Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 24 juillet 2017

Conversation de banc public.




C'était il y a quelques années, à peine. Deux femmes étaient assises sur un banc, dans un jardin public parisien. L'une était absorbée dans son tricot, l'autre semblait subjuguée devant un petit garçon qui jouait à quelques mètres de là, dans le bac à sable. Elle ne le quittait pas des yeux jusqu'au moment où, n'y tenant plus, elle se tourna vers sa voisine et demanda :

- Il est à vous ce petit garçon ?
Levant les yeux de son tricot, la femme répondit d'une voix douce :
- Oui, en effet, c'est mon fils.

- Qu'est-ce qu'il est mignon !

- Merci, vous êtes trop aimable !

- Cela fait quelques minutes que je le voie jouer, il semble avoir beaucoup d'imagination !

- C'est vrai ! Il adore jouer à des jeux différents tout le temps. En fait, ce qu'il aime par dessus tout, c'est se déguiser.

- Oui, je le vois, on dirait qu'il regarde dans un périscope avec cette bouteille, non ?

- Oui, peut-être. Il se prend pour un sous-marinier sans doute. Après avoir vu Mohammed Ali à la télé, il a enfilé des gants de boxe pour jouer au boxeur. Puis c'était en footballeur qu'il voulait qu'on le voit.

- Il est un peu cabotin, le petit bonhomme, peut-être...

- Oh oui, absolument ! L'autre jour, son père l'avait emmené voir « Top Gun » au cinéma. Eh bien au retour, il lui fallait absolument une combinaison de pilote de chasse...

- Peut-être qu'il sera militaire quand il sera grand...

- Oh non, sûrement pas ! Vous savez, mon fils, c'est surtout imiter ce qu'il aime faire. L'autre jour, pendant les vacances à la mer, il a regardé le président des Etats-Unis à la télé. Après, il se mettait au garde-à-vous devant le pavillon de baignade sur la plage avec la main sur le cœur, l'air très solennel. Qu'est-ce qu'on a pu rire, son père et moi ! Il était vraiment tordant. Un autre jour, il avait vu un prédicateur dans un film. Du coup, il est monté sur une caisse en bois et jouait à haranguer une foule imaginaire, les bras en croix avec un air extatique en hurlant avec sa petite voix de fausset « parce que c'est notre projeeeeeeet ! » ! Qu'il était drôle !

- Trop chou ! Il sera peut-être comédien alors ?

- Oui, c'est bien possible, parce que non seulement il adore se déguiser, mais en plus, il raconte tout le temps des histoires à tout le monde. Il ment, vous n'avez pas idée à quel point. Tenez, l'autre jour, il a voulu jouer au banquier, alors il est allé prendre les billets de banque de la boîte de Monopoly et s'est amusé une bonne demi-heure avec. Seulement, après, on a cherché les billets partout pour les ranger dans la boîte, et on ne les a jamais retrouvés. Et bien sûr, notre fils a prétendu que ce n'était pas lui qui les avait pris...

Le petit garçon semblait en grande conversation avec un autre, plus grand, qui était à l'arrêt, assis sur son vélo.
- Qu'est-ce qu'il peut bien lui dire? s'interrogea la dame.

- Oh, il lui donne sûrement des conseils pour faire du vélo... répondit la mère.

- Ah ? Il sait en faire ?

- Non, bien sûr ! Mais il donne toujours des conseils à tout le monde. Surtout à ceux qui en savent plus que lui, dit la mère en riant.

- Vous devez être quand même être fière de lui, qu'est-ce qu'il est mignon !

- Oui, vous savez, on a aussi quelques inquiétudes, bien sûr...

- Ah oui, lesquelles ?

- Ben, je ne devrais pas vous le dire, on se connaît à peine, mais...

Puis se rapprochant de son interlocutrice, et se penchant vers elle, elle poursuivit à voix basse :

- Son père se demande si son fils ne se cherche pas un peu... sexuellement, je veux dire. Jamais il ne joue au papa et à la maman, jamais il ne joue au docteur avec des petites filles... Vous voyez ce que je veux dire... Mon mari pense que notre fils souffrirait peut-être du complexe d'Oedipe !

- Oh, vous savez, l'essentiel, c'est qu'il aime bien sa maman...

- Oui, évidemment, vu sous cet angle... En tous cas, comédien, ça lui irait bien. Il adore se mettre en scène. Tenez, l'autre jour, il a pris une grosse lampe électrique, et il s'éclairait tout en déambulant à côté d'un mur pour voir l'effet de son ombre dessus !

- Oh le petit chou... !

- Je me souviens, c'était au Louvre. Car il faut que je vous dise, il adore aller au Louvre.

- Voir les œuvres d'art, tout ça...

- Non, pour voir les momies. Il adore les momies. Je crois qu'il aime bien les vieilles choses, en fait.

- Il sera peut-être antiquaire, alors ?

Les deux femmes rirent de bon cœur à cette idée.
 
- Et vous, vous avez des enfants ?

- Oui, mais ils sont plus grands que le vôtre. Mais qu'est-ce qu'il est mignon, votre fils...

A ce moment-là, dans le bac à sable, le petit garçon se mit à piquer une grosse colère en trépignant devant un autre petit garçon.

- Non, tu n'auras pas mes jouets. Ils sont à moi, et à moi tout seul ! Et c'est moi le chef, d'abord, alors dégage !

L'autre n'insista pas et s'éloigna, en haussant les épaules. 

- Excusez-le, dit la mère, un peu gênée. Mon fils est un peu capricieux...

Puis se tournant vers le petit garçon, elle l'appela :

- Allez, viens, il faut qu'on retourne à la maison, maintenant, ton père nous attend.

Le garçonnet s'approcha, et en décochant un coup de menton vers la voisine de sa mère, il demanda en reniflant:

- C'est qui, ça ?

- C'est vrai, je ne connais même pas votre nom, dit la mère, en se tournant vers la dame.

- Je m'appelle Madame Trogneux, mon petit, répondit la dame. Mais tu peux m'appeler Brigitte, si tu veux...

- Enchantée d'avoir fait votre connaissance, dit la mère en prenant son fils par la main. Moi, je suis Madame Macron. 

Puis, à l'intention de son fils : Allez, en route, Emmanuel, tu ramasses tes jouets et on y va.

Dis pépère, tu présideras quand tu auras fini de faire le guignol?

mardi 18 juillet 2017

Le 14 Juillet de notre Cruchot présidentiel.



Macreux s'est fait dire dans l'oreillette : « Vas-y petit, c'est bien, continue. Ici, c'est le FMI qui te parle. Avoir fait voter par ton écrasante majorité que tu pourras te passer d'elle pour appliquer par ordonnances tes lois destructrices du CDI, c'est très bien. Le FMI te félicite de ta politique économique. Oui, même au terme d'un mois de mandat seulement.Tu es un bon petit soldat. Tiens, à propos de soldat, il serait bon que tu commences à rogner les ailes de l'Armée. L'Armée, ça coûte cher à entretenir et ça ne rapporte rien. Sauf les armes, évidemment, quand on les vend aux étrangers, y compris à ceux qui les revendent à nos ennemis. Mais sinon, c'est un gouffre financier. Va donc leur couper 850 millions d'euros de budget pour commencer... »
  • Mais...mais... j'ai promis dans ma campagne que j'allais augmenter le budget de l'Armée...
  • Ici le FMI. Arrête, tu vas nous faire rigoler. Depuis quand un élu est-il retenu par ses promesses de campagne ? Allez, va, mon petit ! »

On connaît la suite. Le général de Villiers dénonce, à huis clos, dans une commission de l'Assemblée Nationale cette coupe budgétaire. Macreux-l'Oreillette monte sur ses ergots de petit coq et fait des remontrances, non pas à huis clos mais publiquement, au Général.
« C'est moi le chef ! » trépigne notre petit Cruchot. « On fait comme quoi que j'ai dit et picétou ! »

Ainsi donc, Macreux-l'Oreillette, dont les connaissances militaires s'arrêtent aux films M.A.S.H, Les Bidasses en folie et On a perdu la 7e Compagnie que sa Mamie Trogneux lui faisait voir après les cours de théâtre, s'oppose sans honte au Général De Villiers qui a connu la guerre au Kosovo, en l'Afghanistan, Irak, Mali et en Syrie.

Saucisson-Pinard a comme idée qu'on a pas fini d'assister à une montée en puissance du ridicule de notre petit président.
Car notre présidenticule a, comme son prédécesseur, un art consommé de l'opportunisme de ses décisions et annonces. Jugez plutôt :
Au moment où se discute entre le Sénat et l'Assemblée l'interdiction pour un parlementaire d'embaucher un membre de sa famille, Macreux-l'Oreillette annonce la création d'un statut pour sa Mamie Trogneux, et les émoluments qui vont avec.
Deux jours avant le 14 juillet qui donnera lieu à un défilé militaire sur les Champs-Elysées destiné à en mettre plein la vue à Trump, Macreux-l'Oreillette annonce cette coupe budgétaire propre à faire renâcler dans les hautes sphères militaires.
850 millions d'euros sont supprimés du budget des Armées de la France en guerre - prétendument, du moins- contre le terrorisme partout dans le monde, et Macreux-l'Oreillette annonce le même jour que l'organisation des Jeux Olympiques à Paris coûtera la bagatelle d'un milliard d'euros au budget de l'Etat...
C'est ce qu'on appelle, dans le franglais que maîtrise notre banquier Rothschildien, avoir le sens du timing.

Ce 14 juillet, puisqu'on en parle ; le premier pour notre Macreux, et déjà l'occasion pour lui d'enfiler les bourdes.
Traditionnellement, le président fait sa liste de nouveaux promus de la Légion d'Honneur, cette breloque que la Ve République a complètement vidé de son sens au point où, aujourd'hui, l'Honneur consiste précisément à la refuser.
Devinez qui Macreux-l'Oreillette a mis en tête de liste, cette année ?
Un ex-ministre de l'Intérieur qui a connu sous son mandat le record des victimes d'attentats toutes années post-deuxième guerre mondiale confondues.
Un ex-ministre de l'Intérieur qui a connu une hausse vertigineuse de la délinquance.
Un ex-ministre de l'Intérieur qui s'est permis de serrer publiquement la main à des clandestins bafouant les règles d'immigration du pays qu'il était censé servir.
Un ex-ministre de l'Intérieur qui a osé faire pression sur une fliquette niçoise afin qu'elle mente sur ce qu'elle a vu : à savoir les manques criants de sécurité dont son ministère était en charge pendant le feu d'artifice à Nice en juillet 2016. Avec, en prime, le culot de poursuivre en justice la fliquette en question pour une prétendue diffamation!
Saucisson-Pinard a nommé l'inénarrable Cazevide !

L'Elysée, qui ne recule devant rien, a précisé via l'AFP (Agence Française de Propagande) que Cazevide accède directement au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur pour « renforcer la valeur symbolique de la plus haute distinction française », comme l'y autorise le code pour des « carrières hors du commun » !
Bien sûr, si une carrière jalonnée d'échecs plus cuisants les uns que les autres, est considérée comme « hors du commun », ça semble alors justifié...

Ce défilé du 14 juillet a donné l'occasion d'apprécier - enfin ! il était temps- la classe, la vraie classe, d'une première dame. Tenue élégante sans ostentation, maintien empreint de dignité, discrétion de bon aloi, même quand il s'agissait d'aller se recueillir et déposer un cierge à Notre-Dame, on sent que la classe est une seconde nature chez cette femme.
Malheureusement, il ne s'agissait pas de Mamie Trogneux, mais de la First Lady américaine, Mélania Trump.
La Trogneux est persuadée que l'âge apparent d'une femme est la moyenne obtenue entre son âge d'état-civil et celui de ses vêtements. Pour se rapprocher de l'âge de son mari, elle continue donc de s'habiller comme une petite fille, en tirant continuellement sur sa jupe pour cacher sa petite culotte, avec le sourire de celle qui cherche à tous prix à être au centre de l'intérêt de son entourage, quel que soient les circonstances ; comme lors des funérailles de la mère Veil, où la Trogneux s'était affublée d'une jupe ultra courte, parfaitement grotesque quand on aligne soixante-quatre balais, a fortiori à une cérémonie funèbre.

Alors évidemment, à côté d'une Mélania Trump, le hiatus est d'autant plus flagrant. Saucisson-Pinard avait pourtant déjà conseillé Mamie Trogneux de ne pas s'afficher trop près de personnes qui mettent si haut la barre de la distinction (voir dans ce blog  « Un quinquennat qui démarre très fort »  de Mai 2017). Se pourrait-il qu'elle ne lise pas Saucisson-Pinard ? Nan... pas possible !

Que dire de plus sur ce défilé du 14 juillet ? Que la prestation de nos militaires aurait été plutôt bonne si ce défilé ne s'était pas terminé sur une clôture aussi surréaliste : passe encore que la musique choisie fût celle des Daft Punk, même si le rapport entre l'Armée et le groupe ne soit pas vraiment évident ni la conjonction des deux vraiment opportune, mais l'espèce de chorégraphie entamée par les musiciens en uniforme tenait plus du cirque Pinder que de la parade militaire. Si elle a déclenché un sourire de benêt chez Macreux, elle a visiblement donné à Trump une confirmation de la déconfiture de la France, déconfiture qu'il a d'ailleurs, à raison, dénoncé à maintes reprises.

La facture du dîner « entre amis » des Macreux et Trump au restaurant Jules Vernes de la Tour Eiffel a donné lieu à une passe d'armes entre des blogs de la Résistance et des médias mainstream.
Les chiffres de 155 000 euros, puis de 82 000 euros ont circulé, aussitôt dénoncés par Le Point et Le Monde. Il est amusant de constater que ces médias bien-pensants, toujours aussi prompts à prendre la défense de l'occupant de l'Elysée, se gardent bien de publier les vrais chiffres de ce qu'a coûté cette petite réception intimiste. Ils se sont juste contentés d'indiquer que le menu le plus cher au Jules Vernes est de 230 euros par personne et que l'assortiment de six verres de vin coûte 120 euros. Ils laissent donc leur lectorat respectif calculer lui-même que ce repas est revenu au contribuable à quatre fois 230 euros et, au plus, quatre fois 120 euros, soit à la louche 1400 euros. Allons, disons 2 000 euros avec les à-côtés et le pourboire, et n'en parlons plus.
Non, bien sûr, ni Le Monde ni Le Point ne confirment ce chiffre, « c'est à toi de le calculer, lecteur, nous, on dit ça, on ne dit rien ! »

Et pour cause. D'abord, parce que ces journaleux s'avèrent incapables d'avoir une vraie information, provenant pourtant d'un endroit où ils sont supposés avoir leurs entrées. 
Mais cette incapacité ne les dissuade pas d'opposer un démenti. Lequel démenti n'est d'ailleurs pas davantage digne de foi que ne le sont les chiffres qu'ils contestent.
Car dans les petits calculs simplistes qu'ils proposent de faire, ils omettent de préciser que le restaurant a été entièrement privatisé pour quatre personnes. Le chef Ducasse, qui, soit dit en passant, a préféré la nationalité monégasque au statut de contribuable français, (les Chefs étoilés français apprécieront d'ailleurs le choix de Macreux pour cette soirée) ne va pas s'asseoir sur le chiffre d'affaire d'une soirée normale affichant complet.
Ces journaleux oublient aussi de préciser que les deux équipes, protocolaires et de sécurité, des deux chefs d'état, ne sont pas restées à regarder les quatre convives se bâfrer, en suçant de la glace. Elles ont donc aussi consommé.
Alors, désolé, messieurs les professionnels de l'Information, mais les chiffres du blog Nordpresse.be sont autrement plus justifiés que les vôtres, et si « fakenews » il y a, elles sont de votre côté. Une fois de plus.

D'ailleurs, selon le site d'information belge, Macreux aurait précisé qu'il allait payer lui-même sur ses propres deniers cette petite réunion entre amis. Ça ne mange pas de pain de l'annoncer étant donné que personne n'ira vérifier de toutes façons. On peut juste s'étonner qu'avec 13 000 euros de salaire net mensuel officiel, Macreux puisse faire face à 150 000 ou même à 80 000 euros de dîner. Aurait-il par hasard, un bas de laine quelque part ? Mais c'est un autre débat, pour l'instant encore resté sous le tapis...


mercredi 12 juillet 2017

Revue de Presse.




C'est curieux comme les médiocres n'ont qu'une obsession, quand ils parviennent, en dépit de toute logique et d'absence de tout mérite, sous les feux de la rampe : faire la démonstration de leur médiocrité.
Ainsi, la ministre du Travail, Muriel Pinocchio affirme sur Europe 1Tox que, (sic), « La complexité, ça ne protège pas mieux les salariés ! ». Elle tentait bien sûr de justifier l'abandon de la loi sur la pénibilité au Travail, qui est, il est vrai, une vraie usine à gaz. Mais employer le mot « complexité » après que Macreux-l'Oreillette ait vanté la complexité de son esprit, est plutôt maladroit.
La complexité ne protège donc pas les salariés; l'aveu est subliminal: les salariés ont donc du souci à se faire avec les intentions présidentielles de se soumettre aux desiderata de Bruxelles de faire un sort définitif au statut du CDI en France.

La Presse annonce que Mossoul est désormais libéré du joug des djihadistes de l'Etat Islamique. Parfait. Tant mieux pour Mossoul. Mais quand s'occupera-t-on du sort des banlieues françaises : Clichy-sous-Bois, Montfermeil, Les Mureaux, Val Fourré, les Tarterets, Aulnay-sous-Bois, La Courneuve, Trappes, Sarcelles, Villiers-le-Bel, le 18e arrondissement parisien, et tant d'autres places que l'Etat français a lâchement abandonné aux sauvages islamisants ?

Très brièvement interrogé (faut pas trop insister non plus, n'est-ce pas) sur l'affaire du financement de son déplacement à Las Vegas, le « nouveau leader du monde libre » a répondu qu'il ne commenterait pas les « petites péripéties du quotidien » !
Macreux-l'Oreillette organise sa campagne de recherche de fonds pour sa course à l'Elysée aux frais du contribuable, mais ceci n'est qu'une « petite péripétie du quotidien »... Passe ton chemin, manant, il n'y a rien à savoir.
Et la Presse, bonne fille, aborde, dans son ensemble, le sujet de façon très parcimonieuse. Et quand elle le fait, elle parvient à en parler en évoquant juste la personne de Muriel Pénicaud et sans jamais prononcer le nom de Macron ! Comme si la sinistre du Travail, ex-fonctionnaire en charge de Business France, cette excroissance étatique pompeuse de fric dont la France a le secret, était la seule impliquée, alors qu'à l'évidence, elle n'a pas pris des initiatives de dépenses aussi secrètes qu'illégales pour son propre compte mais bien pour un commanditaire : Macreux en personne.

Macreux-l'Oreillette a démontré qu'il n'était pas le fils spirituel de Hollande Ouille pour rien, bien que le mot spirituel soit démesuré quand il est accolé au nom de Hollande Ouille. Disons que quand on l'a entendu proférer cette ineptie, on a tout de suite pensé à : « Hollande, sors de ce corps ! ».
En effet, Macreux s'est fendu d'une analyse qui figurera au palmarès des imbécillités politiques à oscariser :
« La lutte contre le terrorisme passe forcément par une action résolue contre le réchauffement climatique ».
Admirable lien capillo-tracté entre deux faits qui n'ont strictement rien à voir ensemble.
Cette galéjade est du même acabit que celle proférée par la (prétendue) féministe Caroline de Haas : si les femmes seules sont harcelées dans le quartier de La Chapelle-Pajol à Paris, c'est parce que les trottoirs sont trop étroits...

Devant une telle énormité, on a le choix entre les diagnostics suivants :
Ou Macreux n'a absolument rien compris aux motivations du terrorisme;
Ou il feint de ne pas les comprendre, ce qui est tout aussi grave;
Ou Macreux cherche à tous prix à disculper l'Islam, ce cancer planétaire, y compris au prix de paraître aussi crétin que son prédécesseur;
Ou il cherche à noyer le poisson en annonçant ainsi qu'il sera incapable de protéger les Français des attentats islamiques. En effet, comme son action sur le climat sera bien entendu parfaitement inopérante, (et pour cause !), il pourra excuser ainsi son échec à lutter contre le terrorisme. « Désolé, braves gens, mais le climat de la planète n'en fait qu'à sa tête parce que les autres pays n'ont pas fait autant d'efforts que nous pour limiter ce méchant CO2, ou parce que modifier le climat tout seul, c'est vraiment trop dur... alors évidemment, bah , le terrorisme continue de sévir sur notre sol. C'est pad'ma fôt... »

Saucisson-Pinard ne croit pas que Macreux soit un imbécile. Même s'il est très loin d'être le génie que les merdias tentent de nous présenter. En revanche, il a démontré sa propension à considérer les Français comme tels. L'avenir dira s'il a raison ou tort sur la réalité de ce point. Pour l'instant, son élection semblerait lui donner raison, mais bon... on verra si ça durera.

Donc, à en croire notre Grand Esprit Complexe de la Lucidité Incarnée, s'il y a des terroristes en Europe, c'est parce que la température de la planète aurait augmenté de trois-quarts de degré en cent trente ans. Bigre ! A quoi l'équilibre du monde tient-il, dites donc !
Mais si un terroriste arabe passe à l'action parce qu'il a trop chaud, est-ce que son ardeur ne devrait pas se trouver tempérée par le climat londonien ou suédois? Saucisson-Pinard ne sait pas, il demande... Après tout, à analyse crétine, question crétine...
Et l'invasion mahométane du sud de la France en 732, elle était aussi due au réchauffement climatique ?
Et devons-nous craindre la radicalisation d'ours polaires ?
Cette fine analyse politique du terrorisme (que Macreux ne qualifie d'ailleurs jamais d'islamique) laisse décidément beaucoup de questions en suspens...

La Presse annonce que le Sénat se prononce, dans le cadre de la politique prétendument de moralisation de la vie politique, contre l'interdiction d'emplois familiaux par les Parlementaires. C'est vrai qu'interdire à un député de confier un poste d'assistant(e) à son conjoint serait un peu fort de café alors que le Macreux annonce que sa Mamie Trogneux aura un statut bien à elle. Ceci occasionnera bien sûr une rémunération et des frais professionnels que les cochons de contribuables se feront une joie de régler.
Ne vous réjouissez cependant pas trop vite, l'amendement sénatorial sera abandonné au retour à l'Assemblée par la majorité des godillots d'En Marche.
Et seule Mamie pourra donc collaborer avec son jules jupitérien en toute légalité.

Notre ministre écolo en pataugas annonce que plus aucun véhicule à essence ou diesel ne sera proposé à la vente à partir de... 2040 ! Soit dans vingt-trois ans ! Presque un quart de siècle ! Voilà au moins un membre du gouvernement macronien qui ne prend pas de risque ! Etant donnée la vitesse d'évolution de la technologie, c'est une promesse qui ne coûte pas cher à son initiateur. D'autant qu'en 2040, le Hulot aura quatre-vingt cinq ans si Dieu lui prête vie. Il y a peu de chance qu'il ait alors à répondre d'un échec de prédiction ou d'une décision politique qui n'aura eu de toutes façons aucune influence sur l'évolution naturelle des techniques. Et puis d'ici là, l'affaire du « dérèglement climatique » et de l'influence supposée du CO2 sur le climat sera apparue publiquement pour ce qu'elle est vraiment : une arnaque, une supercherie intellectuelle ou une chimère comme tous les siècles en ont connu à tour de rôle.
En revanche, il sera plus difficile à l'ex-animateur télé d'échapper à sa responsabilité quand les Français manqueront d'électricité, alors qu'il aura voulu la fermeture de dix-sept centrales nucléaires d'ici huit ans, sans avoir trouvé d'alternatives crédibles en remplacement ! Et pour le coup, huit ans, c'est court. On se souviendra bien, à si brève échéance, de l'amateurisme de Macreux et de son premier sinistre qui a conduit à nommer à ce poste … un autre amateur, saltimbanque de profession.

Paris et Los Angeles vont donc se partager l'organisation de l'un ou l'autre des deux prochains Jeux Olympiques. 2024 ou 2028. Il faut dire que les pays ne se sont pas bousculés au portillon pour se farcir le fardeau financier que représente cette organisation des Jeux. D'autres ex-candidats ont soigneusement fait leurs comptes et se sont désistés. Budapest, Hambourg et Rome ont repris leurs esprits et ont préféré passer la douloureuse à Paris. Et bien sûr, il fallait une présidence socialiste et une mairesse du même bord pour s'engouffrer dans la connerie à faire, les deux pieds en avant.
Se lancer dans des projets de dépenses publiques assurées de foirer financièrement est une spécialité typiquement socialiste (« à peu près un milliard d'euros de la part de l'Etat», selon Macreux. On appréciera le « à peu près »); a fortiori quand les décideurs sont à peu près certains de ne plus être aux commandes quand il s'agira d'assumer les paiements et les remboursements.
Le CIO a donc eu beau jeu de se rabattre sur les deux seules villes assez couillonnes pour raquer aux délires festifs d'un petit mois sportif vite oublié.

L'excitation de l'espingouine Dingo à voir ainsi Paris hériter de cette charge par le CIO, alors que par ailleurs, sous son mandat, Paris est devenue une des capitales les plus sales et les moins sûres du monde, donne juste envie de vomir.
Y-aura-t-il un jour un Tribunal pour condamner tous ces parasites et nuisances politiques ?

samedi 1 juillet 2017

Pensée complexe.



Photo officielle du président avant les retouches photoshop.

Macreux-l'Oreillette se soustraira donc à la traditionnelle interview du 14 juillet, parce que, comprenez-vous, « la pensée complexe* du président s'accommode mal du jeu questions-réponses des journalistes... »

En clair, cela signifie : les journalistes sont vraiment trop cons pour pouvoir se mettre au niveau du président.

On imagine sans mal le calvaire qu'a enduré notre Jupiter élyséen pendant toute la campagne présidentielle. Truster les unes de la quasi-totalité des médias, alors même qu'il n'était qu'un OVNI déserteur d'un gouvernement à l'agonie, répondre à un nombre incalculable de pisse-copies téléguidés par l'oligarchie résolue à mettre enfin un candidat de son cru à la tête du pays, supposent un esprit de sacrifice peu commun.
Comment la « pensée complexe » présidentielle a-t-elle pu se contorsionner si longtemps pour s'abaisser au niveau de cette piétaille journalistique ?

Après un tel effort, on comprend que Macreux-l'Oreillette prenne enfin ses distances.

Il est temps pour lui de sélectionner les gens fréquentables. Car, voyez-vous, dans l'échelle des valeurs de notre Astre Céleste de la Pensée Complexe, il y a deux catégories seulement de gens : ceux qui réussissent (accessoirement pour pouvoir se payer un costard) et ceux « qui ne sont rien », comme il a eu l'occasion de le rappeler dans une de ses allocutions récentes, lors de son déplacement à Nancy.

Son Altesse républicaine désire donc désormais se réserver pour ne fréquenter que des personnalités de son rang ; encore faut-il pour cela un cadre digne d'elle: Versailles, par exemple.
Car si le Macreux-l'Oreillette, candidat en campagne électorale, n'avait jamais vu l'art français, le Macreux élu se souvient soudain que le château de l'architecte Louis Le Vau et les jardins de Le Nôtre à Versailles ne constituent finalement pas un si mauvais environnement pour s'y produire et répandre sa parole christique auprès de Poutine et, le 3 juillet prochain, auprès des députés fraîchement élus.

Quoi de mieux en effet que le château du Roi Soleil pour accueillir notre Phébus du XXIe siècle, notre Guide Suprême, notre Lumière Cosmique de la Réalisation Politique ?
Macreux-l'Oreillette est sans nul doute persuadé que Louis XIV est flatté, là où il est, de voir que sa demeure terrestre a été choisie par Sa Majesté de la Clairvoyance Budgétaire et du Déficit de 9 Milliards.

C'est vrai que le Palais de l'Elysée fait un peu « cheap » pour un Président de ce calibre. Versailles est clairement un bien meilleur choix. Les manants que nous sommes ne devraient pas oublier que l'énarque Macreux-l'Oreillette a consenti, dans sa grande mansuétude, à se soumettre exceptionnellement à cette ringarde coutume républicaine de l'élection, à « ce cursus d'un autre temps », dans le seul but de les faire bénéficier pendant cinq ans au moins de toute sa magnificence intellectuelle. Il serait donc mesquin aujourd'hui de lui reprocher ce choix de Versailles.

Et regardez comme la plèbe française a de la chance ; non seulement sa Majesté présidentielle est un firmament de l'intelligence, mais en plus, comme le constate, ému aux larmes, Fabrice Humbert, chroniqueur dans la rubrique internationale de ce média d'exception qu'est France Culture, Macron est « mille fois plus beau que n'importe quel leader du monde » ! Le « nouveau leader du monde libre » comme l'a surnommé Le Point une semaine à peine après son investiture, est donc un demi-dieu alliant beauté et rayonnement intellectuel. Que peut demander de plus le bas-peuple ?

Bien sûr, si Versailles devait devenir définitivement la seconde résidence présidentielle, deux petits aménagements devraient être entrepris :
Il s'agirait d'abord de procéder à l'élargissement des portes, afin que le crâne macroniquement enflé puisse en franchir le seuil sans risque.
Et il faudrait penser à tamiser les miroirs de la Galerie des Glaces afin que les hôtes ne souffrent pas trop de l'éblouissement provoqué par une telle Lumière.


* Pensée complexe... de supériorité ?