Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 12 octobre 2019

Chirac? Pet à son âme!



Art primitif. Politique primitif.
Ça y est ? C'est bon ? Vous avez bien pris votre dose médiatique de Chirac ?

Dose qui n'a rien d'homéopathique, mais bien plutôt méga-dose façon chimiothérapie. Le grand escogriffe est enfin enterré et tous ceux qui se sont crus investis du devoir de venir apporter leur petite pierre à l'édifice de sa statue de grand homme, ont trusté les plateaux télé et les studios de radio des jours durant, obligeamment invités par les merdias pour saturer les ondes à tous prix. Faut dire que le bougre a eu le bon goût de casser sa pipe au moment du grand incendie de l'usine rouennaise Lubrizol. La disparition opportune de ce pur apparatchik de la politique a permis à nos merdias d'éviter de trop s'appesantir sur cette catastrophe écologique.
Puisqu'on évoque l'écologie : Il est assez rigolo de constater les efforts que nos politiques et les merdias associés mettent en œuvre pour nous persuader que le CO2 produit par le Français est dangereux pour :
- le climat de la planète entière
- sa santé
- la survie des ours polaires
- celle des îliens tropicaux
- l'acidité des océans,
- les vins de Bordeaux...
et on en passe,
bref, nous convaincre que ce CO2 est un méchant polluant (!) dévastateur. Observons cependant que la quantité de CO2 produit par chaque Français représente en moyenne 1/66 000 000 e de la production française, qui elle-même représente moins de 1% de la production mondiale, laquelle production humaine mondiale de CO2 représente 5% du CO2 atmosphérique total, ce CO2 occupant 0,04% de l'atmosphère... (Saucisson-Pinard laisse au lecteur le soin de faire l'opération de sa contribution personnelle au CO2 atmosphérique...).
Et dans le même temps, notre gouvernement de clowns macronniens assure, la main sur le cœur, que les émanations de cet incendie de Lubrizol qui a dégagé des fumées noires gigantesques, riches de 5 300 tonnes de produits chimiques en tous genres, dont la dioxine et l'amiante, restent sans danger pour les Rouennais. L'aptitude de ce gouvernement de tocards à se moquer des Français et à les prendre pour des imbéciles finis est stratosphérique.

Bref, que Chirac soit rappelé dans un monde meilleur à ce moment-là, tombait plutôt bien pour nos « élites » politico-médiatiques, un brin gênées s'il leur fallait trop s'étendre dans la communication quant aux implications de cette tragédie rouennaise sur la santé des habitants.

En conséquence, vous avez été gavés jusqu'à l'écoeurement, d'émissions, de reportages, d'interviews, de débats, pour vous faire comprendre à quel point le gars avait été formidable, tellement sympathique, qu'il avait aimé tant la France et les Français, qu'il savait taper sur le cul des vaches, user de la truculence dans ses expressions et autres fariboles complètement dépourvues d'intérêt.

Saucisson-Pinard a attendu que le dernier laurier soit jeté sur le cercueil du défunt, pour, à son tour, - y a pas de raison- y balancer son brin de végétal. Mais plutôt qu'un laurier, Saucisson-Pinard, pour se distinguer, a choisi ici du cynorhodon. Le cynorhodon est aussi appelé gratte-cul, et il donne le fameux poil à gratter; ce qui semble à Saucisson-Pinard bien plus approprié comme offrande que les lauriers. Car enfin, si la carrière de Chirac a été longue, indiscutablement trop longue, quelles sont, finalement, ses réalisations ?

Sa carrière est avant tout marquée du sceau de la trahison. Il a d'abord trahi Chaban-Delmas pour Giscard. Il a ensuite trahi Giscard pour Mitterrand, ce qui a valu au pays un double septennat catastrophique. La mise au pouvoir du Miteux, après la première dérive sociale-démocrate imprimée par Giscard, qui devait inéluctablement conduire au socialisme, fut un formidable coup d'accélérateur au déclin de la France, avec la dilapidation du bas de laine de l'Etat et, en corrélation directe, la création d'une dette qui n'en finira pas de faire des petits pour devenir abyssale trente huit ans plus tard.
A noter que c'est avec le gouvernement du premier ministre Chirac sous la présidence de Giscard, que se décida le fameux regroupement familial concédé aux immigrés, mesure cataclysmique dont nous ne finirons de payer les conséquences qu'avec la submersion définitive des Français de souche par le pire du tiers-monde mondial, à savoir le désespérant tiers-monde africain mâtiné de la pire des plaies idéologiques, l'islam.

A part ça, que peut-on retenir du passage de Chirac dans la gestion des affaires de la France ? Rien. Il a laissé prospérer le chômage, a dégoupillé la grenade du financement impossible des retraites en ne faisant rien pour modifier ce régime qui, basé sur le principe que les actifs paient la retraite des anciens, finira par nous exploser à la figure. Il suffisait de jeter un œil, dès les années soixante-dix, sur la pyramide des âges pour comprendre qu'une fois que les baby-boomers auraient atteint l'âge de la retraite, ce système ne serait plus viable. Si gouverner, c'est anticiper, il est clair que Chirac n'a rien gouverné.
Au mieux, il a enrichi la novlangue en faisant la promotion de l' « art premier », sans empêcher évidemment que cet « art » reste ce qu'il est vraiment : primitif.
Cet opportuniste s'est conduit avec le Pouvoir comme un chien fou se comporte avec une voiture en marche : il lui a couru derrière toute sa vie, mais une fois qu'il l'a rattrapé, il n'a pas su quoi en faire.

Il n'a pas su quoi en faire pour la simple et bonne raison que cet individu n'avait aucune conviction, aucune foi en quoique ce soit, aucun idéal. Il s'est dit thatchérien lors du règne de Thatcher, reaganien lors de la réussite de Reagan au bureau ovale de Washington, après s'être dit social-démocrate sous Giscard. En fait, il était tout bonnement chiraquien, c'est-à-dire qu'il naviguait la truffe en l'air pour tenter de sentir où allait tourner le vent. Mais comme disait Gustave Thibon, être dans le vent, c'est une ambition de feuille morte. Chirac fut une feuille morte de la politique. Malheureusement, du coup, la France a le destin d'une feuille morte.

C'est d'ailleurs probablement cette carence de foi et de conviction vraie qui lui a dicté qu'il valait mieux ne pas affronter Le Pen en débat télévisé après le premier tour de l'élection présidentielle de 2002, comme le veut pourtant une tradition bien ancrée pour les deux candidats restés en lice pour le second tour.
Et tant pis si, à cette occasion, il a démontré qu'en plus de n'être guidé par rien d'autre que sa soif de pouvoir personnel, il n'était qu'un pleutre faisant peu de cas du débat démocratique. Devant la rhétorique d'un Le Pen à la conviction taillée dans la roche dont on fait des menhirs, Chirac aurait, de toute évidence, explosé en vol. Le destin de la France aurait-il changé si Chirac n'avait pas fait la démonstration de sa lâcheté à cette occasion ? Ce n'est même pas sûr... Les Français n'en avaient sans doute pas encore assez bavé à cette époque, pour prendre conscience de l'influence sioniste sur l'opinion.

Toujours est-il que les Français allaient mieux sous Pompidou que sous Giscard, mieux sous Giscard que sous le Miteux, et si ils allaient mieux durant le second septennat de ce dernier, c'était en fait simplement mieux que sous Chirac. Bref, pour paraphraser Coluche, les Français vivent chaque jour bien mieux, bien mieux qu'ils ne vivront le lendemain, et cela depuis quarante ans.

Comble de la persécution, les Français sont en plus conviés à porter le deuil quand un des responsables de leur déchéance, de leur appauvrissement et de la disparition de leur identité civilisationnelle, passe l'arme à gauche. Pour seule consolation, devant les écrans de télévision qui diffusent cet enchaînement d'éloges panégyriques imposés, ils en sont réduits à penser « pet à son âme ! »

Tout cela donne l'envie à Saucisson-Pinard, par association d'idée sans doute, de relire un roman de Boris Vian : « J'irai cracher sur vos tombes ».





6 commentaires:

  1. Cher ami, merci pour ce billet qui me conforte dans mon indifférence à la disparition de ce triste sire auquel, je dois l'avouer avec honte, j'ai jadis quelquefois apporté mes suffrages (j'étais jeune, cela peut m'excuser, n'est-ce pas ?). Nous devrions, à échéance pas trop lointaine à présent, subir le même battage médiatique pour un de ses anciens collègues et complices, également président de la Répupu en retraite - encore que le gaillard semble décidé à nous coûter un pognon de dingue pendant quelques années de plus. Ce doit être cela qu'on désigne par les "valeurs" de la république ?

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  2. Merci pour ce paisible et tranquille éreintement du grand imbécile qui a passé sa vie à écraser les éventuels concurrents pour gagner le pouvoir dont il n'a jamais su quoi faire.
    On a évité de peu la panthéonisation, il aurait pu retrouver sa copine Simone qui occupe là une place parfaitement invraisemblable... De toute manière, le Panthéon a récemment été envahi par les negs qu'il est le premier à avoir fait entrer. Nous vivons la fin de la France, et il en est l'un des grands responsables, par besoin forcené d'être reconnu. Un analyste aurait des choses à dire sur ce petit garçon qui a toujours voulu être le caïd de la cour de récré...

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  3. Et encore, cracher ça reste très modéré, on pourrait faire plus, sans doute!
    Amitiés.

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  4. Et en plus de toutes ces forfaitures qui mériteraient quelques balles un petit matin froid, il n'a même pas fait le bonheur de Bernadette !
    Alors là...
    Ultime traîtrise que de casser sa pipe au moment de l'incendie de Rouen.
    Si j'étais complotiste, ce qu'à Dieu ne plaise, je penserais même, sans le dire bien sûr, qu'on l'a ptet un peu aidé. Mais je délire...

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  5. Allons, allons les amis, ni pet, ni crachat sur le tombeau à peine dressé de Jacques Chirac...
    D'abord, parce que cela porterait malheur de se réjouir de la mort d'un homme qui fut un hussard avec la gent féminine, un animal politique, un jouisseur avec l'argent des autres ; un apparatchik, comme vous le dites si bien, monsieur le saucisson et...un piètre président de la république !

    Vendémiaire.

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    1. Que pèse un peu d'irrespect à l'égard de quelqu'un qui, là où il est, n'en souffrira guère, par rapport au malheur que ses agissements ont provoqué aux dépens de la nation entière et des vivants qui la peuplent?

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