Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 31 janvier 2024

Indiscrétions à l'Elysée.

 


Les micros de Saucisson-Pinard dans les bureaux élyséens ont à nouveau fait des révélations. Jugez plutôt :

Macreux : Bon, Gabriel, ça a l'air de chauffer avec les péquenots. Vous allez vous charger du problème. Moi, je vais aller faire le kéké en Inde, pendant quelques jours, seul, sans Jean-Mich... euh... sans Brigitte. Mais avec Pesquet. (Dans un soupir:) Ah ce Thomas, quel bel homme! Ça me changera les idées.

Attal : Euh, monsieur le Président, je viens juste d'être nommé premier ministre. Je vais peut-être avoir besoin d'un peu de temps pour enfiler ce costume qui est un peu grand pour moi, non ?

Macreux : Hé coco! Je ne vais pas vous apprendre qu'un premier ministre, c'est d'abord et avant tout un fusible. Et qu'est-ce qu'un fusible ? C'est un élément chargé d'encaisser les coups de surchauffe, et qui pète quand il ne peut plus encaisser cette surchauffe afin de préserver l'élément central qu'il protège. Vous êtes donc mon fusible. C'est clair ?

Attal : Mais qu'est-ce que j'y connais, moi, à l'agriculture ? La dernière vache que j'ai vue, c'était dans une photo dans mon livre de Leçons de Choses en classe de 6e à l'Ecole Alsacienne !

Macreux : Bah et moi ? Je n'y connais rien non plus ! Si je ne devais parler que de ce que je connais, j'aurais pas grand chose à dire ! Qu'est-ce que vous croyez que je fais depuis le début de ma carrière? Quand j'étais à la banque Rothschild, qu'est-ce que je faisais ? Vous pensez que j'y connaissais quelque chose en économie ? Non ! J'invitais à déjeuner aux frais de la princesse des millionnaires pour leur fourguer des produits de placement de la banque, point barre !

Attal : Bon, mais qu'est-ce que je vais leur dire, aux culs-terreux qui me poseront des questions ?

Macreux : Inspirez-vous de ce que je fais d'habitude. Vous utilisez les poncifs que votre auditoire veut entendre.

Attal : Quels poncifs, par exemple ?

Macreux : Bah, « l'agriculture est au cœur de nos préoccupations », « l'agriculture représente les fondations de notre civilisation », « ce sont les agriculteurs qui nourrissent les Français », parlez de « souveraineté française», (n'oubliez quand même pas de mentionner la « souveraineté européenne » dans la même phrase), ce genre de choses... Bref, vous leur passez la brosse à reluire!

Attal : « souveraineté européenne » ? Mais souveraineté par rapport à quoi, ou à qui ? Par rapport aux Etats-Unis ? Et « souveraineté française et européenne », c'est pas un peu paradoxal ?

Macreux : Mais on s'en fout, Attal ! Ce sont des mots ! Jouez avec les mots, merde ! Vous êtes jeune, mais pas au point de ne pas savoir ce qu'est ma politique !! Dites-leur, pour les rassurer, que je m'oppose fermement au Mercosur qui se discute en ce moment pour l'invasion en France de produits d'Amérique du Sud. Quand les culs-terreux seront calmés et rentrés chez eux dans leurs fermes, le Mercosur sera bien évidemment adopté, et les Français pourront bouffer du poulet chilien élevé en batterie, et on dira que la décision aura été prise en dépit de mon avis. Exactement comme l'accord de libre-échange signé avec la Nouvelle-Zélande en novembre dernier, qui permettra de tailler des croupières sévères à, entre autres, nos éleveurs de moutons. Enlevez, c'est pesé !

Attal : Oui, mais concrètement, qu'est-ce que je fais ?

Macreux : « Concrètement » ? Qu'est-ce que vous voulez dire, par « concrètement » ?

Attal : Ben, quelles mesures en faveur des agriculteurs puis-je proposer ?

Macreux : Des « mesures » ? Non, mais vous rêvez, Attal ! Aucune mesure ! Quelles mesures vous pourriez prendre de toutes façons ? C'est Ursula qui commande ! D'ailleurs, j'envoie Fesneau à Bruxelles fin de ce mois pour y prendre ses instructions. Quand ça chauffe en France, il faut absolument qu'on fasse une actualité à l'étranger pour faire une diversion médiatique. Après ma balade en Inde, je vais aller en Suède parler coopération militaire et parc nucléaire. Coopération militaire, bien que militairement, on est un peu beaucoup à la ramasse, et parc nucléaire, bien que j'ai sacrément foiré la supériorité que la France avait dans ce domaine, mais c'est pas grave, c'est du « en-même-temps » et c'est ma spécialité. Et puis je vais faire un saut en Allemagne rendre hommage au ministre des Finances et président du Bundestag allemand qui vient de clamser après avoir écrasé les intérêts français pendant des décennies au profit des intérêts de mon Europe allemande chérie.

L'apogée de sa nuisance aux intérêts de la France ? Il a soutenu ma candidature en 2017 ! Ah ah ah ah ah ah ! Bon, trêve de rigolade. Vous, Séjourné, je vous envoie à l'ONU pour causer un peu au nom de la France.

Séjourné : Bon, mais il faut d'abord, avant de partir, que j'aille secouer un peu les mites de mes habits.

Macreux : « secouer les mites de vos habits » ? Dites-moi, Séjourné, ça ne s'arrange pas, votre dyslexie, on dirait ! Bon, bref, Attal, moi je vais me faire voir ailleurs pendant tout le temps que les ploucs s'énervent en France, et vous, vous gérez le problème.

Attal : Et s'ils s'énervent vraiment et ne se contentent pas de mots, qu'est-ce que je fais ?

Macreux : Demandez au Darma nain. Il appellera les blindés à la rescousse. Ça lui permettra de se mettre un peu en avant. Vous savez qu'il a pas mal morflé, en voyant votre nomination à Matignon. Alors occuper les écrans pendant quelques jours le consolera un peu.

Attal : Des blindés ? On peut utiliser des blindés contre la population de civils français ? Mais alors, pourquoi on ne les a pas utilisés lors des émeutes de l'année dernière ? Et dans les cités tenues par les dealers ?

Macreux : Précisément parce que ce ne sont pas des populations de civils français ! Il faut décidément tout vous expliquer !! Evidemment, inutile de vous préciser qu'il ne faut pas que ces gueux parviennent à approcher l'Elysée. Des barbelés et des herses ont déjà été mis autour du Parlement européen à Bruxelles. Blindés à Paris, barrages de barbelés à Bruxelles, l'image est claire, non ? Vous pouvez vous en inspirer si vous jugez que la situation s'envenime vraiment contre notre Europe bien-aimée. Allez, zou, je vous laisse. Mon avion m'attend. Bonne chance !



Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper. 






 En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.

samedi 20 janvier 2024

Décidément, Macreux nous gâte!

 

Ce que SP voulait éviter qu'il arrive à son téléviseur.

Autant vous l'avouer franchement : Saucisson-Pinard s'est dispensé de la corvée de regarder la conférence de presse de Macreux, ce mardi 16 janvier. Pleinement conscient de son éventuel manque de maîtrise devant la logorrhée présidentielle habituelle, Saucisson-Pinard a tenu à préserver son téléviseur. Sachant pertinemment que ce dernier allait vraisemblablement fonctionner beaucoup moins bien avec une chaussure lancée avec colère et incrustée dans son écran, et peu soucieux de devoir le remplacer par un neuf en ce moment, Saucisson-Pinard a préféré regarder « Flic ou voyou » sur Paris Première plutôt que « Flic ET voyou » sur l'une des pas moins de huit chaînes déroulant le tapis rouge au narcissisme élyséen.

Saucisson-Pinard s'est contenté de regarder ici ou là des compte-rendus du spectacle, et le peu qu'il en a vu, l'a définitivement rassuré, a posteriori, sur la sagesse qu'il a eue d'éviter le risque de perdre sa sérénité durant plus de deux longues heures ce mardi soir.

Macreux avait, paraît-il, tenu à rassurer son auditoire : il ne connaissait pas à l'avance les questions qui allaient lui être posées. C'est probablement vrai. L'essentiel étant, évidemment, que son service de presse, lui, les connaisse. C'est ainsi qu'on apprend que les journalopes conviés à ce barnum, devaient, avant le début du sketch présidentiel, envoyer par SMS au service de presse de l'Elysée leurs questions et la partie de l'interview dans laquelle ils désiraient que ces questions soient posées. Il suffisait donc à Macreux de donner, dans l'organisation préalable, une liste de questions acceptables et la chronologie souhaitée afin de préparer son laïus et lui donner une apparence de spontanéité et de liberté. Le journaleux dont la question était jugée opportune et en harmonie avec le déroulé prévu, était alors prévenu par SMS annonçant : « Ça va être à vous de poser votre question, vous êtes le prochain ! » Et le micro lui était alors tendu, avec une belle apparence de hasard impromptu, au milieu d'une foule de bras tendus réclamant la parole.

Apparemment, dans cette loterie de questions à poser autorisées, certains organes de presse ont eu plus de chances que d'autres. Ainsi, la chaîne de désinformation en continu BFMacreux a pu poser une question dans chacune des trois parties distinctes du verbiage organisé. Etonnant, non ?

Le bon petit soldat macroniste Benjamin Duhamel, est l'heureux bénéficiaire de la permission d'une de ces questions. Rappelons au passage, le CV de ce brillant jeune homme qui a gravi les marches du journalisme audiovisuel jusqu'aux studios de BFM à force de travail, de persévérance, de talent, et de professionnalisme : Benjamin est le petit-fils de Jacques Saint-Cricq ancien PDG du quotidien La Nouvelle République, le fils de maman Nathalie Saint-Cricq, directrice du service politique de France 2, et de papa Patrice Duhamel, directeur de France Télévision. Il est le neveu de Alain Duhamel, dinosaure du journalisme pro-chiraquien-sarkosiste-hollandiste (selon l'époque). Que voulez-vous, ce n'est quand même pas la faute de Benjamin si le monde journalistique est si petit ! Oups ! On allait oublier ! Benjamin est aussi, mais c'est juste une coïncidence sans signification, le cousin de Amélie Oudea-Castera, la nouvelle ministre de l'Education Nationale. Le monde médiatico-politique aussi est, apparemment, bien petit !

Sans bien sûr que cela n'ait un rapport quelconque avec ce bref rappel de compétences, Benjamin Duhamel avait eu l'insigne honneur de figurer parmi les happy few, invités à l'Elysée le 17 janvier 2023 pour un déjeuner de presse confidentiel ayant pour sujet la réforme des retraites. Benjamin n'a alors pas démérité et a justifié pleinement la confiance que Macreux a placé en lui, en reprenant mot pour mot, dès le 18 janvier, le vocabulaire élyséen pour vanter la nécessité de cette réforme.

Ce mardi soir, Benjamin a donc eu le privilège de tendre à son mentor la perche du sujet RN. Macreux avait de toute évidence le désir de profiter de cette conférence de presse pour dire tout le mal qu'il pensait du parti de l'opposition qui menace le plus, dans l'opinion et dans les urnes, ses intérêts politiciens. Il s'est donc livré à une diatribe anti-RN digne de n'importe quel petit chef de parti venu, démontrant, ce faisant, qu'il n'a toujours pas compris ce qu'était un chef d'état, et quel devait être la hauteur de vue d'un président de la République. Cette ignorance devient, au terme de plus de 6 ans d'exercice du poste, vraiment gravissime. Car se pose alors la question de la légitimité d'un président dans un régime supposément démocratique, qui montre son profond mépris pour la représentation électorale de près de 42% de la population... Pour l'idée macreusienne, émise en juin 2022, de constitution d'un « gouvernement d'union nationale », on repassera.

Au terme de ce dénigrement par Macreux d'un parti d'opposition qualifié de « parti du mensonge », (et en l'occurrence, on peut reconnaître au locataire élyséen une expertise certaine dans la connaissance de ce qu'est le mensonge politique), le téléspectateur pouvait voir le sourire satisfait de Benjamin Duhamel qui en dit long sur sa flagornerie congénitale, faisant sans nul doute, la fierté de la famille Duhamel toute entière.

Il y eut dans cette conférence de presse, admettons-le, quelques occasions de sourire. Rien que la vue de ces ministres, rassemblés au pied de l'estrade présidentielle, dodelinant en permanence de la tête comme ces chiens-poupées de plage arrière d'automobile, en marque de leur approbation servile de la parole présidentielle, devait être une plaisante récréation pour le téléspectateur endurant ces cent trente cinq minutes de diarrhée verbale. Il semble bien aussi que certains ministres commençaient à piquer du nez, vers la fin du spectacle.

Pour sa part, Saucisson-Pinard a relevé, dans les extraits dont il a pris connaissance, une réflexion de Macreux qui symbolise à merveille sa démarche intellectuelle brinquebalante dont il fait si souvent montre depuis plus de six ans. Il prétend que s'il y a eu des émeutes d'importance en juin dernier, c'est parce que les émeutiers étaient privés d'école à ce moment-là. Car il est bien connu que l'alternative pour les jeunes d'aujourd'hui, se présente comme suit : soit ils sont en classe, soit ils doivent brûler des écoles et des commissariats de police ou autres bâtiments publics, et dévaliser des magasins. Reconnaissons que leur choix de vie est donc réduit.

  • Et d'ailleurs, qui sont ces jeunes ? Mais non, ils n'ont rien à voir avec l'immigration ! Ce ne sont pas des immigrés, ils ont pour la plupart des cartes d'identité française ! (Hein ? Bah oui, Françaises, Français, je vous prends pour des cons ! Pourquoi le demandez-vous?  ) Ce sont simplement des jeunes en mal d'intégration !

D'où on conclut, du diagnostic présidentiel, que l'intégration n'a aucun rapport avec l'immigration ! Intéressant point de vue : il n'y a pas d'immigré en révolte, témoignant de sa haine du pays qui l'a accueilli. Il n'y a que des mal-intégrés. Nuance ! A ce compte-là, Kevin et Matteo peuvent être des « mal intégrés ».

Décidément, Macreux nous gâte !

Avec ce remaniement ministériel récent, il nous gâte aussi. Ce gouvernement a une semaine d'existence, et déjà, certains de ses éléments font rire (jaune) dans les chaumières.

Nous avons une ministre de la Culture issue des rangs LR, parti supposément d'opposition, qui affirmait naguère que le parti présidentiel n'était qu'un parti de traîtres : « rassemblement de traîtres de droite et de traîtres de gauche ». Et c'est vraisemblablement pour illustrer son propos, que Rachida Dati accepte quelques mois plus tard, un poste ministériel proposé par le chef de ce parti de traîtres. On se demandera ensuite pourquoi le public a tant de mépris pour cette mafia politique...

Nous avons une ministre de l'Education Nationale, Amélie Oudea-Castera, qui fait publiquement le constat du délabrement de l'instruction en France, (ce qui ne requiert pas vraiment, reconnaissons-le, une lucidité exceptionnelle). Elle avoue, pour cette raison, avoir dû mettre ses enfants en école privée. Mais il s'agit là, aux yeux de l'intelligentsia gauchiste d'un double crime. Il est d'une part interdit de dénigrer l'Education Nationale et ses agents. D'autre part, il est prohibé de faire la promotion d'une école privée, et, circonstance aggravante, catholique ! Or, venant du microcosme de l' « élite » parisienne, (AOC est l'épouse du patron de Sanofi, et il ne faut pas y voir ici une quelconque preuve de copinage entre Macreux et Bigpharma, à moins de sombrer dans le plus vil complotisme, bien entendu), la ministre de l'Education aurait dû le savoir. Mais, au lieu de faire face aux critiques avec courage et de répondre « j'assume mes propos sur l'état de l'école dans la France d'aujourd'hui, je m'emploierai précisément à changer les choses, et je mets mes enfants dans une école qui a des résultats parce que je peux me le permettre financièrement et je vous emmerde !», la pauvre nouvelle recrue d'Attal se dégonfle, s'excuse, et ment effrontément en inventant de faux prétextes pour avoir sorti ses gosses d'une école publique. Autant dire que, désormais, tenter de mener son ministère face aux ayatollahs gauchistes de l'Education Nationale, s'apparentera à escalader l'Everest pieds-nus avec un éléphant dans chaque poche.

Et enfin, nous avons un ministère des Affaires Etrangères qui échoit, à titre probablement de cadeau de rupture, à Stéphane Séjourné, ex-petit copain de notre Premier Ministre sodomite. Ses qualifications ? Il a le baccalauréat. Et il est l'ex-petit copain de Gabriel. Ah ! Il a aussi beaucoup voyagé : atout indispensable, semble-t-il, pour discuter avec les gouvernants étrangers. Et il est l'ex-petit copain de Gabriel. Et puis, il a passé son baccalauréat avec succès. Enfin, en complément, il est l'ex-petit copain de Gabriel. Et il a beaucoup voyagé. Et il a son bac. (On l'a déjà dit ?) Bref, son bagage est, à l'évidence, un atout indiscutable pour être à la tête de ce ministère de premier plan.

Certes, des esprits chagrins pourraient lui reprocher son français approximatif. « Voir aujourd'hui ce qu'ont besoin les Ukrainiens », « c'est pas moi qui décidera... », « les principes fondamentals du droit international... » sont quelques-une de ses sorties ubuesques toutes récentes.

Mais la défense macroniste est prompte à trouver l'excuse : Séjourné serait dyslexique. Ce qui est possible mais en l'occurrence, n'explique rien. Ça serait juste un handicap qui s'ajouterait à son inculture, car la dyslexie est un trouble de l'écrit. Pas du langage oral. Mais dans la panique provoquée par l'énormité des défaillances répétées, en une seule semaine, de ce ministre un tantinet analphabète, il fallait bien trouver quelque chose.

On dédramatisera en objectant qu'après tout, Séjourné n'est pas ministre de la francophonie ; juste de la diplomatie. Néanmoins, on pourra évidemment se poser la question de savoir si la maîtrise de la langue ne serait pas une qualité d'importance quand il s'agit de jouer avec les nuances et les subtilités de la communication diplomatique dont la conséquence peut être la guerre ou la paix...

Une bévue comique n'a d'ailleurs pas tardé à illustrer le handicap de ce ministre. Elle est comique, certes, mais laisse cependant planer l'inquiétude sur ses conséquences dans les rapports diplomatiques de la France dans le monde. En pleine session au Parlement, ce 17 janvier dernier, notre ex-petit copain du Premier Ministre sort tout de go : « … pour oeuvrer à un cessez-le-feu immédiat pour permettre de garantir les souffrances des Palestiniens (sic !). » Nul n'est à l'abri d'un lapsus, bien évidemment. Mais cette cascade d'impairs en une petite semaine seulement d'exercice ministériel, peut légitimement interpeler.

Bref, dans ce gouvernement de quatorze ministres, trois ont déjà réussi dans la même semaine, à attirer l'attention sur eux, et pas vraiment sur leur talent supposé à travailler efficacement dans leurs ministères respectifs.

Décidément, Macreux nous gâte pour ce début d'année !

Et à la veille de partir à Davos chercher ses instructions et sa feuille de route au Forum Economique Mondial de Schwab, il promet de prochaines nouvelles gâteries pour notre pays et ses malheureux habitants.

 

 

Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper. 




 En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.

 

vendredi 12 janvier 2024

Presse mainstream, toujours en pointe de l'actualité!

 


Tel est le faire-part distribué par les médias de grand chemin, avec des larmes d'émotion aux yeux, à longueur de temps d'antenne et de lignes d'articles dithyrambiques.

Le bébé se porte bien. Il a certes, quelques fils qui se touchent, comme le montre sa préférence revendiquée pour fréquenter sexuellement des personnes de son sexe, mais après tout, c'était aussi le cas de Léonard de Vinci, ce qui n'a pas empêché ce dernier de démontrer un réel génie dans plusieurs domaines.

Il est vrai que mettre Gabriel Attal et Léonard de Vinci dans la même phrase peut paraître incongru. Car leur homosexualité est à l'évidence leur seul point commun. En outre, Léonard de Vinci était assez naïf pour ne pas brandir cette anomalie biologique comme un étendard, et la garder dans sa sphère privée, pour ne faire profiter l'humanité que de ses remarquables talents artistiques et d'ingénierie. Attal n'a pas cette réserve. Et la Presse mainstream n'hésite pas à mettre cette spécificité sexuelle au rang de qualité remarquable, pour occuper un poste de Premier Ministre. Un penchant naturel pour la sodomie semblerait être, à entendre cette Presse, une qualité de bon aloi pour être à la tête d'un gouvernement. Faut-il en conclure que les citoyens doivent s'attendre à être prochainement les victimes non consentantes de cette pratique, par le gouvernement?

En fait, ce faire-part est juste l'aboutissement d'une longue diversion médiatique, qui a permis à Macreux d'occulter jour après jour les vrais problèmes dont souffrent les Français. Et ceux dont ils souffriront dans un futur proche. Jugez plutôt l'enchaînement des informations qui ont monopolisé, ces dernières semaines, l'attention de nos journaleux de la Presse écrite, radiophonique et télévisuelle. Cet enchaînement peut se résumer de la façon suivante, dans un dialogue entre la Presse mainstream et le citoyen spectateur :

Fin décembre.

La Presse : Regardez, braves gens : il y a une affaire Depardieu. Depardieu serait un méchant, un paillard, un vilain qui ferait du mal aux gentilles actrices !

L'homme de la rue : Bon, faut voir. Que dit la Justice ?

La Presse : Bah rien encore. Mais il y a plein de gentilles actrices et de gentils acteurs qui disent beaucoup de mal sur Depardieu !

L'homme de la rue : A part ça, quoi de neuf dans le monde ? Quels sont les enjeux géopolitiques en cours dans le monde, qui auront un effet sur ce que va devenir notre pays ?

La Presse : Bah, il y a le chef de l'Etat, à qui on a posé fort opportunément la question, et qui dit que la Justice n'a pas encore donné son verdict sur le fait que Depardieu est un gentil ou un méchant, et qu'il faut attendre pour se prononcer !

L'homme de la rue : Oui, bon, mais qu'en est-il de la réforme des traités européens actuellement en discussion à Bruxelles qui pourrait porter un coup fatal à la souveraineté de la France et en faire une simple province européenne soumise à l'Allemagne, qui tient les manettes ?

La Presse : Ben, il y a une tribune d'acteurs et d'actrices qui disent que Depardieu n'est pas forcément aussi méchant que ça !

L'homme de la rue : Et notre pouvoir d'achat qui dégringole, ça intéresse quelqu'un au gouvernement ?

La Presse : Ben, dans la tribune d'acteurs et d'actrices qui disaient que Depardieu n'est pas forcément aussi méchant que ça, il y en a qui changent d'avis et qui disent maintenant que Depardieu, il est sûrement un peu méchant quand même !


Et arrive la nouvelle année. Les manoeuvres de diversion opérée par la Presse reprennent de plus belle, sans trêve.

Le 1er janvier 2024

La Presse : Attention, il est possible qu'on assiste prochainement à un remaniement ministériel !

Le 2 janvier.

La Presse : Attention, il est possible qu'on assiste prochainement à un remaniement ministériel !

Le 3 janvier :

La Presse : Attention, il est possible qu'on assiste prochainement à un remaniement ministériel !

Le 4 janvier.

La Presse : Attention, il est possible qu'on assiste à un remaniement ministériel !

L'homme de la rue : Bon, OK. A part ça, quoi de neuf ?

Le 5 janvier.

La Presse : Attention, il se pourrait que Elisabeth Borne démissionne !

L'homme de la rue : Bon. OK. Mais qu'est-ce qu'il se passe d'autre, de vraiment important, dans le pays et dans le monde ?

Le 6 janvier.

La Presse : Ben, il y a l'affaire Delon ! Une affaire d'enfants d'une célébrité qui se disputent sur la garde de leur papa très riche, et dont la santé part en quenouille. Et attention ! il se pourrait que Elisabeth Borne démissionne !

Le 7 janvier.

La Presse : L'affaire Delon suit son cours : Une affaire d'enfants d'une célébrité qui se disputent sur la garde de leur papa très riche, et dont la santé part en quenouille. Et attention ! il se pourrait que Elisabeth Borne démissionne !

Le 8 janvier.

La Presse : qu'est-ce qu'on vous avait dit ! Elisabeth Borne démissionne ! Et puis il y a l'affaire Delon. Il y a ses fistons qui parlent. Et puis il y a sa fifille qui leur répond.

L'homme de la rue : Bon, mais quoi d'autre ? Qu'est-ce qu'il se passe en ce moment en Allemagne, avec cette manifestation monstre des agriculteurs qui bloquent le pays avec leurs tracteurs ? Qu'est-ce que cette révolte inédite en Allemagne, augure de bon ou de mauvais pour la France? Vit-on les prémices d'un soulèvement populaire contre l'oligarchie mondialiste, et qui pourrait éclore en France ?

La Presse : Le jeune Gabriel Attal est pressenti pour remplacer Borne à Matignon ! Il est jeune, il est gay, il est brillant, il ressemble à Macron !

Le 9 janvier.

La Presse : Qu'est-ce qu'on vous avait dit ! Le jeune Gabriel Attal est officiellement nommé pour remplacer Borne à Matignon ! Il va y avoir un nouveau gouvernement tout neuf !

L'homme de la rue : OK, on verra. Mais qu'est-ce qu'il se passe dans le monde ? Qu'est-ce que l'affaire Epstein aux Etats-Unis ? Quelles personnalités mondiales et françaises pourraient être concernées par les répercussions de l'enquête sur le pédophile Epstein et son réseau ?

La Presse : bah, oui, il y aurait peut-être une affaire Epstein en ce moment, avec des personnalités politiques impliquées. Regardez, là on l'évoque, avec une photo de Trump en illustration.

L'homme de la rue : Ah ! Trump est concerné par cette affaire ?

La Presse : Non. Pas du tout (Hélas !). Mais Trump est une personnalité politique... Méchante, en plus !

Le 10 janvier.

La Presse : C'est formidable ! Il y a maintenant en France, avec le plus jeune président que la Ve République ait connu, le plus jeune premier ministre de la Ve République ! En plus, c'est formidable, parce que pour la première fois, on a un Premier Ministre revendiqué pédéraste ! C'est inédit ! Et il va y avoir un gouvernement tout neuf !

L'homme de la rue : Ok, mais que se passe-t-il en Ukraine, avec l'hiver qui s'installe sévèrement, en dépit du « réchauffement climatique »? Zelenski ne serait-il pas en train de se prendre une rouste, ou nous prépare-t-il une fameuse « contre-offensive » aussi efficace que la dernière, qui a vu une débâcle de l'armée ukrainienne sur tous les fronts ?

Le 11 janvier.

La Presse : Voilà le gouvernement tout neuf nommé par notre formidable jeune prodige Gabriel Attal !

L'homme de la rue : Gouvernement tout neuf? Enfin !! On a donc un nouveau ministre de l'Economie remplaçant celui qui devait mettre l'économie de la Russie à genoux, et qui a en fait mis celle de la France KO, avec inflation des prix des produits alimentaires et de l'énergie, dette astronomique, effondrement de la balance commerciale, déficit budgétaire abyssal ?

La Presse : Euh, non. C'est le même ministre de l'Economie !

L'homme de la rue : Gouvernement tout neuf ? Avec un nouveau ministre de l'Intérieur, alors ? Pour remplacer celui qui a passé son temps à dissoudre des associations inoffensives tout en conservant celles, islamistes et d'extrême-gauche, qui menacent la sécurité et l'intégrité du pays ? Pour remplacer celui qui n'a pas su mater les émeutes des racailles immigrées de juin dernier ? Celui qui n'a pas su endiguer la vague de racailles du 93 assaillant le Stade de France en mai 2022, tout en accusant les supporters britanniques ?

La Presse : Euh non, c'est le même ministre de l'Intérieur.

L'homme de la rue : Gouvernement tout neuf ? Avec un nouveau ministre de la Justice, alors ? Pour remplacer celui qui a été traîné par ses pairs devant les tribunaux pour un problème de conflit d'intérêt ? Celui qui a laissé les juges faire preuve d'un laxisme systématique à l'égard de la délinquance de la piétaille immigrée mais condamne à de la prison ferme un manifestant pacifique défilant avec un portrait de Thomas, en hommage à cette victime de racisme anti-blanc à Crépol ?

La Presse : Euh non, c'est le même ministre de la Justice !

L'homme de la rue : Gouvernement tout neuf ? Avec un nouveau ministre des Armées, alors ? Pour remplacer celui qui a dépossédé l'Armée Française de ses armes et munitions au profit de Zelenski, le triste sire corrompu de l'Ukraine qui sacrifie son peuple pour son intérêt personnel et celui de l'oligarchie mondialiste ?

La Presse : Euh, non ! C'est le même ministre des Armées!

L'homme de la rue : Bon, c'est un « gouvernement tout neuf », mais avec les mêmes clampins aux ministères des fonctions régaliennes, donc ! Un « gouvernement tout neuf » avec juste des modifications cosmétiques propres à alimenter les commentaires de vos scribouillards. Mais, puisque vous insistez sur ce formidable jeune Premier Ministre, quel parcours a-t-il eu pour justifier cette promotion à Matignon ?

La Presse : Il a été membre du cabinet de Marisol Touraine, la ministre de la Santé de Hollandouille !

L'homme de la rue : C'était une bonne ministre de la Santé, la Touraine ?

La Presse : Bof ! Le passage de Touraine à la Santé marque le début de la dégringolade de ce service et notamment du secteur hospitalier. Mais, bon, Gabriel n'est pas le responsable en chef de ce désastre !

L'homme de la rue : Et après cette assistance à l'incompétence ?

La Presse : Ben après, il quitte la parti socialiste pour rejoindre le parti LREM de Macron, ce qui prouve un sens de l'opportunisme assez aiguisé, non ?

L'homme de la rue : Certes, mais en termes de compétence et expérience, qu'en est-il de son parcours ?

La Presse : Il a été le plus jeune (déjà!) membre de gouvernement, dans la Ve République, en charge du SNU, le Service National Universel !

L'homme de la rue : Le SNU ? Qu'est-ce qu'il est devenu, ce SNU ?

La Presse : Certes, son existence reste plutôt confidentielle, mais après, cet « ange » Gabriel, comme l'appelle (sans rire) le propagandiste macreusien à l'écharpe rouge, est devenu porte-parole du gouvernement. Et là, il a été remarquable !

L'homme de la rue : Ah oui, je me souviens ! C'est bien lui qui a été le parfait relais de la propagande covidiste, acharné à dénoncer et à insulter ceux qui remettaient en cause l'efficacité du vaccin pour empêcher la transmission du virus. Efficacité universellement et scientifiquement niée aujourd'hui... Et après ce brillant poste ?

La Presse : Après il a occupé presque un an (!) le poste de ministre chargé des Comptes Publics.

L'homme de la rue : Et ils sont bons, ces comptes publics ?

La Presse : Après, il est devenu ministre de l'Education Nationale.

L'homme de la rue : Combien de temps ?

La Presse : Cinq mois !

L'homme de la rue : Et qu'est-ce qu'il a fait, en cinq mois, pour sauver cette Education Nationale en plein naufrage ?

La Presse : Il a eu des bonnes paroles. Ce sont d'ailleurs ces bonnes paroles qui lui valent aujourd'hui, plutôt une bonne opinion dans le public !

L'homme de la rue : Des bonnes paroles ? Donc, énoncer quelques phrases de bon sens que n'importe quel spectateur du fiasco de l'Enseignement peut aussi partager sans se forcer à une grande réflexion, suffit à lui donner un vernis de compétence ? Mais côté acte concret, de quoi pourrait-il se prévaloir d'être responsable ?

La Presse : En cinq mois seulement, que voulez-vous qu'il ait pu faire ?

L'homme de la rue : hon, hon... Donc finalement, c'est encore dans la tchatche qu'il s'est montré le plus actif, non ?

La Presse : Mais, brave citoyen, la communication, c'est l'Alpha et l'Oméga de la politique de notre vénéré Président ! Gabriel est donc parfaitement à sa place à Matignon! Et c'est formidable, si je ne vous l'ai pas déjà dit, d'avoir un Premier Ministre aussi jeune. Et gay !

L'homme de la rue : Ouais, je vois...



Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.



 En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.


 


dimanche 7 janvier 2024

Macreux et Moscovici parlent immigration.

 

 


Le micro de Saucisson-Pinard dans le bureau élyséen fonctionne à nouveau. Voici ce qu'il a enregistré il y a quelques jours :

- Monsieur le président ? Vous avez monsieur Moscovici sur la une.

- Je prends ! Allo, Mosco ?

- Salut Manu ! Comment va ?

- Bah, tu sais, couci-couça. Y a le Parlement qui me chie dans les bottes au sujet de ma loi immigration, mais bon, j'ai mon Darma nain que j'envoie au front. Et toi ?

- Ben, justement, c'est un peu en rapport avec ce sujet que je t'appelle.

- Ah oui ?

- La Cour des Comptes vient de finaliser son rapport sur l'immigration illégale en France.

- Et alors ?

- Ben alors, c'est pas bon !

- Comment ça, pas bon ?

- Les outils de lutte contre l'immigration clandestine sont à la fois très coûteux et très inefficaces.

- Ah ah ah ah ah !!! (éclats de rire) La lutte contre l'immigration illégale coûte un bras et ne fonctionne pas ? Et c'est ça qui t'inquiète ? Mais c'est comme le reste de ce qui se passe depuis 2017, et même avant ! Les Français commencent à avoir l'habitude, non ?

- Non, mais là, Manu, c'est flagrant. Le rapport évalue à un milliard huit cents mille euros cette politique supposée lutter contre l'immigration clandestine, et il y aurait néanmoins entre 600 000 et 900 000 clandestins sur le territoire !

- Entre 600 et 900 mille ?? La fourchette est large !

- Bah oui, par définition, ils sont clandestins donc difficiles à chiffrer !

- Ouais, donc ça pourrait être davantage, alors !

- Bref, quand les portes sont grandes ouvertes, faut pas s'étonner...

- Arrête Mosco, tu ne vas pas me chanter le refrain des identitaires qui n'ont pas compris que l'immigration en Europe n'est pas un « accident » quasiment inévitable mais une politique voulue, déterminée et organisée !

- Bien sûr, Manu, mais je voulais juste t'avertir des failles grossières du système que le rapport dénonce. Par exemple, la Police n'est pas en relation directe avec les services des douanes. Si par le plus grand des hasards un clandestin est chopé sur le territoire, son identité n'est pas transmise aux services de douane. Donc si ultérieurement, ce même clandestin est arrêté par la douane, il est parfaitement inconnu. De toutes façons, il a toutes les chances de rester en France et de ne pas être expulsé. Quand bien même, une fois enregistré, il ferait une demande d'asile et qu'il en serait débouté officiellement au terme de plusieurs mois de procédure, il resterait sur le territoire dans l'espoir d'être régularisé. Une seule journée de rétention d'un clandestin coûte 602 € au contribuable! Si de façon exceptionnelle, une expulsion forcée est effectuée, elle coûtera en moyenne 4 414€ à ce même contribuable. Et encore ! On ne compte pas l'argent du contribuable qui est versé aux associations de défense de l'immigration illégale dont le but est précisément de mettre des bâtons dans l'engrenage excessivement complexe de la procédure d'expulsion. Donc le contribuable paie de la main droite pour tenter d'expulser ceux qui s'affranchissent des règles d'immigration et de la main gauche pour empêcher ces expulsions.

- Mais je sais tout ça, mon Mosco !

- Bien sûr, que tu le sais ! Tu le sais, je le sais, tous ceux qui sont aux commandes le savent ! Mais maintenant, avec ce rapport, on ne sera plus les seuls à le savoir ! Et à quelques jours de l'examen par la Commission Mixte Paritaire, de la loi immigration que tu as concoctée, ce rapport tombe plutôt mal, non ?

- Ah oui, je vois ce que tu veux dire ! Côté timing, c'est pas l'idéal ! Ce rapport risque de donner des idées à certains LR et RN de durcir le texte. Déjà qu'il n'est pas aussi mou que j'aurais voulu au départ...

- C'est pour ça que je t'appelle aujourd'hui, Manu !

- Ben tu sais quoi ? T'as qu'à garder ce rapport sous le coude quelques jours, et puis c'est tout !

- Ben ouais, c'est ce que je me suis dit, Manu, mais je te rappelle que la Cour des Comptes a en principe pour but de contrôler la façon dont l'argent du contribuable est géré par le gouvernement, et l'article 47-2 de la Constitution définit le rôle de la Cour des Comptes dans l'assistance du Parlement pour le contrôle de l'action du gouvernement ! Donc ne pas donner connaissance au Parlement d'infos pouvant apporter des lumières sur un sujet qu'il est en train d'étudier, c'est moyen, non ?

- Euh... Mosco, tu me rappelles qui t'a nommé à ce poste de président de la Cour des Comptes ?

- Du calme, Manu, je ne t'oublie pas ! La preuve, c'est moi qui t'appelle aujourd'hui pour te parler de ce rapport...

- Oui, je ne voudrais pas non plus avoir à te rappeler que la Cour des Comptes coûte au contribuable 193 millions d'euros par an, rien qu'en frais de personnel. Lequel personnel s'élève à 800 fonctionnaires, soit un salaire moyen de 20 000 € mensuel par personne... Je te laisse regarder ta propre fiche de paie et réfléchir à qui tu dois d'avoir ton nom sur cette fiche de paie...

- Non, mais il n'y a pas de problème, mon Manu ! J'attends que ta Commission Mixte Paritaire ponde sa loi, et je sortirai ce rapport après. Je prétexterai que j'ai décidé tout seul comme un grand de garder ce rapport de côté pour ne pas interférer dans cette discussion en cours sur l'immigration.

- Ah ah ah ah...(éclats de rire) « Ne pas interférer sur la discussion en cours ! » C'est génial, mon Mosco ! C'est l'automobiliste en jugement pour excès de vitesse, dont le rapport du radar constatant le dépassement de vitesse ne serait pas transmis « pour ne pas interférer avec le jugement ! » T'es un pourri comme je les aime, mon Mosco ! Tu verras que nos merdias avaleront ça et essaieront de le faire avaler tout cru à leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs !

- Si je peux rendre service, Manu, c'est bien volontiers !

- De toutes façons, t'inquiète pas sur l'issue de cette loi d'immigration : Après les conclusions de cette Commission Paritaire, je vais appeler direct le Conseil Constitutionnel pour qu'il retoque le texte et le rende parfaitement inopérant sur l'immigration. Mon Fabius n'a rien à me refuser et je suis directement et indirectement responsable de la nomination de quatre sur les huit autres membres du Conseil. Donc je vais pouvoir rapporter à Ursula que l'UE n'a rien à craindre de mesures anti-immigration prises par la France. Je vais pouvoir accoler mon nom à une loi sur l'immigration. Le gueux m'en saura gré, mais rien ne changera sur le fond. Donc tout va bien.

- Super, Manu. Merci de m'avoir écouté !

- Salut, mon Mosco. A la prochaine !

Clic.

 

 

Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.

En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.