Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

dimanche 30 mai 2021

Immigration: trop d'la chance!

 

Qui ce clown fait-il encore rire?


Macreux fait encore des siennes. Cette fois-ci, à l'étranger, à Pretoria, Afrique du Sud. S'adressant aux jeunes Français qui « ont une histoire avec l'Afrique par leur famille, par des générations » il a expliqué qu' « on va enfin (sic) leur dire que l'on va pouvoir bâtir en commun. »

On constate donc que Macreux va à l'étranger pour s'adresser aux Français. C'est nouveau, ça vient de sortir. En général, quand il est à l'étranger et qu'il parle des Français, c'est pour les insulter. Cette fois-ci, c'est pour reprendre une antienne des années 80 : l'immigration est une chance pour la France. Notre jeune (à l'état civil en tous cas) président a juste 40 ans de retard dans sa rhétorique...

Et il insiste, le bougre : « On va arrêter de leur dire (aux immigrés africains) « c'est un problème et vous devez vous intégrer » On va enfin (sic) leur dire : vous êtes une chance pour la France et vous allez nous aider à développer cette histoire commune ».

On a donc à la tête de l'Etat un ravi de la crèche, complètement dépassé, qui se croit touché par la Grâce pour dire « enfin » aux immigrés qu'ils sont une chance pour la France, alors que ça fait près d'un semi-siècle qu'on le leur serine, (ainsi qu'aux Français de souche) !! Pour faire bonne mesure, il les dispense, en plus, de s'intégrer. Et accessoirement, il invite à demi-mot les Africains à rejoindre leurs compatriotes exilés.

C'est effectivement fou la chance qu'on a ! D'ailleurs, il y a un signe qui ne trompe pas : l'immigration africaine est une telle chance que tous les pays d'Europe et d'Asie font des pieds et des mains pour nous la chiper, c'est bien connu ! La concurrence est rude...

Evidemment, il y a une bonne partie de cette immigration qui alimente les statistiques de délinquance. En ce sens, c'est vrai que l'immigration est une chance pour les merdias qui peuvent ainsi remplir leurs rubriques de faits divers.

Bien sûr, il y a une autre bonne partie de cette immigration sans qualifications qui est au chômage et tète goulument à la mamelle des subventions et allocations sociales diverses et variées.

Il y a aussi une immigration africaine qui travaille et vire une bonne part de ses revenus « au pays ». C'est autant de moins pour l'économie française et ces virements représentent parfois, pour certains pays pauvres d'Afrique, le second rang du PIB local...

Mais enfin, il y a des immigrés d'Afrique qui travaillent et qui sont parfaitement intégrés. Ceux-là seraient donc suffisamment nombreux pour justifier que l'immigration est, globalement, une chance pour la France. Bon. Admettons.

Il serait pourtant facile de quantifier cette chance. A l'actif, l'apport économique que ces immigrés apportent, au passif ce que les premiers cités coûtent en prestations sociales, en frais de police, de justice, de prison. On n'irait pas pinailler en mentionnant le coût en vies humaines, en traumatismes chez les victimes de leur délinquance. Et on ne chercherait pas non plus la petite bête en se demandant quel pourrait bien être l'apport « culturel » de ces populations sans passé civilisationnel. On resterait sur un bilan purement comptable. Et le résultat, à supposer qu'il soit largement positif, viendrait alors illustrer merveilleusement les propos de Macreux. Imparable, non ? Alors, pourquoi ce calcul n'est-il pas fait publiquement? Son résultat serait-il gênant, par hasard?


La suite du discours de Macreux vaut aussi son pesant de cacahouètes. Il poursuit : « L'Afrique est une chance parce que c'est un continent jeune ». Bon. A ce stade du discours, on évalue bien que cette jeunesse est une chance pour ce continent. Pas pour la France qui, aux dires des géographes les plus compétents, serait sise en Europe et non pas en Afrique. Alors pourquoi le continent africain ne profite-t-il pas de cette chance ? Macreux ne répond pas à cette question légitime. Mais il continue : « L'Afrique ne demande pas d'aide... » Ah ? Sans blague ? On avait pourtant compris que les annulations continuelles des dettes des pays africains, consenties par les pays européens créanciers, étaient une aide ! Apparemment pas. Le contribuable français s'assoit donc systématiquement sur le remboursement des crédits qu'il a indirectement consentis aux Africains, mais ce n'est pas une aide demandée ! C'est ballot.

Et Macreux nuance : « … elle (l'Afrique) demande un investissement légitime (sic) pour qu'elle puisse prendre sa part de réussite. » Ne cherchez pas la signification de cette dernière sortie. Il n'y en a pas. C'est du verbiage purement Macreusien qui ne veut rien dire, avec le recours à l'adjectif « légitime » qui peut juste laisser interrogateur.

La prochaine fois que vous irez solliciter votre banquier pour obtenir un crédit quelconque, précisez-lui bien que ce n'est pas une aide que vous demandez. Juste un investissement légitime. Cela aura au moins le mérite de le dérider...


Macreux aborde ensuite le volet vaccin anti-covid. Il plaide pour une levée des brevets concernant ces vaccins, suivant en cela comme un bon toutou les recommandations du Biden The Cheater étatsunien, afin que ces brevets ne soient pas un frein au transfert rapide des technologies pour installer des capacités de production. A entendre cette idée démagogique, on éprouve là, comme une forme de commisération et de compassion navrée pour la naïveté de ce pauvre petit bonhomme qui a une méconnaissance abyssale des capacités technologiques qu'on peut trouver dans ces pays d'Afrique. La dispense du respect administratif des brevets d'invention serait bien le cadet des soucis s'il s'agissait, pour ces pays du tiers-monde, de vouloir fabriquer des vaccins, qui, même s'ils peuvent s'avérer problématiques dans leur efficacité, requièrent néanmoins un processus de fabrication exigeant hors de portée des premiers laboratoires pharmaceutiques venus.


En guise d'apothéose, de bouquet final dans ce feu d'artifices d'âneries et de stupidités, Macreux menace : Si le Mali allait dans le sens d'un islamisme radical, la France retirerait ses troupes ! On avait bêtement compris que la France était au Mali pour précisément combattre l'islamisme ! Apparemment à tort. Autrement dit, Macreux est dans la peau d'un chef des armées qui dirait à l'ennemi qu'il a en face : « Je vous préviens, si vous gagnez, je pars ! Tenez-le vous pour dit ! »

Les familles des combattants français morts au combat au Mali apprécieront.


Encore un an avant les prochaines présidentielles : Dieu que ça va être long !!


vendredi 21 mai 2021

HEC: Haute Escroquerie en Conformisme?

 


Ça y est : L'école des Hautes Etudes Commerciales, en bon mouton docile de la mode sévissant dans les universités américaines, et en se mettant dans les pas bien conformistes à la bien-pensance que laisse Sciences-Po, s'est dotée d'une nouvelle charte. Cette charte utilise toute la panoplie des codes et mots-clés propres au progressisme et au politiquement correct.

On y trouve bien entendu l'obsession de la diversité. Notez qu'il ne s'agit pas de la diversité sociale, bien entendu, mais bien de la diversité « culturelle » ; en bon français (même si cette charte de cette école française est rédigée en anglais – bonjour le mondialisme-), on évoque ici le souci d'avoir davantage de Noirs et d'Arabes parmi les élèves. Le niveau d'exigence du Savoir n'est donc plus le seul critère qui sera pris en considération pour être admis dans cette école de commerce. La part belle est d'ores et déjà réservée aux établissements préparatoires qui accueilleront le plus d'élèves « d'origine sociale et géographique différentes ».

Il ne semblait pas, jusque là, pour autant qu'on sache, que le concours d'entrée fût interdit aux étudiants de couleur. Et s'il s'agissait juste de ne pas fermer la porte aux étudiants issus de famille modeste, il suffisait de multiplier les bourses et/ou de proposer des frais d'études proportionnels aux revenus de la famille. La discrimination économique n'est donc pas le sujet, et il s'agit bien de forcer une diversité raciale au prix d'un nivellement par le bas. On s'achemine donc doucement mais sûrement vers une politique de quotas.

Cette charte insiste en outre longuement sur des mises en garde redondantes dont on voit mal le rapport avec les disciplines enseignées en école de commerce : marketing, management, droit, comptabilité, finance. Elles sont toutes, en effet, des allégeances au conformisme progressiste en cours, essentiellement au sujet du sexe et de la race. Ces mises en garde concernent – accrochez-vous, c'est long - : toutes formes de racisme, d'antisémitisme, d'homophobie, de transphobie, xénophobie, intolérance religieuse, et s'inscrivent contre les discriminations selon l'âge, le sexe, la nationalité, le handicap, les convictions religieuses, les orientations sexuelles, l'identité de genre, les origines ethniques, la couleur de peau, et la neurodiversité. Ouf ! Il ne manque rien.

Rien ? Enfin... si ! Les discriminations selon les orientations politiques ne sont apparemment pas prohibées. En conséquence, des opinions divergentes de la bien-pensance officielle pourraient bien trouver, elles, motifs à discrimination dans l'établissement de Jouy-en-Josas.

Le côté hilarant du discours réside dans une note de bas de page, qui précise que même si le texte aborde abondamment les questions de racisme, de diversité de races etc, en complet asservissement à l'idéologie Black Lives Matter, l'établissement « rejette la notion d'existence de différentes races humaines et assure que l'emploi du mot race dans le texte n'implique pas l'acceptation du terme » ! C'est un peu l'histoire du gars qui affirme ne pas croire aux fantômes, qui bien sûr, n'existent pas, mais qui vous déconseille néanmoins d'aller dans cette maison parce qu'elle est hantée...

Ainsi donc, HEC affirme que les races n'existent pas, mais aimerait néanmoins avoir davantage de Noirs et de Maghrébins dans ses amphis et sur ses bancs de classe. Et pour cela, elle se dit prochainement prête à regarder un peu moins attentivement les notes obtenues au concours d'entrée et un peu plus la couleur de peau et la phonétique du nom de famille du candidat. L'histoire ne dit pas si on ira, comme dans les universités américaines, à mettre un malus aux notes des étudiants asiatiques qui réussissent un peu trop bien...

 

Dès lors, on peut imaginer l'entretien, dans un futur proche, qu'aurait un jury d'admission avec un étudiant Blanc prétendant à l'accès à la prestigieuse école de commerce :


- "Bravo, Michel, vous avez obtenu une note tout à fait remarquable au concours d'entrée ! 15 sur 20, c'est excellent !

- Merci Monsieur ! Vous pouvez me préciser mon rang d'admission ?

- Ah mais, je ne vous ai pas dit que vous étiez admis !

- Je ne comprends pas...

- Je suis désolé, mais votre candidature est malheureusement rejetée.

- Pourquoi donc, puisque ma note est excellente, comme vous me l'avez dit ?

- Parce que vous venez de Louis-Le-Grand !

- Et alors ?

- Alors, le quota des étudiants venant de votre prestigieuse école est atteint. Et nous devons faire de la place à la diversité !

- Ce qui veut dire ?

- Ce qui veut dire que nous allons mettre à votre place... voyons... tenez, nous avons là le dossier d'un Mohammed d'un lycée de Saint-Denis qui a obtenu un brillant 10 sur 20. Nous avons aussi une Fatoumata qui a 9 sur 20 au concours, mais qui vient d'une école de zone encore plus défavorisée. Je suis désolé !

- Il n'y a rien à faire ?

- Euh... vous êtes hétéro ?

- Pardon ?

- Sexuellement, vous être hétéro ?

- Bah oui... c'est une proposition ?

- Bien sûr que non, mais si vous aviez été homo, le jury aurait pu réexaminer votre cas! On a encore de la place pour quelques homos pour cette nouvelle promotion ! L'école ne voudrait pas être taxée d'homophobie, comprenez-vous !

- Bah non, désolé...

- Blanc et hétéro: avouez que vous n'y mettez pas du vôtre, aussi! Ou alors, il y aurait bien ...

- Oui ?

- Vous pourriez vous les faire couper et vous faire faire des implants mammaires : on manque terriblement de trans, à HEC ! Ça vous tente ?

- Je vais réfléchir..."

 

Pas sûr que le prestige de l'école de commerce reste indemne auprès des futurs employeurs lorsqu'ils auront entendu parler de cette charte et des nouveaux critères de sélection.

mardi 18 mai 2021

Darmanin en manif: culot ou profond mépris?

 

Le sinistre de l'Intérieur Darmanin a décidé de participer mercredi à la manifestation « citoyenne » organisée par différents syndicats de police, pour protester contre les agressions dont les forces de police, gendarmes, pompiers et autres représentants de l'Etat français sont victimes de façon de plus en plus répétées.

On peut se demander si, par principe, la place d'un ministre, détenteur par définition d'un des pouvoirs en place, est vraiment dans un défilé de protestation.

Mais en l'occurrence, un ministre qui prétend se plaindre des conséquences de sa propre incompétence, cela touche au sublime.

Darmanin se montre incapable de protéger les Français contre une délinquance toujours plus violente, et incapable de défendre notamment les policiers dont il a la charge. Il montre ses biceps à l'égard de Génération Identitaire qui n'est responsable de rien d'autre que de montrer publiquement son incompétence ministérielle vis à vis de l'immigration clandestine aux frontières. Et dans le même temps, fait preuve de faiblesse manifeste à l'égard des racailles de banlieue qui bafouent la loi en permanence et des voyous antifas qui font dégénérer les manifestations pacifiques. Ces racailles savent d'ailleurs qu'elles jouissent d'une impunité sans faille, ce qui explique la montée en récurrence et puissance de leurs débordements, avec attaque au mortier des commissariats, nuits après nuits, rodéos sauvages, et trafics en tous genres. Y compris à Tourcoing, ville dont ce sinistre de l'Intérieur est maire !

C'est faire preuve d'un sidérant culot que de prétendre participer à une manifestation qui a justement pour objet de dénoncer les effets de son incompétence crasse.

A ce compte-là, Macreux devrait enfiler un gilet jaune. Le Maire devrait protester contre les déficits publics. Biden The Cheater s'insurgerait contre la fraude électorale. Erdogan défilerait avec des féministes. Véran dénoncerait l'incurie de la politique sanitaire du gouvernement. Hanouna protesterait contre la déculturation des programmes télé. Dupont-Moretti regimberait contre le laxisme de la Justice, Zuckerberg militerait pour la liberté d'expression. Susan Wojcicki, pédégère de Youtube, et Jack Dorsey, PDG de Twitter se dresseraient contre la censure, Christopher Kempczinski PDG de McDo se révolterait contre la malbouffe. Et Bayrou manifesterait contre les détournements de fonds publics.

Darmanin à la manifestation de mercredi : Sidérant culot ou comble du mépris pour ses ouailles ? Les participants à cette manifestation jugeront.

Saucisson-Pinard rappelle aux policiers, gendarmes et pompiers une citation suédoise : « Il est certaines gens dont l'indifférence et le mépris font plus d'honneur que l'amitié et les louanges. »


lundi 10 mai 2021

C'est l'histoire d'un mec...

 


C'est l'histoire d'un mec, qui est un PDG de l'industrie pharmaceutique. Son labo a inventé un vaccin miracle contre un virus qui serait responsable d'une pandémie mondiale. Imaginons le dialogue de Saucisson-Pinard avec cet inventeur génial.


- Vous avez donc inventé un vaccin à mode de fonctionnement totalement nouveau.

- Absolument. Un vaccin traditionnel se base sur une forme atténuée de virus qui permet au système immunitaire de le reconnaître quand il se présentera vraiment et ainsi d'y répondre efficacement. Cette forme de vaccin est dépassé.

- Mais en même temps, ce mode de fonctionnement est la définition même du terme « vaccin ». Un mode de fonctionnement différent ne devrait donc pas se prévaloir de cette appellation, si ?

- Comment voulez-vous qu'on appelle mon « vaccin » ? Tripatouillage génique ? Non, vaccin, c'est plus simple ! Mon « vaccin », lui, fait en sorte que ce sont les cellules propres du vacciné qui produisent des fragments des agents infectieux !

- Woaw, génial ! Vous avez testé sur des animaux, évidemment ?

- Non, pas le temps !

- Mais c'est efficace ?

- Oui, à 90%.

- Qui le dit ? Des essais cliniques indépendants ?

- Non, mes communiqués de presse !

- Ah ! Mais vous répondez donc des risques encourus par les candidats à votre « vaccin » à mode de fonctionnement inédit ?

- Oui, bien sûr ! … Enfin... les Etats qui me l'achètent en répondent !

- D'accord ! Dites-moi, pourquoi n'avez-vous pas investi vos efforts de recherche et développement dans le traitement de la maladie provoquée par ce virus plutôt que dans ce « vaccin » ?

- Parce que le traitement, par définition, ne concerne que les malades, donc une portion congrue de la population, alors que la diffusion de mon vaccin s'intéresse à la population totale, malades et bien-portants compris!

- Et alors ?

- Et alors le jour de l'annonce de la sortie de mon vaccin, l'action de mon labo a grimpé en flèche et j'en ai vendu pour 5,6 millions de dollars, direct dans ma po-poche !

- Bien sûr ! Mais dites-moi, vous vous êtes vacciné vous-même avec votre produit, je suppose ?

- Nan... J'ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne suis pas en première ligne, donc il n'est pas recommandé que mon groupe se fasse vacciner maintenant ! Et je déconseille à mes cadres de se faire vacciner en priorité pour ne pas donner le mauvais exemple !

- C'est beau, cette abnégation ! Donc vous fabriquez des centaines de millions de doses, mais ne voulez pas en distraire juste deux pour votre usage personnel ! Magnifique ! Respect ! C'est ce que vous avez dit en décembre dernier. Mais en mars, vous aviez un voyage de prévu en Israël qui a été annulé parce que vous n'étiez toujours pas vacciné ! Donc en 3 mois, vous n'avez toujours pas trouvé l'opportunité de vous vacciner avec votre propre production ?

- Mais Biden, lui, a donné l'exemple !

- Avouez que l'image de Biden The Cheater, complètement sénile, qui se fait vacciner, c'est moins spectaculaire que si vous, vous vous mettiez en scène, sous contrôle d'huissier évidemment, à vous faire injecter votre propre production, non ? J'ai beau cherché sur internet, je n'ai pas trouvé trace de ce spectacle... Pourtant, quel beau coup de pub cela serait !

- Regardez, j'ai Netanyahu qui s'est fait aussi vacciné avec mon produit !

- Oui, il paraît que vous avez livré Israël massivement et en priorité pour deux raisons : d'abord, parce que vous lui avez vendu plus cher qu'à n'importe qui. Et ensuite parce qu'Israël s'est engagé à vous transmettre rapidement des données sur les effets de votre produit sur la population.

- Ben oui. On est officiellement en cours d'expérimentation jusqu'à l'été 2022... Si mes clients sont prêts à payer, et à payer cher, pour faire à leurs dépens mes propres expérimentations cliniques, je ne vais quand même pas refuser !

- Vous avancez comme justification de votre non-vaccination, votre âge : 59 ans. Et d'ailleurs, votre argument principal est que votre « vaccin » est fait pour éviter les formes graves de l'infection. Mais dans le même temps, vous entamez des essais cliniques pour la vaccination des enfants de moins de 11 ans, qui sont réputés être indemnes de ces formes graves. Alors ?

- Ben, les enfants sont une frange de population qui échappe encore à notre marché potentiel. Quel mal y-a-t-il à vouloir gagner de nouveaux marchés ?

- Hum hum...

- D'ailleurs, je vais augmenter le prix de mon vaccin miracle. Il va passer de 12,50€ à 19,50€. A peine le prix d'un repas, pour un produit qui sauve des vies et qui permet de relancer l'économie...

- Oui, surtout la vôtre ! Un produit qui sauve des vies, dites-vous ? Mais ce n'est pas votre labo qui a payé une amende record de 2,3 milliards de dollars pour fraude et publicité mensongère, il y a une dizaine d'années ? Et encore, il s'agissait d'une amende négociée...

- Pendant que j'y pense : il faudra vraisemblablement une troisième dose, entre six et douze mois, pour une efficacité renforcée...

- Ah oui ?

- Oui. Et il y a des chances qu'avec la multiplication des variants que tous les vaccins vont créer, il faudra compter sur une vaccination chaque année... J'ai bien fait de ne pas vendre tout de suite toutes mes actions, hein ? Il m'en reste encore 40% !

- Sans doute ! Mais si votre brevet tombe prématurément dans le domaine public ?

- Il n'en est pas question ! C'est de la propriété intellectuelle dont on parle là !

- Mais Biden The Cheater le demande !

- Votre Macron disait que c'était inutile et même contre-productif, parce que le problème n'est pas tant la création de la formule que la production très complexe du produit ! Et il a raison : tout le monde n'a pas les capacités techniques de fabriquer mon « vaccin ».

- Oui, c'est ce qu'il disait en avril, avant que Biden The Cheater dise autrement. Mais en bon suiveur dépourvu de colonne vertébrale, en mai, il défend aujourd'hui la proposition du tricheur étatsunien.

- Z'inquiétez pas. Il y aura du pognon à se faire d'ici là !

- Et des victimes aussi ?

- Que voulez-vous, on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs !

 

 

Le mec de cette histoire devrait avoir un nom. Mais pour préserver son anonymat, disons simplement que son nom commencerait par Bour. C'est pas mal, ça: Bour. Tenez, et il finirait par La. Et le nom de son labo commencerait par Pfaille. Une idée, comme ça:  il finirait par Zer. Au hasard.


Evidemment, toute ressemblance avec des personnes et des situations existantes ou ayant existé, serait purement fortuite.