Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 16 avril 2016

Dialogues Citoyens : Hollande dit vrai !



Autant l'avouer humblement, Saucisson-Pinard n'a pas regardé la prestation de Hollande Ouille à Dialogues Citoyens ce jeudi.
Il faut dire qu'il s'était déjà pastillé « Visiteurs 3 » au cinéma, et se farcir deux corvées-spectacle dans la même semaine était au dessus de ses forces. Il s'est donc contenté d'en lire les différents compte-rendus dans la presse.
Il semble que cette dernière ne soit pas trop tendre avec notre présidendicule. Etant donnée la mansuétude à laquelle nos médias gauchiards nous ont habitués jusqu'à aujourd'hui, cela laisse supposer que le clown élyséen a dû repousser les limites de la nullité à un niveau jamais atteint. Peut-être assiste-t-on, à un an de la présidentielle, à un tournant médiatique. Ce tournant est d'ailleurs corroboré par le constat d'une neutralité bienveillante de cette même presse envers le candidat déclaré Juppépé-le-dhimmi. Les mouches semblent avoir changé d'âne.

Aussi, après avoir étudié attentivement les propos rapportés du squatteur élyséen, Saucisson-Pinard a décidé de prendre le contre-pied de la Presse et de se prêter à un exercice de style : voler au secours de notre président en déroute. En effet, Hollande a évoqué quelques vérités que l'honnêteté intellectuelle oblige à reconnaître.

Par exemple, force est de constater que sur les cinq personnes intervenantes sur le plateau, hormis les journaleux du service public (dont le playmobil de France 2, une inculte de France Intox et un ex-bobo d'Anal Plus revenu dans le giron du Service Public), une au moins était très satisfaite de son action. Carrément enthousiaste. Une sur cinq, soit 20% des protagonistes. C'est un bon score, supérieur à ce que laissent penser les sondages qui évaluent d'habitude à moins de 15% les sondés satisfaits de leur président de la République. Certes, cette personne fût Hollande Ouille lui-même, mais quand même...

Il l'a dit, « La France va mieux ! » Et c'est vrai. La France va mieux aujourd'hui qu'elle n'ira l'année prochaine, puisqu'il reste un an à subir son incompétence. Un an encore... sauf à ce que les Français ne se réveillent enfin et se décident à le foutre dehors à grands coups de pieds dans le derche, sauf à ce qu'un cancer foudroyant ne nous en débarrasse pour de bon, sauf à ce qu'un salafiste sensible aux prêches de la mosquée de Brest fermée- ah bah non, finalement, elle est encore ouverte, mauvaise info présidentielle- ne se fasse sauter dans ses parages immédiats : peu importe, que le meilleur gagne.

Et puis, reconnaissons-lui ce mérite, Hollande Ouille a réussi à inverser la courbe. Non, pas la courbe du chômage, mais celle de l'audience télévisuelle de ses apparitions. Cette émission de jeudi a été vue par deux fois moins de monde que celle de 2014 : 3,5 millions de téléspectateurs seulement. Moins de 15% de part de marché. Les Français ont préféré le Falco de TF1 au sale con de France 2.
Si l'on retire tous ceux qui ont regardé l'émission juste pour se foutre de sa tronche, ceux qui se sont endormis devant leur poste, et ceux qui n'ont eu qu'une envie, prendre leur téléviseur et le balancer de rage par la fenêtre, qu'est-ce qu'il reste ? Cambadélis, Le Fol et la Valaud Bécassine.
Cambadélis l'a trouvé « bienveillant » avec ses interlocuteurs. C'est vrai. Même s'il les a entendus sans les écouter, Culbuto 1er ne s'est pas levé pour leur claquer le beignet, histoire de leur apprendre à critiquer son action ; il a donc été « bienveillant ». Et avoir un président bienveillant, c'est vraiment formidable.
Et Camba, à la question « combien de temps faut-il à Hollande et à la gauche pour avoir des résultats ? » s'est montré très sévère. Il a répondu : une décennie. Saucisson-Pinard n'est pas d'accord. Les résultats de Hollande sont apparus dès ses premières semaines de présidence. Quant au ridicule du personnage dans son costume de président, c'est dès les premières heures qu'on a pu le constater.

Le Fol quant à lui, l'a trouvé « intéressant ». Peut-être a-t-il raison : comme cas d'incompétence quasi-pathologique, il est sans doute médicalement « intéressant ».
La Bécassine admire en lui « le leader capable de donner un cap... » C'est sûr. Si le cap donné est celui de la décadence du pays et de la guerre civile, Hollande Ouille en est le leader incontestable.

Notre vénéré président s'est félicité qu'il y ait aujourd'hui plus de croissance. C'est vrai. Plus de croissance parce que le prix du pétrole est à un niveau historiquement bas. Et ça, c'est, à n'en pas douter, grâce à l'envergure internationale de notre leader éclairé, c'est évident. Et s'il y a moins de croissance chez nous que chez nos voisins européens, c'est parce que notre président, dans sa grande sagesse, veut éviter la dangereuse surchauffe qui menace nos principaux compétiteurs, inconscients qu'ils sont.

Hollande Ouille l'a annoncé : il y a moins d'impôts. C'est également vrai. Enfin...impôts nationaux, s'entend. Hollande 2016 taxe un peu moins que Hollande 2015. Hollande 2015 qui avait taxé plus que Hollande 2014, lequel avait taxé plus que Hollande 2013. Car Hollande 2016 va en effet laisser le soin aux maires des communes de France, suite à la baisse de dotation de l'Etat à laquelle ils vont devoir faire face, d'assurer un bon coup de pelle fiscale locale derrière les oreilles de leurs administrés.

Hollande Ouille s'est montré aussi très pédagogue. Il nous a ainsi appris qu'un quinquennat ne durait pas quatre ans. Il a dit textuellement : si le quinquennat avait été de quatre ans, il lui aurait été difficile de se représenter aujourd'hui à la présidentielle. Dieu merci, les quinquennats de quatre ans sont extrêmement rares. A peine plus fréquents que les septennats de six ans.

Hollande Ouille a dit que la France était, pour ce qui est du chômage des jeunes, dans la moyenne européenne. C'est vrai. Si on excepte l'Allemagne, la Grande Bretagne, les Pays-bas, la Belgique, le Danemark, le Luxembourg, l'Autriche, la Slovénie, la Tchéquie, la Roumanie, la Pologne, la Slovaquie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, l'Irlande, Malte et la Finlande, alors oui, la France est dans la moyenne européenne...

Heureusement que Hollande Ouille avait fait de la situation des jeunes sa priorité. Sinon, cela aurait été sans doute pire. Dans un sondage récent, à la question « a-t-il tenu parole, après avoir promis cette priorité en 2012 ? », ils sont 2% à avoir répondu « oui, tout à fait ». On comprend donc que la Valaud Bécassine et Le Fol ont fait partie du panel des 100 personnes interrogées...

En guise de conclusion, la chroniqueuse de France Intox Léa Salamé a posé la bonne question : « C'est une plaisanterie ? » Ben oui, chérie, t'as tout compris ! Toute cette mise en scène d'un tocard historique tentant de remonter dans les sondages au travers d'une émission de service prétendument public n'est qu'une gigantesque plaisanterie. Et si les Français ne rient pas à gorge déployée, c'est juste qu'ils manquent désespérément d'humour.

lundi 4 avril 2016

Gestion socialiste.


Mennucci: on l'inviterait bien à un dîner. Avec François Pignon.
La gestion typiquement socialiste des problèmes ne cesse d'épater Saucisson-Pinard. La dernière démonstration du génie socialiste à surmonter les obstacles nous est donnée par un dénommé Mennucci, député socialiste des Bouches du Rhône de son état.
Rappelons les faits :
A Marseille, dans les quartiers nord où les habitants jouissent tous les jours du bonheur du vivrensemble et des bienfaits de la diversité, un nouveau règlement de compte laisse un dealer sur le carreau.
Bon.
Jusque là, rien d'anormal dans la France apaisée de Culbuto 1er. Ça ne fait jamais que le onzième en trois mois, et on s'achemine donc gentiment à ce rythme vers une quarantaine de débiteurs, à la fin de l'année, dont le compte sera soldé, soit une augmentation de 100% par rapport à l'année 2015. Donc, tout va bien.
Et c'est devant ce constat que le sieur Mennucci sus-nommé entre en scène. Il prend son téléphone, appelle quelques journaleux de son carnet d'adresses, et les illumine de la clarté aveuglante de son analyse géniale.
Suivez bien le raisonnement du dépité bouchedurhônien, et accrochez-vous, car ça envoie du bois. Primo, le règlement de compte se fait entre dealers de drogue. Bien vu, Mennucci, ta clairvoyance est … stupéfiante !
Secondo, pour la simplification du débat, on va partir du principe que cette drogue, objet du différent commercial opposant les protagonistes, est du cannabis. On exclura donc les hypothèses qu'il pourrait s'agir de shit, extasy, cocaïne ou de tout autre stupéfiant. On a donc affaire à des dealers de cannabis, exclusivement de cannabis, et rien que du cannabis. Parce que c'est plus facile comme ça, et parce que...Parce que. Point. Et puis foutez-lui la paix, à Mennucci, n'allez pas lui compliquer le raisonnement.
Bon.
Tertio, il est évident que notre police s'avère incapable de mettre fin à ce trafic. D'abord parce que ce trafic se passe dans un quartier où elle ne va plus : trop dangereux.
Quattro, quand bien même la police aurait des vélléités d'intervenir, la Justice aurait vite fait de remettre en liberté les personnes arrêtées. Donc on en revient à l'axiome de base : le trafic ne peut pas être stoppé.

Et c''est là qu'intervient la fulgurance de la pensée socialiste, matérialisée ici par la solution géniale engendrée par la cervelle féconde de notre Mennucci, l'Albert Einstein de la politique sécuritaire.
Le cannabis, c'est pas beau, c'est dangereux pour la santé de ceux qui en consomment mais aussi pour ceux qui croisent leur route au volant et c'est pour ces raisons que c'est illégal.

Mais, par manque de chance, cela a beau être illégal, on n'arrive pas à faire respecter la loi. Ah bah, c'est sûr, c'est plus facile d'emmerder le brave fumeur de cigarette, de cigare ou de pipe, à la terrasse de café ou dans les lieux publics que de courir après un dealer armé d'une kalachnikov. Faut les comprendre aussi, nos zélites gouvernementales.
Donc la solution crève les yeux : YACA rendre légal le cannabis. Mieux, FOCON en laisse le trafic, pardon, le commerce, à la charge de l'Etat.
Elle n'est pas géniale, cette idée ? C'est l'oeuf de Christophe Colomb dont on écrase l'extrémité pour le faire tenir debout.

Alors bien sûr, le cannabis sera toujours aussi dangereux pour tous, mais il sera légal. Et ça change tout. Ça change tout parce que bien sûr, les dealers se retrouveront au chômage, comprenez-vous ? Les rues deviendront donc, comme par enchantement, parfaitement sûres. En effet, les dealers sont très cons, voyez-vous. N'ayant plus de cannabis à vendre, ils se précipiteront chez Paul Emploi pour chercher un job qui leur permettra de payer des cotisations sociales, voire même peut-être, qui sait, des impôts, à terme. Jamais ils n'auront l'idée de se lancer dans le commerce d'autres matières illicites, parce que, faut-il vous le répéter, ils sont très cons.
Tellement cons d'ailleurs, qu'ils pourraient bien devenir militants socialistes, d'où, après la sécurité urbaine retrouvée, un deuxième bénéfice induit de cette mesure géniale.

Mais ce n'est pas tout. Si l'Etat s'occupe du trafic, oh zut, du commerce du cannabis, cela serait une rentrée fiscale très loin d'être négligeable, puisque, comme le dénombre avec les yeux brillants d'excitation notre génial dépité Mennucci, six millions consomment régulièrement du cannabis, neuf millions occasionnellement et quinze l'ont déjà expérimenté.

En conséquence, vous comprenez bien le raisonnement, si l'Etat se charge de commettre tous les délits en lieu et place des délinquants, il n'y aura plus de délinquants. CQFD. A part l'Etat lui-même bien sûr. Mais ça ne serait jamais que la généralisation d'une situation où nombre d'escrocs sont déjà à la tête de l'Etat.

D'une certaine façon, on fonctionnariserait la délinquance. C'est vrai que l'idée n'est pas complètement nouvelle. Prenez l'avortement, par exemple. Il y avait jusqu'à une certaine époque, les faiseuses d'anges. Et ça, c'était pas beau. Vilain, même. Voire même criminel. Les faiseuses d'anges étaient poursuivies en justice et celles qui profitaient de leur pratique également. Mais depuis que l'Etat a étatisé l'avortement en le confiant à une médecine abusivement qualifiée de libérale, en le faisant pratiquer dans le confort de ses hôpitaux, et en le remboursant avec l'argent public, l'avortement est passé du statut de délit à celui de bénédiction régalienne.

On pourrait pousser le raisonnement un peu plus loin. Tenez, si, par le plus grand des hasards, ces dealers de cannabis réduits au chômage, étaient touchés par la grâce, et finalement, trouvaient que le commerce de cocaïne pouvait, tout bien considéré, rapporter davantage qu'un petit boulot de manœuvre sur un chantier de BTP payé au smic, il conviendrait que l'Etat se mette à élargir sa gamme en mettant la cocaïne dans son catalogue. Et ainsi de suite.

Prenez le trafic d'armes qui sévit dans les quartiers réputés pour leur fragilité, leur émotivité, et leur susceptibilité : oui, ces quartiers dits « sensibles ». Pourquoi l'Etat ne se chargerait-il pas de distribuer ces armes à bas coûts, estampillés « avec garantie du gouvernement » dans des magasins d'Etat à la mode soviétique, à la place des délinquants ?

La prostitution ? Certes, les péripatéticiennes payent déjà des impôts sur les revenus d'une profession qu'on leur interdit d'exercer. Mais on peut faire mieux : fonctionnariser les putains. L'Etat deviendrait le maquereau unique et exclusif. Un maquereau monopolistique en quelque sorte. Imaginez l'argent que ça rapporterait aux caisses de l'Etat !

On connaît la citation de Cocteau dans les « Mariés de la Tour Eiffel » : « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs. ». Nos incapables socialistes et, il faut le dire, les doux rêveurs écolos qui défendent aussi la légalisation du cannabis, tout comme Mélenchon, évidemment, qui n'en rate jamais une, s'approprient d'une certaine façon le principe. « Puisque nous sommes dans l'incapacité de faire respecter la loi et de lutter contre les actes délictueux, soyons-en les auteurs. »

Si l'Etat s'appropriait l'exclusivité de tous les délits, crimes, infractions et turpitudes, il n'y aurait plus de délinquants privés. L'argent (sale, certes, mais bon, chipotez pas) coulerait à flots à Bercy et les forces de police en seraient réduites à surveiller les ambassades et faire la circulation aux carrefours. Les tribunaux seraient déserts. Les prisons vidées, ses occupants émargeraient au compte de l'Etat, auraient le statut de fonctionnaires, cotiseraient à Préfon et auraient la retraite à cinquante cinq ans.

Bref, ce serait le paradis socialiste. On y vient, on y vient... Y a pas à dire, nos socialistes nous préparent une chouette société dans des lendemains qui chantent.