Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 27 juillet 2012

Comme un parfum de Haute Trahison...



On pouvait légitimement espérer que la trêve estivale allait aussi être une trêve dans le travail de sape que Hollande Ouille et sa clique ont entrepris dans la destruction systématique du pays. Eh bien, cette trêve se fait attendre.

Du temps de sa candidature à la présidence, et à entendre énoncer le programme économique hallucinant de Flanby, les plus optimistes se disaient : « bon, il n'est pas encore aux affaires, peut-être que son long séjour dans l'opposition sans aucune responsabilité réelle d'aucune sorte l'a privé d'information sur l'état du pays et sur la conjoncture mondiale. Une fois élu, il s'informera et prendra la mesure de l'anachronisme de son programme et s'adaptera. » Pas de chance, voilà déjà plus de trois mois qu'il est aux affaires, et on constate qu'il n'a rien compris.

Et c'est d'un simple trait de plume qu'il vient de rayer 99.5% de la dette de la Côte d'Ivoire, soit plus de 3 milliards d'euros ! Le président ivoirien, Ouattara, en visite officielle chez Flanby, le remercie. Il peut ! Le président ki-voit-rien, Hollande, se croit permis de plaisanter : « merci de n'avoir pas oublié les 0.5% de la dette qui ne sont pas annulés ! » Tous les Français qui vont bientôt voir leurs impôts et taxes diverses augmenter (impôts sur les successions, CSG et tout ce qui va tomber à partir de la rentrée) vont apprécier ce trait d'humour.

Quand commence le délit de Haute Trahison pour un chef d'état ? Annuler une créance de plus de 3 milliards d'euros sans aucune contrepartie alors que le pays est au bord de la faillite, n'en est-il pas un ?

Hollande Ouille a reçu, en tant que co-prince d'Andorre, le chef de gouvernement et le président du Parlement de cette principauté pendant une heure. L'ahuri a annoncé au terme de cette visite plus protocolaire que formelle, qu'il fallait « développer les échanges commerciaux avec l'Andorre et permettre à des investisseurs de s'y installer ». L'Andorre : 468 km2, 85 000 habitants : une vraie Terre Promise pour investisseurs donc ! Monte-bourre-le-mou, ministre du redressement productif, devrait suggérer à PSA d'exporter massivement dans cet eldorado pour retrouver le plein-emploi et sauver Aulnay...

Promouvoir l'installation d'investisseurs dans cette principauté souvent considérée par les pays à forte fiscalité, comme un inacceptable paradis fiscal, de la part d'un président socialiste, ça ne manque pas de piquant. La question se pose donc : notre président a-t-il toutes ses facultés quand il parle ?

En revanche, il aurait été bien inspiré de considérer quelques faits économiques relatifs à la prospérité de ce tout petit pays : pas d'impôt sur le revenu, pas d'impôt sur la fortune, fiscalité très légère, l'essentiel des ressources de l'état provenant de taxes à l'importation, très peu de fonctionnaires (2%!)... des fois que ça lui donne des idées à appliquer...

Mais Hollande Ouille n'est pas le seul à dérailler gravement pendant cette période de vacances. Valls, ministre de l'Intérieur, décide de remettre en cause les critères de naturalisation mis en place par son prédécesseur Claude Guéant, sous prétexte, évidemment, que ces critères sont « discriminants ». Il prend pour exemple le test de culture général, auquel, selon lui, même les « ministres et les sénateurs » auraient du mal à répondre. Or il y a belle lurette que la culture générale des ministres et des sénateurs, ou de n'importe quel de nos représentants d'ailleurs, a cessé d'être un critère d'évaluation ! Il faudrait rappeler à notre socialiste Vals que 40 ans de politique éducative par ses pairs ont mis en ruine le savoir de base. Cela étant, sa remarque étant pertinente, peut-être faudrait-il destituer de leurs fonctions les ministres et les sénateurs qui ne sauraient pas répondre à ce QCM de simple culture générale soumis aux candidats à la naturalisation...

Bref, selon Vals, la naturalisation ne doit pas être vécue comme la fin d'un parcours du combattant, (donc surtout ne pas être difficile à acquérir, toujours cette rhétorique purement socialiste de tout obtenir sans effort), mais l'issue d'un processus d'intégration. Dommage qu'il ne détaille pas ce fameux processus d'intégration. Mais il promet de se concerter dès cet été avec les associations et les syndicats de défense des sans-papiers. En d'autres termes, il va demander aux organisations collaborationnistes leurs critères de naturalisation pour les envahisseurs : on voit d'ici la rigueur de ces critères... Un peu comme si Pétain avait proposé aux seuls collabos d'établir les règles d'accueil de l'envahisseur allemand ...

Et comme si cela ne suffisait pas, Vals annonce remettre également en cause le délit de solidarité qui permettait de poursuivre les actes d'aide apportée à des étrangers en situation irrégulière sur la même base juridique utilisée contre les filières criminelles d'immigration. Les collabos de tous poils ont de beaux jours devant eux.

Dans le même esprit, Vals désire conserver « l'acquis » de Shengen, en renonçant aux contrôles aux frontières, à leur fermeture unilatérale pour tenter de contrer l'immigration illégale.

Et enfin, le titre de séjour accordé aux étrangers sera désormais pluri-annuel : trois ans au lieu d'un !

Bref, la porte à l'immigration de masse de la misère mondiale n'est plus grande ouverte, elle est purement et simplement retirée, et le tapis rouge est déroulé.

Là aussi, cette question à laquelle il faudra bien apporter un jour prochain une réponse : cette politique délibérément suicidaire n'est-elle pas passible d'une présentation de ses responsables devant une Cour pour Haute Trahison ?

dimanche 15 juillet 2012

Interview du 14 juillet de Hollande: Salades, anguille et Flanby au menu.


Il a fallu que Hollande Ouille renoue avec le rituel de l'interview du 14 juillet pour tirer Saucisson-pinard de sa torpeur estivale. Car cet exercice a été tellement du Flanby pur jus qu'il était impossible de ne pas réagir. Et franchement, il m'a fallu prendre beaucoup sur moi pour endurer la pénibilité à écouter ce phrasé présidentiel caractéristique, qui consiste à hacher ses phrases par paquets de trois ou quatre mots d'affilée, tempo vraisemblablement révélateur de son mode de pensée erratique.

Cette interview n'a duré que trois quarts d'heure, mais a semblé terriblement plus long. On s'y est ennuyé ferme. Une fois qu'on arrive à surmonter cet effort d'entendre et de voir Hollande Ouille en fuite perpétuelle pendant 45 minutes, on se surprend, une fois l'épreuve terminée, à constater qu'on n'a rien appris. Rien. Le vide sidéral. Un peu comme certains de ces films contemporains dits « d'auteur », pendant lesquels il ne se passe rien, et dont on ne garde aucun souvenir, à peine la salle de cinéma quittée. Si un accusé de meurtre avance comme alibi avoir été devant son poste à écouter Hollande Ouille entre 13h15 et 14h, et doit raconter au juge ce qu'il a retenu de cette interview pour valider cet alibi, il a toutes les chances d'être condamné...

Cette intervention n'a été qu'une suite de mots vides de sens, entrecoupés de quelques incantations. Une fois le poste de télévision éteint, on se retrouve avec la bizarre impression d'avoir eu en face de soi une méduse, ou une anguille, ou de la vapeur d'eau, de la fumée, en tous cas quelque chose sans consistance, visqueux, glissant, ou diffus, vaporeux, insaisissable.

Essayons néanmoins de nous livrer au difficile exercice de résumer ce non-évènement, qui a eu lieu dans l'hôtel de la Marine. Pourquoi l'hôtel de la Marine et pourquoi pas à l'Elysée ? Justification oiseuse d'une prétendue indépendance, sans préciser à l'égard de quoi, cette indépendance pouvait bien s'affirmer... Une allusion subliminale au sobriquet de capitaine de pédalo dont l'a affublé le Méchantcon du Front de gauche ?

Puis la conjoncture sociale a été abordée par Claire Chazal, qui a d'ailleurs paru exceptionnellement pugnace dans ses questions, comme dopée par le glissement perpétuel de l'anguille qu'elle avait en face d'elle. Hollande Ouille a alors donné un grand coup de double menton : « L'Etat ne laissera pas faire », face au projet de PSA de fermer son site d'Aulnay et de couper dans ses effectifs de Rennes, affichant ridiculement une fermeté de façade. Car l'Etat ne peut rien contre une décision d'une société privée.
Qu'est-ce que tu peux faire, pauvre pantin prétentieux ? PSA fabrique 44% de ses modèles en France. Renault, dont l'Etat est actionnaire, n'en fabrique que 25%. Alors, pourquoi ferais-tu avec une société entièrement privée, ce que tu ne sais pas faire avec une société appartenant à l'Etat?
« Le plan de PSA n'est pas acceptable » se gargarise notre guignol national. Dommage pour lui que personne ne lui demande son avis!
Alors, Hollande Ouille nomme un « expert » ! La belle affaire ! Et ce faisant, il se donne l'impression d'agir.

S'ensuit une série de grands mots sans signification, des bulles de savon, vides et légères qui éclateront aussi vite qu'elles ont été formées : un « plan stratégique de l'automobile » pour permettre prétendument à PSA de vendre davantage, et de faire plus de recherche, un « pacte productif », un « redressement productif » et bla bla bla et bla bla bla...

Le problème de la dette est abordé. 33 milliards d'euros sont à trouver pour respecter à fin 2013 l'engagement pris de réduire de façon conséquente la proportion de dette sur le PIB. Il faut agir sur les dépenses : Hollande Ouille confirme qu'on ne touchera pas aux effectifs de l'Education Nationale (la réserve des voix socialistes dans la fonction publique), ni aux forces de police ou gendarmerie, soit 60% des fonctionnaires. Alors, comment réduire notablement les frais de personnel de l'Etat en ne jouant que sur 40% des effectifs ? Mystère, à moins de faire des coupes sombres à la tronçonneuse et dans les effectifs et dans les salaires de ces 40%, ce qui est évidemment impossible.
Au chapitre des économies à réaliser, Hollande Ouille se targue d'avoir « montré l'exemple » ! Fait-il allusion à la petite réduction de salaire personnel ou de celle de ses ministres ? Le gouvernement a rarement connu autant de ministres ! Moins de salaire individuellement mais plus de salaire collectivement, où est l'économie ? Où est l'exemple ?

Des économies au niveau des collectivités locales (largement occupées par des socialistes)? Réponse de Hollande Ouille : c'est leur problème ! Nul doute alors que la gabegie, qui est une seconde nature chez les socialos, perdurera.

A défaut de réduire les dépenses, reste la perpective d'augmenter les recettes. Comment ? « Revenez plus tard, pour l'instant, vous vous contenterez de ma réponse : on demandera davantage à ceux qui ont plus.. ! » Telle a été, grosso modo, la réponse présidentielle.
Hollande Ouille s'est montré assez téméraire pour discuter avec deux journalistes triés sur le volet (Claire Chazal de TF1, peu connue pour sa hardiesse, et Delahousse, du Service Public aux ordres socialistes, France 2, à côté duquel Chazal paraissait presque insolente...), mais pas au point d'annoncer quoique ce soit de concret, de consistant, et de susceptible d'être difficile à entendre. Même le secret de Polichinelle d'une augmentation de la CSG a été systématiquement évité. Ce n'est décidément pas le courage qui étouffe notre pitoyable président.

Au chapitre européen, Hollande Ouille se glorifie d'avoir « ré-orienté l'Europe », en ayant introduit la notion de croissance dans les engagements européens. La mouche du coche s'attribue la gloire d'avoir fait gravir l'équipage européen au sommet de la colline de laquelle on aperçoit mieux l'effondrement de la zone euro, avec au premier plan la Grèce qui n'en finit plus d'agoniser avant sa sortie inéluctable de la monnaie européenne, au second plan, l'Espagne et l'Italie, et en toile de fond les prémices d'une évacuation du navire en naufrage, des plus avertis, Finlande en tête...

Puis, dans la série des incantations teintées de foutage de gueule, Hollande Ouille se lance dans la création de commission sur la moralisation politique et l'exemplarité dans les fonctions de l'Etat. Après avoir nommé dans son gouvernement pas moins de trois condamnés, dont le super-Ayrault de premier ministre en tête (6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende en 1997 pour favoritisme, opportunément « réhabilité » dix ans plus tard), ça ne manque pas de sel... ou de culot, au choix.

Dans la série « je mens comme je respire, vous savez que je mens mais j'en ai rien à foutre et je continue quand même », Hollande affirme qu'il s'est engagé, en tant que Président de tous les Français, à ne pas se mêler de la vie du Parti Socialiste : A peine plus d'un mois après s'être publiquement engagé aux côtés de la Royal dans sa campagne législative, en paraissant sur ses tracts avec texte et photo, il faut quand même être sacrément gonflé.

Et enfin, pour clore cette interview soporifique, le chapitre football est abordé (le sujet se devant absolument d'être traité en ce jour de fête nationale : à défaut de « panem », le brave peuple aura toujours son « circenses »- d'ailleurs, c'est vrai, cette équipe de football prétendument de France, quel cirque !). Hollande a mis en avant l'importance pour les joueurs d'avoir en tête leur responsabilité patriotique en défendant la couleur de leur maillot, et c'est bien l'unique point sur lequel Saucisson-pinard trouvera quelque grâce à Flanby dans cette prestation globalement pathétique.

Pour se remettre de cet affligeant spectacle, et trouver motif à rire un peu, il suffisait de consulter la Presse aux ordres. Saucisson-pinard a particulièrement retenu la chronique sur le net de Thierry de Cabarrus du Nouvel Obs dont le compte-rendu de cette interview est un modèle dans le genre de la flagornerie obséquieuse. Ce « journaliste » cherche-t-il à occuper le poste de porte-parole de l'Elysée ? Nan... Même à ce poste, il en ferait vraiment trop !!

lundi 9 juillet 2012

Suite de: Si un Extraterrestre lisait les nouvelles du 5 juillet 2012.



Notre Extraterrestre continue sa lecture des journaux du 5 juillet 2012, et constate que son effarement va croissant.

Rubrique Justice : 
La ministre de la Justice, Madame Taubira, dénonce devant la commission des lois de l'Assemblée Nationale, la « dégradation continue de la qualité » des procédures de police judiciaire, qui pose, selon elle, la question de la formation et de l'encadrement des agents auxquels elles sont confiées. 
Et d'où sort-elle cette information, la Taubira qui vient juste de prendre son poste, et donc manque quand même cruellement de recul et d'expérience ? Ben, des magistrats eux-mêmes pardi, qu'elle est allée consulter. A peine investie de son maroquin, la Taubira ne trouve rien de mieux à faire que d'abonder dans la guéguerre que se livre traditionnellement la Police et la Justice, en prenant évidemment fait et cause en faveur de la Justice. Voilà donc les agents de police judiciaire dénoncés par leurs petits camarades de la magistrature, qui caftent auprès de la maîtresse Taubira.

En admettant même que ce constat d'une éventuelle dégradation des procédures soit avéré, ne serait-ce pas au ministre de l'Intérieur d'en faire état et éventuellement de corriger le tir ?
Et peut-être la Taubira serait-elle bien inspirée de balayer devant sa porte, et de remédier aux manquements récurrents de la Justice. Au lieu de dénoncer la paille dans l'oeil de la Police, elle serait bien avisée de retirer la poutre dans l'oeil de son ministère. 
Combien de fois la Justice s'est rendue coupable de laxisme, de mansuétude répétée à l'égard de multirécidivistes que la Police retrouve sur son chemin juste après les avoir arrêtés et les lui avoir confiés ? Combien de fois la Justice s'est cru autorisée à se passer de l'application des peines planchers à l'égard de délinquants « bien connus des service de Police », selon l'expression consacrée qui accompagne trop souvent le moindre article de faits divers ? (comme par exemple ce repris de Justice maghrébin, tueur des deux gendarmettes du Var- voir article précédent « Tout va très bien, Madame la Marquise »). Combien d'erreurs judiciaires sont commises sans même que la Justice veuille bien le reconnaître et se remettre en cause ? Combien de fois la Justice a couvert les erreurs manifestes, voire les fautes, de ses magistrats ? Combien d'affaires type d'Outreau ?

D'ailleurs, le secrétaire général de Synergie, syndicat policier, ne manque pas de faire remarquer que cette critique émanant des magistrats est en réalité un alibi pour leur permettre d'annuler une procédure quand ils en ont envie et que cela les arrange... Il dénonce aussi la complexité croissante de ces procédures qui rend le travail des forces de police toujours plus difficile. L'exemple le plus récent est cette impossibilité d'appliquer une garde à vue de 48 heures au motif d'une absence de papiers d'identité chez un immigré illégal. La Police a désormais quatre heures pour identifier un sans-papier, délai au delà duquel elle doit lui rendre la liberté... Comment travailler contre l'immigration illégale dans ces conditions ? Le gouvernement de Hollande Ouille, par le biais de cette décision de la cour de cassation, a clairement fait passer le message : « Entrez, entrez, braves gens, la douce France vous accueille à bras ouverts, avec ou sans papier, et elle s'occupe de tout... ! »
Notre Extraterrestre reste pantois devant cette schizophrénie du couple Police-Justice.


Rubrique Culture:
Lorant Deutsch est l'auteur du « Métronome », ce succès de librairie qui retrace l'Histoire de Paris vu par la lorgnette du métro. 
Ce livre a trouvé une adaptation télévisée diffusée sur France 2. Succès en librairie, succès sur petit écran : tout va bien donc ? Eh bien non. Au Conseil de Paris, les ayatollahs de la bien-pensance de gauche veillent : « Il y a un problème majeur » tranche le PCF Parti de Gauche. « Cet ouvrage est orienté idéologiquement, il propose une vision orientée répondant à une lecture idéologique assumée, pétrie de convictions religieuses de l'auteur, qui ne se cache pas (oh le vilain!) d'être hostile à la République, particulièrement à la Révolution Française, et se dit nostalgique de la monarchie ! ». Bref, Lorant Deutsch est coupable de sorcellerie, de parjure, et d'être un suppôt de Satan, pour ainsi braver tous les tabous du politiquement correct, et devrait être soumis à la question, voire brûlé vif en place publique...

Le PCF Parti de Gauche condescend à reconnaître du bout des lèvres « chacun peut écrire et publier ce qu'il veut... (ah bon, quand même... mais jusqu'à quand ?...NDLR) mais ajoute prestement : « mais l'ouvrage de M. Deutsch et son adaptation télévisée ne sont pas des outils pédagogiques qui peuvent être utilisés dans nos écoles sans recul ni critique ! » Il ajoute, toujours avec ce culot incroyable, que « c'est très inquiétant que la Ville soutienne un ouvrage contestable qui dénigre la Révolution et la Commune ! ». Il demande que le Conseil de Paris exige de la Ville de Paris qu'elle cesse immédiatement de promouvoir cet ouvrage sur son site et dans les écoles !

Saucisson-Pinard, pour sa part, estime qu'il y a urgence à se cotiser pour payer un charter (aller-simple) pour Pyongyang à chacun des membre du PCF Parti de Gauche du Conseil de Paris.
Et notre Extraterrestre a du coup, une furieuse envie de lire ce livre « Métronome » de Lorant Deutsch. Il se dit aussi qu'il doit absolument, une fois de retour sur sa planète, corriger les rapports qu'il y avait lus et qui affirmaient que la censure stalinienne avait disparu d'Europe depuis l'effondrement du bloc soviétique.


Rubrique Société:
Le syndicat cégétiste Filpac de la diffusion de la Presse écrite, avait décrété un jeudi sans journaux, histoire d'entamer un rapport de force avec les patrons de Presse. Ce fut un échec, la grève ne touchant que quelques quotidiens nationaux en régions. 
Le syndicat craint en effet des suppressions de postes consécutives à la crise de la Presse écrite, bousculée par le numérique. Oui, c'est comme ça que ça fonctionne dans la cervelle d'un syndicaliste cégétiste moyen (oui, je sais, cégétiste moyen, c'est un pléonasme, mais c'est pour le distinguer de certains cégétistes vraiment bas de plafond...) : dans la crainte que la Presse papier ne soit plus lue, on fait une journée sans journaux pour inciter les lecteurs, qui n'y avaient pas pensé jusque là, à lire du numérique... Oui, c'est spécial, comme raisonnement, mais très fréquent chez nos syndicalistes. Qu'arrive-t-il quand on scie la branche sur laquelle on est assis, entre soi et le tronc de l'arbre ? Eh bien on se casse la gueule ! Oui, sur la planète de notre Extraterrestre, aussi, car elle connaît la gravitation universelle, tout comme la Terre.

C'est ce que se dit notre Extraterrestre. 
Il pense aussi qu'il est temps pour lui de repartir, qu'il a passé suffisamment de temps sur Terre, en France, qu'il en a assez appris à la lecture des nouvelles de cette seule journée du 5 juillet pour comprendre que ce gouvernement de « brank-ki-gnohl », comme on dit chez lui (il n'y a pas d'équivalent précis en français de « brank-ki-gnohl »), mène ce pays en voie de sous-développement directement et à grande vitesse à la catastrophe. 
Il préconisera aussi dans son rapport de voyage que toute visite officielle des représentants de sa Planète peut très bien attendre que les dirigeants de ce pays gagnent en intelligence et en maturité. Et il précisera qu'au train où vont les choses, ce n'est sans doute pas demain la veille que cette visite pourra avoir lieu...

vendredi 6 juillet 2012

Si un Extraterrestre lisait les nouvelles du 5 juillet 2012...


On croit parfois que l'évolution d'une société se fait lentement, de façon imperceptible, et que ce n'est qu'à l'échelle de plusieurs années, voire de décennies, qu'on peut percevoir les effets de cette évolution. C'est faux.
Un Extraterrestre qui débarquerait en France et consulterait les nouvelles du jour, aurait une idée assez précise de ce vers quoi va évoluer ce pays.

Prenons à titre d'exemple, les nouvelles d'une seule journée : celle du jeudi 5 juillet. Notre Extraterrestre consulte les journaux de cette seule date et il apprend que :

Rubrique Société : Deux « jeunes » agressent dans un train un adolescent au motif, apparemment, qu'il est juif, et le blessent au point de lui occasionner 10 jours d'invalidité. Bien entendu, les « jeunes » en question, on le découvre subrepticement dans la suite des articles de presse relatant l'affaire, sont des arabes, pardon, des jeunes « d'origine maghrébine ». Ces deux salopards n'étaient pas connus des services de police, et c'est sans doute l'aspect le plus rare de l'anecdote. Maintenant, c'est fait, ils sont connus des services de police. Ils se rendaient au service de recrutement de l'armée pour passer des tests. L'histoire ne dit pas s'ils auraient été effectivement recrutés...

La suite est classique: émotion du côté de la Licra qui est reçue par le ministre de l'Intérieur et demande d'urgence la convocation d'une réunion interministérielle, l'affaire est en première ligne dans la Presse, vives réactions des Pouvoirs Publics et patati et patalère... Il est évidemment permis de se demander, si le fait divers avait opposé un goy blanc à deux racailles arabes, si on aurait fait un tel battage médiatique. On préfère bien sûr interpeller l'opinion publique sur une montée de l'antisémitisme en France, alors qu'il ne s'agit en réalité plus globalement « que » d'une montée des affrontements communautaristes. L'Extraterrestre évoqué au début de cet article, aura vite deviné, à travers ce banal fait divers, les prémices d'une libanisation du pays. Nos Zélites politiques et médiatiques, non. Elles préfèrent déplorer les effets dont elles chérissent par ailleurs les causes (voir article de juin: "Réflexions d'après législatives et motifs de se réjouir").


Rubrique Education : Peillon (Payons?), ministre de l'Education Nationale et notre Super-Ayrault de Premier Ministre, ont lancé ce jeudi à la Sorbonne, une vaste « concertation » sur la refondation de l'école.

Invités à cette concertation, 400 personnes issues des syndicats enseignants gauchistes, des syndicats de parents d'élèves gauchistes, de syndicats étudiants gauchistes et... de chercheurs (sic). La concertation est « inédite » se vante Ayrault. Il déplore que « l'école a été malmenée ces dernières années ». 
Il a raison : je remonterais, pour ma part, jusqu'à Mai 1968, et j'écrirais plutôt « mal menée » en deux mots plutôt qu'un un seul. Le naufrage de l'Education Nationale résulte justement d'une vision socialiste qui a prévalu dans la gestion de ce ministère , et ce quel qu’ait été l'orientation politique, droite ou gauche, des gouvernements successifs. Les professeurs, tout obsédés qu'ils sont de leurs petits intérêts corporatistes, ont oublié que leur mission première était la transmission d'un savoir. Ils ont préféré se considérer comme des animateurs de discussion de maisons de la culture. Résultat: ils ont perdu toute autorité, ne transmettent plus un savoir dont ils sont d'ailleurs aujourd'hui eux-mêmes désormais dépourvus. Le fiasco est complet : entre 10 et 20 % des jeunes quittent le système éducatif sans diplôme, et ceux qui en obtenu un, complètement dévalorisé pour la plupart, ne savent rien ou pas grand chose... 
Ce sont donc aux pyromanes eux-mêmes qu'on va demander lors de cette concertation pour la refondation de l'école, les moyens d'éteindre le sinistre. Mieux : selon Peillon, 22 ministères vont être impliqués dans ce vaste chantier ! C'est dire si l'issue de ce débat va être formidable. 

On sait d'ores et déjà que ce ministère de l'Education Nationale va engager 60 000 fonctionnaires supplémentaires, réapprovisionnant ainsi ce véritable réservoir de sympathisants socialistes qu'est cette institution. Or, depuis 1990, pour ne remonter qu'à cette date, les effectifs de professeurs ont considérablement augmenté (807 000 en 1990, 859 000 en 2010, jusqu'à 880 000 à la fin des années 2000...), alors que ceux des élèves n'ont cessé de diminuer sur la même période (800 000 élèves de moins!). Pour autant, on n'a pas assisté à une amélioration des résultats de ce brillant ministère, bien au contraire. Notre Extraterrestre, qui sait compter parce qu'il a un cerveau à défaut d'une carte du PS, aura vite compris que le problème a toutes les chances de s'aggraver encore.


Rubrique Economie : le groupe Doux a été mis en redressement judiciaire en juin dernier. Sept repreneurs potentiels se sont fait connaître et ont déposé un dossier auprès de l'administrateur judiciaire. Mais voilà que le ministère du « Redressement productif », en la personne de Monte-bourre-le-mou, fait savoir que «  aucune de ces solutions n'est satisfaisante » et qu'il les trouve insuffisantes ! De quoi je me mêle ? En quoi cet apparatchik de parti, qui n'a jamais travaillé dans le privé, n'a jamais eu aucune responsabilité dans le monde économique, est-il qualifié pour juger qu'une solution de reprise est insuffisante ? Le groupe Doux est une affaire privée, ses actionnaires sont la famille Doux à 80% et BNP Paribas à 20%. Seuls ces actionnaires et les créanciers sont habilités, dans un pays qui n'est pas l'URSS, Cuba ou la Corée du Nord, à avoir voix au chapitre quant à juger si une offre de reprise mérite d'être retenue ou pas. Ce ministère pompeusement appelé du Redressement Productif, - de l'Industrie, en bon français- est juste là pour donner aux entreprises le meilleur cadre législatif et fiscal pour l'épanouissement des entreprises. Pas pour donner des leçons d'entrepreneuriat à des entreprises privées qui n'ont pas attendu cet arriviste de gendre du comte de Antoine de Labriffe, pour savoir ce qu'était une bonne ou une mauvaise offre de reprise. 
Notre Extraterrestre, s'il se donne la peine de consulter les dernières affaires où l'Etat s'est mêlé des affaires économiques privées, en France (Lip, chantiers navals, Acier etc..), ou dans les pays à économie marxiste, en conclura que le Groupe Doux est d'ores et déjà condamné, et avec lui, ses salariés et créanciers.

Toujours dans la rubrique Economie : Le gouvernement de Hollande Ouille annonce que le déficit de la Sécurité Sociale se réduit en 2012 moins vite que prévu. Principalement du fait de la crise. Un bon point pour cette extraordinaire clairvoyance de notre Président, touché par la grâce de la lucidité depuis le 6 mai dernier. Bien sûr, cette fine analyse présidentielle ne va pas jusqu'à en tirer les conclusions qui s'imposent, puisque sitôt élu, Hollande Ouille se précipite pour creuser davantage le déficit de la branche retraite en ouvrant les droits à une nouvelle tranche de bénéficiaires à 60 ans, et supprime la franchise de 30 euros demandée aux bénéficiaires sans papiers de l'AME (Aide Médicale d'Etat)... La Commission des Comptes de la Sécurité Sociale énonce : "La poursuite de la réduction des déficits sociaux suppose des apports de recettes substantiels ou un freinage supplémentaire des dépenses." Hollande Ouille a choisi : ça sera aux cons tribuables de raquer ces apports substantiels... 
Notre Extraterrestre commence à se demander dans quel pays de tarés il est tombé...


Rubrique Région : la ville de Paris va supprimer la gratuité des transports en commun pour les personnes âgées ou handicapées (les détenteurs de la carte Emeraude). Bon, admettons. Seuls les veufs et veuves de guerre et les anciens combattants de plus de 65 ans continueraient de bénéficier de la gratuité. Cependant, les Verts, qui poussent leur antimilitarisme congénital à son paroxysme, vont déposer un amendement visant à supprimer cette exception. « Mesdames, messieurs, vous avez combattu pour la défense de la France ou avez perdu votre compagnon dans cette défense, mais aujourd'hui, on n'en a rien à foutre, vous paierez comme tout le monde ! Ah mais ! » 
En 2012, des anciens combattants ou veuves de combattants de plus de 65 ans, il ne doit pas y en avoir des flopées. L'argument des écolos est donc purement de méchanceté idéologique.
Et notre Extraterrestre de lever les yeux au ciel...


Rubrique Politique étrangère : Paris va accueillir une réunion internationale visant à discuter du sort de Bachar-Al-Assad, le dictateur syrien. 
Super ! Sauf que cette réunion est boycottée par les seuls protagonistes susceptibles d'avoir un minimum d'influence sur ce sujet, à savoir la Russie et accessoirement la Chine. Donc, la réunion est avant même son ouverture, un échec. Un de plus pour Hollande Ouille. Ce dernier avait pourtant reçu Poutine récemment à l'Elysée. Ce dernier avait fait remarquer à notre Président néophyte qu'il n'était pas particulièrement pressé d'échanger un dictateur laïc individualiste contre une dictature religieuse susceptible de s'allier avec les autres dictatures islamiques du coin, comme l'Iran, et celles à devenir comme l'Egypte et la Tunisie... Bref, Hollande Ouille est tombé sur un bec. 
S'il veut à tout prix se différencier de son prédécesseur Sarkozy, on peut constater que c'est jusqu'à maintenant, parfaitement réussi : sur le plan international, Hollande Ouille rate tout ce qu'il entreprend. Heureusement, il entreprend assez peu, au contraire de Sarkozy, qui avait su rapidement rehausser la place de la France sur la scène internationale. Avec Hollande Ouille, l'image de la France, commence déjà à se flouter. Elle sera très bientôt invisible.


Rubrique Economie : la Cour des Comptes exhorte le gouvernement à prendre des décisions radicales pour endiguer les déficits. En réponse, Hollande Ouille et Super-Ayrault se hâtent de supprimer la TVA sociale, enterrée sans avoir vu le jour. C'est avec beaucoup de précautions oratoires qu'ils envisagent, peut-être, éventuellement, possiblement, hypothétiquement, de songer à pencher plutôt pour une augmentation de la CSG...

La TVA, qui par définition, est proportionnelle à la consommation, est dans l'imaginaire socialiste un impôt injuste. Donc à bannir. La CSG, en revanche, invention socialiste, qui s'applique sur le moindre revenu, c'est-à-dire, exclusivement sur ceux qui travaillent, confient leur capitaux à ceux qui travaillent (les entreprises) ou leur bien immobilier à la location, est un impôt d'autant plus formidable qu'il est réintégré dans les revenus imposables ! Un impôt sur l'impôt donc : il fallait un socialiste français pour penser à une telle perversité ! Plus on paye d'impôt... eh bien, plus on en paye, dirait La Palice. 

La CSG a donc tout naturellement la préférence de notre gouvernement. Les Français de base qui ont voté pour Flanby, vont s'apercevoir, dès 2013, sur leur fiche de paie, qu'ils font, à leur grande surprise, partie des riches qui vont devoir payer pour la réduction des déficits. Le Président des bisous va devenir très vite le Président des baisés.

N'en doutons pas, des décisions radicales pour faire rentrer des sous, il y en aura. Tout le monde s'en apercevra bientôt. En revanche, on attend toujours les décisions radicales pour diminuer les dépenses. Pas la moindre à l'horizon. Certes, les salaires des ministres ont été légèrement diminués, mais comme il y a bien davantage de ministres, dans ce gouvernement pléthorique, aucune économie à attendre de ce côté-là. 
L'Extraterrestre est conscient que, même sur sa propre planète, quand il y a déficit, il faut augmenter les revenus, mais aussi diminuer les dépenses. Il s'étonne qu'en France, seule la moitié de la solution soit envisagée. Mais il comprend aussi, que contrairement à un ménage, il est plus facile pour un gouvernement de décréter une augmentation de revenus, que de se serrer la ceinture...

Suite dans le prochain article.