A l'heure où les
vacances sont propices aux farnientes qui permettent à l'esprit de
vagabonder, et où néanmoins, on ne peut pas rester étanche à
l'abrutissement médiatique sur des sujets récurrents comme par
exemple le racisme, Saucisson-Pinard s'est posé un certain nombre de
questions qu'il vous livre telles quelles, en vrac.
Reprenons la définition
du mot racisme, telle que donnée par wikipédia : « Le
racisme est une idéologie qui, partant du postulat sans fondement
scientifique de l'existence de races au sein de l'espèce humaine,
considère que certaines catégories de personnes sont
intrinsèquement supérieures à d'autres. »
Arrêtons-nous sur la
première assertion de cette définition : Il n'y aurait donc
pas de fondement scientifique à l'existence de races humaines. C'est
d'ailleurs ce que les leaders d'opinion bien-pensants se sont mis,
tout à coup, à partir des années 80, à nous asséner : « Il
n'y a pas de races humaines ».
Pourtant, quand on
s'intéresse aux méthodes anthropologiques de la Médecine Légale,
on apprend que la méthode classique macroscopique des os est la
méthode de base qui permet de distinguer avec plus ou moins de
précision l'âge, le sexe, la taille et... la race d'un cadavre !
L'examen de rien d'autre
qu'un bout d'os permet donc de distinguer la race de son propriétaire
décédé et décomposé, mais on nous assure néanmoins
officiellement qu'il n'y aurait pas de fondement scientifique à
l'existence de races... Curieux, non ?
Les races n'existent pas
mais il y a des racistes qu'il faut combattre. Si on part du principe
que les fantômes n'existent pas, pourquoi faudrait-il partir en
guerre contre ceux qui y croient ? N'est-ce pas une perte de
temps et d'énergie, comme, à l'instar de Don Quichotte, de se
battre contre des moulins à vent ?
A l'inverse, n'est-il pas
évident que les prêtres qui combattaient et condamnaient les
sorcières au Moyen-âge, croyaient eux-mêmes à l'existence de la
sorcellerie ? Sinon, ils ne se seraient pas donné un mal de
chien à la combattre. Ce qui nous amène tout naturellement à
estimer que ceux qui combattent le racisme sont les premiers à
croire dur comme fer, mais in petto, à l'existence des races.
Prenons maintenant la
seconde assertion de la définition communément admise du racisme :
idéologie considérant que « certaines catégories de
personnes sont supérieures à d'autres ». On observe au
passage que le mot « catégorie » est en l'occurrence mal
choisi, puisqu'on veut évoquer ici que l'idéologie en question
ferait en réalité une hiérarchisation des races, et non pas de
« catégorie de personnes », ce qui oblige du coup à
bien utiliser le concept de race. Il n'est décidément pas facile de
traiter d'un sujet dont on nie l'existence. Mais passons.
Mais alors, si les
différences raciales « entre catégories de
personnes » n'existent pas, pourquoi la carte mondiale de
mesure de QI coïncide-t-elle étrangement avec celle de l'origine
des civilisations ? Pourquoi y-a-t-il eu très tôt des
civilisations avancées en Asie, en Europe, mais pas en Afrique ?
S'il n'y a pas de
hiérarchisation des races, c'est qu'elles se valent toutes et sur
tous les plans. Bon. Mais alors, pourquoi les Noirs trustent-ils les
premières places dans les épreuves d'athlétisme ? Au foot ?
Pourquoi les Asiatiques et les Blancs trustent-ils les Prix Nobel ?
Pourquoi y a-t-il un abîme entre la sophistication d'une peinture de
Rembrandt et une statuette africaine grossièrement taillée ?
Pourquoi, à partir d'une même matière première comme l'ivoire,
distingue-t-on au premier coup d'oeil, la finesse du travail d'un
artiste asiatique de celui, fruste, d'un artiste africain ?
Pourquoi admet-on qu'on
puisse éventuellement trouver un lévrier afghan plus intelligent
qu'un berger allemand moyen ? Pourquoi ne s'étonne-t-on pas de
trouver occasionnellement un berger allemand plus rapide qu'un
greyhound, alors même qu'on organise plus de courses de lévriers
que de courses de bergers allemands et qu'on trouve plus de bergers
allemands dans la police que de lévriers afghans? Pourquoi en
serait-il autrement dans l'espèce humaine ?
Pourquoi, afin d'assurer
les mêmes droits et devoirs pour tous – ce qui est parfaitement
légitime- se croit-on obligé de feindre d'ignorer les différences
fondamentales qui existent entre les individus d'origines
diverses?
Doit-on nier que des
personnes sont par nature plus manuelles qu'intellectuelles (ou
l'inverse) pour affirmer qu'un artisan a les mêmes droits juridiques
et doit se soumettre aux mêmes devoirs qu'un académicien ?
Non ! Alors pourquoi le fait-on quand il s'agit de races ?
Pour autant, l'intellectuel a-t-il plus ou moins de mérite que
l'artisan ? Question absconse. Nul n'est responsable de ses
propensions naturelles innées, pas davantage de sa couleur de peau.
Encore que, en ce qui le concerne, Saucisson-Pinard apprécie
davantage d'avoir un bon plombier sous la main qu'un académicien à
l'Académie, mais bon... c'est juste un point de vue qui lui est
propre.
Il faut combattre, nous
dit-on, toute discrimination en fonction des couleurs de peau, et
cela semble effectivement partir d'un bon sentiment. Mais alors,
pourquoi promouvoir en même temps la « discrimination
positive » ? N'est-elle pas la plus flagrante des
discriminations ? Et en quoi serait-elle justifiée si toutes
les races sont supposées avoir les mêmes potentiels ? Et sur
quoi pourrait-elle bien se baser si on nie l'existence même du
concept de race ?
Aux Etats-Unis, les
étudiants postulant à l'entrée d'Harvard ont un bonus de points
s'ils sont d'origine congoïde, un bonus un peu moins favorable mais
un bonus quand même, s'ils sont latinos, n'ont ni bonus ni malus
s'ils sont caucasiens et sont pénalisés d'un malus s'ils sont
asiatiques. Pourquoi une telle injustice si toutes les races sont
égales, et a fortiori, si on récuse l'existence de races ? Et
pourquoi les étudiants arabes militent-ils pour bénéficier d'un
bonus alors qu'ils sont, pour l'instant, assimilés au régime neutre
des caucasiens ?
Si vous êtes militant de
SOS Racisme et devez subir une opération chirurgicale vitale et si
vous vous voyez offrir le choix de vous la voir administrer par un
praticien ayant obtenu son diplôme en bénéficiant d'un bonus ou
par un Asiatique l'ayant obtenu malgré la pénalisation d'un malus,
lequel des deux choisissez-vous, instinctivement ? Vous avez
cinq secondes pour répondre...
Et si on accepte ce
système de bonus/malus à l'examen d'entrée dans des grandes
universités, ne conviendrait-il pas, aux Jeux Olympiques, de faire
partir le coureur Blanc du 100 mètres avec quelques mètres
d'avance sur son concurrent congoïde?
Dans un autre ordre
d'idée, quand une porte-parole du gouvernement, congoïde d'origine
et française de papier, sort une ânerie (et rendons-lui cette
justice, ça lui arrive plus souvent qu'à son tour), il est interdit
de le faire remarquer sans se faire taxer de racisme, (n'est-ce pas,
Madame Morano?). Mais pourquoi Castaner ne bénéficie-t-il pas de ce
privilège quand on relève son incompétence crasse? Pourquoi ne
traite-t-on pas ses détracteurs de racistes anti-blanc ?
Le tabou de la critique
d'une « élite » noire, ou même simplement basanée,
devrait d'ailleurs donner des idées aux marionnettistes de la cause
écolo-mondialiste (les Soros et Cie). Avoir promu comme égérie du
« combat » contre le réchauffement climatique - égérie
devant laquelle nos pitoyables parlementaires ont été tenus de se
vautrer - une jeune (premier tabou) femme (second tabou) malade
mentale (troisième tabou) en la personne de la petite Greta
suédoise, est un choix presque parfait. Mais ces marionnettistes
auraient pu faire encore mieux. Ils auraient fait carton plein si
cette marionnette avait été de surcroît d'origine congoïde. Cela
aurait été l'impunité parfaite à la critique, la carte Joker
magistrale qui la rendait, et par voie de conséquence, sa cause
également, parfaitement intouchable.
Voilà.
Ce sont là quelques
réflexions et interrogations que s'est faites Saucisson-Pinard, à
l'ombre d'un parasol, dans une douce torpeur, alors qu'il venait
d'apprendre le scandale de l'été : lors d'une émission « un
dîner presque parfait » de W9, un menu sur le thème de la
zénitude a donné le prétexte à de joyeux participants de se
brider les yeux avec les doigts et d'imiter un accent asiatique.
Evidemment, des
téléspectateurs lobotomisés par le politiquement correct se sont
précipités pour dénoncer cette innocente plaisanterie potache
aussitôt qualifiée d'acte raciste.
Evidemment, la chaîne W9
s'est crue obligée de donner du crédit à ces tristes plaignants
crétins en présentant ses plus plates excuses,
et tout aussi évidemment,
nos merdias se sont répandus aussitôt à longueur de temps
d'antenne et de lignes pour enfourcher le dada du racisme, ce
marronnier médiatique qui permet de meubler les déserts de
nouvelles pendant la période des vacances et surtout d'éviter
d'aborder les problèmes sérieux.
Triste époque.
Si vous voulez quelques
réponses aux questions candides exposées ici, pourquoi ne pas les
rechercher auprès d'instances officielles comme par exemple, la
LICRA (Lavage de l'Intellect et Culpabilisation par le Racisme et
l'Antisémitisme), qui sauront, n'en doutons pas, vous les apporter,
car, elles, elle ont le Savoir! Si elles ne l'avaient pas, elles ne
seraient pas subventionnées par nos impôts, n'est-ce pas ?
Je trouve étonnant que les anti-racistes officiels (CRAN, SOS-machin...) ne se soient pas saisis du problème du drapeau corse, qui est historiquement une tête de Maure (de barbaresque, d'arabe maghrébin quoi, que l'on représentait alors sous des traits de "noir comme leur âme") posée sur un drap après avoir été proprement décapitée, au retour d'une expédition punitive contre les pirates d'Afrique du Nord. Un peu comme le retour d'une partie de pêche, avec les thons rangés en ligne, pareil avec la chasse et les sangliers….
RépondreSupprimerInterdisons le drapeau corse, comme on est arrivé en Espagne à supprimer des fêtes de villages qui célébraient la Reconquista depuis des siècles….
Avec le drapeau corse, il y a quand même eu un pas vers le politiquement correct avec le bandeau de la tête de Maure qui a été mis autour de la tête alors qu'à l'origine, il était sur les yeux. Pareil pour le drapeau sarde, composé de quatre têtes de Maures.
SupprimerAlors moi, je dis que s'il est scientifiquement impossible de distinguer un esquimau ("de souche") d'un aborigène d'Australie ("de souche" également) alors que moi, j'y parviens du premier coup d'oeil et sans me poser même la question de savoir comment je fais, c'est que la science en question souffre quand même encore de quelques lacunes.
RépondreSupprimerUn peu comme quelqu'un qui se servirait d'une balance pour dire qu'il n'y a pas de différence de nature entre un kilo de carottes et un kilo de pommes de terre puisqu'ils affichent tous deux le même poids ...
Bien vue, l'analogie. J'aime.
RépondreSupprimerJ'adore "congoïde".... ;-)
RépondreSupprimerIncidemment, je me demande s'il y a un rapport avec le conga, qui a des origines plutôt cubaines et latines ?
Bon, après avoir fait mon malin, je me demande également si les Africains actuels ont des gènes communs avec Neandertal, comme c'est notre cas, nos très lointains ancêtre Sapiens, sortis d'Afrique, s'étant probablement mélangés, par-ci, par-là avec les populations de néandertaliens installés en Europe...
Vendémiaire.
Question éminemment délicate...il ne faut pas généraliser, du moment qu'on voit bien souvent des blancs plus cons que la plupart des noirs et des jaunes pas si futé que cela. A mon humble avis c'est essentiellement culturel...cela dit, j'ai bien conscience que mon avis ne vaut pas grand chose.
RépondreSupprimerAmitiés.
L'argument culturel est évidemment attendu. Mais le lien entre niveau culturel et degré d'évolution est aussi indiscutable. Donc cet argument "culturel" n'apporte rien de nouveau. Inutile de se cacher derrière son petit doigt, l'évolution n'a pas été linéaire pour toutes les espèces humaines, et après tout, pourquoi l'aurait-elle été?
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