même savoir que c'est du hahal ! Ha, ha ha ha !
Allez, sur cette bonne blague, je lève la séance, c'est pas tout ça, mais j'ai un train à prendre, moi.

Et tout le gouvernement de se lever, dans un joyeux brouhaha, tout heureux du travail accompli et des décisions prises.

4 commentaires:

  1. Votre compte-rendu de séance, cher ami, n'est absolument pas crédible !
    Le président ne s'assied JAMAIS en bout de table mais au milieu (le dos à la brande fresque près du téléphone, la mouche me l'a confirmé) Voilà qui décrédibilise totalement votre témoignage !
    Pour le reste, rien à dire (la mouche me l'a confirmé^^)

    RépondreSupprimer
  2. Cette mouche m'aurait menti alors? Tsst

    RépondreSupprimer
  3. J'ignorais que "saucisson-pinard" avait ses entrées à l'Elysée !
    Petite questions : comment faites-vous pour supporter toutes ces inepties sans renverser la table ?
    Bon dimanche !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Chère nana, la vraie question est: combien de temps encore les Français supporteront-ils ces inepties avant de renverser la table? Le plus tôt sera le mieux...

      Supprimer