La situation en Europe est en train de connaître un bouleversement historique.
En effet, la Wallonie réclame son autonomie et demande officiellement le soutien de la France.
Cela faisait déjà longtemps que ses velléités d'indépendance vis à vis des Flamands étaient connues. D'ailleurs, cette co-existence entre les Flamands néerlandophones et les Wallons francophones peut être considérée comme un non-sens et en tous cas une contradiction historique.
Après tout, la Belgique telle que nous la connaissons aujourd'hui n'existe que depuis 1830. Jadis, les Wallons étaient les plus nombreux et la Wallonie était plus riche que la Flandre. Aujourd'hui, les rapports sont inversés. Les Flamands représentent 60% de la population belge, et leur PIB est supérieur à celui des Wallons. La rivalité entre les deux ethnies n'a fait que croître avec les années. Les Flamands considèrent avec amertume qu'ils doivent payer pour compenser la relative pauvreté des Wallons et ont un ressentiment à l'égard de ces derniers, après des décennies de ce qu'ils considèrent comme une oppression de la part des Wallons exercée au début du royaume de Belgique.
Bref les raisons de cette cohabitation s'amenuisent d'année en année.
Le clash était donc inévitable et c'est tout naturellement que la France apporte son soutien à cette émancipation wallone. Macreux s'est d'ailleurs empressé d'apporter une aide militaire à l'état wallon en cours de constitution, afin de dissuader la Flandre d'exercer une rétorsion par la force envers les sécessionnistes.
Le président russe Vladimir Poutine a eu tôt fait de rendre publique sa désapprobation et de menacer la France de représailles « sévères » et de mesures de rétorsions économiques et financières. De plus, il envoie une armée de 7000 hommes aux Pays-Bas, pour parer à toute éventualité.
L'opinion publique tant française que wallone s'étonne à juste titre de l'attitude de la Russie et se demande bien naturellement en quoi la Russie de Poutine peut bien être concernée par une affaire purement franco-belge. L'homme de la rue d'Europe occidentale se dit, non sans justesse : « Mais de quoi j'me mêle ? »
Bon. D'accord. L'histoire actuelle n'est pas exactement celle-ci. Mais elle pourrait.
Et l'interrogation « De quoi j'me mêle ? » reste de mise, mais cette fois dans l'esprit de l'homme de la rue russe et du citoyen du Donetsk et de Lougansk, vis-à-vis de l'attitude du gouvernement de Biden The Cheater et de ses toutous européens, Macreux en tête.
Il convient en effet de remettre les choses en place et d'énumérer quelques éléments historiques que les merdias se gardent bien de rappeler, dans leur empressement à soutenir l'hystérie de Macreux qui joue, une fois de plus, avec délectation au petit chef de guerre.
L'Ukraine a été la cible d'un coup d'état en 2014 mené en sous-main par l'Europe, sur demande des Etats-Unis. Donc il y a déjà eu ingérence caractérisée par l'UE et derrière elle, les Etats-Unis, dans un pays tiers qui ne fait même pas partie de l'UE.
Au moment de la signature des accords de paix de Minsk, le Donbass, région ukrainienne frontalière de la Russie, était déjà le théâtre de violents affrontements entre séparatistes pro-russes et armée ukrainienne. Le protocole de Minsk est alors signé et prévoit un cessez-le-feu immédiat.
Cet accord de Minsk, signé le 12 février 2015, prévoyait notamment le retrait des armements lourds, la libération et l'échange de l'ensemble des prisonniers et des réformes constitutionnelles. Mais cet accord ne sera jamais réalisé.
Les Ukrainiens ne voulaient pas de cet accord, notamment parce qu'il impliquait de reconnaître une légitimité et un statut spécial aux séparatistes. Le conflit mené par l'Ukraine contre les russophones de l'Est a causé la mort d'environ 14 000 personnes depuis 2014.
Les Etat-Unis n'ont eu de cesse d'étendre leur zone d'influence militaire vers l'Europe de l'Est, en contradiction avec ces mêmes accords de Minsk. Les bases de l'OTAN tendent à encercler les frontières occidentales de la Russie. Poutine refuse, et on le comprend, cette pression militaire à proximité de son territoire.
L'Ukraine a, depuis ce coup d'état, exercé des exactions violentes permanentes sur les populations russophones de l'Est.
La marionnette qui tient lieu de président de gouvernement ukrainien, est un vulgaire saltimbanque, ex-humoriste ayant joué un rôle comique de professeur de lycée devenant président de la république (la réalité dépasse parfois la fiction, dans les délires de la politique étrangère des USA). Cette marionnette manipulée par les pays occidentaux s'entoure volontiers, pour ses basses œuvres, de militants néo-nazis. Mais cela n'a pas l'air de choquer outre mesure nos dirigeants et influenceurs bien-pensants pourtant d'ordinaire toujours prompts à voir des nazis partout et surtout là où il n'y en a pas, à l'image de notre belliqueux « philosophe » de plateau télé BHL. Voir ce juif parasite pousse-au-crime défendre un régime qui s'appuie sur des milices nazies est une délectation de fin gourmet.
Bref cette affaire ne concerne que la Russie et l'Ukraine ; La Russie qui veille à sa sécurité d'une part, et d'autre part, dans l'Ukraine, des populations qui ont le droit de vivre comme elles l'entendent, sous l'autorité de leur choix et en conformité avec leur identité culturelle.
Macreux dont l'immaturité va une fois de plus coûter cher aux Français, cherche à se donner une stature internationale qu'il n'aura à l'évidence, jamais. Il n'est que le jouet d'intérêts (américains) qui le dépassent de très haut. Les mesures de rétorsion qu'il brandit à la face de Poutine ne serviront à rien. Les mesures de rétorsion prises par Hollande Ouille en 2014 avaient déjà été parfaitement inopérantes. Elles avaient eu pour conséquences de coûter très cher à l'agriculture française exportatrice et de permettre à la Russie de se doter, en compensation, d'une agriculture plus performante.
Cette fois, c'est Renault et Total, entre autres, qui font faire les frais des gesticulations ridicules de notre présidenticule.
Si la France est le 17e client de la Russie, elle est son 7e fournisseur. La Russie exporte essentiellement des hydrocarbures, donc du carburant, alors que la France exporte des biens manufacturés. Autant dire que des mesures de rétorsion commerciale de la France ne feront ni chaud ni froid à la Russie. Elle se tournera vers d'autres pays pour ces biens manufacturés, notamment la Chine.
Jeter ainsi la Russie dans les bras de la Chine qui n'en demandait pas tant, est, en terme de perspective géopolitique, d'une imbécillité rare.
Et si la Russie ferme le robinet à gaz et à hydrocarbures, on peut déjà envisager la note salée aux pompes à carburants et une explosion du coût du chauffage. Bref, cette guéguerre commerciale coûtera cher à la France. Et donc aux Français en termes d'emploi et de coût de la vie.
En même temps, comme dirait notre infantile locataire élyséen, ce n'est pas comme si la France avait une balance commerciale globale déficitaire... (pour mémoire, un déficit abyssal jamais vu de 85 milliards d'euros en 2021... Bravo Macreux et merci!)
D'ailleurs, le marché boursier ne s'y trompe pas, avec le dévissage brutal des titres des entreprises françaises dépendant de la demande russe, dont 35 groupes du CAC 40.
L'Amérique, elle, se frotte les mains. Elle vendra son gaz de schiste à prix d'or aux Allemands, en compensation de la fermeture du robinet à gaz russe de Nord Stream 2.
Et elle regarde avec délectation ses chiens-chiens européens creuser bêtement le fossé entre eux et la Russie, et en payer, eux seuls, les conséquences. Un fossé qui ne répond qu'aux intérêts géostratégiques étatsuniens.
Décidément, chaque jour qui passe apporte une nouvelle raison de virer ce petit chefaillon immature de l'Elysée le 10 avril prochain.
Pour bien vous faire comprendre et accepter que l'avenir de la société occidentale devra impérativement être métissé et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage,
Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur caucasienne. (Femme ou homme, parce qu'il en faut pour tous les goûts !-D )