Macreux s'est fait dire
dans l'oreillette : « Vas-y petit, c'est bien, continue.
Ici, c'est le FMI qui te parle. Avoir fait voter par ton écrasante
majorité que tu pourras te passer d'elle pour appliquer par
ordonnances tes lois destructrices du CDI, c'est très bien. Le FMI
te félicite de ta politique économique. Oui, même au terme d'un
mois de mandat seulement.Tu es un bon petit soldat. Tiens, à propos
de soldat, il serait bon que tu commences à rogner les ailes de
l'Armée. L'Armée, ça coûte cher à entretenir et ça ne rapporte
rien. Sauf les armes, évidemment, quand on les vend aux étrangers,
y compris à ceux qui les revendent à nos ennemis. Mais sinon, c'est
un gouffre financier. Va donc leur couper 850 millions d'euros de
budget pour commencer... »
- Mais...mais... j'ai promis dans ma campagne que j'allais augmenter le budget de l'Armée...
- Ici le FMI. Arrête, tu vas nous faire rigoler. Depuis quand un élu est-il retenu par ses promesses de campagne ? Allez, va, mon petit ! »
On connaît la suite. Le
général de Villiers dénonce, à huis clos, dans une commission de
l'Assemblée Nationale cette coupe budgétaire. Macreux-l'Oreillette
monte sur ses ergots de petit coq et fait des remontrances, non pas à
huis clos mais publiquement, au Général.
« C'est moi le
chef ! » trépigne notre petit Cruchot. « On fait
comme quoi que j'ai dit et picétou ! »
Ainsi donc,
Macreux-l'Oreillette, dont les connaissances militaires s'arrêtent
aux films M.A.S.H, Les Bidasses en folie et On a perdu
la 7e Compagnie que sa Mamie Trogneux lui faisait voir après les
cours de théâtre, s'oppose sans honte au Général De Villiers qui
a connu la guerre au Kosovo, en l'Afghanistan, Irak, Mali et en
Syrie.
Saucisson-Pinard a comme
idée qu'on a pas fini d'assister à une montée en puissance du
ridicule de notre petit président.
Car notre présidenticule
a, comme son prédécesseur, un art consommé de l'opportunisme de
ses décisions et annonces. Jugez plutôt :
Au moment où se discute
entre le Sénat et l'Assemblée l'interdiction pour un parlementaire
d'embaucher un membre de sa famille, Macreux-l'Oreillette annonce la
création d'un statut pour sa Mamie Trogneux, et les émoluments qui
vont avec.
Deux jours avant le 14
juillet qui donnera lieu à un défilé militaire sur les
Champs-Elysées destiné à en mettre plein la vue à Trump,
Macreux-l'Oreillette annonce cette coupe budgétaire propre à faire
renâcler dans les hautes sphères militaires.
850 millions d'euros sont
supprimés du budget des Armées de la France en guerre -
prétendument, du moins- contre le terrorisme partout dans le monde,
et Macreux-l'Oreillette annonce le même jour que l'organisation des
Jeux Olympiques à Paris coûtera la bagatelle d'un milliard d'euros
au budget de l'Etat...
C'est ce qu'on appelle,
dans le franglais que maîtrise notre banquier Rothschildien, avoir
le sens du timing.
Ce 14 juillet, puisqu'on
en parle ; le premier pour notre Macreux, et déjà l'occasion
pour lui d'enfiler les bourdes.
Traditionnellement, le
président fait sa liste de nouveaux promus de la Légion d'Honneur,
cette breloque que la Ve République a complètement vidé de son
sens au point où, aujourd'hui, l'Honneur consiste précisément à
la refuser.
Devinez qui Macreux-l'Oreillette a mis
en tête de liste, cette année ?
Un ex-ministre de
l'Intérieur qui a connu sous son mandat le record des victimes
d'attentats toutes années post-deuxième guerre mondiale confondues.
Un ex-ministre de
l'Intérieur qui a connu une hausse vertigineuse de la délinquance.
Un ex-ministre de
l'Intérieur qui s'est permis de serrer publiquement la main à des
clandestins bafouant les règles d'immigration du pays qu'il était
censé servir.
Un ex-ministre de
l'Intérieur qui a osé faire pression sur une fliquette niçoise
afin qu'elle mente sur ce qu'elle a vu : à savoir les manques
criants de sécurité dont son ministère était en charge pendant le
feu d'artifice à Nice en juillet 2016. Avec, en prime, le culot de
poursuivre en justice la fliquette en question pour une prétendue
diffamation!
Saucisson-Pinard a nommé
l'inénarrable Cazevide !
L'Elysée, qui ne recule
devant rien, a précisé via l'AFP (Agence Française de Propagande)
que Cazevide accède directement au grade de Commandeur de la Légion
d'Honneur pour « renforcer la valeur symbolique de la plus
haute distinction française », comme l'y autorise le code pour
des « carrières hors du commun » !
Bien sûr, si une
carrière jalonnée d'échecs plus cuisants les uns que les autres,
est considérée comme « hors du commun », ça semble
alors justifié...
Ce défilé du 14 juillet
a donné l'occasion d'apprécier - enfin ! il était temps- la
classe, la vraie classe, d'une première dame. Tenue élégante
sans ostentation, maintien empreint de dignité, discrétion de bon
aloi, même quand il s'agissait d'aller se recueillir et déposer un
cierge à Notre-Dame, on sent que la classe est une seconde nature
chez cette femme.
Malheureusement, il ne
s'agissait pas de Mamie Trogneux, mais de la First Lady américaine,
Mélania Trump.
La Trogneux est persuadée
que l'âge apparent d'une femme est la moyenne obtenue entre son âge
d'état-civil et celui de ses vêtements. Pour se rapprocher de l'âge de
son mari, elle continue donc de s'habiller comme une petite fille, en
tirant continuellement sur sa jupe pour cacher sa petite culotte,
avec le sourire de celle qui cherche à tous prix à être au centre
de l'intérêt de son entourage, quel que soient les circonstances ;
comme lors des funérailles de la mère Veil, où la Trogneux s'était
affublée d'une jupe ultra courte, parfaitement grotesque quand on
aligne soixante-quatre balais, a fortiori à une cérémonie funèbre.
Alors évidemment, à
côté d'une Mélania Trump, le hiatus est d'autant plus flagrant.
Saucisson-Pinard avait pourtant déjà conseillé Mamie Trogneux de
ne pas s'afficher trop près de personnes qui mettent si haut la
barre de la distinction (voir dans ce blog « Un
quinquennat qui démarre très fort » de Mai 2017). Se
pourrait-il qu'elle ne lise pas Saucisson-Pinard ? Nan... pas
possible !
Que dire de plus sur ce
défilé du 14 juillet ? Que la prestation de nos militaires
aurait été plutôt bonne si ce défilé ne s'était pas terminé
sur une clôture aussi surréaliste : passe encore que la
musique choisie fût celle des Daft Punk, même si le rapport entre
l'Armée et le groupe ne soit pas vraiment évident ni la conjonction
des deux vraiment opportune, mais l'espèce de chorégraphie entamée
par les musiciens en uniforme tenait plus du cirque Pinder que de la
parade militaire. Si elle a déclenché un sourire de benêt chez
Macreux, elle a visiblement donné à Trump une confirmation de la
déconfiture de la France, déconfiture qu'il a d'ailleurs, à
raison, dénoncé à maintes reprises.
La facture du dîner
« entre amis » des Macreux et Trump au restaurant Jules Vernes de la
Tour Eiffel a donné lieu à une passe d'armes entre des blogs de la
Résistance et des médias mainstream.
Les chiffres de 155 000
euros, puis de 82 000 euros ont circulé, aussitôt dénoncés par Le
Point et Le Monde. Il est amusant de constater que ces médias
bien-pensants, toujours aussi prompts à prendre la défense de
l'occupant de l'Elysée, se gardent bien de publier les vrais
chiffres de ce qu'a coûté cette petite réception intimiste. Ils se
sont juste contentés d'indiquer que le menu le plus cher au Jules
Vernes est de 230 euros par personne et que l'assortiment de six
verres de vin coûte 120 euros. Ils laissent donc leur lectorat
respectif calculer lui-même que ce repas est revenu au contribuable
à quatre fois 230 euros et, au plus, quatre fois 120 euros, soit à
la louche 1400 euros. Allons, disons 2 000 euros avec les à-côtés
et le pourboire, et n'en parlons plus.
Non, bien sûr, ni Le
Monde ni Le Point ne confirment ce chiffre, « c'est à toi de
le calculer, lecteur, nous, on dit ça, on ne dit rien ! »
Et pour cause. D'abord,
parce que ces journaleux s'avèrent incapables d'avoir une vraie
information, provenant pourtant d'un endroit où ils sont supposés
avoir leurs entrées.
Mais cette incapacité ne
les dissuade pas d'opposer un démenti. Lequel démenti n'est
d'ailleurs pas davantage digne de foi que ne le sont les chiffres
qu'ils contestent.
Car dans les petits
calculs simplistes qu'ils proposent de faire, ils omettent de
préciser que le restaurant a été entièrement privatisé pour
quatre personnes. Le chef Ducasse, qui, soit dit en passant, a
préféré la nationalité monégasque au statut de contribuable
français, (les Chefs étoilés français apprécieront d'ailleurs
le choix de Macreux pour cette soirée) ne va pas s'asseoir sur le
chiffre d'affaire d'une soirée normale affichant complet.
Ces journaleux oublient
aussi de préciser que les deux équipes, protocolaires et de
sécurité, des deux chefs d'état, ne sont pas restées à regarder
les quatre convives se bâfrer, en suçant de la glace. Elles ont
donc aussi consommé.
Alors, désolé,
messieurs les professionnels de l'Information, mais les chiffres du
blog Nordpresse.be sont autrement plus justifiés que les vôtres, et
si « fakenews » il y a, elles sont de votre côté. Une
fois de plus.
D'ailleurs, selon le site
d'information belge, Macreux aurait précisé qu'il allait payer
lui-même sur ses propres deniers cette petite réunion entre amis.
Ça ne mange pas de pain de l'annoncer étant donné que personne
n'ira vérifier de toutes façons. On peut juste s'étonner qu'avec
13 000 euros de salaire net mensuel officiel, Macreux puisse faire
face à 150 000 ou même à 80 000 euros de dîner. Aurait-il par
hasard, un bas de laine quelque part ? Mais c'est un autre
débat, pour l'instant encore resté sous le tapis...
Saucisson-Pinard, je sens en vous un macronophobe primaire "de chez primaire", comme on dit maintenant. Vous n'avez pas encore compris, admis, intégré, intériorisé que tout ce qu'il fait, ce superbe présigland, relève du "sans-faute" permanent qui, a posteriori, justifie sa triomphale élection par la majorité de la minorité d'électeurs qui ont voté à ce qui était (paraît-il ?) l'élection présidentielle. Faut vous y faire, c'est lui le chef, il l'a dit, et avec une autorité qui en remontrerait à n'importe qui de moins aveugle que vous. Et que moi aussi, d'ailleurs. Amitiés.
RépondreSupprimerAh parce qu'en plus, il faut s'y faire?! Vous êtes dur!
RépondreSupprimerEffectivement voilà encore un quinquennat bien parti! La République a ce qu'elle mérite, de toute façon elle a tout fait pour ça. Tant pis pour nous!
RépondreSupprimerAmitiés.
Le réveil (?) va être difficile pour les Français dans cinq ans. Mais bon, on récolte ce que l'on sème...Merci pour votre blog.
RépondreSupprimer5 ans... Parfois le destin s'accélère... Merci de votre commentaire.
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