Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 27 août 2019

G7, coulé!



"Comment, Donald? Vous ne connaissez pas Guy Bedos?!"

Voilà. Le club des riches vient de clore sa petite party pince-fesses annuelle. Notre psychopathe narcissique présidentiel va retrouver son bureau élyséen, ravi d'avoir été, l'espace de quelques jours, le centre du monde. Du moins le croit-il. Celui du microcosme médiatique franco-français en tous cas.

L'heure est venue de faire le bilan de cette sauterie dont le coût pour le contribuable français sera superbement ignoré par les merdias qui n'ont eu de cesse de nous montrer Macreux s'agiter, pérorer, se regarder le nombril et nous infliger son verbiage télévisé.

Macreux a vainement tenté de faire oublier aux Français son fiasco personnel sur le plan intérieur, le seul qui leur importe vraiment pour l'heure, alors qu'ils peinent à trouver un travail, à payer les impôts dont ils sont assommés, à jouir de la sécurité pour leur famille et pour leurs biens. Macreux est monté sur la scène internationale exhiber son incompétence chronique à un public plus vaste que celui, négligeable à ses yeux, d'un petit pays de 68 millions d'habitants dont il est pourtant en charge des intérêts.

Dès le début de son quinquennat, il a cru pouvoir incarner le poste de maître de l'Europe. Résultat ? l'UE est en déconfiture, la Pologne, la Hongrie, l'Italie lui adressent un bras d'honneur, Merkel le snobe délibérément, la Grande Bretagne joue sa propre partition avec le Brexit. L'Europe est trop petite pour savoir profiter de son génie ? Qu'à cela ne tienne, le monde n'attend que lui.

Il se prétend mandaté par tous les membres du G7 pour s'afficher comme interlocuteur face à l'Iran. Peine perdue : Trump dément publiquement ce mandat et Macreux en est réduit à recevoir le ministre iranien en catimini, en marge des réunions du G7. Pour quel résultat ? Aucun, bien sûr. Au moins l'Iran a compris qu'il aura misé sur un canasson au lieu du pur-sang auto-proclamé.

Il restait à Macreux à s'inscrire dans un plan qui ne pourrait en aucun cas trouver d'opposition dans ce club très fermé des pays les plus riches : le sauvetage de la planète confrontée à ce fameux réchauffement climatique. Et ça tombe plutôt bien : il y a des feux en Amazonie (comme tous les ans), et surtout, le propriétaire des lieux, le Brésil, est absent. Il ne fait pas partie du club. Raison de plus pour s'occuper de ses affaires, au prétexte que la Guyane a une frontière commune avec ce gigantesque voisin. Remarquons au passage que Macreux a progressé dans sa connaissance géographique du pays France, puisqu'il avait donné, en début de mandat, à ce département d'Outre-mer le statut d'île...
Donc pour se résumer,
1- il s'agit de se refaire la cerise en s'occupant du climat - sujet facilement consensuel, s'il en est- 
2- le président du Brésil n'est pas sa tasse de thé,
3- et il n'est pas convié à cette sauterie internationale,

il est donc urgent d'intervenir, au vu et au su du monde entier, mais sans l'aval du premier concerné par ces feux de forêt.
Comment s'étonner alors des qualificatifs émis à son encontre par diverses personnalités du gouvernement brésilien et par Bolsonaro lui-même. « Crétin opportuniste » est certes assez peu protocolaire dans les échanges diplomatiques, et contrastait comiquement avec ces échanges de bisous allègrement rapportés par les merdias, entre chefs d'état et épouses au cours de cette sauterie entre-soi de plusieurs jours. Peu protocolaire, mais ô combien finement observé : « crétin opportuniste ». Avouons, nous qui connaissons bien Macreux, maintenant, après vingt sept mois de gesticulations médiatiques, que ça lui va comme un gant. Rappelons que Macreux avait commencé cet échange d'amabilités en traitant le président brésilien de menteur.

Le G7 avait annoncé renoncer, d’entrée de jeu et pour la première fois, à émettre comme le veut l'habitude, un communiqué officiel à la clôture de cette rencontre. La difficulté à mettre sept participants d'accord sur un texte commun, était déjà apparue comme un vrai pensum lors des réunions précédentes. Cette année, ce renoncement tombait plutôt bien, car ce texte aurait eu toutes les chances de devoir faire l'aveu d'un fiasco intégral.

Le bilan est pitoyable. Qu'avons-nous appris, au terme de ces quelques jours de concentration médiatique ? Que la Trogneux avait fait la bise à Trump, que ce dernier claquait bruyamment la bise à la Merkel, que Mélania Trump savait saluer affectueusement l'efféminé dhimmi du Canada, que Macreux était d'une arrogance sans pareil (mais était-ce vraiment une nouvelle?), que le G7 est un cirque qui n'a d'autre utilité que de faire croire au vulgum pecus que le monde économique est entre de bonnes mains, géré par des Grands dotés du Savoir et du sens des responsabilités et qui ne sont motivés que par l’intérêt commun.

Côté problème iranien, rien de concret, contrairement à ce que proclame en toute flagornerie un article du Monde. Les problèmes du Moyen-Orient restent entiers, le hiatus des relations de l'Occident avec la Russie demeure (mais Macreux nous promet une nouvelle mise en scène médiatique de son incompétence lors d'un sommet sur le sujet de l'Ukraine en septembre). Et ne parlons pas de la chute civilisationnelle de l'Occident qui ne risque pas d'être abordée puisque soigneusement ignorée par la plupart de ses élites (à l'exception de Trump, vraisemblablement).

Pour le Français moyen, recevoir le G7 a aussi pour but de lui faire croire que la France figure encore parmi les grands pays qui comptent, alors qu'il n'en est plus rien, ou plus grand chose, si on oublie de constater que notre pays est, en terme de PIB par tête d'habitant, l'avant-dernier de ce club des riches, avec seulement l'Italie pour faire moins bien que lui.

Ah si ! Saucisson-Pinard allait oublier la seule étincelle de ce lugubre bilan : il a été décidé d'envoyer des Canadairs combattre les feux de l'Amazonie ! Tout ce bazar de G7 pour aboutir à une décision qui aurait pu se prendre avec quelques coups de fils, notamment avec le président brésilien, si on avait eu un président moins soucieux d'image et davantage versé dans l'efficacité et doté de sens des responsabilités.

Si le monde était un jeu de bataille navale, le bilan de cette rencontre se solderait par un : « G-7, coulé ! ».

samedi 17 août 2019

Médias et Propagande.



Arrestation d'un délinquant par la Police Montée texane. Pas de chance, le délinquant est noir.




Les efforts entrepris par les merdias pour triturer l'information afin qu'elle réponde aux exigences de la Propagande sont proprement hallucinants.

Voici quelques titres glanés récemment, au hasard.

BFMTV : « Un adolescent séquestré et torturé au chalumeau dans une cité sensible de Marseille. »
Espérons que le gamin fût moins sensible que sa cité...
Saucisson-Pinard est toujours amusé par certaines expressions de la novlangue, que les merdias ont adoptées au point de ne même plus savoir utiliser celles qu'elles remplacent.
« Sensible ». A quoi un quartier peut-il bien être sensible ? Sensible à l'honnêteté, à la sécurité, à la citoyenneté, bref à la vie normale, un peu comme une personne peut être sensible au lactose, au gluten quand elle ne les digère pas, peut-être ?
Avouons que l'appellation « quartier sensible » est bien plus rassurante que « quartier criminel », que « quartier de la pègre », que « quartier coupe-gorge », que « bas-fond de racaille », ou encore que « quartier de gueux », n'est-ce-pas ? On n'a pas la même image en tête quand on évoque une personne sensible et une personne criminelle... C'est la magie de la novlangue progressiste.

Ce quartier de Marseille où s'est opéré ce probable règlement de compte (la victime, « connue défavorablement des services de police » selon l'euphémisme consacré, en clair, un multirécidiviste, malgré son jeune âge, a été impliqué dans des trafics de drogue) a donc une sensibilité à fleur de peau. Il prend facilement la mouche si on lui parle en haussant le ton. Sa susceptibilité est celle d'un coeur-tendre. Il en viendrait vite aux larmes (aux armes?) si on s'adressait à lui trop durement. Ça doit être ça, l'origine du mot « sensible » pour qualifier un quartier à risque...

Le site leparisien.fr titre: « Un jeune noir tué lors d'un contrôle : la police du Colorado publie les vidéos du drame. »
Il doit y avoir de par le vaste monde, quantité de gars qui se font descendre par la police pour avoir tenté de lui résister. Mais Le Parisien relève l'opportun cas du keffir, tué lors d'un banal contrôle auquel il a tenté de se soustraire. L'individu concerné est noir, et c'est déjà pour cette raison, intéressant, du point de vue du pisse-copie du Parisien, mais, circonstance aggravante, cela se passe aux USA, le pays de Trump le honni.
Il est curieux que ce genre de fait divers, s'il se passe en Afrique du Sud par exemple, n'est jamais rapporté, alors que le pays est en proie à une délinquance généralisée, voire même institutionnalisée, puisque les massacres de fermiers blancs y sont récurrents sans jamais soulever aucune indignation internationale. Le temps de l'apartheid est terminé, et le temps de la bonne conscience et de la préoccupation occidentale de ce qui se passait dans ce pays, aussi.

Pour en revenir à ce fait divers dont leparisien.fr fait des gorges chaudes, il faut préciser que ce contrôle s'effectuait dans le cadre d'une enquête sur une vague de cambriolages. Le keffir en question se fait interpeller, mais au moment où il va se faire fouiller, il prend la fuite. Probablement parce qu'il est très « sensible » aux chatouillements... Malgré plusieurs sommations, il continue de courir. Le flic tire. Le fuyard s'effondre et décède un peu plus tard. A lire l'article du Parisien, on comprend que le flic aurait dû attendre que le suspect se retourne, sorte un flingue de sa poche, vise le flic, tire, … et le rate. Et là, éventuellement, le flic aurait été en droit de … de faire une ultime sommation, avant de sévir. Si l'avocat de la famille du voyou manque d'idée, il pourra toujours recourir à l'article du site du Parisien.
Le Parisien aurait-il révélé ce fait divers si la victime (encore que le mot victime en l'occurrence soit lui-même à la limite de l'approximation rhétorique) avait été blanche de peau ? On peut en douter. Quand il s'agit d'exacerber les tensions raciales, les merdias bien-pensants au garde-à-vous avancent d'un pas et crient « présents ! ».

Le Huffington Post (comme la plupart des merdias mainstream, d'ailleurs) a adopté une attitude éditoriale un peu similaire il y a quelques jours au sujet d'un keffir arrêté par deux policiers (blancs, évidemment, sinon, quel aurait été l'intérêt de raconter l'histoire?) de la police montée. Comment font deux policiers à cheval pour emmener un suspect au poste, alors qu'ils n'ont évidemment pas de véhicule ? Ils lui mettent des menottes et l'attachent à une corde pour l'accompagner, au pas, au poste le plus proche. L'histoire n'aurait pas fait une ligne, nulle part, si le suspect avait été aussi blanc que les policiers, mais, heureusement pour le pisse-copie de l'Huffington Post (du Monde et des autres), l'image du keffir traîné par deux Blancs pouvait rappeler les heures les plus sombres etc etc...
Selon le journalope en question, il eût été décent que les policiers appelassent une voiture de police pour venir chercher le prisonnier. Trois employés de la police au minimum donc (à supposer que le conducteur du véhicule de police puisse conduire et surveiller l'accusé en même temps, ce qui semble peu prudent...) pour l'arrestation d'un seul individu, ou comment faire peu de cas de la dépense publique pour ménager la susceptibilité d'une population qui se sur-représente systématiquement dans les statistiques de la criminalité... Et pourquoi pas, tant qu'à faire, commander un taxi, aux frais du contribuable ? Emmener un Noir, en toute humiliation, avec les menottes au poignet à l'arrière d'une voiture de police ne serait-il pas déjà faire preuve d'une discrimination raciste ? On y vient, on y vient...

Le Huffington Post (encore lui) titre : « Trump choque en assistant à un mariage après les fusillades d'El Paso et de Dayton. »
En effet, selon ce merdia, la vie doit s'arrêter pour le président des Etats-Unis, après des événements tragiques comme ces tueries au Texas et dans l'Ohio. Ce président aurait sans doute dû décommander tous ses engagements, revêtir une robe de bure, s'autoflageller sur la place du Capitole et ne plus se nourrir que d'eau et de pain sec pour marquer son affliction.
Enfin, juste parce que ce président se trouve être Trump, évidemment. Car sous l'ère du showman Obama, les merdias, toujours en pâmoison devant son sourire à $3,95, se montraient bien plus compréhensifs.
Ils avaient fidèlement et avec émotion relaté les atermoiements présidentiels de rigueur: l'image du comédien présidentiel écrasant une larme lors d'une déclaration qui annonçait des « actions significatives » après la tuerie dans une école du Connecticut menée par un jeune malade mental en 2012, a fait le tour du monde. Tout aussi naïvement, le journal français La Dépêche annonçait à l'époque : « La tuerie du Connecticut n'est pas qu'une fusillade de plus. La déclaration d'Obama laisse entrevoir que cela pourrait peut-être changer. » Le nombre annuel de tueries de masse n'a en fait pas cessé de croître par la suite : 57 tueries de masse sous les mandats de Obama. Mais bon... Obama est afro-américain et de gauche, alors que Trump est de droite et blanc, et ça change tout dans la manière de présenter l'information.

Quand l'Huffington Post ne prend pas Trump comme tête de turc, il regarde du côté du Brésil. C'est nouveau, car le sort du Brésil sous l'ère de son président de gauche Lula, actuellement en prison pour corruption et blanchiment d'argent, ne passionnait pas ce merdia. Pourquoi ? La réponse est dans le propos : le président était de gauche. Pourri jusqu'à l'os, mais de gauche. Donc, il valait mieux regarder ailleurs.
Maintenant que Bolsonaro est à la tête du pays, il en va évidemment tout autrement. Ainsi donc, le Huffington Post titre récemment : « Bolsonaro déclare que les Brésiliens ne devraient faire caca que tous les deux jours pour limiter la pollution. » On imagine assez bien la scène : un journalope harcèle le président brésilien connu pour son climatoscepticisme, de questions plus saugrenues et provocatrices les unes que les autres, et quand arrive la question « que comptez-vous faire pour concilier croissance et préservation de l'environnement ? », Bolsonaro répond ironiquement pour marquer son agacement: faire caca un jour sur deux. Et notre pisse-copie de l'Huffington Post de reprendre en titre la déclaration au premier degré.
Bien entendu, il aurait pu prendre comme titre une autre déclaration de Bolsonaro, lors du même interview : « Quand on voit que la population mondiale augmente de plus de 70 millions chaque année, il faut une politique de planning familial. » Et cette déclaration, frappée au coin du bon sens, n'avait, elle, rien d'ironique. Elle aurait pu faire réfléchir tous les inquiets de la préservation de la planète qui ne raisonnent qu'en termes de restriction pour tous et qui oublient juste que son avenir est surtout menacé par l'explosion démographique de pays qui s'avèrent incapables de la contenir, alors qu'ils sont déjà dans l'impossibilité de nourrir leur population du moment. Elle aurait pu faire réfléchir, et donc, elle n'a pas été reprise en titre par le Huffington Post.

Faire réfléchir n'est pas le propos des merdias d'aujourd'hui. Faire avancer l'idiocratie en marche l'est. Il en va de l'avenir de l'oligarchie qui les possèdent.

vendredi 2 août 2019

Questions vagabondes de dessous de parasol...



A l'heure où les vacances sont propices aux farnientes qui permettent à l'esprit de vagabonder, et où néanmoins, on ne peut pas rester étanche à l'abrutissement médiatique sur des sujets récurrents comme par exemple le racisme, Saucisson-Pinard s'est posé un certain nombre de questions qu'il vous livre telles quelles, en vrac.

Reprenons la définition du mot racisme, telle que donnée par wikipédia : « Le racisme est une idéologie qui, partant du postulat sans fondement scientifique de l'existence de races au sein de l'espèce humaine, considère que certaines catégories de personnes sont intrinsèquement supérieures à d'autres. »

Arrêtons-nous sur la première assertion de cette définition : Il n'y aurait donc pas de fondement scientifique à l'existence de races humaines. C'est d'ailleurs ce que les leaders d'opinion bien-pensants se sont mis, tout à coup, à partir des années 80, à nous asséner : « Il n'y a pas de races humaines ».
Pourtant, quand on s'intéresse aux méthodes anthropologiques de la Médecine Légale, on apprend que la méthode classique macroscopique des os est la méthode de base qui permet de distinguer avec plus ou moins de précision l'âge, le sexe, la taille et... la race d'un cadavre !
L'examen de rien d'autre qu'un bout d'os permet donc de distinguer la race de son propriétaire décédé et décomposé, mais on nous assure néanmoins officiellement qu'il n'y aurait pas de fondement scientifique à l'existence de races... Curieux, non ?

Les races n'existent pas mais il y a des racistes qu'il faut combattre. Si on part du principe que les fantômes n'existent pas, pourquoi faudrait-il partir en guerre contre ceux qui y croient ? N'est-ce pas une perte de temps et d'énergie, comme, à l'instar de Don Quichotte, de se battre contre des moulins à vent ?
A l'inverse, n'est-il pas évident que les prêtres qui combattaient et condamnaient les sorcières au Moyen-âge, croyaient eux-mêmes à l'existence de la sorcellerie ? Sinon, ils ne se seraient pas donné un mal de chien à la combattre. Ce qui nous amène tout naturellement à estimer que ceux qui combattent le racisme sont les premiers à croire dur comme fer, mais in petto, à l'existence des races.

Prenons maintenant la seconde assertion de la définition communément admise du racisme : idéologie considérant que « certaines catégories de personnes sont supérieures à d'autres ». On observe au passage que le mot « catégorie » est en l'occurrence mal choisi, puisqu'on veut évoquer ici que l'idéologie en question ferait en réalité une hiérarchisation des races, et non pas de « catégorie de personnes », ce qui oblige du coup à bien utiliser le concept de race. Il n'est décidément pas facile de traiter d'un sujet dont on nie l'existence. Mais passons.

Mais alors, si les différences raciales « entre catégories de personnes » n'existent pas, pourquoi la carte mondiale de mesure de QI coïncide-t-elle étrangement avec celle de l'origine des civilisations ? Pourquoi y-a-t-il eu très tôt des civilisations avancées en Asie, en Europe, mais pas en Afrique ?

S'il n'y a pas de hiérarchisation des races, c'est qu'elles se valent toutes et sur tous les plans. Bon. Mais alors, pourquoi les Noirs trustent-ils les premières places dans les épreuves d'athlétisme ? Au foot ? Pourquoi les Asiatiques et les Blancs trustent-ils les Prix Nobel ? Pourquoi y a-t-il un abîme entre la sophistication d'une peinture de Rembrandt et une statuette africaine grossièrement taillée ? Pourquoi, à partir d'une même matière première comme l'ivoire, distingue-t-on au premier coup d'oeil, la finesse du travail d'un artiste asiatique de celui, fruste, d'un artiste africain ?

Pourquoi admet-on qu'on puisse éventuellement trouver un lévrier afghan plus intelligent qu'un berger allemand moyen ? Pourquoi ne s'étonne-t-on pas de trouver occasionnellement un berger allemand plus rapide qu'un greyhound, alors même qu'on organise plus de courses de lévriers que de courses de bergers allemands et qu'on trouve plus de bergers allemands dans la police que de lévriers afghans? Pourquoi en serait-il autrement dans l'espèce humaine ?

Pourquoi, afin d'assurer les mêmes droits et devoirs pour tous – ce qui est parfaitement légitime- se croit-on obligé de feindre d'ignorer les différences fondamentales qui existent entre les individus d'origines diverses?
Doit-on nier que des personnes sont par nature plus manuelles qu'intellectuelles (ou l'inverse) pour affirmer qu'un artisan a les mêmes droits juridiques et doit se soumettre aux mêmes devoirs qu'un académicien ? Non ! Alors pourquoi le fait-on quand il s'agit de races ? Pour autant, l'intellectuel a-t-il plus ou moins de mérite que l'artisan ? Question absconse. Nul n'est responsable de ses propensions naturelles innées, pas davantage de sa couleur de peau. Encore que, en ce qui le concerne, Saucisson-Pinard apprécie davantage d'avoir un bon plombier sous la main qu'un académicien à l'Académie, mais bon... c'est juste un point de vue qui lui est propre.

Il faut combattre, nous dit-on, toute discrimination en fonction des couleurs de peau, et cela semble effectivement partir d'un bon sentiment. Mais alors, pourquoi promouvoir en même temps la « discrimination positive » ? N'est-elle pas la plus flagrante des discriminations ? Et en quoi serait-elle justifiée si toutes les races sont supposées avoir les mêmes potentiels ? Et sur quoi pourrait-elle bien se baser si on nie l'existence même du concept de race ?

Aux Etats-Unis, les étudiants postulant à l'entrée d'Harvard ont un bonus de points s'ils sont d'origine congoïde, un bonus un peu moins favorable mais un bonus quand même, s'ils sont latinos, n'ont ni bonus ni malus s'ils sont caucasiens et sont pénalisés d'un malus s'ils sont asiatiques. Pourquoi une telle injustice si toutes les races sont égales, et a fortiori, si on récuse l'existence de races ? Et pourquoi les étudiants arabes militent-ils pour bénéficier d'un bonus alors qu'ils sont, pour l'instant, assimilés au régime neutre des caucasiens ?

Si vous êtes militant de SOS Racisme et devez subir une opération chirurgicale vitale et si vous vous voyez offrir le choix de vous la voir administrer par un praticien ayant obtenu son diplôme en bénéficiant d'un bonus ou par un Asiatique l'ayant obtenu malgré la pénalisation d'un malus, lequel des deux choisissez-vous, instinctivement ? Vous avez cinq secondes pour répondre...

Et si on accepte ce système de bonus/malus à l'examen d'entrée dans des grandes universités, ne conviendrait-il pas, aux Jeux Olympiques, de faire partir le coureur Blanc du 100 mètres avec quelques mètres d'avance sur son concurrent congoïde?

Dans un autre ordre d'idée, quand une porte-parole du gouvernement, congoïde d'origine et française de papier, sort une ânerie (et rendons-lui cette justice, ça lui arrive plus souvent qu'à son tour), il est interdit de le faire remarquer sans se faire taxer de racisme, (n'est-ce pas, Madame Morano?). Mais pourquoi Castaner ne bénéficie-t-il pas de ce privilège quand on relève son incompétence crasse? Pourquoi ne traite-t-on pas ses détracteurs de racistes anti-blanc ?

Le tabou de la critique d'une « élite » noire, ou même simplement basanée, devrait d'ailleurs donner des idées aux marionnettistes de la cause écolo-mondialiste (les Soros et Cie). Avoir promu comme égérie du « combat » contre le réchauffement climatique - égérie devant laquelle nos pitoyables parlementaires ont été tenus de se vautrer - une jeune (premier tabou) femme (second tabou) malade mentale (troisième tabou) en la personne de la petite Greta suédoise, est un choix presque parfait. Mais ces marionnettistes auraient pu faire encore mieux. Ils auraient fait carton plein si cette marionnette avait été de surcroît d'origine congoïde. Cela aurait été l'impunité parfaite à la critique, la carte Joker magistrale qui la rendait, et par voie de conséquence, sa cause également, parfaitement intouchable.

Voilà.
Ce sont là quelques réflexions et interrogations que s'est faites Saucisson-Pinard, à l'ombre d'un parasol, dans une douce torpeur, alors qu'il venait d'apprendre le scandale de l'été : lors d'une émission « un dîner presque parfait » de W9, un menu sur le thème de la zénitude a donné le prétexte à de joyeux participants de se brider les yeux avec les doigts et d'imiter un accent asiatique.
Evidemment, des téléspectateurs lobotomisés par le politiquement correct se sont précipités pour dénoncer cette innocente plaisanterie potache aussitôt qualifiée d'acte raciste.
Evidemment, la chaîne W9 s'est crue obligée de donner du crédit à ces tristes plaignants crétins en présentant ses plus plates excuses,
et tout aussi évidemment, nos merdias se sont répandus aussitôt à longueur de temps d'antenne et de lignes pour enfourcher le dada du racisme, ce marronnier médiatique qui permet de meubler les déserts de nouvelles pendant la période des vacances et surtout d'éviter d'aborder les problèmes sérieux.
Triste époque.

Si vous voulez quelques réponses aux questions candides exposées ici, pourquoi ne pas les rechercher auprès d'instances officielles comme par exemple, la LICRA (Lavage de l'Intellect et Culpabilisation par le Racisme et l'Antisémitisme), qui sauront, n'en doutons pas, vous les apporter, car, elles, elle ont le Savoir! Si elles ne l'avaient pas, elles ne seraient pas subventionnées par nos impôts, n'est-ce pas ?