Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 26 septembre 2013

Ouf, on a eu chaud !



On est passé très près de la catastrophe. Heureusement, l’intersyndicale, CGT en tête, et la Justice étaient là pour veiller au grain, et le pire a pu être évité. Gloire et honneur à ces gardiens vigilants du bien-être des salariés.

Le gang infernal composé d’une part de das Kapital affameur et d’autre part de salariées odieusement privilégiées, a vu ses plans habilement déjoués par l’alliance objective de syndicalistes philanthropes et de la Justice socialiste. Certes, l’appellation « salariées privilégiées » sonne un peu comme un pléonasme tant il est vrai qu’être salarié en CDI de nos jours s’apparente à un insupportable avantage en regard des 3 millions de chômeurs, du demi-million d’intérimaires et des 4 millions de temps partiels. La performance de nos Gardiens de la Bienséance-en-Socialie n’en est que plus méritoire.

Que s’est-il passé au juste ? On a du mal à le croire tant l’outrecuidance des protagonistes défie l’imagination. Des renégates parfumées du Séphora parisien des Champs-Elysées s’étaient mis en tête de… devinez quoi ?... travailler davantage pour gagner plus ! Oui, vous avez bien lu : on se serait cru au temps reculé et honni du Sarkozisme le plus honteux. Elles avaient eu l’indécente idée d’être volontaire pour travailler à une heure avancée de la nuit et le dimanche pour gonfler encore un peu plus leur enviable et généreux SMIC grâce au pervers système des heures supplémentaires surpayées. Et ce au péril de leur santé, et, n’ayons pas peur de le dire, de leur vie. En effet, la sécurité des femmes, dès la nuit tombée, n’est plus assurée dans les rues rendues obscures grâce à la vigilance des écolos du gouvernement qui ont fait éteindre les vitrines et les éclairages urbains passée une certaine heure. Et c’est donc avec beaucoup de clairvoyance que des syndicalistes n’ont pas hésité, du haut de leur altruisme désintéressé, à s’interposer pour contrecarrer ce sombre projet. Ce qui démontre bien que le syndicat est bien mieux placé que les individus pour juger de leur petit et égoïste intérêt particulier.

Les accusées ont, bien sûr, argué que leur patron s’était engagé à leur offrir le taxi, même jusqu’à la banlieue, pour leur retour dans leur foyer après leur journée de travail, mais la Justice n’a pas été dupe de cette manœuvre : n’était-ce pas le moyen, pour ce patronat sans scrupule, d’acheter à vil prix la complicité de ses esclaves touchées par le syndrome de Stockholm ? Elle y a donc mis bon ordre en interdisant purement et simplement ces horaires de travail indécents. 

Elle a aussi été sensible à l’argument avancé par la CGT de la menace que fait peser sur la santé des salariées du commerce de parfumerie, le fait de travailler jusqu’à des heures si tardives ; alors que les salariés des hôpitaux, de la police, des pompiers, de la restauration, de l’hôtellerie, du gardiennage, des pharmacies de garde, des médecins, des théâtres, des cinémas, des épiceries arabes, des permanences téléphoniques anti-suicide, des aéroports, des gares, des trains, des autoroutes, des taxis, des dépannages nocturnes, les strip-teaseuses, les pilotes d’avion, les hôtesses de l’air, peuvent bien crever la gueule ouverte. A moins bien sûr que nos vaillants « défenseurs-de-l’intérêt-bien-compris-des-salariés-malgré-eux » se penchent urgemment sur le cas de ces secteurs d’activité de morts en sursis…

On est interloqué par les motivations bassement vénales de ces salariées. En effet, ce n’est pas comme si le pays connaissait du chômage et des salaires de misère. Il était temps que la CGT et la Justice interviennent et mettent le holà à ces dérives mercantiles. 

Dans un socialisme bien réglé, tout le monde fait ses 35 heures (et pas une de plus), entre 8 heures le matin et 18 heures le soir, puis rentre chez soi.
Et en rang par trois.
Avant le couvre-feu. (Ne riez pas. Ça viendra.)

vendredi 20 septembre 2013

La Liberté d’opinion dans la France de François Hollande.





La liberté d’opinion en France avait déjà une bonne dose de plomb dans l’aile, et de nombreux articles dans ce blog en ont témoigné à maintes reprises.
Aujourd’hui, c’est même à sa chute verticale en vrille que l’on assiste dans ce pays. Un authentique régime de dictature socialiste est désormais solidement établi, sans que ça n’émeuve un peuple apathique, comme anesthésié. 

Un acteur participe publiquement au meeting d’un parti politique d’opposition. Dans les jours qui suivent, ses prestations théâtrales sont annulées par une commune gérée par un maire communiste. Comment serait-il possible d’interpréter cette décision autrement que comme une mesure de rétorsion politique digne d’une dictature stalinienne pure et dure?

Jean Roucas, puisqu’il s’agit de lui, natif de Marseille et amoureux de sa ville, ne supporte plus d’assister à la dérive de la cité phocéenne aux prises avec le cancer d’une immigration criminelle. Vers qui se tourner ? à l’évidence ni vers les socialo-communistes qui favorisent ouvertement cette dérive, ni vers l’UMP qui reste tétanisé par le chantage gauchiste à propos de tout ce qui  touche à l’immigration et à la sécurité.  Le ras-le-bol de l’humoriste, qui n’est pourtant jamais passé pour un artiste particulièrement engagé politiquement,  le conduit donc à s’exprimer par sa présence au meeting du FN qui a lieu précisément dans sa ville de Marseille.

Dans le microcosme médiatique des bien-pensants, cette prise de position ne passe évidemment pas inaperçu, et les réactions vont de la moquerie (allusion à un « Collaro fashow » par Canteloup (ouaf ouaf, que c’est drôle… pauvre Canteloup qui nous avait habitué à être mieux inspiré et qui doit ainsi pitoyablement payer son tribut à la bien-pensance),  aux sévères dénonciations des journalistes de la Police de la Pensée.

Jean Roucas devait jouer le 25 octobre une de ses pièces, « le secret de l’abbé Taillère » dans la « Maison du Peuple » (défense de rire) de Gardanne. Son maire communiste, camarade Roger Mei, fait alors pression sur les producteurs et les acteurs de la troupe pour qu’ils renoncent à assurer le spectacle, et annule purement et simplement alors la représentation. 

Camarade-maire confirme que « la Municipalité » (car selon camarade Meï, sorte de Louis XIV municipal, « la Municipalité, c’est moi ! ») préfère « en matière de culture et de solidarité » des manifestations comme « Arts et Festin qui vise à se faire rencontrer et mieux se connaître des gens de cultures différentes… » ou comme « Musiques à Gardanne, qui a proposé un spectacle de chansons du pourtour méditerranéen ».  (Si vous pensez qu’il s’agit essentiellement de chansons italiennes, espagnoles, croates ou grecques, vous avez tout faux…) 

Le plus spectaculaire n’est même pas la relation de cause à effet existante entre cet affichage d’opinion et la déprogrammation du travail de l’artiste. On finit par être habitué par cet ostracisme ouvertement exprimé par les « bien-pensants » envers les engagés ou simples sympathisants de droite. Jusqu’à aujourd’hui, « on » essayait toutefois de sauver les apparences, et la pénalisation du mauvais sujet prenait des formes détournées : mise au placard, mise au pilori médiatique, sans  jamais que l’appartenance politique soit officiellement avancée comme raison. 

Ce qui est nouveau, c’est que ces précautions de forme ne sont même plus prises. C’est sa participation au meeting politique qui justifie l’annulation de la programmation théâtrale de l’acteur. Rien d’autre. Cette pièce de théâtre annulée, sorte de comédie-thriller, est complètement apolitique. On sanctionne, au vu et au su de tous, l’acteur pour son affichage politique.

Voilà où on en est désormais, au terme de plus de quarante années de dictature rampante et non dénoncée du politiquement correct. Désormais, l’adage en vigueur est : « selon que vous serez socialiste ou pas, vous pourrez travailler et vous exprimer ou pas ». 
A quand les camps de rééducation ?

dimanche 15 septembre 2013

Tout va bien!


Tout va bien. Oui, les derniers faits divers le confirment : tout va bien.

A Nice, un bijoutier se fait braquer, brutaliser par deux petits voyous. Il en descend un. C'était la bonne nouvelle du jour. En voilà un qui ne bénéficiera pas de la clémence de Taubira. Pas encore 20 ans, mais pas moins de 14 condamnations à son actif. D'une certaine façon, c'est à Taubira qu'il doit d'avoir perdu la vie. En effet, si la Justice avait fait son travail correctement, au terme de 14 condamnations, ce voyou n'aurait pas dû jouir d'une liberté qui lui permette de commettre un braquage.
Cette même Justice ne reconnaît pas au bijoutier l'excuse de la légitime défense. Si seulement, au lieu de tirer sur ce voyou en train de s'enfuir, il l'avait laissé le mettre en joue avec son fusil à pompe, s'il avait patiemment attendu de voir une giclée de plomb sortir du canon de son agresseur et se diriger vers lui, alors là, oui, peut-être, éventuellement, aurait-il eu la permission, par notre Justice compréhensive, de tirer à son tour et aurait-il pu ainsi bénéficier de la légitime défense. A titre posthume, évidemment.
Tout va bien.

Les Patriotes de Riposte Laïque désirent organiser une manifestation le 14 septembre pour la défense des libertés. Le Préfet de Paris (nommé par Hollande Ouille) interdit la manifestation. Un simple Rassemblement alors ? Refusé aussi. En même temps, en demandant l'autorisation de manifester pour dénoncer l'absence de libertés dans notre France socialiste, fallait-il s'attendre à autre chose qu'une interdiction ? S'il y avait eu autorisation, c'est que l'absence de liberté était un fantasme, et donc la Manifestation aurait été sans objet. Soyons logique ! En conséquence, en interdisant la Manifestation pour la défense des libertés, le Préfet de Paris donne la preuve de l'absence de Liberté, et démontre ipso facto le bien-fondé de la demande de Manifestation. La France de Hollande Ouille est donc bien devenue une dictature. Merci Monsieur le Préfet d'avoir confirmé.
Tout va bien.

Une bonne dictature se doit d'avoir sa police. Les Socialistes ont la leur. Leur SturmAbteilung à eux, leur troupe de S.A, sont les extrêmes-gauchistes, les Antifas. Le prétexte à l'interdiction de la manifestation par la Kommandantur-Préfecture ? S'il y a manifestation contre la disparition des libertés, les Antifas contre-manifesteraient (oui, les Antifas, la liberté, ça leur donne des boutons) et donc ça serait le bordel.
Pratique. Vous voulez manifester votre mécontentement ? Désolé, pas possible. Ceux qui sont contents contremanifesteraient, et ça serait le bordel. La France socialiste est enfin pacifiée. Plus de mécontents. Les satisfaits de la Socialie pourraient manifester contre les mécontents. Et ça serait le bordel.
Tout va bien.

Notre maître es-lutte-contre-le-racisme, notre donneur de leçons de tolérance, notre apôtre de la diversité, notre intellectuel (depuis qu'il porte des lunettes) guadeloupéen, notre Défenseur de l'immigration débridée, notre ex-membre du Haut-Conseil à l'Intégration, notre Soutien au mariage pourtousse (« ceux qui sont contre, sont comme les racistes qui s'opposent à l'égalité des Blancs et des Noirs » - telle est sa pensée profonde...), notre Chevalier défenseur des Sans-Papiers, notre chevalier et officier de la Légion d'honneur, bref, notre Personnalité Modèle en Hollandie Socialiste, j'ai nommé Lilian Thuram... a fait l'objet d'une plainte pour violence conjugale déposée par son ex-compagne, Karine Lemarchand. 
Qu'est-ce que vous voulez, personne n'est parfait... 

C'est curieux comme les donneurs de leçons, en public, du bien-vivre-ensemble, les « dénonciateurs de haine », à l'instar de Bertrand Cantat, sont aussi, dans leur vie privée, de bons gros cogneurs sur plus fragiles qu'eux... Bien sûr, ce petit détail faisant tache dans un CV d'humaniste auto-proclamé, les pressions sur Karine Lemarchand ont dû être à la mesure des enjeux, comme du reste les probables compensations (ou menaces?) qui ont fait que la plainte a été retirée le lendemain de son dépôt.
Décidément, tout va bien.

samedi 7 septembre 2013

Quand le politiquement correct s'insinue partout...



L'omniprésence du dogme progressiste dans la presse politique ou généraliste française n'est plus à démontrer. Mais cette emprise est encore bien plus insidieuse. Même un vulgaire magazine de programme télé comme Télé 7 Jours, se doit de faire preuve d'allégeance au politiquement correct. La petite anecdote de l'interview de Delon dans l'émission « C à vous» animée par Anne-Sophie Lapix sur France 5, en apporte la preuve.

Pour commencer, petit rappel des faits : Alain Delon est le premier invité de cette émission de rentrée, et l'interview porte sur le mariage pourtousse. L'acteur donne assez librement son opinion, comme le ferait n'importe quel gus dans une discussion de comptoir : « je suis désolé de le dire, je n'ai rien contre les gays qui se mettent ensemble, mais c'est contre-nature, je suis désolé ! On est là pour aimer une femme, pour courtiser une femme. (… et elles, les femmes) pour draguer un mec ou se faire draguer par un mec... »
Rien de bien spectaculaire donc. Le propos est bien anodin, et sa pertinence ne devrait pas être de nature à remuer les foules.

Eh bien si ! Le rédacteur de Télé 7 Jours, qui n'a pas signé sa chronique sur le site du magazine, et que nous appellerons... au hasard... Zaza Napoli, doit en être encore tout retourné (bon, c'est vrai que ça doit lui arriver assez souvent... disons, pour ne pas être accusé de jeu de mots déplacé, tout chamboulé). Car voici en quels termes ce petit écrivaillon raconte la scène :

« La présentatrice doit faire face à une polémique de grande ampleur lancée par Alain Delon »
« Grande ampleur » ! : dire : « deux mecs qui se mettent ensemble, c'est contre-nature », est une polémique de grande ampleur ! Pauvre petit chroniqueur qui n'a encore rien vu de la vie...

Il poursuit : « Le célèbre acteur français a choqué LES téléspectateurs en lançant une violente charge contre l'homosexualité... »
LES téléspectateurs ? N'y aurait-il plus, par hasard, que les pédés militants qui regardent la télé de nos jours ?

« Violente charge » ? Constater que deux êtres humains, dotés des mêmes attributs reproducteurs et donc inconciliables sur le plan de la reproduction, mais ayant une attirance sexuelle réciproque, est une anomalie de la Nature, c'est une VIOLENTE charge ?
Bouh, Zaza, je te hais, je te hais, je te hais, et puis tiens, je te jette un cil ! Pan, bien fait, bien fait pour la vilaine, ça lui apprendra !

Notre Zaza de Télé 7 Jours continue : « Alain Delon fait l'objet de nombreuses critiques, notamment sur les réseaux sociaux. » Car de nos jours, il faut le savoir, les rézosossios sont les imams de la Pensée Unique. Que n'importe quel excité du clavier déverse en quelques mots, la plupart du temps orthographiquement écorchés, sa hargne, sa haine et sa frustration, sur touitteur ou fessebouc, suffit à crédibiliser un « courant d'opinion ».

Puis Zaza s'en prend carrément à sa consoeur : « Certains reprochent à Anne-Sophie Lapix de ne pas avoir réagi et contredit l'acteur après sa sortie homophobe ».
Petite précision sémantique : Pour les petits soldats du politiquement correct, est homophobe quiconque (hétéro bien sûr, il faut quand même un minimum) qui n'envie pas les homosexuels pour leur orientation sexuelle, ne les vénère pas, n'est pas prêt à reconnaître que leur existence sur Terre est une bénédiction pour le genre humain, n'est pas contrit de n'éprouver du désir que pour le sexe opposé et refuse de financer de ses deniers personnels le défilé de la Gay Pride.
Bref, pour un progressiste, est homophobe celui qui n'est pas homophile certifié conforme. Saucisson-Pinard suggère la création de nouvelles catégories, pour sortir de ce manichéisme par trop simplificateur : celle des homophilophobes, par exemple. A distinguer bien sûr des homophobophiles, qui n'ont, bien sûr, rien à voir avec les premiers susdits.

Et donc, Zaza reproche à Lapix de manquer à tous ses devoirs de citoyenne-progressiste-bien-comme-il-faut, en n'agressant pas l'interviewé pour le remettre dans le droit chemin. Car à l'évidence, pour Zaza, un journaliste est là pour donner son avis, à condition bien sûr que cet avis soit conforme au Dogme.

Saucisson-Pinard, à la place de Lapix, pour avoir ainsi raté une telle occasion de montrer sa servilité à la religion progressiste, s'inquiéterait de son avenir sur les chaînes françaises, surtout sur les chaînes du service public. Même si, pour l'instant, il semble qu'elle ait reçu le soutien de la Production de l'émission « C à vous ».
C'est vrai qu'elle est bien jolie, la petite Anne-Sophie Lapix ! LES téléspectateurs auraient bien plaisir à la voir régulièrement sur le petit écran ! Ah, mais voilà de la part de Saucisson-Pinard, une réflexion envers une personne du sexe opposé, bien trop triviale pour ne pas être suspectée d'homophobie ! Tsst, tsst...incorrigible Saucisson-Pinard !