Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 3 décembre 2019

Réflexions élyséennes d'avant 5 décembre.



Alors quoi, ce 5 décembre, il n'y a pas de raison pour qu'il soit chaud!

En cette veille de 5 décembre 2019, journée nationale de contestation, Macreux fait les cents pas dans son bureau élyséen, l'air préoccupé. Marchant nerveusement de long en large, les mains derrière le dos, ses pensées s'entrechoquent dans sa cervelle en ébullition.

« Bon, les hôpitaux, c'est fait, j'ai réussi à me les mettre à dos, et pour de bon. C'est vrai que la Buzin m'a bien aidé pour ça.



Les provinciaux, c'est fait aussi, il y a longtemps que je leur ai dit ce que je pensais d'eux : des illettrés, des « qui ne sont rien », des faignants incapables de traverser la rue pour trouver un job.



Et dans la province profonde, j'ai mes culs-terreux préférés, les agriculteurs: mes potes de l'UE les assomment de contraintes diverses et variées, et en même temps, j'ouvre les frontières à la concurrence mondiale qui se fout comme d'une guigne de ces contraintes. Pas étonnant qu'ils se zigouillent à la pelle, mes culs-terreux ! Ça tombe plutôt bien, il y en a trop en France. Et puis, c'est normal : dans tout effectif de survivants, il y a des pertes de temps en temps...



Les familles, d'une façon générale, je les ai bien niquées, en inventant, avec la PMA pour les gouines, les bébés orphelins de père dès leur naissance, et en permettant bientôt à n'importe quel couple de déglingos d'acheter un gosse sur catalogue.

J'attends avec impatience d'ailleurs, de voir quel cours à la Bourse auront les bébés blonds aux yeux bleus par rapport aux petits basanés aux cheveux crépus. Ça sera intéressant de constater si des années de propagande, consacrées à mettre sur le devant de la scène, à tous propos, des keffirs, dans les pubs, dans les émissions télés, dans les micro-trottoirs, auront eu un impact sur ces cours... Quand je pense que l'autre jour, sur M6, au journal de désinformation, alors qu'on rendait compte de mon hommage aux treize soldats morts au Mali, tous Blancs Français de souche, la seule personne qu'ils ont trouvée dans la rue à interroger sur cette célébration, c'était une keffir... Trop drôle ! Je me demande quand même si ça ne va pas commencer à se voir, ce matraquage idéologique !!

Peut-être qu'il faudra à l'avenir, si cette propagande n'a pas marché, faire des « black fridays » pour écouler les stocks de bébés keffirs invendus... Des promotions : deux pour le prix d'un, ou location avec option d'achat à l'adolescence ? Je fais confiance à mes potes oligarques, ils trouveront bien à appliquer leurs recettes commerciales à la marchandisation des corps...



Bon, j'en étais où, moi ?

Voyons voir... Ah oui ! les Catholiques : s'ils n'ont pas compris à quel point je les méprise en ayant pour projet de faire de Notre-Dame un centre touristico-historico-commercial pour le plus grand bénéfice de mes potes oligarques, c'est à désespérer de leur lucidité. S'ils ne se demandent pas pourquoi la conclusion d'une thèse accidentelle n'a pris que quelques minutes à être émise quand la cathédrale brûlait encore, alors que l'enquête officielle sur les causes réelles de la tragédie n'est toujours pas terminée et rendue publique huit mois plus tard, c'est que quelque part, j'ai raison de les prendre pour des cons.



Les retraités, ils ont bien voté pour moi, ces crétins, et ils ont été les premiers à morfler avec cette hausse de la CSG que j'ai tentée de leur infliger derrière les oreilles. Mais ils ne perdent rien pour attendre ! Il avait bien raison, mon copain Attali, à partir d'un certain âge, il faudrait les euthanasier, ces bouches inutiles. D'ailleurs, à propos, ça lui fait quel âge, aujourd'hui, à Attali... ?



Bon, donc, le personnel hospitalier, les provinciaux, les familles, les catholiques, les retraités, c'est fait. Quoi d'autre ? Ben les avocats ! J'ai bien réussi à les fâcher aussi, ceux-là ! Faut dire qu'avec leur régime spécial de retraite, je les ai bien dans le collimateur ! Que leur régime soit auto-financé et qu'ils n'en appellent pas aux contribuables pour le mettre à l'équilibre, comme le font les régimes spéciaux de retraite des cheminots des trains et métro, ne change rien à l'affaire ! Quand on veut supprimer les régimes spéciaux, on supprime les régimes spéciaux, épicétou ! Bon, pas les régimes spéciaux des parlementaires, des ministres et autres sangsues de l'Etat, faut pas déconner non plus !



Les professionnels du BTP ! Et paf ! Fini l'avantage fiscal sur le gazoil non routier ! Y a pas de raison ! Faut qu'ils crachent ! Des taxes, encore des taxes, toujours plus de taxes, hum... j'adore ! Comme je dis toujours, il n'y a jamais de problèmes, il n'y a que des solutions fiscales! Un problème surgit ? Boum, une taxe ! C'est quand même pas difficile, de gouverner, finalement !



Il y a aussi tous les grévistes professionnels de la RATP et de la SNCF. Bon, eux, ils peuvent défiler, sagement comme ils ont l'habitude de le faire, entre slogans à la con, calicots et merguez. Ils n'emmerdent finalement que tous les autres contestataires de ma politique, dans leur vie quotidienne. En plus, il sont payés par les syndicats pendant leurs jours de grève. Payés par les syndicats qui leur demandent de protester aujourd'hui contre la politique de celui pour lequel ils ont demandé de voter il y a deux ans et demi : quand j'y pense, en voilà aussi une belle brochette d'abrutis !

Décidément, quand je pense à cette proportion de cons qu'il y a chez les Français, ça donne le vertige ! En même temps, s'il n'y avait pas une telle proportion, jamais je n'aurais été élu, faut reconnaître...



C'est vrai que j'ai pu compter aussi, pour cette élection et même depuis, sur l'appui sans faille des journaleux à la botte de mes potes oligarques, pour bien laver le cerveau de ces veaux électeurs. Je trouve néanmoins que la laisse de ces chiens gardiens de troupeaux de veaux est encore trop lâche. Faut que je la raccourcisse encore un peu : mon Conseil de déontologie des médias est fait pour ça. L'ancien PDG de l'Agence France Propagande (AFP pour les intimes) est en train de s'occuper de ça pour moi. La preuve que c'est nécessaire ? Il se trouve quelques médias qui commencent à renâcler contre ! Mais comme l'a indiqué mon Goebbels personnel, ex-de-l'AFP, le périmètre d'intervention de ce Conseil devra recouvrir tous les médias reconnus  et non ses seuls adhérents :  chaînes de télévision et stations de radio du secteur public dès lors qu’elles diffusent des programmes d’information, et publications de presse et sites de presse en ligne agréés.  Non, mais sans blague !



Les salariés aussi, globalement, je suis en passe de bien me les faire aussi ! Avec mon système de retraite à points, ils ne savent pas encore à quel point je vais les entuber ! Ils seront tout contents de voir leur cagnotte de points augmenter tout au long de leur carrière. Mais ils ne sauront la valeur de ces points que lorsqu'il sera trop tard ! Et cette valeur de point sera juste une variable d'ajustement avec laquelle les gouvernements futurs pourront jouer selon les contraintes financières du moment. Donc les dépenses somptuaires du fonctionnement de l'Etat ont encore de beaux jours devant elles. Les prochains présidents me devront une fière chandelle ! Si prochains présidents il y a, d'ailleurs ! Parce que je me verrai bien président à vie, au fond ! Y aurait juste à modifier encore un peu plus cette Constitution... Faudra que j'y réfléchisse.



Je me résume : le personnel hospitalier, les médecins, les familles, les Cathos, les bouseux de province, les culs-terreux, le BTP, les retraités actuels et à venir, les avocats, certains journalistes, les grévistes professionnels de la CGT, les Gilets Jaunes, ça pourrait faire du monde finalement, dans les rues ce 5 décembre ! Beau bilan pour à peine deux ans et demi d'exercice ! Je suis quand même un bon !



Heureusement que j'ai des flics pour mater toute cette populace !

Ces flics justement : en voilà que j'ai bien énervés aussi! Je dois admettre que les mettre sous l'autorité de mon Rantanplan de ministre, le Gazetamère, c'est déjà pas un cadeau, mais en plus, leur demander de castagner sévèrement des Gilets Jaunes qui, au fond, sont des bougres ayant les mêmes problèmes qu'eux, c'est quand même assez fort ! Surtout quand, dans le même temps, je leur demande de ne surtout pas toucher aux racailles antifas, ma SchutzStaffel personnelle, qui cassent tout lors des manifestations pacifiques des Gilets Jaunes ! Je ne vais quand même pas leur demander de comprendre qu'une manif qui se passe bien, ça risque de donner une bonne impression dans l'opinion, et de donner raison aux participants! Alors que si, à chaque fois, il y a des commerçants qui morflent, ça leur met du plomb dans l'aile, aux manifestants ! Non, je ne vais pas leur demander de comprendre : ils sont trop cons !



Cela dit, faut que je fasse gaffe quand même : j'ai besoin d'eux pour protéger mes miches, au fond de mon Palais Elyséen bunkerisé. S'il prenait l'envie aux manifestants du 5 décembre de venir à l'Elysée, à Matignon et à l'Assemblée Nationale pour demander des comptes, plutôt que de battre le pavé bêtement dans des avenues où ça n'emmerde finalement que les riverains des dites-avenues, j'aurais bien besoin de cette flicaille pour faire tampon... D'ailleurs, je viens d'apprendre qu'il y a déjà une centaine de CRS qui ont décidé de déposer casques et matraques, en marque de protestation ! Hum... Manquerait plus que ma flicaille se joigne aux manifestants... !



Certes, j'ai aussi l'Armée à ma disposition. Après tout, quelle dictature n'a pas l'Armée dans sa poche ? D'ailleurs, j'ai déjà fait intervenir des blindés contre des manifestants, non ? Cela dit, j'ai le vague sentiment que l'Armée non plus, ne me porte pas dans son cœur ! C'est vrai que je lui en demande toujours plus, tout en faisant des coupes sombres dans son budget ! Je ne suis pas sûr que mon cinéma de compassion feinte à chaque fois que des militaires tombent au champ d'honneur, suffise à donner le change encore bien longtemps.

Et depuis mon différend avec le général de Villiers, chef d'Etat-major des Armées, que j'ai limogé dès le début de mon quinquennat, j'ai l'impression qu'il n'en faudrait pas beaucoup pour que l'Armée joue les abonnés absents si ça devait trop chauffer pour mes fesses.

Faut que je fasse gaffe quand même, finalement... Je vais demander qu'un hélicoptère soit dans les jardins de l'Elysée, moteur tournant, prêt à décoller pour m'exfiltrer avec maman si ça tournait mal. Où est mon téléphone ? »

lundi 18 novembre 2019

Phobies.



- Bonjour docteur!
- Bonjour madame, allongez-vous là. Alors, qu'est-ce qui vous amène ?
- Eh bien voilà : je crois bien que je développe une phobie !
- Ah oui ? Qu'est-ce qui vous laisse penser ça ?
- J'ai regardé la définition du mot phobie dans le dictionnaire, et je crois bien que j'en ai chopé une !
- Quelle définition ?
- Eh bien, mon dico dit qu'une phobie est une angoisse, parfois irrationnelle, éprouvée devant certains objets, actes, situations ou idées. Ça peut aussi être une aversion instinctive, paraît-il. Et je crois qu'en ce qui me concerne, il s'agit davantage de cela : une aversion instinctive.
- Ah ! Et alors, vous avez peur des araignées ? De l'ascenseur ? Du vide ?
- Ecoutez docteur, ce qui m'inquiète surtout, c'est de me demander si je suis responsable de ma phobie ?
- Bien sûr que non ! Vous ne pouvez pas être responsable de votre phobie ! Vous l'avez dit vous-même, la phobie est de nature irrationnelle ou instinctive ! Comment pourriez-vous être responsable de ce que vous commande votre instinct ?
- Ben, si un jour, j'étais entrée dans un ascenseur qui se serait brutalement décroché et m'aurait entraînée dans une chute vertigineuse jusqu'à un écrasement au sol, serais-je responsable désormais de ma phobie des ascenseurs ?
- Bien sûr que non ! Vous avez mis le doigt dessus ! Votre expérience vous a conduit à vous méfier instinctivement de ce qui vous a traumatisée un jour ! Vous ne pouvez donc pas en être responsable ! Vous êtes donc ascensumophobe ?
- Et si je vois des araignées arriver en nombre dans mon salon, grouiller et s'insinuer partout sous les meubles, dans les tapis, et même dans ma cuisine, s'infiltrer dans mes boîtes alimentaires, si je les vois se multiplier, et envahir le berceau des mes enfants, dois-je me sentir responsable de mon envie irrépressible de les écraser sous ma semelle ou de leur vaporiser une bonne dose de Raid ?
- Bah non, il est même de votre devoir de vouloir l'extinction de ces araignées ! Vous êtes donc arachnophobe ?
- Et si je suis au cirque, que je regarde un spectacle de voltigeurs, et que je constate qu'à chaque fois qu'ils lâchent leurs trapèzes, ils s'écrasent comme une merde sur le sable, ai-je raison de me dire qu'il m'arrivera la même chose s'il me prend l'envie de monter sur un trapèze et de lâcher la barre ?
- Absolument, c'est juste faire preuve de bon sens ! Vous vous servez de l'expérience d'autrui, et c'est plutôt sain ! Vous n'avez donc pas à vous sentir responsable de ça ! Vous seriez donc sujet à l'acrophobie ?
- Et si après avoir assisté à un match de foot du PSG contre l'OM dans un stade surpeuplé de crétins hystériques vociférants, je n'ai plus envie de me presser dans des lieux publics si je sens que le QI moyen qui y règne est inférieur à 70, dois-je ressentir de la honte, docteur ?
- Evidemment que non ! Vous seriez donc agoraphobe ?
- Vous me rassurez docteur ! Il n'y aurait donc pas lieu, d'après vous, qu'on puisse manifester contre l'ascensumophobie, au risque de stigmatiser les ascenseurs ?
- Euh non...
- Il n'y aurait donc pas lieu non plus de manifester contre l'arachnophobie, pour la défense des araignées ?
- Je ne vois pas pourquoi, effectivement, on devrait manifester contre cela...
- Donc, je n'ai aucune raison de manifester contre l'acrophobie, et de craindre de stigmatiser les acrobates ?
- Certes non !
- Pensez-vous docteur, qu'on doive manifester dans la rue contre l'agoraphobie, pour rassurer les foules ?
- Non, bien sûr, mais de quelle phobie souffrez- vous donc, enfin ?
- Eh bien docteur, j'assiste en France depuis pas mal d'années à des attentats meurtriers systématiquement revendiqués par les tenants d'une religion. Et puis je vois les adeptes de cette religion violente se multiplier et grouiller partout, y compris dans les lieux les plus incertains comme les services de la Défense, je les vois pomper avidement nos prestations sociales et subventions sans jamais rien payer en retour, participer à l'effondrement de notre Enseignement national, être à l'origine d'une explosion de la délinquance et de l'insécurité partout où ils font nombre. Je constate d'autre part que dans tous les pays où ils sont aux commandes, il n'y a qu'intolérance, violence, injustice, mépris des femmes, sous-développement social et économique (sauf quand ils peuvent compter sur une manne pétrolière pour laquelle ils n'ont aucune responsabilité). Et je me dis qu'il n'y a aucune raison qu'il en soit autrement ici, s'ils venaient aux manettes du pays.
- Mais madame, vous êtes donc islamophobe !!!!
- Je vois que vous avez bien identifié mon aversion sans que j'aie eu besoin de nommer cette religion !
- Euh, oui, mais... euh...
- Et je dois vous remercier, docteur, de m'avoir bien rassurée sur l'absence totale de honte ou de regret que j'éprouve à souffrir de ma phobie, somme toute, bien naturelle, comme vous me l'avez confirmé. Il me semblait bien que ces manifestations contre l'islamophobie étaient inutiles, voire déplacées ! C'est vrai, quoi ! Vous avez raison, comment peut-on reprocher à un malade d'être malade ? Ça ne serait pas ça, la vraie stigmatisation ? Stigmatiser le cancéreux pour son cancer, le bronchiteux pour sa bronchite, le poliomyélite pour sa polio ? Merci docteur, merci encore, je me sens bien mieux. Je vais pouvoir désormais assumer ma phobie en toute sérénité ! Combien vous dois-je ?

vendredi 8 novembre 2019

Pas toujours facile de péter plus haut que son cul!



Le président du Monde se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est de m'occuper du « poumon » de la planète ». Et il informa le monde entier, dans un discours lors d'un sommet international à Biarritz, de son intention de s'occuper, avec ses petits bras musclés, du problème des feux de forêt en Amazonie. Bolsonaro lui répondit qu'il ferait mieux de s'occuper de ses fesses et de sa mocheté de bonne femme.
Et le président du Monde rentra dans son palais élyséen.

Puis le président de la France se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est de m'occuper des poumons des Rouennais ». Et il défila à Rouen sous les huées et les sifflets et se fit interpeller vertement par une Rouennaise : «  c'est seulement un mois après la catastrophe de l'incendie de Lubrizol et après tous vos atermoiements à nous informer de ses conséquences que vous venez nous voir ? ».
« Mais je vous ai envoyé plusieurs de mes sous-fifres de ministres, croyez-vous que je n'ai que ça à faire, de me déplacer dès que vous avez un petit pet de travers ? » répondit le président de la France, monté sur ses ergots de petit coq outragé.
Puis il rentra dans son palais élyséen.

Le président de l'Europe se leva un beau matin et se dit : «  mon devoir est de m'occuper de la crise russo-ukrainienne. » Et il endossa son costume de diplomate et s'en alla se proposer comme médiateur auprès de Zelensky et de Poutine. Mais Zelensky lui tapota l'épaule et lui dit : « t'es gentil, mais rentre chez toi, Poutine et moi, on a des choses à se dire et on est assez grands pour le faire sans chaperon.
Et le président de l'Europe rentra dans son palais élyséen.

Le président de l'Europe se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est de m'occuper de la crise turco-syrienne. » Et il remit son beau costume de diplomate qui n'avait pas eu le temps de se froisser, et alla proposer ses bons offices à Erdogan et Poutine. Poutine lui tapota la joue et lui dit affectueusement : « Ecoute, t'es mignon, mais rentre chez toi et va donc voir à Mayotte si j'y suis, on a des discussions de grandes personnes ici. »
Et le président de l'Europe rentra dans son palais élyséen.

Le président des DOM-TOM se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est de m'occuper de l'immigration débridée... à Mayotte ! ». Et il prit l'avion pour dire aux habitants de Mayotte tout ce qu'il avait déjà fait pour lutter contre l'immigration sauvage sur l'île et il assura qu'il comprenait que cette immigration, c'était grave. Les habitants de Mayotte se regardèrent, médusés, tournèrent les talons et vaquèrent à leurs occupations.
Et le président des DOM-TOM rentra dans son palais élyséen.

Le président de l'Europe se leva un beau matin et se dit : « Il est hors de question que ce Brexit traîne encore plus longtemps et je ne veux plus de report de date. » Et Merkel dit : « Nous accordons aux Britanniques un nouveau report d'entrée en vigueur du Brexit à Janvier prochain. » 
Et le président de l'Europe resta dans son palais élyséen.

Le président de la France se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est de m'occuper du problème de l'immigration, c'est sûrement une bonne idée. »
Et il demanda à être interviewé dans un magazine de droite pour annoncer qu'il allait prendre le problème de l'immigration à bras le corps. Puis il mit sur le tapis des annonces de quotas pour l'immigration d'actifs ayant des compétences dont la France, supposément, manquerait, c'est-à-dire sur le flux le plus marginal de l'immigration globale. Les flux d'immigration les plus importants, c'est-à-dire l'immigration clandestine, l'immigration par regroupement familial et l'immigration pour prétexte de demande d'asile politique ne seront évidemment pas concernés par ces quotas. Mais l'adjonction du mot « quota » à celui d' « immigration » devrait suffire au naïf péquin électeur de droite de se dire, d'ici les prochaines municipales : « Bon, finalement, il n'est pas si mauvais notre président, il s'occupe enfin de cette immigration qui nous pourrit la vie... ». 
D'ailleurs les merdias mainstream jouent parfaitement leur partition en faisant mine de trouver cette « restriction » supposée de l'immigration, très polémique, afin d'y donner l'odeur de soufre qui pourrait rassurer le péquin de droite en question, sur le sérieux de cette nouvelle politique. Mais ce dernier n'imagine même pas le genre de conversation qui va pouvoir désormais s'établir dans les bureaux des services de l'immigration :
- Eh Bamboula, approche !
- Oui missié.
- Alors, on nous dit que t'es sans papier ?
- Oui missié, pa'ce que ma femme, elle est 'estée au pays, pa'ce que c'est la gue''e dans mon pays p'ésentement, missié, et...
- Ta gueule et écoute-moi. Tu veux des papiers, n'est-ce-pas ?
- Oui, bien sû', missié, moi y'en a vouloi' deveni' un bon f'ançais, là dis don...
- Bon, tu es peintre en bâtiment dans ton pays, n'est-ce-pas ?
- Ah ?
- Ben oui, t'es peintre en bâtiment. A partir d'aujourd'hui, tu es peintre en bâtiment. On a besoin de peintres en bâtiment en France, figure-toi.
- Mais moi, j'y ni sais pas ci qui c'est, la peintu'e en bâtiment ! Au village, y 'a pas di bâtiment !
- Ta gueule, t'apprendras et puis c'est tout. Tu es donc peintre en bâtiment et je te donne des bons vrais papiers bien français. Et avec ça, tu pourras demander à tes femmes, à tes gosses, à tes belles-mères, à tes beaux-pères, bref à toute ta smala même-village-même-marigot de venir te rejoindre ! T'es content ?
- Oui, me'ci missié et qu'Allah te p'otège !!

Le président des Multinationales françaises se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est de favoriser les exportations en Chine. » Et il prit l'avion pour aller offrir un Romanée Conti de 1978 à plusieurs milliers d'euros la bouteille au président chinois. Au passage, il apposa pompeusement sa signature sur des contrats d'exportations signés déjà depuis longtemps et dont il ignore à peu près tout. Le président Xi Jinping, dont le pays impose à la France son plus gros déficit commercial de 30 milliards d'euros, pourra savourer ce nectar en lisant les rapports dithyrambiques de la Presse française sur ce voyage, histoire de passer un bon moment de franche rigolade.

Et le président du Monde de l'Europe et de la France réunis regagna son palais élyséen, fier du travail accompli toutes ces dernières semaines.

lundi 21 octobre 2019

Lettre ouverte à Greta Thunberg



* voir renvoi au bas de cet article.


Chère Greta,

Comme toi, je suis un jeune très inquiet de ce que font les adultes à notre planète. Sans doute oublient-ils qu'ils n'en sont pas les propriétaires, mais qu'ils nous l'ont, à nous autres les jeunes, empruntée.

Je suis d'accord avec toi, il est largement temps que nous prenions les affaires du réchauffement climatique et de la pollution en main. Déjà, je trouve absolument formidable que, toute seule, sans aucun appui d'un de ces adultes responsables du saccage de NOTRE planète, tu aies pu quitter si souvent ton école en pleine période scolaire, pour porter la bonne parole, partout dans le monde.
J'ai été aussi particulièrement enthousiasmé par ton intervention à la Tribune de l'ONU, en août dernier.
Et te voir aller jusqu'à Plymouth, embarquer gratuitement sur un voilier de course « zéro-carbone », traverser l'Atlantique jusqu'à New-York et monter à cette tribune, j'ai trop kiffé.
Je remarque que ce voilier a été mis gracieusement à ton service et qu'il était skippé par le fils de la Princesse Caroline de Monaco, Pierre Casiraghi, dont le père était un homme d'affaires italien appartenant à l'oligarchie mondialiste, cette oligarchie que nous savons, toi et moi, largement profiteuse et exploiteuse des ressources de la planète Terre. Profiter ainsi de la générosité de cette oligarchie, sûrement désintéressée, est un beau pied de nez que tu lui fais, et je t'admire pour cela.

Bref, ce voyage et tout ce que tu as fait avant, toute seule, pour que tous ces adultes du monde médiatique et politique se prosternent à tes pieds, c'est vraiment épatant. Je ne sais pas comment tu as fait ! Moi, je sais que j'en aurais été bien incapable, tout seul. Bref, je t'admire énormément.

A mon modeste niveau, j'ai milité en participant à des manifestations pour la défense de la planète et contre le réchauffement climatique. Déjà, ces manifestations m'ont permis de sécher quelques cours particulièrement barbants, et je me suis dit, que si toi, tu pouvais te permettre à 16 ans, de sécher des cours pour défendre la Science avec le slogan « Ecoutez la science » sans avoir à l'apprendre auparavant, je pouvais faire de même.

J'ai aussi tenté de convaincre mon entourage en reprenant tes arguments. Grâce à toi, j'ai pu gagner mes parents à notre noble cause. Il semble qu'ils aient été sensibles à mon discours, directement inspiré de tes différentes interventions médiatiques.

Je te laisse en juger :

En effet, mes parents m'ont pris au mot. Ils ont décidé de réduire drastiquement l'empreinte carbone de notre famille. Et pour cela, ils ont confisqué tous les smartphones de la maison. Ils ont également porté le poste de télévision à la décharge, et ma console de jeu y est passée aussi, car tous ces objets sont consommateurs de terres rares, exploitées en Chine, à vil prix par des puissances financières qui utilisent la main d'oeuvre d'enfants dans des mines.
Je te parle pas de notre abonnement téléphonique et à la free-box qui a été évidemment, du coup, résilié.

Mes parents ont décidé de modifier notre mode de vie du tout au tout. Mon père a mis à la casse sa voiture de sport que je lui empruntais le samedi soir pour emballer les filles, au motif qu'elle consommait trop d'énergie fossile.
D'ailleurs, il a décidé avec ma mère que pour les vacances, nous n'irions plus en montagne faire du ski comme chaque hiver, pas plus que nous ne prendrons désormais l'avion pour aller à l'étranger en été. D'ailleurs, à ce sujet, si tu pouvais demander au fils de Caroline de Monaco de nous emmener sur son bateau de course zéro-carbone, ça nous rendrait service, car j'adorerais aller à New-York pour ce concert de rap qui va, paraît-il, déchirer. Il faudrait aussi qu'il puisse nous ramener. (Au fait, comment es-tu revenue des USA ? les médias ne nous le disent pas.)

Mes parents projettent plutôt, pour les prochaines vacances, de nous emmener tous, avec ma sœur, faire un trekking en Auvergne. Ils disent que, comme ils ne nous emmènent plus à l'école en voiture, polluante et consommatrice d'énergie fossile, et que, désormais, nous y allons à pied, nous avons un bel entraînement pour ce trekking familial.
Ils ont également confisqué ma trottinette électrique au motif que sa batterie n'est pas recyclable.

Mes parents se mêlent aussi de notre garde-robe. Ils ont décidé de ne plus nous acheter de vêtements et de chaussures de nos marques favorites, au prétexte qu'ils viennent de l'autre bout de la Terre et qu'ils sont fabriqués à bas coût (mais à forte marge pour ceux qui les commercialisent) par des enfants. Ils ne m'achètent plus désormais que des vêtements éco-responsables à base de laine et lin, de préférence de couleur écrue car les teintures sont de gros polluants. Finis les jeans et vêtements de sport hyper-moulants à base d'élasthanne parce que dérivé de pétrole, donc d'énergie fossile.

Notre mode d'alimentation a aussi changé. Mon père a comblé la piscine du jardin pour en faire un potager. Nous avons ainsi des légumes bio en circuit très court. J'ai mes heures d'entretien de ce potager, programmées certains soirs de semaine après l'école, ainsi que le week-end.
Et à la place de la pelouse, il a mis un poulailler. Ainsi nous avons des œufs frais tous les jours. Et nous sommes réveillés tous les matins à l'aube par le coq.
Evidemment, la nourriture industrielle est désormais bannie, et je dois faire ceinture pour le Coca et le Nutella.

N'ayant plus ni internet, ni de télé, ni de console de jeu, ni de smartphone pour correspondre avec mes potes le soir, nous occupons désormais nos soirées en famille, en jouant à des jeux de société dont, je suppose, mes arrières grands-parents étaient friands : petits chevaux, jeu de l'oie et autres joyeusetés. Ce n'est pas tout à fait passionnant, comme tu peux l'imaginer, mais en fait, ce n'est pas tous les soirs. Parce que les soirs où il n'y a pas de vent pour faire tourner les éoliennes et que les panneaux solaires ne sont plus en service du fait de l'obscurité, nous fermons les lumières et nous nous couchons tôt. Il est en effet hors de question que nous usions de l'énergie nucléaire, et encore moins l'énergie provenant de produits pétroliers.

Bref, comme tu le vois, ta conduite héroïque a profondément changé ma vie. J'ai évidemment bon espoir de voir sous peu, grâce à mes efforts, la température du globe baisser et le niveau de la mer cesser de monter (ce qui me sera, c'est vrai, difficile, puisque, habitant à plus de 500 Km des côtes et sans voiture, la mer risque de devenir pour moi plutôt une vue de l'esprit).

Comme tu t'en doutes, je te suis très reconnaissant d'être ainsi à l'origine de mon changement de vie. Et j'aimerais qu'un jour, tu viennes me voir, afin que je puisse t'exprimer, concrètement, cette reconnaissance. Surtout, viens seule, sans personne pour t'accompagner. Nous pourrons ainsi discuter tranquillement et en toute discrétion, et je te montrerai comment j'ai appris, en m'occupant du potager, à manier mes outils de jardin : fourche, bêche, faux et plantoir.

A très bientôt Greta, j'espère...



* Cette image n'a évidemment rien à voir avec le sujet de cet article. Mais comme Saucisson-Pinard a remarqué que désormais, il n'y a quasiment plus une pub ou un plateau télé sans la présence d'un ou d'une keffir, il a décidé de ne pas faire bande à part et souscrit donc ici à cette mode. D'où cette illustration. Sûr que les progressistes sauront gré à Saucisson-Pinard de participer ainsi, pour une fois, à la Propagande officielle de la France-qui-n'-a-jamais-été-exclusivement-blanche, et inéluctablement terre d'asile du monde africain, (que les Français de souche le veuillent ou pas, quoi, merde!).


samedi 12 octobre 2019

Chirac? Pet à son âme!



Art primitif. Politique primitif.
Ça y est ? C'est bon ? Vous avez bien pris votre dose médiatique de Chirac ?

Dose qui n'a rien d'homéopathique, mais bien plutôt méga-dose façon chimiothérapie. Le grand escogriffe est enfin enterré et tous ceux qui se sont crus investis du devoir de venir apporter leur petite pierre à l'édifice de sa statue de grand homme, ont trusté les plateaux télé et les studios de radio des jours durant, obligeamment invités par les merdias pour saturer les ondes à tous prix. Faut dire que le bougre a eu le bon goût de casser sa pipe au moment du grand incendie de l'usine rouennaise Lubrizol. La disparition opportune de ce pur apparatchik de la politique a permis à nos merdias d'éviter de trop s'appesantir sur cette catastrophe écologique.
Puisqu'on évoque l'écologie : Il est assez rigolo de constater les efforts que nos politiques et les merdias associés mettent en œuvre pour nous persuader que le CO2 produit par le Français est dangereux pour :
- le climat de la planète entière
- sa santé
- la survie des ours polaires
- celle des îliens tropicaux
- l'acidité des océans,
- les vins de Bordeaux...
et on en passe,
bref, nous convaincre que ce CO2 est un méchant polluant (!) dévastateur. Observons cependant que la quantité de CO2 produit par chaque Français représente en moyenne 1/66 000 000 e de la production française, qui elle-même représente moins de 1% de la production mondiale, laquelle production humaine mondiale de CO2 représente 5% du CO2 atmosphérique total, ce CO2 occupant 0,04% de l'atmosphère... (Saucisson-Pinard laisse au lecteur le soin de faire l'opération de sa contribution personnelle au CO2 atmosphérique...).
Et dans le même temps, notre gouvernement de clowns macronniens assure, la main sur le cœur, que les émanations de cet incendie de Lubrizol qui a dégagé des fumées noires gigantesques, riches de 5 300 tonnes de produits chimiques en tous genres, dont la dioxine et l'amiante, restent sans danger pour les Rouennais. L'aptitude de ce gouvernement de tocards à se moquer des Français et à les prendre pour des imbéciles finis est stratosphérique.

Bref, que Chirac soit rappelé dans un monde meilleur à ce moment-là, tombait plutôt bien pour nos « élites » politico-médiatiques, un brin gênées s'il leur fallait trop s'étendre dans la communication quant aux implications de cette tragédie rouennaise sur la santé des habitants.

En conséquence, vous avez été gavés jusqu'à l'écoeurement, d'émissions, de reportages, d'interviews, de débats, pour vous faire comprendre à quel point le gars avait été formidable, tellement sympathique, qu'il avait aimé tant la France et les Français, qu'il savait taper sur le cul des vaches, user de la truculence dans ses expressions et autres fariboles complètement dépourvues d'intérêt.

Saucisson-Pinard a attendu que le dernier laurier soit jeté sur le cercueil du défunt, pour, à son tour, - y a pas de raison- y balancer son brin de végétal. Mais plutôt qu'un laurier, Saucisson-Pinard, pour se distinguer, a choisi ici du cynorhodon. Le cynorhodon est aussi appelé gratte-cul, et il donne le fameux poil à gratter; ce qui semble à Saucisson-Pinard bien plus approprié comme offrande que les lauriers. Car enfin, si la carrière de Chirac a été longue, indiscutablement trop longue, quelles sont, finalement, ses réalisations ?

Sa carrière est avant tout marquée du sceau de la trahison. Il a d'abord trahi Chaban-Delmas pour Giscard. Il a ensuite trahi Giscard pour Mitterrand, ce qui a valu au pays un double septennat catastrophique. La mise au pouvoir du Miteux, après la première dérive sociale-démocrate imprimée par Giscard, qui devait inéluctablement conduire au socialisme, fut un formidable coup d'accélérateur au déclin de la France, avec la dilapidation du bas de laine de l'Etat et, en corrélation directe, la création d'une dette qui n'en finira pas de faire des petits pour devenir abyssale trente huit ans plus tard.
A noter que c'est avec le gouvernement du premier ministre Chirac sous la présidence de Giscard, que se décida le fameux regroupement familial concédé aux immigrés, mesure cataclysmique dont nous ne finirons de payer les conséquences qu'avec la submersion définitive des Français de souche par le pire du tiers-monde mondial, à savoir le désespérant tiers-monde africain mâtiné de la pire des plaies idéologiques, l'islam.

A part ça, que peut-on retenir du passage de Chirac dans la gestion des affaires de la France ? Rien. Il a laissé prospérer le chômage, a dégoupillé la grenade du financement impossible des retraites en ne faisant rien pour modifier ce régime qui, basé sur le principe que les actifs paient la retraite des anciens, finira par nous exploser à la figure. Il suffisait de jeter un œil, dès les années soixante-dix, sur la pyramide des âges pour comprendre qu'une fois que les baby-boomers auraient atteint l'âge de la retraite, ce système ne serait plus viable. Si gouverner, c'est anticiper, il est clair que Chirac n'a rien gouverné.
Au mieux, il a enrichi la novlangue en faisant la promotion de l' « art premier », sans empêcher évidemment que cet « art » reste ce qu'il est vraiment : primitif.
Cet opportuniste s'est conduit avec le Pouvoir comme un chien fou se comporte avec une voiture en marche : il lui a couru derrière toute sa vie, mais une fois qu'il l'a rattrapé, il n'a pas su quoi en faire.

Il n'a pas su quoi en faire pour la simple et bonne raison que cet individu n'avait aucune conviction, aucune foi en quoique ce soit, aucun idéal. Il s'est dit thatchérien lors du règne de Thatcher, reaganien lors de la réussite de Reagan au bureau ovale de Washington, après s'être dit social-démocrate sous Giscard. En fait, il était tout bonnement chiraquien, c'est-à-dire qu'il naviguait la truffe en l'air pour tenter de sentir où allait tourner le vent. Mais comme disait Gustave Thibon, être dans le vent, c'est une ambition de feuille morte. Chirac fut une feuille morte de la politique. Malheureusement, du coup, la France a le destin d'une feuille morte.

C'est d'ailleurs probablement cette carence de foi et de conviction vraie qui lui a dicté qu'il valait mieux ne pas affronter Le Pen en débat télévisé après le premier tour de l'élection présidentielle de 2002, comme le veut pourtant une tradition bien ancrée pour les deux candidats restés en lice pour le second tour.
Et tant pis si, à cette occasion, il a démontré qu'en plus de n'être guidé par rien d'autre que sa soif de pouvoir personnel, il n'était qu'un pleutre faisant peu de cas du débat démocratique. Devant la rhétorique d'un Le Pen à la conviction taillée dans la roche dont on fait des menhirs, Chirac aurait, de toute évidence, explosé en vol. Le destin de la France aurait-il changé si Chirac n'avait pas fait la démonstration de sa lâcheté à cette occasion ? Ce n'est même pas sûr... Les Français n'en avaient sans doute pas encore assez bavé à cette époque, pour prendre conscience de l'influence sioniste sur l'opinion.

Toujours est-il que les Français allaient mieux sous Pompidou que sous Giscard, mieux sous Giscard que sous le Miteux, et si ils allaient mieux durant le second septennat de ce dernier, c'était en fait simplement mieux que sous Chirac. Bref, pour paraphraser Coluche, les Français vivent chaque jour bien mieux, bien mieux qu'ils ne vivront le lendemain, et cela depuis quarante ans.

Comble de la persécution, les Français sont en plus conviés à porter le deuil quand un des responsables de leur déchéance, de leur appauvrissement et de la disparition de leur identité civilisationnelle, passe l'arme à gauche. Pour seule consolation, devant les écrans de télévision qui diffusent cet enchaînement d'éloges panégyriques imposés, ils en sont réduits à penser « pet à son âme ! »

Tout cela donne l'envie à Saucisson-Pinard, par association d'idée sans doute, de relire un roman de Boris Vian : « J'irai cracher sur vos tombes ».





mercredi 2 octobre 2019

M6 coche les cases du politiquement correct.




Suite de l'article du 27 septembre 2019 : « M6, pubs et montée des eaux ».

Le journal du soir de M6 a donc coché sa première case du politiquement correct : Matraquage du public au dogme du réchauffement climatique, ce dogme présentant trois avantages essentiels :
1- Il est vital pour le Pouvoir en place, quelqu'il soit, mais en l'occurrence, présentement, celui de l'oligarchie, d'entretenir le peuple dans un climat de peur, fût-elle sans fondement.
2- Le marché de la lutte contre le réchauffement climatique se chiffre, officiellement, en centaines de milliards d'euros. L'UE, de son propre aveu, dégagera un budget de 315 milliards d'euros pour ce leurre (budget directement prélevé dans votre poche, cher contribuable). Et pour faire adhérer le peuple à ce marché, rien de tel que de le motiver par la peur. Pour conjurer cette peur, il rechignera sans doute moins à accepter les coups de pelle fiscale derrière la nuque qui se multiplient.
3- Pendant qu'on parle de lutte contre le réchauffement climatique avec des milliards d'euros à la clé, on ne parle pas pollution, de la vraie pollution. Non pas celle prétendue du CO2 (mettre le CO2 au rang de polluant est une des aberrations scientifiques que nos « élites » sont parvenues à diffuser dans l'esprit du citoyen), mais la vraie pollution, celle dont le combat ne rapporte rien en monnaie sonnante et trébuchante aux puissances financières, mais au contraire, leur coûte. En effet, si inciter le consommateur à changer de voiture, ou de n'importe quel autre objet pour un nouveau, au motif que le nouveau est plus « propre », plus « économe », plus « vert » ou moins « vilain pour le climat», et si vendre des panneaux solaires et des éoliennes, rapportent beaucoup à l'Oligarchie, il est clair qu'exiger de cette dernière qu'elle mette un frein à la pollution de ses industries et à ses atteintes à l'environnement, devient une contrainte plus coûteuse qu'autre chose.
Exit donc le débat sur la pollution et la course au profit qui la crée plus ou moins directement, et bienvenue à la discussion sur le sexe des anges et sur le climat qui, le bougre, ne fait rien que de changer tout... le temps !

Première case cochée, donc, par la messe du soir de M6.

Le second sujet abordé ce soir-là était l'entreprise d'impeachment menée par les Démocrates à l'égard de Trump. C'est quasiment en se pourléchant les babines que le présentateur journaleux de M6 a évoqué cette manoeuvre purement politicienne d'une opposition à bout de souffle, au Parlement américain. Représentant bien en cela, la doxa politico-médiatique française, il annoncerait certainement avec joie la victoire du Système sur le trublion présidentiel. Certes, la correspondante de M6 aux Etats-Unis doit mettre un bémol à l'enthousiasme à peine voilé du présentateur, en reconnaissant que cet impeachment n'a quasiment aucune chance d'aboutir lors de ce premier mandat de Trump. Mais l'important est de mettre dans la tête du téléspectateur que Trump est le méchant que, supposément, TOUT le monde hait et combat, en oubliant juste que s'il a effectivement le Système contre lui, il a aussi en sa faveur une majorité plus ou moins silencieuse (ou réduite au silence).

Le troisième sujet du journal de M6 est celui de l'accueil glacial qu'aurait reçu Boris Johnson, premier ministre britannique et chantre du Brexit, à son retour au Parlement, après qu'il y ait suspendu les débats pendant quelques semaines, comme il en avait le droit. Comme de bien entendu, tout ce qui peut être dit en défaveur de ceux qui défendent la décision du peuple, à savoir sortir de l'UE, est monté en épingle. Le journal de M6 a lourdement insisté sur la bronca que déclenche chez les parlementaires britanniques, la volonté de Johnson d'appliquer le Brexit le 31 octobre, avec ou sans accord avec les apparatchiks de Bruxelles. Mais évidemment il est passé sous silence que la grande peur de ces Parlementaires, au-delà de voir ce Brexit s'appliquer, est de devoir se représenter devant le peuple dans le cadre d'élections législatives anticipées. Car il est clair que beaucoup d'entre eux se verraient éjectés du Parlement par l'électeur, sanctionnés pour n'avoir pas été les vrais représentants du peuple, respectueux de sa volonté exprimée en 2016.

L'analogie avec le sujet précédent est limpide. Dans les deux cas, il s'agit de se faire l'écho des tentatives du Système de saboter le travail de ceux qui ont été élus par le peuple, pour le peuple, et, somme toute, élus contre les « élites » qui défendent ce Système, lequel le leur rend bien, rassurez-vous. De s'en faire l'écho, mais surtout en prenant discrètement position en faveur de ces tentatives. Aux USA, Trump est le méchant qui a une majorité du peuple derrière lui, et l'opposition démocrate qui se débat dans ses contradictions internes est la gentille. En Grande Bretagne, Johnson est le méchant qui veut que la volonté du peuple soit respectée, et l'opposition travailliste qui se sait minoritaire dans le pays, est la gentille.

M6 coche donc par ces deux sujets, une seconde case du politiquement correct. Bravo.

Pour clore ce journal bien-pensant, le quatrième et dernier sujet est plus léger. L'invité showbiz, convié à assurer la promotion de son entreprise du moment, est un keffir aux lunettes noires. Il fallait en effet, pour M6, apporter une nouvelle pierre à l'édifice de la diversité imposée. Rien de tel pour cela que d'inviter un rappeur immigré africain qui s'attribuait jusqu'en mars de cette année en guise de pseudo, et en toute humilité, le titre de « Maître ». On ne saura évidemment jamais de quel sujet l'individu prétendait avoir la maîtrise, au mieux est-on assuré qu'il ne s'agit ni de la maîtrise de la langue française, ni celle de la poésie. Ni même d'ailleurs la maîtrise de la prononciation, puisque celle de son pseudo est déjà un défi à son orthographe. Dans un éclair de lucidité, il semblerait que le keffir en question ait décidé récemment de laisser tomber le côté « Maître » de son pseudo.
Mais en écoutant l'interviewer de M6 poser au rappeur, le plus sérieusement du monde, des questions qui dépassent de très loin son niveau intellectuel, et en écoutant l'interviewé répondre d'un air pénétré d'affligeantes banalités, on se met à penser à Brassens, à Brel, Ferrat, Ferré, Barbara, et on pleure, en se disant : « mais comment donc est-on tombé si vite, si bas, et jusqu'où la chanson française va-t-elle continuer de sombrer ? »

M6 coche donc là sa troisième case du politiquement correct : la culture française n'existe pas, ou si elle existe, elle est diverse, tiers-mondiste, plus tiers-mondiste que diverse d'ailleurs, et surtout, elle doit refléter la médiocratie au pouvoir.

Voilà l'expérience d'un Journal du Soir d'une grande chaîne nationale, vécue par Saucisson-Pinard tout à fait par hasard. Expérience lourde d'enseignements, qui, d'une part, rassure Saucisson-Pinard sur sa décision prise il y a déjà quelques temps de se passer de ce matraquage télévisuel quotidien, et qui, d'autre part, explique largement l'état d'hébétude du Français moyen devant les menaces dont il est la cible : son exploitation économique comme consommateur, sa déchéance de décideur dans son propre pays, la disparition même de son pays-nation dans un gloubi-boulga mondialiste, son remplacement comme indigène par un envahisseur issu d'une autre (sous-)culture, la disparition de la civilisation pour laquelle ses pères, grand-pères et ancêtres se sont battus pendant des siècles, la mainmise de profiteurs apatrides sur la gestion de son avenir.

« Et maintenant, une page de publicité... »


PS: S'il ne s'agissait que du cas de M6, tout ceci ne serait pas trop grave. Mais cette propagande permanente est relayée par tous les autres médias télévisuels mainstream sans davantage de nuances. On peut mettre dans le même sac les journaux télévisés de TF1, France 2, 3 etc... . Et ne parlons même pas de BFM WC TV, LCI etc etc... Saucisson-Pinard pour ce qui le concerne, se réfugie sur tvlibertes.com , entre autres (peu nombreux), pour décrypter l'actualité.

vendredi 27 septembre 2019

M6, pubs et montée des eaux...



... et ils seront submergés sous les eaux!!!

Saucisson-Pinard, qui ne regarde quasiment plus la télé depuis un certain temps déjà, a, l'autre jour, par inadvertance, appuyé sur la touche 6 de sa télécommande.

Et là, il faut le reconnaître, Saucisson-Pinard a eu une chance incroyable : Il est tombé directement sur un programme. Oui, vous avez bien lu : directement sur un programme !
Pas sur dix minutes de publicité, suivie par la promotion d'un programme futur de la chaîne, elle-même suivie d'une nouvelle coupure pub, puis par une Météo simplette et sans intérêt, puis par une nouvelle coupure pub, précédant un clip bidon sponsorisé par une marque de grande surface de bricolage, façon « y a qu'à » qui vous explique en 60 secondes comment refaire entièrement votre salle de bains, suivi d'une nouvelle annonce d'un autre programme à venir, et enfin suivi, après le jingle annonçant la fin des pubs, d'une annonce «le programme que vous allez voir vous est proposé par la marque Tartampion » et encore « Suivez votre émission Machin-Truc avec la marque Machin-Chouette » avant de diffuser, enfin, l'émission attendue.
Non, Saucisson-Pinard n'est tombé sur rien de ce mille-feuilles de spots publicitaires, en allumant son poste. On vous le dit : un vrai coup de chance !
Ce mille-feuilles de pubs représente un vrai bras d'honneur que fait la chaîne M6 (et pas qu'elle...) à la réglementation officielle qui veut qu'une coupure publicitaire entre deux émissions n'excède pas 10 minutes. Ce bras d'honneur s'adresse, par la même occasion, au CSA qui regarde ailleurs, plus soucieuse de veiller à ce que les médias respectent à la lettre le politiquement correct, et de dénoncer, voire sanctionner, tout « dérapage ».

Puisqu'on évoque l'abrutissement publicitaire mené par M6 (mais la plupart des autres chaînes ne sont pas en reste), Saucisson-Pinard remarque au passage que notre gouvernement éclairé veut répondre à la concurrence des plate-formes de visionnage de films en ligne comme Netflix ou Amazon, en recréant une sorte d'ORTF, cette ORTF que les « progressistes » de gauche de 68 avaient tant vilipendé jusqu'à obtenir son éclatement en 1974. Aujourd'hui, ils veulent la recréer. Comprenne qui pourra. Et, entre autres réformes envisagées, ce nouveau groupe de télévision d'Etat permettra, pour les films et émissions de plus de 90 minutes (c'est-à-dire pour tous les films...), trois coupures publicitaires au lieu de deux actuellement ! Et ceci, Saucisson-Pinard le rappelle, pour contrer la concurrence de Netflix qui permet de voir un film, à la demande, et sans aucune coupure publicitaire : nous avons vraiment des génies au gouvernement...

Bref, Saucisson-Pinard voit directement s'afficher sur son écran une émission de pure création de M6, en l'occurrence, une émission d' « information », le Journal du soir. Et il n'est pas déçu.

Premier sujet : le brave commentateur-journaliste relate tel quel le dernier rapport du GIEC sur le réchauffement climatique et, cette fois-ci, plus particulièrement, une de ses conséquences cataclysmiques : la montée des eaux qui va submerger les terres. Imaginez : peut-être jusqu'à 1M10 d'ici... l'an 2100 !! Bon, c'est vrai qu'en 2100, les Philippulus du GIEC (voir illustration) ne seront plus là pour qu'on leur mette le nez dans le caca de leur prédiction. C'est plutôt malin.
Et ce rapport est relayé tel quel par notre brave journaleux, sans aucun esprit critique, comme si la parole du GIEC était parole d'évangile, comme si le GIEC n'était pas une organisation para-politique à la disposition du pouvoir oligarchique, et accessoirement des lobbies pro-nucléaires, qui bénéficient - quelle ironie!- de l'appui des groupes écolos, parfaits idiots utiles dans cette affaire. Comme si le GIEC n'avait pas cessé de se tromper et de tromper son monde avec des études falsifiées depuis plus de trente ans...

« Pensez donc, braves gens, les mers et océans vont déborder à cause de la fonte de la banquise découlant du réchauffement climatique et... »
Hep hep hep ! Depuis quand la banquise qui fond ferait-elle monter le niveau des eaux ? La banquise n'est jamais qu'un immense glaçon. Et comme tout glaçon, il flotte sur l'eau, avec 90% de son volume immergés, et 10% émergés. L'eau voit, en gelant, son volume augmenter de 10%. Prenons pour simplifier les calculs, l'exemple d'un glaçon qui fait 100 de volume total, peu importe l'unité, cm3 ou milliards de mètres-cubes, le calcul reste le même. La partie émergée du glaçon va donc, en fondant, apporter 90% de son volume sous forme d'eau à l'océan dans lequel il baigne, soit 90%*10= 9 (10 étant le volume émergé). Si on en reste là, on se dit donc que peut-être cet apport de 9 au volume des mers et océans va provoquer leurs « débordements » ?
Mais dans le même temps, la partie immergée du glaçon va fondre aussi, en réduisant donc le volume qu'il occupait dans l'océan. Cette réduction est de 10% de 90 (90 étant le volume immergé), soit 9 ! En d'autres termes, en fondant, le glaçon, ou la banquise, peu importe le nom que vous voulez donner à cette glace flottante, va apporter autant de nouveau volume dans l'océan qu'il va en libérer.
Il suffit pour s'en assurer, de remplir un verre de glaçons, puis de compléter avec de l'eau jusqu'à atteindre juste le bord du verre. Attendre que les glaçons fondent et constater que le liquide n'a pas débordé du verre.

Alors ? Qu'est-ce qui peut bien provoquer cette montée des eaux que nous dénonce si servilement et si doctement notre journaleux de l'Info du soir sur M6 ? Il cite aussi la fonte des glaciers. Bon. Certes, les glaciers fondent, ils ont toujours fondus et c'est même pour ça qu'ils avancent. Mais, pour le plaisir de la discussion, admettons qu'ils fondent plus vite que jamais, encore que avec une augmentation de température moyenne du globe de 0,4 degré depuis 1945, il soit permis de relativiser l'impact de cette augmentation sur la fonte des glaciers.
Mais, encore une fois, admettons.
Et regardons sur un globe terrestre ce que représente le volume des glaciers par rapport au volume des mers et océans (l'océan Pacifique, par exemple, descend jusqu'à 11 KM de profondeur...) Comment cette ridicule quantité de glaciers, en fondant partiellement et même de façon accélérée, pourrait-elle modifier de façon notable le volume gigantesque des océans ?
Il est vrai que, en montant en température, l'eau gagne en densité. Mais l'élévation de température du globe est si faible, et de surcroît, tellement cyclique, que son impact sur l'élévation des eaux est parfaitement marginale.
Et de plus, il est curieux de constater que les « réchauffistes » n'évoquent jamais l'évaporation des eaux que ce réchauffement ne devrait pas manquer de produire, évaporation d'eau qui devrait compenser largement l'apport liquide des glaciers qui fondent...

Il y a quelques jours, Saucisson-Pinard regardait un petit garçon qui pissait dans le port. Se retournant vers son père, il s'exclama : « Dis papa, l'eau de la mer va monter, non ? » Ce qui a bien fait rire le papa. Ce petit garçon pourra trouver un job au GIEC quand il sera grand...

Le reportage de M6 qui illustre ce fidèle relai de la bonne parole du GIEC est riche d'images d'îles lointaines qui seraient prétendument en passe de disparaître sous les eaux pour cause de réchauffement climatique provoqué par les méchants blancs occidentaux qui ne font rien qu'émettre du vilain C02 avec leur production industrielle, leurs voitures et leurs vaches qui pètent. Mais pourquoi ne va-t-on pas plutôt beaucoup plus près de nos côtes voir ce qui se passe ? Prenez l'île de Sein, par exemple, qui est plate comme une limande (altitude moyenne : 1M50). Y est-on inquiet de la montée des eaux (en dehors des coups de mers hivernaux, bien entendu, qui ont toujours été redoutés à cet endroit-là, comme en 1830, donc bien avant l'ère industrielle, où elle a été submergée lors d'une tempête...) ? Non ! Rien ne change, sur l'île de Sein.

En réalité, les îles lointaines qu'on nous montre systématiquement pour témoigner de l'impact d'une montée des eaux supposée, sont toujours les mêmes : d'abord elles sont lointaines, donc ce qui s'y passe ne peut pas être vérifié de visu par le vulgum pecus occidental, et ce dernier n'en sait que ce qu' « on » veut bien lui faire savoir. Ensuite, la plupart du temps, elles sont situées dans des zones géographiques où ce ne sont pas les eaux qui montent, mais ce sont les terres qui s'enfoncent, étant sur des reliefs sous-marins volcaniques et des failles terrestres en mouvement. Et ces îles ont bien compris que si leur malheur pouvait être imputable à des facteurs humains plutôt que naturels, elles pourraient bénéficier plus facilement de compensations financières émanant d'organisations internationales compatissantes diverses et variées.

Le premier sujet de ce « journal d'information du soir » sur M6 participe donc en toute complaisance à la propagande officielle. Il reprend mot pour mot le message du GIEC, sans critique, et bien entendu sans inviter personne pour débattre de ses allégations.
Le Pouvoir a toujours eu besoin de faire peur au peuple pour se maintenir. Les druides gaulois déjà, garantissaient leur pouvoir et leur influence en jouant avec la peur de leurs concitoyens, la peur que le ciel leur tombe sur la tête. Le procédé n'est donc pas nouveau.
Donc en choisissant comme premier sujet, le dernier rapport alarmiste du GIEC, M6 coche la première case du politiquement correct.

Nous verrons dans le prochain article, comment, lors du même journal du même soir, M6 en coche, en toute servilité, d'autres, tout aussi récurrents dans la doxa officielle.

jeudi 19 septembre 2019

Appel téléphonique au Tribunal de Gap.



Possible, mais risqué, en dictature macreusienne...!

Il y a quelques semaines, au Tribunal de Gap.

- Monsieur le Procureur, j'ai un appel pour vous !

- Passez-le moi. Merci. Allo ?

- Monsieur le Procureur, vous êtes bien en charge d'instruire le procès des jeunes de Génération Identitaire en Août prochain, pour leur opération de soit-disant protection des lieux de passage de clandestins dans les Alpes ?

- Oui, mais qui êtes-vous ?

- On dit que vous allez classer l'affaire, au motif qu'il n'y a rien de consistant à leur reprocher.

- En effet, mais qui êtes-vous donc ?

- Ecoutez, un classement sans suite serait très mal perçu en haut lieu...

- Je ne sais pas qui vous êtes, mais l'indépendance de la Justice est...

- On ne m'avait pas dit que vous aviez de l'humour... ! Vous ne désirez pas que votre carrière se trouve entravée de quelconque manière, n'est-ce pas ?

- Bah non, mais...

- Alors il vous est fortement conseillé de revoir votre position.

- Mais il n'y a rien...

- Votre Tribunal a jugé bon de condamner en décembre dernier à quatre mois de prison ferme certains des pro-migrants qui avaient aidé, dans une démarche toute humaniste, de pauvres migrants à franchir la frontière, dans les Alpes, au printemps de l'année dernière. Cette initiative regrettable nous avait échappé, à l'époque, mais nous attendons aujourd'hui que votre sévérité s'applique avec encore plus de force à l'égard de ces Génération Identitaire.

- Mais ces pro-migrants n'avaient pas seulement aidé des clandestins à franchir illégalement la frontière, ils avaient aussi forcé un barrage de police, en mettant la vie de fonctionnaires de police en danger !! Alors que ces jeunes de Génération Identitaire n'ont blessé ni même menacé personne !!

- Monsieur le Procureur, comparaison n'est pas raison. L'avancement de votre carrière dépend de votre bonne compréhension des intérêts supérieurs de l'Etat, il ne sera pas jugé sur votre capacité à ergoter sur des détails...

- Je ne vois pas ce que je pourrais avancer de concret et répréhensible contre cette Association patriote qui a juste réussi un bon coup de com'...

- Patriote ? Il vous est vivement recommandé d'éviter désormais, le recours à des grossièretés dans votre langage ! Vous n'avez qu'à plaider l'illégalité de se substituer aux services officiels de l'Etat, en l'occurrence, aux services douaniers et de protection des frontières.

- Et si d'aventure, un citoyen dont la maison brûle, cherche à éteindre l'incendie avec son tuyau d'arrosage et des seaux d'eau, en attendant que les pompiers arrivent, je devrai l'accuser de tentative de substitution des services de l'Etat ?

- Vous êtes Procureur ou avocat de la Défense ? Cherchez donc de quoi vous pouvez charger ces jeunes empêcheurs d'envahir en rond. C'est votre job, que dis-je votre job, votre Devoir ! Ils étaient tous vêtus d'anoraks bleus : accusez-les de port prohibé d'uniformes susceptibles d'entretenir le doute quant à leur appartenance à un service de police quelconque...

- Et les Antifas tout en noir, à l'image des policiers de la BAC, n'ont jamais donné l'idée à l'Etat d'accusation de ce type, à ma connaissance ! ? Si ?

- Veuillez rester concentré sur le cas qui nous occupe, voulez-vous ?

- Encore faudrait-il que ce genre d'accusations capillo-tractées soient recevable par le juge, sans paraître trop ridicule...

- Ne vous inquiétez pas pour ça. Le juge qui a été mis en charge de cette affaire se trouve avoir été un participant à un récent séminaire sur la question de l'immigration, vraie chance de la France... Il prêtera une oreille très compréhensive à vos arguments. Alors, Monsieur le Procureur, on est bien d'accord, requérir une lourde peine de prison ferme et une amende substantielle propre à mettre cette association Génération Identitaire à genoux et à faire exemple, serait vivement apprécié. Nous nous occupons du verdict. Et votre conduite, quelle qu'elle soit, dans cette affaire ne sera pas oubliée. Ai-je été assez clair ?

- Très clair, Monsieur-dont-je-ne-connais-pas-le-nom. J'espère en effet que je pourrais, le cas échéant, me rappeler au bon souvenir de Madame Belloubet à qui vous présenterez mes respectueux hommages et ... 

- Clic... bip bip bip... 

- Allo, allo... allo ??

mardi 27 août 2019

G7, coulé!



"Comment, Donald? Vous ne connaissez pas Guy Bedos?!"

Voilà. Le club des riches vient de clore sa petite party pince-fesses annuelle. Notre psychopathe narcissique présidentiel va retrouver son bureau élyséen, ravi d'avoir été, l'espace de quelques jours, le centre du monde. Du moins le croit-il. Celui du microcosme médiatique franco-français en tous cas.

L'heure est venue de faire le bilan de cette sauterie dont le coût pour le contribuable français sera superbement ignoré par les merdias qui n'ont eu de cesse de nous montrer Macreux s'agiter, pérorer, se regarder le nombril et nous infliger son verbiage télévisé.

Macreux a vainement tenté de faire oublier aux Français son fiasco personnel sur le plan intérieur, le seul qui leur importe vraiment pour l'heure, alors qu'ils peinent à trouver un travail, à payer les impôts dont ils sont assommés, à jouir de la sécurité pour leur famille et pour leurs biens. Macreux est monté sur la scène internationale exhiber son incompétence chronique à un public plus vaste que celui, négligeable à ses yeux, d'un petit pays de 68 millions d'habitants dont il est pourtant en charge des intérêts.

Dès le début de son quinquennat, il a cru pouvoir incarner le poste de maître de l'Europe. Résultat ? l'UE est en déconfiture, la Pologne, la Hongrie, l'Italie lui adressent un bras d'honneur, Merkel le snobe délibérément, la Grande Bretagne joue sa propre partition avec le Brexit. L'Europe est trop petite pour savoir profiter de son génie ? Qu'à cela ne tienne, le monde n'attend que lui.

Il se prétend mandaté par tous les membres du G7 pour s'afficher comme interlocuteur face à l'Iran. Peine perdue : Trump dément publiquement ce mandat et Macreux en est réduit à recevoir le ministre iranien en catimini, en marge des réunions du G7. Pour quel résultat ? Aucun, bien sûr. Au moins l'Iran a compris qu'il aura misé sur un canasson au lieu du pur-sang auto-proclamé.

Il restait à Macreux à s'inscrire dans un plan qui ne pourrait en aucun cas trouver d'opposition dans ce club très fermé des pays les plus riches : le sauvetage de la planète confrontée à ce fameux réchauffement climatique. Et ça tombe plutôt bien : il y a des feux en Amazonie (comme tous les ans), et surtout, le propriétaire des lieux, le Brésil, est absent. Il ne fait pas partie du club. Raison de plus pour s'occuper de ses affaires, au prétexte que la Guyane a une frontière commune avec ce gigantesque voisin. Remarquons au passage que Macreux a progressé dans sa connaissance géographique du pays France, puisqu'il avait donné, en début de mandat, à ce département d'Outre-mer le statut d'île...
Donc pour se résumer,
1- il s'agit de se refaire la cerise en s'occupant du climat - sujet facilement consensuel, s'il en est- 
2- le président du Brésil n'est pas sa tasse de thé,
3- et il n'est pas convié à cette sauterie internationale,

il est donc urgent d'intervenir, au vu et au su du monde entier, mais sans l'aval du premier concerné par ces feux de forêt.
Comment s'étonner alors des qualificatifs émis à son encontre par diverses personnalités du gouvernement brésilien et par Bolsonaro lui-même. « Crétin opportuniste » est certes assez peu protocolaire dans les échanges diplomatiques, et contrastait comiquement avec ces échanges de bisous allègrement rapportés par les merdias, entre chefs d'état et épouses au cours de cette sauterie entre-soi de plusieurs jours. Peu protocolaire, mais ô combien finement observé : « crétin opportuniste ». Avouons, nous qui connaissons bien Macreux, maintenant, après vingt sept mois de gesticulations médiatiques, que ça lui va comme un gant. Rappelons que Macreux avait commencé cet échange d'amabilités en traitant le président brésilien de menteur.

Le G7 avait annoncé renoncer, d’entrée de jeu et pour la première fois, à émettre comme le veut l'habitude, un communiqué officiel à la clôture de cette rencontre. La difficulté à mettre sept participants d'accord sur un texte commun, était déjà apparue comme un vrai pensum lors des réunions précédentes. Cette année, ce renoncement tombait plutôt bien, car ce texte aurait eu toutes les chances de devoir faire l'aveu d'un fiasco intégral.

Le bilan est pitoyable. Qu'avons-nous appris, au terme de ces quelques jours de concentration médiatique ? Que la Trogneux avait fait la bise à Trump, que ce dernier claquait bruyamment la bise à la Merkel, que Mélania Trump savait saluer affectueusement l'efféminé dhimmi du Canada, que Macreux était d'une arrogance sans pareil (mais était-ce vraiment une nouvelle?), que le G7 est un cirque qui n'a d'autre utilité que de faire croire au vulgum pecus que le monde économique est entre de bonnes mains, géré par des Grands dotés du Savoir et du sens des responsabilités et qui ne sont motivés que par l’intérêt commun.

Côté problème iranien, rien de concret, contrairement à ce que proclame en toute flagornerie un article du Monde. Les problèmes du Moyen-Orient restent entiers, le hiatus des relations de l'Occident avec la Russie demeure (mais Macreux nous promet une nouvelle mise en scène médiatique de son incompétence lors d'un sommet sur le sujet de l'Ukraine en septembre). Et ne parlons pas de la chute civilisationnelle de l'Occident qui ne risque pas d'être abordée puisque soigneusement ignorée par la plupart de ses élites (à l'exception de Trump, vraisemblablement).

Pour le Français moyen, recevoir le G7 a aussi pour but de lui faire croire que la France figure encore parmi les grands pays qui comptent, alors qu'il n'en est plus rien, ou plus grand chose, si on oublie de constater que notre pays est, en terme de PIB par tête d'habitant, l'avant-dernier de ce club des riches, avec seulement l'Italie pour faire moins bien que lui.

Ah si ! Saucisson-Pinard allait oublier la seule étincelle de ce lugubre bilan : il a été décidé d'envoyer des Canadairs combattre les feux de l'Amazonie ! Tout ce bazar de G7 pour aboutir à une décision qui aurait pu se prendre avec quelques coups de fils, notamment avec le président brésilien, si on avait eu un président moins soucieux d'image et davantage versé dans l'efficacité et doté de sens des responsabilités.

Si le monde était un jeu de bataille navale, le bilan de cette rencontre se solderait par un : « G-7, coulé ! ».

samedi 17 août 2019

Médias et Propagande.



Arrestation d'un délinquant par la Police Montée texane. Pas de chance, le délinquant est noir.




Les efforts entrepris par les merdias pour triturer l'information afin qu'elle réponde aux exigences de la Propagande sont proprement hallucinants.

Voici quelques titres glanés récemment, au hasard.

BFMTV : « Un adolescent séquestré et torturé au chalumeau dans une cité sensible de Marseille. »
Espérons que le gamin fût moins sensible que sa cité...
Saucisson-Pinard est toujours amusé par certaines expressions de la novlangue, que les merdias ont adoptées au point de ne même plus savoir utiliser celles qu'elles remplacent.
« Sensible ». A quoi un quartier peut-il bien être sensible ? Sensible à l'honnêteté, à la sécurité, à la citoyenneté, bref à la vie normale, un peu comme une personne peut être sensible au lactose, au gluten quand elle ne les digère pas, peut-être ?
Avouons que l'appellation « quartier sensible » est bien plus rassurante que « quartier criminel », que « quartier de la pègre », que « quartier coupe-gorge », que « bas-fond de racaille », ou encore que « quartier de gueux », n'est-ce-pas ? On n'a pas la même image en tête quand on évoque une personne sensible et une personne criminelle... C'est la magie de la novlangue progressiste.

Ce quartier de Marseille où s'est opéré ce probable règlement de compte (la victime, « connue défavorablement des services de police » selon l'euphémisme consacré, en clair, un multirécidiviste, malgré son jeune âge, a été impliqué dans des trafics de drogue) a donc une sensibilité à fleur de peau. Il prend facilement la mouche si on lui parle en haussant le ton. Sa susceptibilité est celle d'un coeur-tendre. Il en viendrait vite aux larmes (aux armes?) si on s'adressait à lui trop durement. Ça doit être ça, l'origine du mot « sensible » pour qualifier un quartier à risque...

Le site leparisien.fr titre: « Un jeune noir tué lors d'un contrôle : la police du Colorado publie les vidéos du drame. »
Il doit y avoir de par le vaste monde, quantité de gars qui se font descendre par la police pour avoir tenté de lui résister. Mais Le Parisien relève l'opportun cas du keffir, tué lors d'un banal contrôle auquel il a tenté de se soustraire. L'individu concerné est noir, et c'est déjà pour cette raison, intéressant, du point de vue du pisse-copie du Parisien, mais, circonstance aggravante, cela se passe aux USA, le pays de Trump le honni.
Il est curieux que ce genre de fait divers, s'il se passe en Afrique du Sud par exemple, n'est jamais rapporté, alors que le pays est en proie à une délinquance généralisée, voire même institutionnalisée, puisque les massacres de fermiers blancs y sont récurrents sans jamais soulever aucune indignation internationale. Le temps de l'apartheid est terminé, et le temps de la bonne conscience et de la préoccupation occidentale de ce qui se passait dans ce pays, aussi.

Pour en revenir à ce fait divers dont leparisien.fr fait des gorges chaudes, il faut préciser que ce contrôle s'effectuait dans le cadre d'une enquête sur une vague de cambriolages. Le keffir en question se fait interpeller, mais au moment où il va se faire fouiller, il prend la fuite. Probablement parce qu'il est très « sensible » aux chatouillements... Malgré plusieurs sommations, il continue de courir. Le flic tire. Le fuyard s'effondre et décède un peu plus tard. A lire l'article du Parisien, on comprend que le flic aurait dû attendre que le suspect se retourne, sorte un flingue de sa poche, vise le flic, tire, … et le rate. Et là, éventuellement, le flic aurait été en droit de … de faire une ultime sommation, avant de sévir. Si l'avocat de la famille du voyou manque d'idée, il pourra toujours recourir à l'article du site du Parisien.
Le Parisien aurait-il révélé ce fait divers si la victime (encore que le mot victime en l'occurrence soit lui-même à la limite de l'approximation rhétorique) avait été blanche de peau ? On peut en douter. Quand il s'agit d'exacerber les tensions raciales, les merdias bien-pensants au garde-à-vous avancent d'un pas et crient « présents ! ».

Le Huffington Post (comme la plupart des merdias mainstream, d'ailleurs) a adopté une attitude éditoriale un peu similaire il y a quelques jours au sujet d'un keffir arrêté par deux policiers (blancs, évidemment, sinon, quel aurait été l'intérêt de raconter l'histoire?) de la police montée. Comment font deux policiers à cheval pour emmener un suspect au poste, alors qu'ils n'ont évidemment pas de véhicule ? Ils lui mettent des menottes et l'attachent à une corde pour l'accompagner, au pas, au poste le plus proche. L'histoire n'aurait pas fait une ligne, nulle part, si le suspect avait été aussi blanc que les policiers, mais, heureusement pour le pisse-copie de l'Huffington Post (du Monde et des autres), l'image du keffir traîné par deux Blancs pouvait rappeler les heures les plus sombres etc etc...
Selon le journalope en question, il eût été décent que les policiers appelassent une voiture de police pour venir chercher le prisonnier. Trois employés de la police au minimum donc (à supposer que le conducteur du véhicule de police puisse conduire et surveiller l'accusé en même temps, ce qui semble peu prudent...) pour l'arrestation d'un seul individu, ou comment faire peu de cas de la dépense publique pour ménager la susceptibilité d'une population qui se sur-représente systématiquement dans les statistiques de la criminalité... Et pourquoi pas, tant qu'à faire, commander un taxi, aux frais du contribuable ? Emmener un Noir, en toute humiliation, avec les menottes au poignet à l'arrière d'une voiture de police ne serait-il pas déjà faire preuve d'une discrimination raciste ? On y vient, on y vient...

Le Huffington Post (encore lui) titre : « Trump choque en assistant à un mariage après les fusillades d'El Paso et de Dayton. »
En effet, selon ce merdia, la vie doit s'arrêter pour le président des Etats-Unis, après des événements tragiques comme ces tueries au Texas et dans l'Ohio. Ce président aurait sans doute dû décommander tous ses engagements, revêtir une robe de bure, s'autoflageller sur la place du Capitole et ne plus se nourrir que d'eau et de pain sec pour marquer son affliction.
Enfin, juste parce que ce président se trouve être Trump, évidemment. Car sous l'ère du showman Obama, les merdias, toujours en pâmoison devant son sourire à $3,95, se montraient bien plus compréhensifs.
Ils avaient fidèlement et avec émotion relaté les atermoiements présidentiels de rigueur: l'image du comédien présidentiel écrasant une larme lors d'une déclaration qui annonçait des « actions significatives » après la tuerie dans une école du Connecticut menée par un jeune malade mental en 2012, a fait le tour du monde. Tout aussi naïvement, le journal français La Dépêche annonçait à l'époque : « La tuerie du Connecticut n'est pas qu'une fusillade de plus. La déclaration d'Obama laisse entrevoir que cela pourrait peut-être changer. » Le nombre annuel de tueries de masse n'a en fait pas cessé de croître par la suite : 57 tueries de masse sous les mandats de Obama. Mais bon... Obama est afro-américain et de gauche, alors que Trump est de droite et blanc, et ça change tout dans la manière de présenter l'information.

Quand l'Huffington Post ne prend pas Trump comme tête de turc, il regarde du côté du Brésil. C'est nouveau, car le sort du Brésil sous l'ère de son président de gauche Lula, actuellement en prison pour corruption et blanchiment d'argent, ne passionnait pas ce merdia. Pourquoi ? La réponse est dans le propos : le président était de gauche. Pourri jusqu'à l'os, mais de gauche. Donc, il valait mieux regarder ailleurs.
Maintenant que Bolsonaro est à la tête du pays, il en va évidemment tout autrement. Ainsi donc, le Huffington Post titre récemment : « Bolsonaro déclare que les Brésiliens ne devraient faire caca que tous les deux jours pour limiter la pollution. » On imagine assez bien la scène : un journalope harcèle le président brésilien connu pour son climatoscepticisme, de questions plus saugrenues et provocatrices les unes que les autres, et quand arrive la question « que comptez-vous faire pour concilier croissance et préservation de l'environnement ? », Bolsonaro répond ironiquement pour marquer son agacement: faire caca un jour sur deux. Et notre pisse-copie de l'Huffington Post de reprendre en titre la déclaration au premier degré.
Bien entendu, il aurait pu prendre comme titre une autre déclaration de Bolsonaro, lors du même interview : « Quand on voit que la population mondiale augmente de plus de 70 millions chaque année, il faut une politique de planning familial. » Et cette déclaration, frappée au coin du bon sens, n'avait, elle, rien d'ironique. Elle aurait pu faire réfléchir tous les inquiets de la préservation de la planète qui ne raisonnent qu'en termes de restriction pour tous et qui oublient juste que son avenir est surtout menacé par l'explosion démographique de pays qui s'avèrent incapables de la contenir, alors qu'ils sont déjà dans l'impossibilité de nourrir leur population du moment. Elle aurait pu faire réfléchir, et donc, elle n'a pas été reprise en titre par le Huffington Post.

Faire réfléchir n'est pas le propos des merdias d'aujourd'hui. Faire avancer l'idiocratie en marche l'est. Il en va de l'avenir de l'oligarchie qui les possèdent.