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Fête de la Musique à l'Elysée, ou comment restaurer la grandeur de la France. |
C'est beau l'autorité !
Ça pose son homme. Ça pose son président. Vous avez vu avec quel
aplomb, quel charisme, notre valeureux Macreux s'est imposé, au vu
et au su de tous (de toutes et tous, comme il dirait), comment il a
su montrer qui était le chef, avec quelle détermination il a montré
son vrai visage de leader-à-qui-on-ne-la-fait-pas ?
Bon, certes, ce n'était
pas sur la scène internationale, mais sur un trottoir, face à un
gamin qui s'était permis de l'apostropher par un « Hé, ça va
Manu ?». Mais quand même... Admettez qu'on n'a jamais vu un De
Gaulle remettre ainsi à sa place un minot de 3e ! En même
temps, comme il dirait aussi, peut-être que c'est parce qu'aucun
petit effronté ne se serait avisé de lui crier « Hé, ça va
Charlot ? ». Peut-être que le grand Charles avait une
autorité toute intérieure qui pouvait le dispenser d'en faire la
preuve, allez savoir...
Mais bon. Macreux a
montré de l'autorité, et puis c'est tout ! Et tant pis pour
les mal-pensants qui ne font rien que le dénigrer !
Evidemment, après avoir
donné sa leçon de déférence en rappelant au gamin qu'il était
« Monsieur le Président de la République », on a bien
senti la fatigue de la posture, à la fête de la musique à
l'Elysée.
« Monsieur le
Président de la République » s'est affiché avec une bande de
pédés (c'est pas Saucisson-Pinard qui le dit, c'est le T-shirt de
l'un d'entre eux qui proclamait : « « Fils
d'immigré, noir et pédé ». On a la classe, ou on ne l'a pas.
Le spectacle sur le parvis de l'Elysée d'une escouade de keffirs
femelles qui semblaient directement importées des trottoirs chauds
de Treichville (quartier populaire d'Abidjan), à dix mille francs
CFA la passe, se trémoussant dans ce qui devait éventuellement
passer pour une danse, cadrait plutôt mal avec la dignité de la
stature présidentielle que Macreux avait promis de restaurer.
Mais peut-être la
volonté de ce dernier était-elle de faire rire à l'étranger ?
Macreux a beaucoup d'humour, et il s'est dit, en préparant cette
fête de la Musique : « Hollande Ouille a souvent fait
rire à l'étranger, à ses dépens, certes, mais il est hors de
question que je passe pour un pisse-froid, je vais donc leur montrer
comme je suis drôle aussi ! » D'où cette photo de
« Monsieur le Président de la République Française »
et de sa première dame cernés par une bande de déglingos
exotiques hilares. Et c'est vrai qu'ils vont tous se marrer dans les
chancelleries.
On a quand même de la
chance d'avoir un président qui apporte ainsi un peu de joie dans ce
monde si triste.
Et puis, ce spectacle
montrait une certaine cohérence. Celle avec la politique menée
depuis un certain nombre d'années maintenant : le spectacle de
négrillons dégénérés se déhanchant sur un bruit cacophonique,
est à la danse sur de la belle musique ce que l'actuelle politique
mondialiste décadente est à une politique tournée vers l'intérêt
de la Nation et de son peuple. Pleine cohérence donc. Macreux donne
dans l'humour, pas dans l’esbroufe.
La question est :
comment Macreux pourra-t-il faire mieux (ou pire, c'est selon)
l'année prochaine (si évidemment, d'ici là, les « lépreux »
nationalistes ne l'ont pas flanqué dehors à grands coups de
crécelle dans la gueule) ?
Saucisson-Pinard lui
propose une idée : se mettre une plume où on pense, pour nous
faire un sketch à la Zaza avec sa biscotte, sur le perron du Palais de
l'Elysée transformé en Cage aux Folles pour l'occasion. Au moins la référence culturelle serait française... Et
la Trogneux pourrait retirer son masque de silicone pour faire peur
aux petits enfants et rire les adultes. Ça serait chouette pour
« restaurer la grandeur de la France aux yeux du monde »,
non ? Bon, c'est juste une idée.
En tous cas, on ne peut
pas retirer à Macreux son sens de la taquinerie. La semaine même où
son gouvernement fait courir le bruit d'une possible remise en cause
des pensions de réversion pour les veufs et veuves, (enfin,
statistiquement, surtout les veuves), notre Président farceur fait
commander pour un demi-million d'euros de vaisselle à l'Elysée et
envisage de doter le fort de Brégançon d'une piscine. Cette
résidence d'été présidentielle a, certes, une plage privée,
mais, comprenez-vous, cette dernière manque d'intimité et elle est
bien trop à la portée de vue des paparazzi. Donc la construction
d'une piscine s'impose. Et puis qu'est-ce que le coût d'une piscine
par rapport à celui d'un retour improvisé du Japon, par avion
privé, de son Premier Ministre, ou encore, par rapport à un vol en
jet du président pour un déplacement privé de 110 kilomètres ?
Une peccadille ! Non, croyez notre président sur parole, une
piscine est un investissement en dur, donc une bonne affaire pour le
contribuable. Et puis pensez à toutes les retouches photoshop des
photos de la Trogneux que n'auront pas à faire les magazines people,
faute d'avoir pu cadrer la « première dame » en maillot
sur la plage de Brégançon... Une réelle économie donc.
Comme quoi, on peut
savoir faire preuve d'autorité quand il le faut, mais aussi montrer
qu'on a le sens de l'humour et de la taquinerie.
Quelque chose dit à
Saucisson-Pinard qu'on n'a pas fini de cerner toutes les facettes de
notre locataire élyséen.