Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 18 juillet 2017

Le 14 Juillet de notre Cruchot présidentiel.



Macreux s'est fait dire dans l'oreillette : « Vas-y petit, c'est bien, continue. Ici, c'est le FMI qui te parle. Avoir fait voter par ton écrasante majorité que tu pourras te passer d'elle pour appliquer par ordonnances tes lois destructrices du CDI, c'est très bien. Le FMI te félicite de ta politique économique. Oui, même au terme d'un mois de mandat seulement.Tu es un bon petit soldat. Tiens, à propos de soldat, il serait bon que tu commences à rogner les ailes de l'Armée. L'Armée, ça coûte cher à entretenir et ça ne rapporte rien. Sauf les armes, évidemment, quand on les vend aux étrangers, y compris à ceux qui les revendent à nos ennemis. Mais sinon, c'est un gouffre financier. Va donc leur couper 850 millions d'euros de budget pour commencer... »
  • Mais...mais... j'ai promis dans ma campagne que j'allais augmenter le budget de l'Armée...
  • Ici le FMI. Arrête, tu vas nous faire rigoler. Depuis quand un élu est-il retenu par ses promesses de campagne ? Allez, va, mon petit ! »

On connaît la suite. Le général de Villiers dénonce, à huis clos, dans une commission de l'Assemblée Nationale cette coupe budgétaire. Macreux-l'Oreillette monte sur ses ergots de petit coq et fait des remontrances, non pas à huis clos mais publiquement, au Général.
« C'est moi le chef ! » trépigne notre petit Cruchot. « On fait comme quoi que j'ai dit et picétou ! »

Ainsi donc, Macreux-l'Oreillette, dont les connaissances militaires s'arrêtent aux films M.A.S.H, Les Bidasses en folie et On a perdu la 7e Compagnie que sa Mamie Trogneux lui faisait voir après les cours de théâtre, s'oppose sans honte au Général De Villiers qui a connu la guerre au Kosovo, en l'Afghanistan, Irak, Mali et en Syrie.

Saucisson-Pinard a comme idée qu'on a pas fini d'assister à une montée en puissance du ridicule de notre petit président.
Car notre présidenticule a, comme son prédécesseur, un art consommé de l'opportunisme de ses décisions et annonces. Jugez plutôt :
Au moment où se discute entre le Sénat et l'Assemblée l'interdiction pour un parlementaire d'embaucher un membre de sa famille, Macreux-l'Oreillette annonce la création d'un statut pour sa Mamie Trogneux, et les émoluments qui vont avec.
Deux jours avant le 14 juillet qui donnera lieu à un défilé militaire sur les Champs-Elysées destiné à en mettre plein la vue à Trump, Macreux-l'Oreillette annonce cette coupe budgétaire propre à faire renâcler dans les hautes sphères militaires.
850 millions d'euros sont supprimés du budget des Armées de la France en guerre - prétendument, du moins- contre le terrorisme partout dans le monde, et Macreux-l'Oreillette annonce le même jour que l'organisation des Jeux Olympiques à Paris coûtera la bagatelle d'un milliard d'euros au budget de l'Etat...
C'est ce qu'on appelle, dans le franglais que maîtrise notre banquier Rothschildien, avoir le sens du timing.

Ce 14 juillet, puisqu'on en parle ; le premier pour notre Macreux, et déjà l'occasion pour lui d'enfiler les bourdes.
Traditionnellement, le président fait sa liste de nouveaux promus de la Légion d'Honneur, cette breloque que la Ve République a complètement vidé de son sens au point où, aujourd'hui, l'Honneur consiste précisément à la refuser.
Devinez qui Macreux-l'Oreillette a mis en tête de liste, cette année ?
Un ex-ministre de l'Intérieur qui a connu sous son mandat le record des victimes d'attentats toutes années post-deuxième guerre mondiale confondues.
Un ex-ministre de l'Intérieur qui a connu une hausse vertigineuse de la délinquance.
Un ex-ministre de l'Intérieur qui s'est permis de serrer publiquement la main à des clandestins bafouant les règles d'immigration du pays qu'il était censé servir.
Un ex-ministre de l'Intérieur qui a osé faire pression sur une fliquette niçoise afin qu'elle mente sur ce qu'elle a vu : à savoir les manques criants de sécurité dont son ministère était en charge pendant le feu d'artifice à Nice en juillet 2016. Avec, en prime, le culot de poursuivre en justice la fliquette en question pour une prétendue diffamation!
Saucisson-Pinard a nommé l'inénarrable Cazevide !

L'Elysée, qui ne recule devant rien, a précisé via l'AFP (Agence Française de Propagande) que Cazevide accède directement au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur pour « renforcer la valeur symbolique de la plus haute distinction française », comme l'y autorise le code pour des « carrières hors du commun » !
Bien sûr, si une carrière jalonnée d'échecs plus cuisants les uns que les autres, est considérée comme « hors du commun », ça semble alors justifié...

Ce défilé du 14 juillet a donné l'occasion d'apprécier - enfin ! il était temps- la classe, la vraie classe, d'une première dame. Tenue élégante sans ostentation, maintien empreint de dignité, discrétion de bon aloi, même quand il s'agissait d'aller se recueillir et déposer un cierge à Notre-Dame, on sent que la classe est une seconde nature chez cette femme.
Malheureusement, il ne s'agissait pas de Mamie Trogneux, mais de la First Lady américaine, Mélania Trump.
La Trogneux est persuadée que l'âge apparent d'une femme est la moyenne obtenue entre son âge d'état-civil et celui de ses vêtements. Pour se rapprocher de l'âge de son mari, elle continue donc de s'habiller comme une petite fille, en tirant continuellement sur sa jupe pour cacher sa petite culotte, avec le sourire de celle qui cherche à tous prix à être au centre de l'intérêt de son entourage, quel que soient les circonstances ; comme lors des funérailles de la mère Veil, où la Trogneux s'était affublée d'une jupe ultra courte, parfaitement grotesque quand on aligne soixante-quatre balais, a fortiori à une cérémonie funèbre.

Alors évidemment, à côté d'une Mélania Trump, le hiatus est d'autant plus flagrant. Saucisson-Pinard avait pourtant déjà conseillé Mamie Trogneux de ne pas s'afficher trop près de personnes qui mettent si haut la barre de la distinction (voir dans ce blog  « Un quinquennat qui démarre très fort »  de Mai 2017). Se pourrait-il qu'elle ne lise pas Saucisson-Pinard ? Nan... pas possible !

Que dire de plus sur ce défilé du 14 juillet ? Que la prestation de nos militaires aurait été plutôt bonne si ce défilé ne s'était pas terminé sur une clôture aussi surréaliste : passe encore que la musique choisie fût celle des Daft Punk, même si le rapport entre l'Armée et le groupe ne soit pas vraiment évident ni la conjonction des deux vraiment opportune, mais l'espèce de chorégraphie entamée par les musiciens en uniforme tenait plus du cirque Pinder que de la parade militaire. Si elle a déclenché un sourire de benêt chez Macreux, elle a visiblement donné à Trump une confirmation de la déconfiture de la France, déconfiture qu'il a d'ailleurs, à raison, dénoncé à maintes reprises.

La facture du dîner « entre amis » des Macreux et Trump au restaurant Jules Vernes de la Tour Eiffel a donné lieu à une passe d'armes entre des blogs de la Résistance et des médias mainstream.
Les chiffres de 155 000 euros, puis de 82 000 euros ont circulé, aussitôt dénoncés par Le Point et Le Monde. Il est amusant de constater que ces médias bien-pensants, toujours aussi prompts à prendre la défense de l'occupant de l'Elysée, se gardent bien de publier les vrais chiffres de ce qu'a coûté cette petite réception intimiste. Ils se sont juste contentés d'indiquer que le menu le plus cher au Jules Vernes est de 230 euros par personne et que l'assortiment de six verres de vin coûte 120 euros. Ils laissent donc leur lectorat respectif calculer lui-même que ce repas est revenu au contribuable à quatre fois 230 euros et, au plus, quatre fois 120 euros, soit à la louche 1400 euros. Allons, disons 2 000 euros avec les à-côtés et le pourboire, et n'en parlons plus.
Non, bien sûr, ni Le Monde ni Le Point ne confirment ce chiffre, « c'est à toi de le calculer, lecteur, nous, on dit ça, on ne dit rien ! »

Et pour cause. D'abord, parce que ces journaleux s'avèrent incapables d'avoir une vraie information, provenant pourtant d'un endroit où ils sont supposés avoir leurs entrées. 
Mais cette incapacité ne les dissuade pas d'opposer un démenti. Lequel démenti n'est d'ailleurs pas davantage digne de foi que ne le sont les chiffres qu'ils contestent.
Car dans les petits calculs simplistes qu'ils proposent de faire, ils omettent de préciser que le restaurant a été entièrement privatisé pour quatre personnes. Le chef Ducasse, qui, soit dit en passant, a préféré la nationalité monégasque au statut de contribuable français, (les Chefs étoilés français apprécieront d'ailleurs le choix de Macreux pour cette soirée) ne va pas s'asseoir sur le chiffre d'affaire d'une soirée normale affichant complet.
Ces journaleux oublient aussi de préciser que les deux équipes, protocolaires et de sécurité, des deux chefs d'état, ne sont pas restées à regarder les quatre convives se bâfrer, en suçant de la glace. Elles ont donc aussi consommé.
Alors, désolé, messieurs les professionnels de l'Information, mais les chiffres du blog Nordpresse.be sont autrement plus justifiés que les vôtres, et si « fakenews » il y a, elles sont de votre côté. Une fois de plus.

D'ailleurs, selon le site d'information belge, Macreux aurait précisé qu'il allait payer lui-même sur ses propres deniers cette petite réunion entre amis. Ça ne mange pas de pain de l'annoncer étant donné que personne n'ira vérifier de toutes façons. On peut juste s'étonner qu'avec 13 000 euros de salaire net mensuel officiel, Macreux puisse faire face à 150 000 ou même à 80 000 euros de dîner. Aurait-il par hasard, un bas de laine quelque part ? Mais c'est un autre débat, pour l'instant encore resté sous le tapis...


5 commentaires:

  1. Saucisson-Pinard, je sens en vous un macronophobe primaire "de chez primaire", comme on dit maintenant. Vous n'avez pas encore compris, admis, intégré, intériorisé que tout ce qu'il fait, ce superbe présigland, relève du "sans-faute" permanent qui, a posteriori, justifie sa triomphale élection par la majorité de la minorité d'électeurs qui ont voté à ce qui était (paraît-il ?) l'élection présidentielle. Faut vous y faire, c'est lui le chef, il l'a dit, et avec une autorité qui en remontrerait à n'importe qui de moins aveugle que vous. Et que moi aussi, d'ailleurs. Amitiés.

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  2. Ah parce qu'en plus, il faut s'y faire?! Vous êtes dur!

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  3. Effectivement voilà encore un quinquennat bien parti! La République a ce qu'elle mérite, de toute façon elle a tout fait pour ça. Tant pis pour nous!
    Amitiés.

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  4. Le réveil (?) va être difficile pour les Français dans cinq ans. Mais bon, on récolte ce que l'on sème...Merci pour votre blog.

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  5. 5 ans... Parfois le destin s'accélère... Merci de votre commentaire.

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