Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 27 février 2014

Bonne nouvelle!



"Une prévision reste une prévision, qui peut être infirmée ou confirmée!"

Quand on consulte les actualités de la semaine, on y trouve une bonne nouvelle. Et une mauvaise.

D'abord la bonne nouvelle:
D'après les dernières prévisions économiques, la reprise sera plus forte que prévu. L'activité progresse. Le processus d'assainissement budgétaire se poursuit. Quant au chômage, il devrait commencer à décroître. Le pire de la crise est désormais derrière nous.
Super !

La mauvaise, maintenant : ces prévisions concernent globalement la zone euro. Mais en rien la France.

Non, pas de chance, en France les dernières prévisions de Bruxelles ne prévoient pas de reprise, donc pas de diminution du chômage mais en revanche signalent un nouveau « dérapage » des finances publiques.

Et que répond notre brillantissime sinistre de l'Economie à ces tristes prévisions ? « La France a une trajectoire de finances publiques qu'elle a présenté à la commission européenne, et elle s'y tient. »
C'est pas faux.
Un dérapage, ça reste une trajectoire. Une trajectoire aussi directe que subie vers le platane des réalités économiques ou dans le talus des promesses non tenues, certes, mais une trajectoire.

Concrètement, là où les prévisionnistes de Bruxelles voient un déficit des finances publiques françaises flirtant avec les 4%, notre distingué énarque l'estime inférieur à 3% en 2015... On suppose donc que Bercy s'est transformé en gigantesque salle de shoot, où la moquette est frénétiquement roulée en joints...

D'ailleurs la pertinence des propos de Moscouvicieux confirme cette probabilité. Car notre Phare de la Pensée Economique ajoute, avec le plus grand sérieux : « Les prévisions de la commission européenne ne sont que des prévisions, qui, par définition, pourront être confirmées ou infirmées. » Avouez que le propos est difficilement contestable. Une prévision est en effet une prévision. Tout comme une ânerie est une ânerie et un ministre qui se fout du monde, un ministre qui se fout du monde. A la lumière de ce genre de révélation, on comprend que La Palisse s'est réincarné en professeur permanent à l'ENA...

Et nos socialistes en connaissent un rayon, en matière de prévisions. Rappelons-nous que Hollande Ouille avait soutenu mordicus jusqu'à la veille de la sortie des derniers chiffres, que la courbe du chômage allait être inversée à la fin de 2013. Depuis, une autre de nos élites gouvernementales, ministre du Travail sur sa carte de visite mais ministre du Chômage de son état, a bien dilué les prétentions hollandesques: il ne parle plus de tendance, mais il affirme avoir pour objectif « d'avoir moins de chômeurs en fin d'année qu'en début ».
Pas bête.
Avec un bon petit tripatouillage des chiffres de Pôle Emploi sur le mois de décembre 2014, quitte à les rétablir le mois suivant, il n'est pas impossible d'avoir moins de chômeurs le 31 décembre que le 28 février. Et on n'est pas à l'abri d'un coup de chance d'un renouvellement de bug informatique qui passera momentanément à la trappe un bon charter de demandeurs d'emploi  entre Noël et le nouvel an... Il sera toujours temps de trouver autre chose à dire en Février 2015. Bref, comme on dit au Ministère du Travail, la baisse du chômage promise par notre président normal sent le Sapin.

Moscouvicieux, toujours lui, en rajoute une couche dans le déni. Il se dit « pas d'accord avec Bruxelles sur son estimation du déficit structurel de la dépense publique » : en clair, le déficit qui est hors conjoncture et qui ne connaît aucune amélioration. Celui qui résulte du simple fait que le pays dépense bien trop pour fonctionner par rapport à ses moyens. Et ça, évidemment, ça fait mal à un gouvernement socialiste qui se doit de choyer et multiplier ses fonctionnaires, terreau de son socle électoral.

Pour finir sur une autre bonne nouvelle :
Si notre ministre PS de l'Economie est dans le déni, en revanche, du côté de l'UMP, on constate que Raffarin est touché par la Grâce. Sur France Intox, cet ancien Premier Ministre reconnaît : « c'est quand même vrai qu'il y a une dérive gauchiste chez les écologistes ! »

Et décidément en veine de lucidité, il ajoute : « sur un certain nombre de sujets, il y a des proximités entre l'ultra-gauche et les Verts ! »

C'est beau, l'expérience. Rien ne vaut passer 36 années à nager dans les eaux troubles du microcosme politique, pour avoir une telle finesse dans l'analyse des groupes de pression qui y sévissent. Cela force le respect.

Il a fallu le soutien non dissimulé de Duflot-de-conneries et Cie aux manifestations violentes des nervis bolchéviques contre l'aéroport de ND des Landes à Nantes, pour que notre perspicace UMP estime que les écolos « prêtent le flanc à la critique ».

Y-a-t-il un prix de la litote décerné chaque année dans le monde politique et pour lequel Raffarin concoure avec acharnement, ou, plus grave pour lui, est-ce simplement un signe avant-coureur de sénilité ?

lundi 17 février 2014

La dernière charrette de Montebourg.



La charrette brinquebalait sur les pavés parisiens.
Montebourg, debout, les mains attachées derrière le dos et le col de sa chemise coupé, regardait hagard la foule haineuse qui l'invectivait sur son passage. Il savait où il était emmené mais ne comprenait toujours pas ce qui lui arrivait. Tout s'était passé si vite.

Il y a quinze jours à peine, l'Elysée avait été prise d'assaut par une horde de manifestants. La police, lassée d'être instrumentalisée par Valls et l'armée peu encline à défendre un gouvernement qui avait fait d'elle la dinde de la farce budgétaire, avaient regardé pudiquement ailleurs.

TV Liberté avait diffusé les images de Hollande extrait de force de son bureau élyséen. Montebourg avait vu comme des millions de Français le président déchu bousculé et amoché. Il n'avait échappé à personne qu'un de ses verres de lunettes avait été cassé dans la bousculade. Vraisemblablement, l'un des bonnets rouges du commando qui était venu arrêter Hollande n'avait pu s'empêcher d'effacer du visage présidentiel ce sourire niais qui avait fini par tant horripiler les Français. D'une certaine façon, cette image avait rappelé à Montebourg celle de Kadafi, ensanglanté, hirsute, tiré d'un tuyau d'évacuation d'eau dans les faubourgs de Tripoli, un peu avant d'avoir été exécuté.

Depuis cet épisode qui n'était que l'aboutissement d'un long processus de désagrégation d'un pouvoir socialiste exangue, Hollande avait rapidement été jugé pour Haute Trahison par un tribunal d'exception. Ce dernier s'était évidemment affranchi de l'ancien appareil judiciaire corrompu qui avait, lui aussi, cristallisé la colère du peuple, et volé en éclat.

La Constitution de 1958 avait été, aussitôt le président arrêté, abolie. Le peuple se devait de remplacer cette Constitution que des mandatures successives et crapuleuses avaient tellement tripatouillé pour servir les intérêts exclusifs et dogmatiques des partis en place. Le peuple se réappropriait enfin la république, au sens étymologique du terme - res publicae, la chose publique - et la VIe république était en gestation. L'abolition de la Ve avait déjà comme mérite de rendre caduque l'abolition de la peine de mort que jamais le peuple n'avait demandée, et Hollande avait été le premier à faire les frais du rétablissement de cette peine.

C'était maintenant au tour de ses principaux collaborateurs. Le nouveau pouvoir provisoire en place avait tenu à ce symbole de la charrette tiré par des chevaux pour emmener les condamnés devant le peuple, en référence à la Révolution de 1789. Il lui semblait important de signifier ainsi aux yeux du monde entier qu'on n'assistait pas seulement à un changement de gouvernement, à une alternance, mais bien davantage à un changement de mode de gouvernance. Désormais, le peuple ne se laisserait plus déposséder du pouvoir par une caste de profiteurs et manipulateurs.

Montebourg, le regard perdu qui errait au-dessus des manifestants hurlant leur colère, tentait de rassembler les souvenirs des derniers évènements qui le concernaient plus particulièrement. Il se souvenait avoir, une fois de plus, tenté de justifier grossièrement dans une interview à France 3, le fiasco gouvernemental en évoquant la gestion de Sarkozy. Il n'avait sans doute pas saisi qu'après deux ans de gestion socialiste catastrophique, même les gens de gauche ne pouvaient accepter ce refus d'assumer ses responsabilités.
Il pensait aussi à cette jeune actrice qu'il avait tout récemment emballé, avec laquelle il pensait remplacer la journaliste dont il venait juste de se séparer. Une actrice pour remplacer une journaliste : la similitude de situations avec son président de patron l'avait fait sourire.
Mais quand Paris-Match l'avait surpris au bras de sa nouvelle conquête, il avait vu rouge. Comment ? Un journaleux se permettait de faire savoir au grand public que leur ministre du redressement productif, dont l'utilité était remise en cause par les alliés-mêmes du gouvernement, trouvait encore le temps de batifoler avec une people ? Une prise de vue d'un personnage public avec une autre personne publique sur une place publique ? Il n'en fallait pas plus pour invoquer l'atteinte à la vie... privée !
Après tout le soutien financier et les faveurs fiscales que son gouvernement lui avait généreusement apporté, cette Presse faisait preuve d'une sacrée ingratitude en le trahissant ainsi ! En plus, le support de presse coupable de lèse-majesté n'était autre que l'employeur de l'ex-maîtresse du président ! Un comble !
Montebourg avait d'ailleurs annoncé sur les plateaux de France 3 qu'il avait engagé des poursuites contre Paris-Match et que ce dernier serait condamné. Le ton n'était pas une menace, juste l'énonciation d'une évidence, tant l'asservissement de la Justice au pouvoir en place lui était évident.
Ces paroles arrogantes étaient sans doute aussi dans la mémoire de ceux qui l'invectivaient en ce moment même.

Bizarrement, le sentiment qui prédominait dans l'esprit de l'ex-ministre en chemin vers son lieu d'exécution, n'était pas la peur. Juste de la surprise. Comment est-il possible de passer quasiment du jour au lendemain du poste respectable de ministre à celui de condamné ? Du chauffeur de maître à la charrette à chevaux ? De la lumière des spots des plateaux de télévision à celle de l'éclat du soleil sur les lames que brandit menaçante une foule en furie ? De l'obséquieux « Monsieur le Ministre » aux pires injures, des confortables émoluments et avantages en nature de ministre à la chemise au col déchiré qui laissera passer plus facilement la lame de la guillotine ?

Certes, Montebourg avait vaguement conscience que son incompétence était évidente pour tous. Mais après tout, il regardait autour de lui à la table du Conseil des Ministres du mercredi, et il ne voyait que cela : de l'incompétence. A commencer par celle des guignols directement au dessus de lui : premier ministre et président. Alors pourquoi aurait-il du s'en faire ? Un haut fonctionnaire a-t-il jamais rendu des comptes suite à son incompétence ou sa nuisance caractérisée ? Pourquoi tant de haine chez ceux qui l'avaient jugé et ceux qui l'apostrophaient maintenant ? Un ministre est là pour profiter d'un système et puis, après lui, viendra un autre ministre qui bénéficiera à son tour de la même chance que lui ! Et alors, où est le problème ?

Certes, le pays, au terme de près de quarante ans de gestion socialisante, était en faillite. Il le savait mieux que personne. Mieux que la plupart des Français en tous cas. C'était d'ailleurs sa force : savoir très exactement ce dont le peuple n'avait qu'une très vague intuition. Pourquoi aurait-il dû s'en formaliser, puisque cette situation ne l'empêchait pas de profiter du système, fût-il moribond ?

Pire que le désastre économique, les fondements mêmes du pays étaient plus que vacillants, après les incessants coups de butoir de plusieurs vagues de militants nihilistes dans les sphères sociétales et à la « formation » des masses (médias et Education Nationale, entre autres).
Une fois l'Education Nationale transformée en champ de ruines et une fois lâché dans la nature des générations d'élèves non seulement incultes, mais ignares, au cerveau formaté à obéir sans comprendre, et surtout sans réfléchir, la Famille était la dernière cible en cours. A la visée, des sortes de monstres de Frankenstein de l'esprit, directement engendrés par la génération post-soixante-huitarde, magnifiquement incarnés par son collègue de bureau Peillon.

Et enfin, le grand remplacement de population, par une immigration invasive délibérément décidée, voulue et favorisée, se devait d'enterrer à terme, la civilisation que 2000 ans d'Histoire française avaient formée. Comme les Mohicans, les Incas ou les Aztèques, les Français devaient céder la place à une autre civilisation. La différence résidant dans le fait que la remplaçante est bien plus arriérée que la remplacée.

Comment et pourquoi aurait-il dû s'opposer à tout ceci ? Quand on est balloté dans un courant historique qui semble inéluctable, quel mal y-a-t-il à surtout ne pas chercher à résister et même à nager vigoureusement dans son sens pour en tirer un bénéfice tout personnel ?

Non, décidément, Montebourg ne comprenait pas ce qu'il faisait là, sur cette charrette des condamnés...

jeudi 6 février 2014

Comment faire fortune en Afrique du Sud.



On ne le dira jamais assez, l'Afrique du Sud, depuis qu'elle s'est libérée du joug de l'apartheid, est devenue une terre d'opportunité. Il n'y a rien de plus facile pour un Noir, semble-t-il, que d'y faire fortune. Cette nation africaine doit être un exemple pour tous les autres pays du continent noir.

Il suffit pour s'en convaincre, de considérer ceci: imaginez un individu qui commence sa vie professionnelle comme poste de garde dans une mine, puis comme vague employé dans un cabinet d'avocat. Fin de sa carrière professionnelle à 26 ans, puisque à cet âge, il entre dans le combat politique. La vie politique assure ceux qui s'y consacrent d'une certaine opulence. C'est déjà le cas en Europe, mais en Afrique, ça touche au sublime. Même (ou surtout?) quand ce combat se fait dans l'ombre d'un Parti Communiste.
Une partie de ce combat politique se fait même de façon clandestine. Et puis arrivé à l'âge de 44 ans, s'ensuit une longue parenthèse de 28 ans pendant lesquelles notre individu, du fait de son combat politique à base d'actes de terrorisme sentant bon la poudre, se retrouve en prison.

Ainsi donc, dans cette partie de vie, de 44 ans à 72 ans, qui est celle pendant laquelle tout à chacun a atteint le sommet de sa vie professionnelle, notre gars se trouve exclu de la vie active puisque emprisonné dans une cellule « grande comme une penderie », et dans des « conditions effroyables ».
A sa sortie de prison, il emménage dans une luxueuse villa du quartier fortuné de Houghton à Johannesburg ! Comme tout prisonnier sortant de 28 ans de taule...

Et notre gars, malgré cette vie tumultueuse qui laisse à penser que les occasions de faire fortune honnêtement n'ont pas vraiment été pléthoriques, parvient à accumuler en fin de vie un patrimoine de 4 millions de dollars ! Elle n'est pas belle, la vie des prisonniers politiques en Afrique du Sud ?

Tel est en effet le montant estimé de la succession de Mandela détaillée sur 17 pages de testament, que va se partager sa très nombreuse famille. Oui, sa mise à l'écart dans les prisons de Robben Island, ne l'a pas empêché, semble-t-il, de développer sa descendance comme son magot.

Encore faut-il relativiser le montant de ce patrimoine. En effet, ce montant est évalué à ce jour, au cours du rand de 2014. Or, la monnaie sud-africaine a perdu, depuis 2004, 85 % de sa valeur par rapport à l'euro et au dollar. On peut donc estimer, que si la gestion des Afrikaners avait perduré, et en dépit du boycott économique international auquel le pays a été soumis avant l'avènement de cette paradisiaque nation arc-en-ciel, le patrimoine de Mandela aurait été de l'ordre de... plus de 26 millions de dollars !

Elle n'est pas exemplaire, la vie de notre héros des classes laborieuses et des ghettos de Soweto ?

Voilà de quoi interpeller le citoyen-travailleur français qui, au terme d'une vie exemplaire de labeur, de taxes, impôts divers et variés et de cotisations-retraites versées dans un tonneau des Danaïdes, se demande comment il va finir son mois.

Il peut aussi se demander si tous les culpabilisateurs professionnels qui l'ont bassiné à longueur d'articles et de reportages, durant toute sa vie de lecteur et de téléspectateur, sur le gentil-altruiste-héros-noir-nobélisé-défenseur-de-la-veuve-et-de-l'orphelin-noirs-victime-des-méchants-blancs ne se seraient pas, à tout hasard, légèrement foutu de sa gueule...