Vous avez toujours voulu savoir ce qui se passe dans la tête de présidents devant se rencontrer lors d'un sommet diplomatique ?
Vous allez le découvrir ici, alors que Macreux se rend à Moscou pour « tenter une désescalade » des tensions entre l'Otan, l'Ukraine et Vladimir Poutine.
Macreux : « Me voici dans l'avion présidentiel, en tant que président de l'Europe. Aaaaah, le monde entier a les yeux rivés sur moi. Je vais être le grand diplomate au service de la paix sur la planète. C'est là que ma stature internationale va s'exprimer dans toute sa plénitude ! C'est Biden qui va me devoir une fière chandelle ! »
Poutine : « Bon, qu'est-ce que j'ai à mon agenda aujourd'hui ? Oh, Chert!* Il y a cet avorton de président français qui doit arriver ! J'avais complètement oublié ! Pfff, comme si j'avais du temps à perdre en ce moment ! Qu'est-ce qui m'a pris d'accepter ce rendez-vous ? Décidément, je suis trop poli avec ces seconds couteaux qui cherchent à se faire mousser. »
Macreux : « Voilà Moscou ! Brrr, il a l'air de cailler dur ! Quand je pense que je dois faire semblant de croire régulièrement à cette fable du réchauffement climatique ! Paraît qu'en Sibérie, il n'a jamais fait aussi froid depuis des lustres !!! »
Poutine : « Bon, je m'en vais te l'expédier vite fait, ce morveux. Dès ce soir, je pourrai revenir aux choses sérieuses ! »
Macreux : « J'adore ça, quand je descend de l'avion et que m'attend tout un aréopage d'officiels en rang d'oignons pour me saluer ! Il faut que je pense à prendre mon air le plus martial quand je vais serrer la main de Poutine, pour bien lui faire comprendre à qui il a affaire. »
Poutine : « J'ai pas trop le temps d'aller à l'aéroport maintenant. Tiens, je vais demander à Dimitri de prendre une voiture officielle avec trois ou quatre de son équipe de laveurs de carreaux pour aller chercher le guignol. Ils finiront leur ménage plus tard. »
Macreux : « Ben alors ? Il n'y a personne pour m'accueillir ? Où est Poutine ? Ah je comprends ! Trop impressionné pour pouvoir m'affronter sur le tarmac devant les télévisions du monde entier! »
…
Poutine : « Allez, va t'installer en bout de cette table, coco. Faut surtout pas montrer qu'on est proche en quoi que ce soit. »
Macreux : « Ah, il respecte la distanciation sociale et les gestes barrières comme le recommandent les pubs que mon ministère de la Santé passe à la télé. Bon point pour moi ! Ça prouve qu'il a de la considération pour mes talents de communicant ! »
Poutine : « Au moins, à cette distance-là, il ne peut pas voir que je consulte mes papiers des affaires courantes. »
Macreux : « Je sens qu'il est ébranlé par mon argumentation, ses yeux commencent à papillonner, il me semble, non ? »
Poutine : « Blin !*, ça fait combien de temps qu'il soliloque comme ça ? Jetons un petit coup d'oeil discret à ma montre. Trois heures déjà ! J'y crois pas ! Il en a pour longtemps encore ? Je sens que mes paupières sont lourdes... »
Macreux : « Là, je sens bien que je suis en train de l'enfumer grave. C'est vrai que je n'ai absolument aucun mandat pour lui promettre quoi que ce soit au niveau de l'Otan, alors il faut que je fasse comme je fais à la télé française quand je dois parler de tout et de rien avec un air pénétré pour hypnotiser les gueux devant leurs écrans. »
Poutine : « Blyat ** alors! Ça fait cinq heures qu'il parle pour ne rien dire, maintenant ! J'en peux plus ! C'est de la torture ! Peut-être que je ne devrais pas hocher de la tête de temps en temps, ça a l'air de le relancer à chaque fois ! Bon, je vais discrètement couper le son de mon traducteur, ça sera déjà ça. Ça me permettra de commencer à réfléchir tranquillement à ce que je vais dire en conférence de presse de fin de réunion. »
…
Macreux : « Bon, direction l'Ukraine, maintenant, pour annoncer la réussite de ma prestation à Volodymyr Zelensky. »
…
Zelensky : « Mais qu'est-ce qu'il me raconte, ce guignol ? Il n'a rien obtenu du tout ! Il rigole ou quoi ? C'est moi l'ex-humoriste, pas lui ! »
…
Macreux : « Bonne chose de faite. Les Européens vont être fiers de leur président. Mais il faut que je rentre d'urgence. Ce connard de Darmanin va me foirer ma campagne présidentielle en parlant comme il vient de le faire à une journaliste de ma chaîne d'information continue. Et cette quiche de Schiappa qui en remet une couche en pleine Assemblée ! Et puis il y a mon ministre de la Justice qui vient de se voir affubler du sobriquet de Ducon-Maserati, avec ce transfert de 100 000 euros d'origine extrêmement douteuse sur son compte. Ce crétin ne sait même pas planquer correctement son fric de corruption ! Il va falloir que je lui donne des leçons ! Comment pense-t-il que je fais avec Pfizer sans me faire poisser? C'est quand même quelque chose, on ne peut pas s'absenter deux jours sans que ces crétins et ces crétines fassent des conneries en public. Cellezéceux qui me plombent ma campagne ne croient quand même pas retrouver un portefeuille ministériel si je suis réélu, sans blague ? Ils vont gicler direct, ces cellezéceux. Mon Jean-Michel a raison, c'est la contrepartie d'engager des encore plus incompétents que soi pour pouvoir régner sans ombre, mais ça peut me coûter cher au final... »
*Merde ! en russe.
** Putain! en russe.
Saucisson-Pinard n'a pas pour habitude de faire de la pub pour quoi que ce soit. Mais voici une exception : Il vous recommande (gratuitement!) le nouveau trimestriel Furia.
Très bien écrit par, entre autres, Obertone, Papacito et illustré par Marsault, Furia a un ton libéré qui tranche et fait du bien dans cette atmosphère coincée et compassée du politiquement correct ambiant.
Pour bien vous faire comprendre et accepter que l'avenir de la société occidentale devra impérativement être métissé et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage,
Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur caucasienne. (Femme ou homme, parce qu'il en faut pour tous les goûts !-D )
Voilà une transcription de cette rencontre plus que très plausible. Vous êtes semble-t'il très bien renseigné, aussi je risque ma question : Macrouille a-t'il pensé à menacer Poutine des pires représailles si la Russie n'inscrivait pas dans ses valeurs le droit fondamental et imprescriptible des femmes russes à l'avortement ?
RépondreSupprimerL'histoire ne le dit pas. En revanche, et c'est authentique, Poutine aurait demandé avec malice à Macreux s'il pensait que les Français voudraient faire la guerre aux Russes. On imagine le malaise de notre présidenticule...
SupprimerIl est vrai qu'avec les commandos Wagner au Mali, nous savons ce que c'est que d'avoir des Russes agressifs en face, ça explique aussi la blague de Vladimir...évidemment en Ukraine ce serait encore plus rigolo!
RépondreSupprimerAmitiés.
Bonjour,
RépondreSupprimerLe jour où les politicards auront l'obligation, en cas de conflit, d'envoyer des membres de leurs familles en première ligne dans des unités de combat, ça calmera peut-être leurs ardeurs belliqueuses.
Excellente suggestion. Comme celle d'imposer, pour la candidature à la présidentielle, en plus du parrainage de 500 signatures, un examen d'équilibre psychique.
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