Le monde
politico-médiatique occidental a des sueurs froides. Pensez :
un journaliste du camp occidental a eu l'occasion d'interroger le
dirigeant d'un des pays co-belligérants d'un conflit dans lequel
l'Occident est mouillé jusqu'au cou !
Ce qui devrait paraître
parfaitement naturel dans le camp qui se prétend être le seul de
toute la planète à incarner la Liberté d'information et
d'expression, soulève pourtant l'émotion scandalisée d'une
grenouille de bénitier reconnaissant son curé confesseur habituel
dans une scène de film porno.
La caste
politico-médiatique nous abreuve depuis deux ans, d'interviews du
clown ukrainien en treillis, de conférences de presse tendant le
micro aux larbins défendant systématiquement la cause de l'Etat
profond américain, de « débats » sur plateaux télé
menés par de prétendus experts militaires ou en géopolitique.
Tous, sans jamais aucune exception, nous servent le même refrain qui
peut se résumer de la façon suivante :
L'Ukraine est la
gentille, la Russie est la méchante.
La gentille va gagner la
guerre, et la méchante va la perdre.
La gentille est la
gentille parce qu'elle représente nos « valeurs ». (Corruption généralisée, présence de biolabs, trafics humains avec réseaux de prostitution et trafics d'organes, groupes nazis influents, célébrations d'anciens SS: nos "valeurs"?)
Le but caché de la
méchante est, en finalité, d'envahir militairement l'Europe.
Il faut donc verser
toujours plus d'argent de nos contribuables dans les poches
ukrainiennes. Cet argent, parce qu'il sert à acheter toujours plus
d'armes américaines, finira dans celles de l'industrie américaine
de l'armement.
Mais tout à coup, voilà
qu'une voix discordante dans ce concert unanime s'élève : un
journaliste de nationalité américaine, Tucker Carlson, se met à
faire un travail de journaliste ! Incroyable ! Un
journaliste décide d'écouter l'autre version de l'affaire.
Incroyable et inadmissible ! C'était tellement confortable pour
l'intelligentsia politique occidentale que le peuple, qui crache au
bassinet, n'ait qu'un son de cloche ! Elle pouvait jusqu'à ce
jour, compter sur une caste médiatique parfaitement soumise pour
faire croire ce qu'elle voulait que le cochon de payant croit. Et
là-dessus, arrive un journaliste indépendant qui obtient ce
qu'aucun support médiatique occidental n'a jamais cherché à
obtenir : la version de Poutine.
Le téléspectateur
médusé voit un journaliste poser des questions sensées, sans
agressivité, mais fermement et avec objectivité. Il n'hésite pas à
répéter sa question quand il juge que la réponse de son
interlocuteur est incomplète ou susceptible d'être ambiguë. Son
professionnalisme jette une lumière crue sur l'incompétence de la
plupart de ses confrères et consoeurs, qui sont des courtisans
obséquieux avec les politiques du bon côté de la bien-pensance et
d'une agressivité farcie de mauvaise foi avec l'opposition au
politiquement correct, les rares fois où celle-ci se voit consultée.
Et qui est ce
journaliste ? Qui est Tucker Carlson ? Serait-ce un
journaliste envoyé par un grand journal américain, soucieux de
comprendre les vrais enjeux en donnant la parole à tous les
protagonistes d'une affaire internationale? un Wall street Journal ?
Un New York Times ? Un USA ToDay ? Un Washington Post ?
Non ! Un journaliste indépendant, qui, suite à son départ
forcé de Fox News, a sa propre chaîne sur X, ex-Twitter, en
emmenant avec lui, au passage, l'auditoire qui lui était fidèle sur
Fox News. Un journaliste curieux, courageux et solitaire. De toute
évidence, un reporter aux antipodes d'un milicien de Reporter Sans
Frontière, cette organisation française qui abandonne la mission de
défense de la liberté d'expression qui était sa raison d'être à
sa création, pour se muer en Commissaire Politique, en Police de la
Pensée. Une Police qui vient de démarcher le Conseil d'Etat pour
l'obliger à une intervention sur l'Arcom, ayant CNews dans le
collimateur pour cause de trop grande liberté vis à vis du
politiquement correct. Liberté qui rencontre un inacceptable – et
dangereux- succès populaire dans le paysage audiovisuel français.
Bref, Tucker Carlson est
un journaliste à l'ancienne : libre, cherchant à comprendre,
et détaché des pressions de l'oligarchie mondialiste.
Il n'y a pas que les
journalistes et leur piètre image dans l'opinion publique qui
pâtissent de cette interview. La qualité de la prestation de
l'interviewé, Poutine, confirme, par comparaison, l'effroyable
médiocrité des hommes politiques de l'Occident contemporain.
Poutine fait preuve d'une maîtrise parfaite des différents sujets
abordés. L'interview commence avec une demi-heure d'explication
historique détaillée sur le passé de l'Ukraine et de la Russie. On
imagine mal Macreux pouvoir rappeler avec autant de précision
l'Histoire de France, n'évoquons même pas celle de l'Europe.
Puis Poutine évoque les
raisons qui l'ont conduit à cette entrée en guerre avec l'Ukraine,
avec une argumentation étayée et solide. Les différentes
personnalités politiques impliquées dans les prémisses de ce
conflit sont nommées, mais jamais de façon insultante, et toujours
avec mesure et souci de rester factuel. Même Boris Johnson, pourtant
vrai responsable de l'échec des accords de paix qui avaient pourtant
reçu l'aval du funeste guignol ukrainien en treillis quelques
semaines après le début de l'invasion russe, est épargné d'une
qualification sévère. Pourtant, Boris Johnson a objectivement des
centaines de milliers de morts ukrainiens et russes sur la conscience
pour avoir fait capoter cet accord de paix. On notera que si les
dirigeants américains, chinois et allemands sont nommément cités,
jamais le nom de Macreux ne l'est, ce qui en dit long sur l'absence
de considération qu'inspire notre psychopathe élyséen à
Poutine... Cela n'étonnera pas grand monde.
La démonstration de
l'enchaînement historique de la dégradation des relations entre
l'Ukraine et la Russie depuis le coup d'état Maïdan organisé par
l'Amérique avec la complicité de l'UE, est décrite avec le calme
et cette sérénité de celui qui est sûr de son fait, sans avoir
besoin d'exprimer une passion surjouée et théâtrale comme aime le
faire habituellement un Macreux pour pallier un manque d'argument.
Tout le propos de Poutine
est émaillé de connaissances solides de l'état du monde, qu'il
soit économique ou sociétal. Le dirigeant russe montre un sens aigu
de ce que doit être un chef d'état, stature que l'inconduite
systématique et immature de Macreux depuis près de sept ans a fini
par faire quelque peu oublier. Le langage corporel émis par Poutine
tout au long de ces deux heures d'interview, bien calé dans son
fauteuil, jambes écartées, sans extravagance gestuelle et le visage
calme et souriant, confirme la sérénité, la maîtrise, la hauteur
de vue et la lucidité du dirigeant russe.
Cette interview dure deux
heures, c'est-à-dire à peu près le temps de la dernière
conférence de presse de Macreux, et cette similitude de durée rend
la comparaison particulièrement cruelle pour la prestation de notre
présidenticule. La différence d'intelligence et de talent dans la
communication saute aux yeux. D'un côté, nous avons un comédien
cabotin, immature et sans envergure, de l'autre un vrai chef d'état,
adulte, solide, responsable, lucide, et respectueux de ses
interlocuteurs. Quand nous avons un Macreux narcissique qui se fait
filmer dans son bureau à l'Elysée en train d'avoir une conversation
téléphonique avec un dirigeant étranger, une conversation ainsi
enregistrée et diffusée publiquement à l'insu de ce dernier,
Poutine, pour sa part, raconte les échanges qu'il a pu avoir avec
tel ou tel chef d'état, mais sans jamais dévoiler les propos jugés
comme privés, de ses interlocuteurs.
Le public américain qui
regardera cette interview prendra conscience que la Russie et son
dirigeant sont bien loin de la version manichéenne que ses médias
entretiennent depuis des décennies, et particulièrement depuis
février 2022. Sans doute qu'il réfléchira désormais à deux fois
avant de voter pour un représentant ou un président susceptible de
faire appel – ou pas- à sa générosité pour financer cette
guerre perdue par le camp occidental.
Le peuple européen,
quant à lui, serait bien inspiré d'y réfléchir aussi, à quelques
mois de ces élections européennes. Car cette UE belliciste et ses
pays membres ont encore plus à perdre que l'Amérique, dans cette
issue inéluctable du conflit à l'est de son territoire.
Faites-vous votre opinion
sur cette interview :
https://www.francesoir.fr/politique-monde/version-francaise-sous-titre-de-l-entretien-poutine-carlson
Pour
bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société
occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme
blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous
impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou
service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous
échapper.
En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le
ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une
image de belle blondeur.