Ce que SP voulait éviter qu'il arrive à son téléviseur. |
Autant vous l'avouer franchement : Saucisson-Pinard s'est dispensé de la corvée de regarder la conférence de presse de Macreux, ce mardi 16 janvier. Pleinement conscient de son éventuel manque de maîtrise devant la logorrhée présidentielle habituelle, Saucisson-Pinard a tenu à préserver son téléviseur. Sachant pertinemment que ce dernier allait vraisemblablement fonctionner beaucoup moins bien avec une chaussure lancée avec colère et incrustée dans son écran, et peu soucieux de devoir le remplacer par un neuf en ce moment, Saucisson-Pinard a préféré regarder « Flic ou voyou » sur Paris Première plutôt que « Flic ET voyou » sur l'une des pas moins de huit chaînes déroulant le tapis rouge au narcissisme élyséen.
Saucisson-Pinard s'est contenté de regarder ici ou là des compte-rendus du spectacle, et le peu qu'il en a vu, l'a définitivement rassuré, a posteriori, sur la sagesse qu'il a eue d'éviter le risque de perdre sa sérénité durant plus de deux longues heures ce mardi soir.
Macreux avait, paraît-il, tenu à rassurer son auditoire : il ne connaissait pas à l'avance les questions qui allaient lui être posées. C'est probablement vrai. L'essentiel étant, évidemment, que son service de presse, lui, les connaisse. C'est ainsi qu'on apprend que les journalopes conviés à ce barnum, devaient, avant le début du sketch présidentiel, envoyer par SMS au service de presse de l'Elysée leurs questions et la partie de l'interview dans laquelle ils désiraient que ces questions soient posées. Il suffisait donc à Macreux de donner, dans l'organisation préalable, une liste de questions acceptables et la chronologie souhaitée afin de préparer son laïus et lui donner une apparence de spontanéité et de liberté. Le journaleux dont la question était jugée opportune et en harmonie avec le déroulé prévu, était alors prévenu par SMS annonçant : « Ça va être à vous de poser votre question, vous êtes le prochain ! » Et le micro lui était alors tendu, avec une belle apparence de hasard impromptu, au milieu d'une foule de bras tendus réclamant la parole.
Apparemment, dans cette loterie de questions à poser autorisées, certains organes de presse ont eu plus de chances que d'autres. Ainsi, la chaîne de désinformation en continu BFMacreux a pu poser une question dans chacune des trois parties distinctes du verbiage organisé. Etonnant, non ?
Le bon petit soldat macroniste Benjamin Duhamel, est l'heureux bénéficiaire de la permission d'une de ces questions. Rappelons au passage, le CV de ce brillant jeune homme qui a gravi les marches du journalisme audiovisuel jusqu'aux studios de BFM à force de travail, de persévérance, de talent, et de professionnalisme : Benjamin est le petit-fils de Jacques Saint-Cricq ancien PDG du quotidien La Nouvelle République, le fils de maman Nathalie Saint-Cricq, directrice du service politique de France 2, et de papa Patrice Duhamel, directeur de France Télévision. Il est le neveu de Alain Duhamel, dinosaure du journalisme pro-chiraquien-sarkosiste-hollandiste (selon l'époque). Que voulez-vous, ce n'est quand même pas la faute de Benjamin si le monde journalistique est si petit ! Oups ! On allait oublier ! Benjamin est aussi, mais c'est juste une coïncidence sans signification, le cousin de Amélie Oudea-Castera, la nouvelle ministre de l'Education Nationale. Le monde médiatico-politique aussi est, apparemment, bien petit !
Sans bien sûr que cela n'ait un rapport quelconque avec ce bref rappel de compétences, Benjamin Duhamel avait eu l'insigne honneur de figurer parmi les happy few, invités à l'Elysée le 17 janvier 2023 pour un déjeuner de presse confidentiel ayant pour sujet la réforme des retraites. Benjamin n'a alors pas démérité et a justifié pleinement la confiance que Macreux a placé en lui, en reprenant mot pour mot, dès le 18 janvier, le vocabulaire élyséen pour vanter la nécessité de cette réforme.
Ce mardi soir, Benjamin a donc eu le privilège de tendre à son mentor la perche du sujet RN. Macreux avait de toute évidence le désir de profiter de cette conférence de presse pour dire tout le mal qu'il pensait du parti de l'opposition qui menace le plus, dans l'opinion et dans les urnes, ses intérêts politiciens. Il s'est donc livré à une diatribe anti-RN digne de n'importe quel petit chef de parti venu, démontrant, ce faisant, qu'il n'a toujours pas compris ce qu'était un chef d'état, et quel devait être la hauteur de vue d'un président de la République. Cette ignorance devient, au terme de plus de 6 ans d'exercice du poste, vraiment gravissime. Car se pose alors la question de la légitimité d'un président dans un régime supposément démocratique, qui montre son profond mépris pour la représentation électorale de près de 42% de la population... Pour l'idée macreusienne, émise en juin 2022, de constitution d'un « gouvernement d'union nationale », on repassera.
Au terme de ce dénigrement par Macreux d'un parti d'opposition qualifié de « parti du mensonge », (et en l'occurrence, on peut reconnaître au locataire élyséen une expertise certaine dans la connaissance de ce qu'est le mensonge politique), le téléspectateur pouvait voir le sourire satisfait de Benjamin Duhamel qui en dit long sur sa flagornerie congénitale, faisant sans nul doute, la fierté de la famille Duhamel toute entière.
Il y eut dans cette conférence de presse, admettons-le, quelques occasions de sourire. Rien que la vue de ces ministres, rassemblés au pied de l'estrade présidentielle, dodelinant en permanence de la tête comme ces chiens-poupées de plage arrière d'automobile, en marque de leur approbation servile de la parole présidentielle, devait être une plaisante récréation pour le téléspectateur endurant ces cent trente cinq minutes de diarrhée verbale. Il semble bien aussi que certains ministres commençaient à piquer du nez, vers la fin du spectacle.Pour sa part, Saucisson-Pinard a relevé, dans les extraits dont il a pris connaissance, une réflexion de Macreux qui symbolise à merveille sa démarche intellectuelle brinquebalante dont il fait si souvent montre depuis plus de six ans. Il prétend que s'il y a eu des émeutes d'importance en juin dernier, c'est parce que les émeutiers étaient privés d'école à ce moment-là. Car il est bien connu que l'alternative pour les jeunes d'aujourd'hui, se présente comme suit : soit ils sont en classe, soit ils doivent brûler des écoles et des commissariats de police ou autres bâtiments publics, et dévaliser des magasins. Reconnaissons que leur choix de vie est donc réduit.
Et d'ailleurs, qui sont ces jeunes ? Mais non, ils n'ont rien à voir avec l'immigration ! Ce ne sont pas des immigrés, ils ont pour la plupart des cartes d'identité française ! (Hein ? Bah oui, Françaises, Français, je vous prends pour des cons ! Pourquoi le demandez-vous? ) Ce sont simplement des jeunes en mal d'intégration !
D'où on conclut, du diagnostic présidentiel, que l'intégration n'a aucun rapport avec l'immigration ! Intéressant point de vue : il n'y a pas d'immigré en révolte, témoignant de sa haine du pays qui l'a accueilli. Il n'y a que des mal-intégrés. Nuance ! A ce compte-là, Kevin et Matteo peuvent être des « mal intégrés ».
Décidément, Macreux nous gâte !
Avec ce remaniement ministériel récent, il nous gâte aussi. Ce gouvernement a une semaine d'existence, et déjà, certains de ses éléments font rire (jaune) dans les chaumières.
Nous avons une ministre de la Culture issue des rangs LR, parti supposément d'opposition, qui affirmait naguère que le parti présidentiel n'était qu'un parti de traîtres : « rassemblement de traîtres de droite et de traîtres de gauche ». Et c'est vraisemblablement pour illustrer son propos, que Rachida Dati accepte quelques mois plus tard, un poste ministériel proposé par le chef de ce parti de traîtres. On se demandera ensuite pourquoi le public a tant de mépris pour cette mafia politique...
Nous avons une ministre de l'Education Nationale, Amélie Oudea-Castera, qui fait publiquement le constat du délabrement de l'instruction en France, (ce qui ne requiert pas vraiment, reconnaissons-le, une lucidité exceptionnelle). Elle avoue, pour cette raison, avoir dû mettre ses enfants en école privée. Mais il s'agit là, aux yeux de l'intelligentsia gauchiste d'un double crime. Il est d'une part interdit de dénigrer l'Education Nationale et ses agents. D'autre part, il est prohibé de faire la promotion d'une école privée, et, circonstance aggravante, catholique ! Or, venant du microcosme de l' « élite » parisienne, (AOC est l'épouse du patron de Sanofi, et il ne faut pas y voir ici une quelconque preuve de copinage entre Macreux et Bigpharma, à moins de sombrer dans le plus vil complotisme, bien entendu), la ministre de l'Education aurait dû le savoir. Mais, au lieu de faire face aux critiques avec courage et de répondre « j'assume mes propos sur l'état de l'école dans la France d'aujourd'hui, je m'emploierai précisément à changer les choses, et je mets mes enfants dans une école qui a des résultats parce que je peux me le permettre financièrement et je vous emmerde !», la pauvre nouvelle recrue d'Attal se dégonfle, s'excuse, et ment effrontément en inventant de faux prétextes pour avoir sorti ses gosses d'une école publique. Autant dire que, désormais, tenter de mener son ministère face aux ayatollahs gauchistes de l'Education Nationale, s'apparentera à escalader l'Everest pieds-nus avec un éléphant dans chaque poche.
Et enfin, nous avons un ministère des Affaires Etrangères qui échoit, à titre probablement de cadeau de rupture, à Stéphane Séjourné, ex-petit copain de notre Premier Ministre sodomite. Ses qualifications ? Il a le baccalauréat. Et il est l'ex-petit copain de Gabriel. Ah ! Il a aussi beaucoup voyagé : atout indispensable, semble-t-il, pour discuter avec les gouvernants étrangers. Et il est l'ex-petit copain de Gabriel. Et puis, il a passé son baccalauréat avec succès. Enfin, en complément, il est l'ex-petit copain de Gabriel. Et il a beaucoup voyagé. Et il a son bac. (On l'a déjà dit ?) Bref, son bagage est, à l'évidence, un atout indiscutable pour être à la tête de ce ministère de premier plan.
Certes, des esprits chagrins pourraient lui reprocher son français approximatif. « Voir aujourd'hui ce qu'ont besoin les Ukrainiens », « c'est pas moi qui décidera... », « les principes fondamentals du droit international... » sont quelques-une de ses sorties ubuesques toutes récentes.
Mais la défense macroniste est prompte à trouver l'excuse : Séjourné serait dyslexique. Ce qui est possible mais en l'occurrence, n'explique rien. Ça serait juste un handicap qui s'ajouterait à son inculture, car la dyslexie est un trouble de l'écrit. Pas du langage oral. Mais dans la panique provoquée par l'énormité des défaillances répétées, en une seule semaine, de ce ministre un tantinet analphabète, il fallait bien trouver quelque chose.
On dédramatisera en objectant qu'après tout, Séjourné n'est pas ministre de la francophonie ; juste de la diplomatie. Néanmoins, on pourra évidemment se poser la question de savoir si la maîtrise de la langue ne serait pas une qualité d'importance quand il s'agit de jouer avec les nuances et les subtilités de la communication diplomatique dont la conséquence peut être la guerre ou la paix...
Une bévue comique n'a d'ailleurs pas tardé à illustrer le handicap de ce ministre. Elle est comique, certes, mais laisse cependant planer l'inquiétude sur ses conséquences dans les rapports diplomatiques de la France dans le monde. En pleine session au Parlement, ce 17 janvier dernier, notre ex-petit copain du Premier Ministre sort tout de go : « … pour oeuvrer à un cessez-le-feu immédiat pour permettre de garantir les souffrances des Palestiniens (sic !). » Nul n'est à l'abri d'un lapsus, bien évidemment. Mais cette cascade d'impairs en une petite semaine seulement d'exercice ministériel, peut légitimement interpeler.
Bref, dans ce gouvernement de quatorze ministres, trois ont déjà réussi dans la même semaine, à attirer l'attention sur eux, et pas vraiment sur leur talent supposé à travailler efficacement dans leurs ministères respectifs.
Décidément, Macreux nous gâte pour ce début d'année !
Et à la veille de partir à Davos chercher ses instructions et sa feuille de route au Forum Economique Mondial de Schwab, il promet de prochaines nouvelles gâteries pour notre pays et ses malheureux habitants.
Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.
Un bon résumé de l'intervention de notre clown...
RépondreSupprimerC'est désespérant pour nous Tous.
Je partage bien sur.
J'ai ressenti ia même crainte que vous ...ma TV étant presque neuve, je n'ai pas pris le risque de la casser d'un coup de godasse dans la tronche de notre président Godillot...
RépondreSupprimerJe suis allé boire un coup avec des copains ...!!
Sage alternative!
SupprimerExcusez-moi, mais toutes vos excuses pour n'avoir pas écouté les élucubrations de ce clown me semblent un peu "bidon".
RépondreSupprimerMoi, j'ose hautement dire et proclamer que je ne l'ai pas écouté (pas plus d'ailleurs que les précédentes) tout simplement parce que je n'ai pas de temps à perdre et que ce que je peux faire à la place - activite ou même non-activité - est forcément plus utile (ça pourrait se discuter si j'étais psychiatre !).
La préservation de mon téléviseur était une bonne motivation pour ne pas regarder ce sketch. D'autant que je l'avais déjà vu. Et revu. Et re-re-revu.
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