Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 29 mars 2021

Non, pas de mea culpa à faire!

 


A un journaliste qui lui demandait s'il avait un mea culpa à faire concernant sa politique sanitaire et s'il reconnaissait une « forme d'échec », Macreux a répondu par la négative. Non, il n'a pas de mea culpa à faire. Et concernant l'échec de l'Europe dans la « course au vaccin », non, il n'y a pas d'échec non plus.

Une fois n'est pas coutume, Saucisson-Pinard est d'accord avec Macreux. Ce dernier n'a pas de mea culpa à faire, il n'a aucun regret à avoir.

Certes, la gestion de cette crise sanitaire a été catastrophique dès le début. Cela a commencé avec l'affaire des masques, d'abord inutiles, puis dont il fallait se passer, puis enfin obligatoires. Cela s'est poursuivi avec les frontières conservées grandes ouvertes à tous arrivages, y compris de Chine. Il y a eu l'affaire des tests, d'abord manquants, puis effectués au petit bonheur la chance.

Il y a eu ce confinement général, sans discernement aucun, qui a mis l'économie du pays à genoux. Il y a eu ces privations de liberté avec des mesures burlesques d'auto-autorisation de sortie à se signer à soi-même pour un périmètre et un temps réduits.

Puis il y a eu des couvre-feux imposés. Puis, se sont rajoutés des week-ends de confinement. Il y eut des randonnées et des plages interdites. Puis il était recommandé d'avoir des exercices de plein-air. Entre-temps, il y a eu des fermetures d'écoles. Puis des ouvertures d'écoles.

Il y eut des promesses d'ouvertures de lits de réanimation. Puis, dans les faits, des suppressions de lits. Du coup, il y eut des transferts de malades à travers tout l'hexagone.

Il y a d'abord eu une communication basée sur une morbide comptabilité de croquemort. Puis une communication hésitante, contradictoire, tantôt infantilisante, tantôt agressive, mais toujours culpabilisante.

Le vaccin a été annoncé dès le début comme étant la seule solution au problème, la seule solution digne d'intérêt. On méprisa souverainement toute solution orientée vers des traitements de la maladie. On aurait alors pu penser que le gouvernement allait profiter de ces quelques onze mois avant que les premiers vaccins soient prétendument au point et mis sur le marché, pour mettre en place une organisation bien huilée de la vaccination. Apparemment pas. Qu'on soit pour ou contre la vaccination, on constate que son lancement est un authentique fiasco. Les retards s'accumulent. Par exemple, ce n'est que trois mois après le début de cette campagne de vaccination qu'on se dit : « tiens, si on permettait aux vétérinaires et aux dentistes de vacciner ? ». L'impréparation est manifeste, l'improvisation est quotidienne.

Et il n'est nul besoin d'évoquer la prise en main catastrophique par l'Union Européenne de la gestion sanitaire, qui n'est en outre, aucunement dans ses attributions. Choix des vaccins, quantités commandées, quotas d'exportation, quotas de distribution intra-européenne, répartition des quantités distribuées par pays européen : c'est la confusion à tous les étages.

On constate que Macreux est constamment à la remorque des décisions européennes, lesquelles sont, dans les faits, des décisions allemandes, pour savoir quoi faire à propos de ces vaccins. On se demande alors à quoi sert notre ANSM, l'agence française du médicament.

Résultat global : près de 100 000 morts en France, des ehpads qui n'ont jamais autant mérité l'appellation de mouroirs, une économie exsangue, une dette stratosphérique, des dépressions qui se multiplient dans la population, des suicides en nombre chez les restaurateurs et hôteliers, des stations de ski en pleine déconfiture.

En nombre de contaminations par millions d'habitants, la France est un des pays les plus mal classés, elle est considérée zone à risque par un nombre croissant de ses voisins européens. L'Europe est elle-même la région mondiale la plus touchée.

Selon un institut d'études australien, en termes de qualité de gestion de la crise sanitaire, la France est 73e sur 200 pays étudiés. En ce qui concerne le ratio nombre de vaccinés par millions d'habitants à mi-mars 2021, la France est 53e...

Le bilan est affligeant, tant pour la France de Macreux que pour cette Europe qu'il a plein la bouche.

Mais Macreux n'a pas l'intention de faire de mea culpa. Et Saucisson-Pinard le répète : il a raison.

En effet, si on ne peut pas demander à un poisson de courir à travers champ, à un éléphant de butiner de fleur en fleur ou à une taupe de grimper aux arbres, de la même façon, on ne pouvait pas demander à Macreux de répondre efficacement à ce défi sanitaire. Il n'est juste pas armé pour cela. Il n'a donc pas à s'excuser de ne pas avoir fait ce qu'il est simplement incapable de faire.

Un nain n'a pas de mea culpa à faire pour ne pas être de haute taille. Et Macreux, en termes de compétences présidentielles, est un nain.

Ce n'est pas une surprise. Il est d'une totale incompétence qui va jusqu'à l'incapacité de s'entourer de gens compétents.

L'équation est sans appel : président nul, donc gestion de crise nulle. Il n'y a pas de miracle. On ne fait pas de bonne recette avec des ingrédients pourris.

Un sportif peut avoir des regrets en cas de défaite quand il sait que la victoire était à sa portée. Mais de toute évidence, il était parfaitement illusoire d'attendre de la part de Macreux de la cohérence, de la maîtrise, de l'intelligence, du pragmatisme, de l'autorité bien placée. Sa gestion de la crise sanitaire est à la hauteur du personnage : creuse, prétentieuse, arrogante, erratique et confuse.

En fait, ce mea culpa, c'est le peuple français qui aurait à le faire. Il aurait pu choisir en 2017 un président digne de ce nom. Il a raté cette étape. Il ne peut que s'en prendre à lui-même de s'être fait imposer par l'oligarchie financière et ses merdias et Justice à sa botte, cette marionnette narcissique et superficielle. Il en paye aujourd'hui, hélas, le prix.

mardi 23 mars 2021

Le dernier sketch des Marx Brothers.

 


Groucho : Eh les gars, la demande de vaccins n'est pas aussi importante que nous l'avions anticipée !

Zeppo : En même temps, tant mieux !

Chico : Pourquoi, tant mieux ?

Zeppo : Parce que, de toutes façons, on n'en a pas assez pour répondre à la demande !

Groucho : Evidemment ! C'est nous qui gérons l'approvisionnement ! Manquerait plus qu'on soit efficace pour ça, alors qu'on a foiré tout le reste depuis le début de cette crise !

Zeppo : Bah oui, mais c'est pas facile de gérer du stock en dansant : un pas en avant : préconisons de l'AstraZeneca; un pas en arrière : suspendons-le parce que la frigoline de Berlin dit qu'elle le suspend, puis un pas en avant : remettons-nous à le préconiser parce que la même frigoline dit qu'elle se remet à le distribuer.

Harpo :


Groucho : Bonne idée Harpo : on va organiser des vaccinodromes pour encourager ces réfractaires de Français à se faire vacciner. On ferme les stades au public pour les matches mais en même temps, on va ouvrir ces stades pour en faire des vaccinodromes ! Ha ha ha ha, parfois j'arrive à m 'étonner moi-même de mon humour !

Zeppo : L'essentiel, c'est de continuer à leur faire peur. Donc on gonfle les chiffres de réanimation en transférant des malades en simples soins dans des lits de réanimation.

Groucho : Et on instaure un confinement qui n'en est pas un, parce qu'il faut quand même qu'ils bossent, ces faignants. Mais on limite leurs déplacements privés. Histoire de montrer qu'on fait quelque chose et qui est le patron.

Chico : Oui, de combien, cette limitation ?

Groucho : Ch'ais pas. 5 Km ?

Zeppo : Soyons généreux. Disons 10.

Groucho : Pourquoi 10 ?

Zeppo : Pourquoi pas ?

Harpo :


Groucho : T'as raison, Harpo. Faisons-leur remplir deux pages d'auto-autorisation de sortie. Ça avait bien plu la dernière fois. Et surtout, c'est rémunérateur quand ils se font choper à ne pas s'y être soumis !

Chico : 10 km par route ou à vol d'oiseau ?

Zeppo : Restons flou. Je me demande si le virus sera moins transmissible si c'est par la route qu'à vol d'oiseau ?

Groucho, hilare: Arrête tes conneries, j'en peux plus de rire !

Chico : Mais le gars qui habite à moins de 10 km d'un département qui n'est pas confiné ? Il peut traverser tout le pays juste en évitant les autres départements confinés ?

Zeppo : Bah oui, évidemment !

Chico : T'as pas peur que les Français finissent par trouver qu'on pousse le bouchon assez loin dans la connerie ?

Groucho : S'ils ne l'ont pas déjà compris, ils ne le comprendront jamais. Bon, soyons sérieux une minute : répartissons-nous les rôles. Moi je suis le gars sympa qui s'affiche comme étant plutôt contre le confinement, et vous, les salauds qui veulent enfermer tout le monde.

Chico : Hé ! Pourquoi toi le sympa et nous les méchants ?

Harpo :


Groucho : Exactement Harpo, t'as tout compris : Parce que c'est moi qui vais solliciter leurs suffrages en 2022, et pas vous ! Donc, au final, je séduis ceux qui sont pour le confinement parce qu'ils voient bien qu'il se met en place. Et je séduis ceux qui sont contre, car ils se rappelleront que j'étais plutôt contre !

Zeppo : Génial ! Pile tu gagnes, face, ils perdent !


Avec dans le rôle de Groucho : Macreux

Dans le rôle de Zeppo : Casse-C...lles 

Dans le rôle de Chico : Véran

Dans le rôle de Harpo (muet en ce moment) : Salomon.

vendredi 19 mars 2021

Nouvelle vague... de folie!

 

Ceux-ci, non. Mais ceux qui nous gouvernent, oui!

Une nouvelle vague de folie déferle sur la civilisation occidentale.

Commençons par les Etats-Unis. Voilà que notre Biden The Cheater est pris d'un accès de démence sénile. Il se met de façon impromptue, à traiter Poutine de « tueur ». Et il se fait menaçant : Le dirigeant russe va « le payer cher ». Quand on se souvient que nos merdias bien-pensants ont tenté pendant quatre ans de nous convaincre que Trump était fou ! Est-ce que, par hasard, Biden The Cheater se mettrait à poser les jalons d'une politique guerrière folle tous azimuts, histoire de renvoyer l'ascenseur au complexe militaro-industriel, partenaire de l'état profond qui l'a ardemment soutenu pendant sa campagne électorale?

Revenons en France. Dernière trouvaille gouvernementale pour lutter contre le coronavirus Covid-19 : demander aux Français de 16 départements de s'auto-attribuer un document de sortie de domicile dans un rayon de 10 KM ! Avec ça, le virus n'a plus qu'à bien se tenir ! A-t-on dû sortir le premier sinistre Jean Casse-C..lles de sa camisole de force, pour lui libérer les bras le temps qu'il signe le décret d'un tel calibre imbécile ? Quelle est la prochaine étape ? Intituler cette autorisation de sortie « Ausweiss » et inscrire « Heil Macron! » au dessus de la signature ?


Macreux et ses sbires s'agitent comme des cocaïnomanes en état de manque, à la vue des statistiques du nombre de malades du Covid en réanimation, qui seraient en augmentation. Et les téléspectateurs médusés assistent à l'interview d'un « malade en réanimation » qui décline tranquillement du fond de son lit son identité, son âge, tout en buvant un coup. Pour un peu, il nous raconterait ce qu'il pense du dernier film qu'il a vu à la télévision de sa chambre d'hôpital. Bref, ce « réanimé » a le profil de celui auquel on a conseillé par téléphone, il y a quelques mois, de rester chez lui en prenant un Doliprane. Dans le même temps, le Canard Enchaîné nous apprend que le nombre de lits de réanimation est passé, en Ile-de-France, de 2500 à 1700, entre mars 2020 et mars 2021.

Est-ce que le mot « folie » ne vient pas spontanément à l'esprit quand on lit cela ?

Evidemment, il serait alors logique, pour parer les conséquences de cette incurie, de faire amener sur la capitale, par train ou camion le matériel de réanimation qu'auraient en surplus des hôpitaux de régions. Mais ça ne serait pas assez « communicant ». Beaucoup trop discret. On préfère donc trimbaler les malades d'Ile-de-France jusqu'en province, par train, ou mieux encore, par avion, avec tout le matériel médical nécessaire pour la survie du malade en transit, et évidemment le personnel médical accompagnant, dont l'hôpital parisien se trouve donc, par le fait même, momentanément dépourvu. Accessoirement, on en déduit que le malade se trouvera à son réveil, éloigné de sa famille. Mais que pèse son confort moral à côté des images télévisées spectaculaires que permet ce grand barnum destiné à figer le péquin moyen dans la peur ?

Si cela n'est pas de la folie furieuse, qu'est-ce donc ?

Toujours en France : la remarquable tenue de la cérémonie des Césars 2021. On y a vu une actrice se mettre à poil sur scène pour, prétendument, défendre les intermittents. On peut estimer que les intermittents auraient préféré, tant qu'à faire, le strip-tease d'une morphologie plus aguichante. A moins qu'ils ne pensent que le physique ingrat de cette actrice illustre mieux leur état de misère ? Toujours est-il que cette actrice ne se sent plus, depuis qu'elle a enfin décroché, à 57 balais, un premier rôle dans une série policière. Après une carrière émaillée de drogues, de prostitution et autres trébuchements de la vie, on commence à parler d'elle dans les merdias. Les fils doivent commencer à se toucher dans son crâne. Sa mise en scène grotesque et pitoyable montre qu'en plus de la grosse tête, elle a aussi la fesse triste.


N'oublions pas, également durant cette cérémonie « requiem pour les cons », comme l'a très justement appelée Brigitte Bardot, l'hommage rendu à la racaille Traoré, violeur pédéraste en prison à l'occasion, entre autres états de service ; hommage rendu par un acteur-réalisateur keffir, primé à l'occasion de ces Césars 2021, dont Saucisson-Pinard ne donnera pas le nom pour ne pas lui faire de publicité. Solidarité raciale, quand tu nous tiens et perds tout sens des valeurs...

Même si le prix qu'il a reçu lors de ces Césars s'avère n'être qu'un feu de paille sur la route de la célébrité, notre fan de Traoré ne doit pas s'inquiéter pour sa carrière d'intermittent : il a toutes les chances de trouver un rôle quelconque dans une pub, vu le nombre de marques qui veulent faire leur « Ya bon Banania ! » : Y a bon Carrefour, y a bon EDF, y a bon Skip, y a bon Indeed, y a bon Parions-Sport etc etc... bref, y a bon propagande diversité.

Il n'y a pas à dire, le cinéma français est bien défendu, avec de telles figures.

Puisqu'on parle de Traoré : Si, paraît-il, l'Adama de la tribu a manqué d'air en passant dans les mains des gendarmes lors de sa dernière arrestation, sa frangine, elle, n'en manque pas. Il ne se passe quasiment pas de jours sans qu'elle fasse parler d'elle. Et ce n'est jamais pour tenter de détrôner Mère Thérésa. Sa dernière frasque en date : accompagnée de quelques autres racailles, elle investit, pendant les heures de couvre-feu, un hôpital à la recherche d'un autre de ses frères (enfin frère... pas forcément même père, ou même mère, mais même marigot). Le frère en question est d'ailleurs de passage en hôpital, parce qu'en principe, son domicile actuel est plutôt la prison. Au passage, on peut se poser la question : existe-t-il un Traoré avec un casier judiciaire vide ? Tout cela donne une furieuse envie d'offrir à la tribu un charter Paris-Bamako en aller simple...

Autre exemple de folie touchant la France, folie extrême-gauchiste, qui aurait été inimaginable il y a seulement trois ou quatre ans. Ce qui démontre bien ce phénomène de vague, indiqué dans l'intitulé de ce post.

Nous avons une jeune greluche, étiquetée présidente d'un syndicat d'extrême-gauche d'étudiants, qui déclare tranquillement sur une radio périphérique à une heure de grande écoute, qu'elle organise des réunions interdites aux Blancs ! Bref, ce que n'a pas réussi à faire le Ku-Klux-Klan aux Etats-Unis, l'UNEF, puisqu'il s'agit de ce syndicat, le fait en France en toute décontraction: l'apartheid. Tout va bien dans notre République dont on nous rebat les oreilles.

Proférer en toute innocence ce genre d'ânerie une semaine à peine après que Génération Identitaire ait été dissoute pour des raisons inventées d'incitation à la haine raciale, c'est ce qu'on appelle avoir le sens du timing. On attend donc que notre sinistre de l'Intérieur se précipite pour demander en Conseil des Ministres la dissolution de l'UNEF pour, entre autres raisons, discrimination raciale. Mais il y a des chances pour que Darmanin ait en ce moment d'autres chats (chattes?) à fouetter. Les convocations du Tribunal commencent à arriver, suite aux plaintes pour harcèlement et pour viols qui lui collent aux basques.

En une petite semaine seulement, nous voyons donc cette vague de folie tourner au tsunami. Et pour le coup, la fameuse troisième vague du Covid qu'on nous rabache, semble être une aimable plaisanterie à côté de ce tsunami. Car cette décadence qui touche à tous les piliers de notre Occident a aussi ses variants : variant politique, variant institutionnel, variant sociétal, variant sanitaire.

Qui sera le vaccin politique qui y mettra fin ?

mercredi 10 mars 2021

Les malheurs de Meghan

 

Voilà où Meghan peut pleurer toutes les larmes de son corps sur son triste sort.

Le mineur gallois assis au comptoir de son pub favori, reposa son journal. Une larme coula sur sa joue, laissant un sillon clair sur le fond de poussière noire de charbon qui la maculait.

Le mineur venait de lire l'article relatant l'interview que Son Altesse Royale la Duchesse de Sussex Comtesse de Dumbarton Baronne Killkeel Meghan Markle avait accordée à la célèbre milliardaire animatrice de télévision Oprah Winfrey, moyennant une petite rétribution de 7 millions de dollars. Bien entendu, l'espace d'un instant, le mineur s'était dit qu'il aurait bien, lui aussi, aimé pouvoir s'épancher publiquement sur les vicissitudes de sa vie, en échange de quelques livres sterling. Mais très vite, cette pensée indécente s'effaça de son esprit et il se concentra sur le contenu de cette interview.

Il était encore tout ému de sa lecture. Son Altesse Royale la Duchesse de Sussex, dont il avait, comme tous ses compatriotes contribuables, financé le mariage avec le Prince Harry, a expliqué, lors de cette interview décrite par l'article, avec des trémolos dans la voix, à quel point sa vie était difficile.

Déjà en 2017 était paru un article sur Meghan Markle, dans un média mainstream, que notre mineur gallois avait dévoré.

Cet article commençait en annonçant en préambule qu'« il est toujours malheureux de s'appesantir sur les origines ou la carnation pour parler d'un individu. » Cette précaution étant prise, tout l'article s'évertua à décrire par le détail l'ascendance africaine de Meghan Markle, du côté de sa mère. Meghan s'était largement complu à raconter sa vie de métisse, sous-entendant les difficultés que ce statut racial lui avait causées, y compris sur le plan professionnel d'actrice. Elle se plaignait n'être pas assez noire pour avoir un rôle de Noire, et pas assez blanche pour avoir un rôle de Blanche.

Tout compatissant pour les tracas professionnels de la fiancée de son Prince Royal, notre mineur gallois n'avait pas relevé à l'époque, que sa carrière cinématographique hollywoodienne n'avait pas été si perturbée que cela au final, puisque les rôles s'enchaînèrent plutôt bien au fil des années, jusqu'à un rôle de premier plan dans une série à succès de Netflix, « Suits, avocats sur mesure ».

Sans doute, son premier mari, producteur de films de profession, dont elle divorça une fois qu'elle fut lancée et qu'il connût des difficultés, ne fut pas étranger à cette évolution de carrière... Ou peut-être, après tout, la Duchesse est-elle une très bonne actrice. Ou au moins une bonne actrice. En tous cas, une actrice, comme son rôle d'interviewée éplorée devant l'animatrice Winfrey, l'atteste.

En revanche, l'autre moitié de l'ascendance de la Duchesse, du côté de son père, blanc, d'origine hollando-irlandaise, ne semble pas avoir autant d'importance. Comme quoi, il y a, auprès des médias, des moitiés qui comptent plus que d'autres...

Dans l'interview relatée par cet article de 2017, celle qui allait se marier avec le Prince Harry, déclarait à quel point ses racines africaines lui étaient chères. Elle affirmait que c'était sur le continent africain qu'«elle se sentait le plus elle-même». Le prince Harry renchérissait en disant que c'est dans le Commonwealth d'Afrique qu'il comptait passer le plus clair de son temps avec celle qui allait devenir son épouse. Moyennant quoi, trois ans plus tard, le couple s'établissait en Californie. Sans doute y était-ce plus pratique pour négocier avec Netflix la centaine de millions de dollars que la chaîne va verser au couple pour financer la production de films et documentaires.

Meghan Markle peut sans doute se consoler de son éloignement de la terre de ses ancêtres, dans sa luxueuse villa à plus de quatorze millions de dollars près de Santa Barbara, en contemplant le diamant de sa bague de fiançailles, de la taille d'un bouchon de carafe, qui lui, provient bien du Botswana.

Voilà qui doit apporter du baume au cœur de notre mineur gallois d'Aberowen.

Mais son attendrissement n'allait pas connaître de répit, avec les propos de Meghan lors de cette interview par Oprah Winfrey, voisine de quartier select du couple, à Montecito. En effet, Son Altesse Royale la Duchesse de Sussex fit part de sa détresse devant le racisme que la vilaine famille royale Windsor lui aurait manifesté. Et c'est vraisemblablement aussi par racisme, que la famille royale lui permit de s'établir à l'étranger avec son mari, fuyant ainsi les pénibles contraintes protocolaires que doivent subir tous membres de la famille royale, tout en continuant de profiter des privilèges aristocratiques dus au rang de son époux. Le contrat de cet accord stipule même que si en 2021, le couple changeait d'avis, il pourrait revenir dans le giron de la Cour Royale. Par chance, il est peu probable, au vu des derniers évènements, que Meghan et Harry aient à recourir à ce parachute doré. Notre mineur gallois s'en trouve donc rassuré.

La souffrance de Meghan l'a conduite, dit-elle dans cette interview, à avoir des pensées suicidaires. Nul doute que le contrat de Netflix mentionné plus haut a été de nature à dissuader la cendrillon-duchesse de mettre son funeste projet à exécution. Ses pensées noires semblent avoir été davantage provoquées par la question qu'on lui aurait posée quant à la couleur de peau de son bébé Archie à naître, que par la faillite financière de son père réfugié au Mexique, cette faillite découlant des dettes de sa fille métisse... Et ce n'est pas du côté de ses demi-frère et sœur que la Duchesse trouvera, apparemment, du réconfort, car ils témoignent unanimement du caractère arrogant, auto-centré, arriviste et vénal de leur demi-soeur. Sans doute une autre manifestation de racisme. Racisme inter-familial, il va sans dire.

Toujours est-il, que le couple princier doit se féliciter de sa décision de s'établir aux Etats-Unis plutôt que dans un pays quelconque d'Afrique. Ainsi il a pu savourer le soutien de Biden The Cheater, qui a salué son « courage » à la suite de cette interview. Pour ceux qui se demanderaient de quel courage il est question ici, on peut avancer qu'il s'agit probablement du courage d'avoir osé demander une rémunération de 7 millions de dollars pour pleurer sur son propre sort devant les caméras de Winfrey. Avouons que l'amical salut de Biden The Cheater, toujours prompt à afficher son soutien à une personnalité médiatique, pourvu qu'elle soit un tant soit peu colorée, est sûrement plus « bankable » que ne l'aurait été celui du président du Botswana...

Apprenant la teneur de l'interview de sa petite-fille par alliance, et ses accusations de racisme au sein de la monarchie britannique, la Reine Elisabeth II a du se dire, que décidément, sa méfiance envers sa belle-fille Diana avait été fondée. Cette dernière avait enfanté ce grand dadais de petit-fils, assez ballot pour se déguiser naguère en soldat nazi lors d'une fête costumée, et assez couillon aujourd'hui pour s'effacer derrière cette fucking american divorced nigger bitch qui lui chie aujourd'hui dans les bottes royales; pensée que le service de communication de Buckingham a traduit de la façon suivante : « La famille royale est très attristée d'apprendre à quel point les dernières années avaient été éprouvantes pour Harry et Meghan. Les problèmes mis en avant, notamment ceux liés au racisme, sont préoccupants. Même si certaines versions peuvent varier, nous prenons cela très au sérieux et en discuterons avec la famille en privé... »

Notre mineur gallois fut rassuré sur le fait que les problèmes existentiels de sa cendrillon-Duchesse allaient être pris en compte par la Reine. Il fut aussi ému de lire que cette dernière avait assuré que le couple Sussex et son enfant seront toujours des membres aimés de la famille.

C'est donc rasséréné qu'il quitta le pub pour regagner son deux-pièces cuisine du coron local. Il allait cependant devoir avouer à sa femme qu'il venait d'être licencié de la mine qui l'employait. Et il se demandait comment il allait pouvoir, sans emploi, à son âge, payer son loyer.