Mennucci: on l'inviterait bien à un dîner. Avec François Pignon. |
La gestion typiquement
socialiste des problèmes ne cesse d'épater Saucisson-Pinard. La
dernière démonstration du génie socialiste à surmonter les
obstacles nous est donnée par un dénommé Mennucci, député
socialiste des Bouches du Rhône de son état.
Rappelons les faits :
A Marseille, dans les
quartiers nord où les habitants jouissent tous les jours du bonheur
du vivrensemble et des bienfaits de la diversité, un nouveau
règlement de compte laisse un dealer sur le carreau.
Bon.
Jusque là, rien
d'anormal dans la France apaisée de Culbuto 1er. Ça ne fait jamais
que le onzième en trois mois, et on s'achemine donc gentiment à ce
rythme vers une quarantaine de débiteurs, à la fin de l'année,
dont le compte sera soldé, soit une augmentation de 100% par rapport
à l'année 2015. Donc, tout va bien.
Et c'est devant ce
constat que le sieur Mennucci sus-nommé entre en scène. Il prend
son téléphone, appelle quelques journaleux de son carnet
d'adresses, et les illumine de la clarté aveuglante de son analyse
géniale.
Suivez bien le
raisonnement du dépité bouchedurhônien, et accrochez-vous, car ça
envoie du bois. Primo, le règlement de compte se fait entre dealers
de drogue. Bien vu, Mennucci, ta clairvoyance est … stupéfiante !
Secondo, pour la
simplification du débat, on va partir du principe que cette drogue,
objet du différent commercial opposant les protagonistes, est du
cannabis. On exclura donc les hypothèses qu'il pourrait s'agir de
shit, extasy, cocaïne ou de tout autre stupéfiant. On a donc
affaire à des dealers de cannabis, exclusivement de cannabis, et
rien que du cannabis. Parce que c'est plus facile comme ça, et parce
que...Parce que. Point. Et puis foutez-lui la paix, à Mennucci,
n'allez pas lui compliquer le raisonnement.
Bon.
Tertio, il est évident
que notre police s'avère incapable de mettre fin à ce trafic.
D'abord parce que ce trafic se passe dans un quartier où elle ne va
plus : trop dangereux.
Quattro, quand bien même
la police aurait des vélléités d'intervenir, la Justice aurait
vite fait de remettre en liberté les personnes arrêtées. Donc on
en revient à l'axiome de base : le trafic ne peut pas être
stoppé.
Et c''est là
qu'intervient la fulgurance de la pensée socialiste, matérialisée
ici par la solution géniale engendrée par la cervelle féconde de
notre Mennucci, l'Albert Einstein de la politique sécuritaire.
Le cannabis, c'est pas
beau, c'est dangereux pour la santé de ceux qui en consomment mais
aussi pour ceux qui croisent leur route au volant et c'est pour ces
raisons que c'est illégal.
Mais, par manque de
chance, cela a beau être illégal, on n'arrive pas à faire
respecter la loi. Ah bah, c'est sûr, c'est plus facile d'emmerder le
brave fumeur de cigarette, de cigare ou de pipe, à la terrasse de
café ou dans les lieux publics que de courir après un dealer armé
d'une kalachnikov. Faut les comprendre aussi, nos zélites
gouvernementales.
Donc la solution crève
les yeux : YACA rendre légal le cannabis. Mieux, FOCON en
laisse le trafic, pardon, le commerce, à la charge de l'Etat.
Elle n'est pas géniale,
cette idée ? C'est l'oeuf de Christophe Colomb dont on écrase
l'extrémité pour le faire tenir debout.
Alors bien sûr, le
cannabis sera toujours aussi dangereux pour tous, mais il sera légal.
Et ça change tout. Ça change tout parce que bien sûr, les dealers
se retrouveront au chômage, comprenez-vous ? Les rues
deviendront donc, comme par enchantement, parfaitement sûres. En
effet, les dealers sont très cons, voyez-vous. N'ayant plus de
cannabis à vendre, ils se précipiteront chez Paul Emploi pour
chercher un job qui leur permettra de payer des cotisations sociales,
voire même peut-être, qui sait, des impôts, à terme. Jamais ils
n'auront l'idée de se lancer dans le commerce d'autres matières
illicites, parce que, faut-il vous le répéter, ils sont très cons.
Tellement cons
d'ailleurs, qu'ils pourraient bien devenir militants socialistes,
d'où, après la sécurité urbaine retrouvée, un deuxième bénéfice
induit de cette mesure géniale.
Mais ce n'est pas tout.
Si l'Etat s'occupe du trafic, oh zut, du commerce du cannabis, cela
serait une rentrée fiscale très loin d'être négligeable, puisque,
comme le dénombre avec les yeux brillants d'excitation notre génial
dépité Mennucci, six millions consomment régulièrement du
cannabis, neuf millions occasionnellement et quinze l'ont déjà
expérimenté.
En conséquence, vous
comprenez bien le raisonnement, si l'Etat se charge de commettre tous
les délits en lieu et place des délinquants, il n'y aura plus de
délinquants. CQFD. A part l'Etat lui-même bien sûr. Mais ça ne
serait jamais que la généralisation d'une situation où nombre
d'escrocs sont déjà à la tête de l'Etat.
D'une certaine façon, on
fonctionnariserait la délinquance. C'est vrai que l'idée n'est pas
complètement nouvelle. Prenez l'avortement, par exemple. Il y avait
jusqu'à une certaine époque, les faiseuses d'anges. Et ça, c'était
pas beau. Vilain, même. Voire même criminel. Les faiseuses d'anges
étaient poursuivies en justice et celles qui profitaient de leur
pratique également. Mais depuis que l'Etat a étatisé l'avortement
en le confiant à une médecine abusivement qualifiée de libérale,
en le faisant pratiquer dans le confort de ses hôpitaux, et en le
remboursant avec l'argent public, l'avortement est passé du statut
de délit à celui de bénédiction régalienne.
On pourrait pousser le
raisonnement un peu plus loin. Tenez, si, par le plus grand des
hasards, ces dealers de cannabis réduits au chômage, étaient
touchés par la grâce, et finalement, trouvaient que le commerce de
cocaïne pouvait, tout bien considéré, rapporter davantage qu'un
petit boulot de manœuvre sur un chantier de BTP payé au smic, il
conviendrait que l'Etat se mette à élargir sa gamme en mettant la
cocaïne dans son catalogue. Et ainsi de suite.
Prenez le trafic d'armes
qui sévit dans les quartiers réputés pour leur fragilité, leur
émotivité, et leur susceptibilité : oui, ces quartiers dits
« sensibles ». Pourquoi l'Etat ne se chargerait-il pas de
distribuer ces armes à bas coûts, estampillés « avec
garantie du gouvernement » dans des magasins d'Etat à la mode
soviétique, à la place des délinquants ?
La prostitution ?
Certes, les péripatéticiennes payent déjà des impôts sur les
revenus d'une profession qu'on leur interdit d'exercer. Mais on peut
faire mieux : fonctionnariser les putains. L'Etat deviendrait le
maquereau unique et exclusif. Un maquereau monopolistique en quelque
sorte. Imaginez l'argent que ça rapporterait aux caisses de
l'Etat !
On connaît la citation
de Cocteau dans les « Mariés de la Tour Eiffel » :
« Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être
les organisateurs. ». Nos incapables socialistes et, il faut le
dire, les doux rêveurs écolos qui défendent aussi la légalisation
du cannabis, tout comme Mélenchon, évidemment, qui n'en rate jamais
une, s'approprient d'une certaine façon le principe. « Puisque
nous sommes dans l'incapacité de faire respecter la loi et de lutter
contre les actes délictueux, soyons-en les auteurs. »
Si l'Etat s'appropriait
l'exclusivité de tous les délits, crimes, infractions et
turpitudes, il n'y aurait plus de délinquants privés. L'argent
(sale, certes, mais bon, chipotez pas) coulerait à flots à Bercy et
les forces de police en seraient réduites à surveiller les
ambassades et faire la circulation aux carrefours. Les tribunaux
seraient déserts. Les prisons vidées, ses occupants émargeraient
au compte de l'Etat, auraient le statut de fonctionnaires,
cotiseraient à Préfon et auraient la retraite à cinquante cinq
ans.
Bref, ce serait le
paradis socialiste. On y vient, on y vient... Y a pas à dire, nos
socialistes nous préparent une chouette société dans des
lendemains qui chantent.
C'est quand même con de ne pas y avoir pensé avant. Les socialos oublient de réfléchir avant de dire une connerie, et ils en disent un paquet. Beau sujet. J-J S
RépondreSupprimerce Menucci avait déjà commis ce genre de fine déclaration lors de la polémique liée à la date de commémoration de la fin de la guerre d'Algérie, et toujours dans toute sa classe.
RépondreSupprimerSi on l'écoutait bien c'était "le Normal président a raison d'être le premier à choisir d'honorer cette date du 19 mars parce que l'Algérie est un grand pays. C'est un grand peuple. Il faut comprendre que c'est un grand peuple et un grand pays, nous avons des relations commerciales importantes avec eux et une partie non négligeable de notre population a des liens avec ce pays."
Aussi simple que ça
Logique implacable ! Et pour les attentats islamiques qu'on aura de plus de mal à éviter, que nous proposeront les socialistes ? La soumission peut être ?
RépondreSupprimerLes faire organiser par l'état socialiste ?
SupprimerEuh...
Bien sûr! C'est le même raisonnement : si on se soumet, en une attitude dhimmi, on évite les attentats.
RépondreSupprimerEh oui, pardi! Et nous leur confions les commandes du pays à ces gens-là, après quoi nous nous étonnons du bordel ambiant... hélas ce raisonnement apparaît bien absent des media officiels,lesquels, d'une manière générale tressent des louanges à ce gros couillon de Minucci.
RépondreSupprimerIl faut dire que la drogue légale ça plairait à plein de monde dans les milieux concernés...
Amitiés.
effectivement,il a une bonne tête de vainqueur
RépondreSupprimerje sais qu'il n'est ni charitable ,ni chrétien de juger les gens à leur mine, mais ça tombe bien , je ne suis ni charitable ni chrétien
ce garçû là fut-il compromis dans un scandale quelconque ?
à Marseille , ça risque d'être le cas , mais aussi en étant de son bord politrouk
pour le reste .....il a dû se prendre pour le professeur Duclos qui , en 1898 , jugeait que les politiques de répression des bouilleurs de cru étaient inefficaces et misait tout sur l'éducation des masses....on a vu les résultats ......lorsque j'étais gosse ( 70 finissantes) , l'armorique était décrite comme "cette éponge éthylique qu'est l'ouest de la france"
ce qui a contribué ( un peu) à modérer l'alcoolisme , c'est :
1) l'abandon du modèle de vie agricole, ce qui fait que plus personne n'a , dans sa famille ou ses voisins, de distillateur de gnôle
2) le renchérissement hallucinant des prix de la vinasse avec les taxes y afférentes ( en raison de la trop fameuse/fumeuse loi évin ) , voyez les prix dans toute l'Europe et comparez avec la Russie ( d'ailleurs , le premier truc qui est volé dans les cambriolages , c'est les alcools chez les particuliers , même les bouteilles entamées , posons nous la question ; pourquoi?)
alors , après ça , la légalisation de la dope , du chitteu et de la coke , hein, ça fait bien rigoler
ça et les salles de choute ou , pour reprendre une expression entendue sur vronze kul "les salles de consommation de drogues à moindre risque".....
La légalisation du cannabis MAIS la pénalisation du micheton : la France fout le camp!
RépondreSupprimerpour la pénalisation du micheton, c'est très antipathique envers les malheureux qui ne savent pas séduire
Supprimeralors que l'injonction de jouissance immédiate est serinée de façon quasi rituelle , un genre de mantra qui , répetté à toute heure du jour , suggéré par la publicité , la littérature ( si on peut encore la nommer ainsi ) , et même dans la loi ( le projet d'abaisser la possibilité de montrer des scènes de sexe explicites à l'écran pour des enfants de 12 ans devrait être adopté ) , aucun effort pédagogique n'est fait pour expliquer la bonne façon de choper....
et , notez bien qu'aucune féminasse haineuse n'ira faire l'aumône de ses fesses au garçû paumé ,mal dans sa peau et dévoré de complexes....bien pire , lors des émissions télévisuelles sur les plateaux bien pensants , ces malheureux sont moqués , conspués , tout juste si on ne les lapide pas ....il me revient avoir entendu une actreuse bien lippue et fortement dépoitraillée traiter de "grand malade et de pervers" un intervenant ayant admis être allé voir les dames putasses ....le mec avait probablement besoin d'autre chose que cette philippique , plutôt un stage de remise en forme , une psychothérapie pour reprendre confiance en lui , des choses de cet acabit .....
il faudrait peut être, parallèlement aux cours d'éducation sexuelle ( dont personne de ma génération n'a bénéficié , pourtant il semblerait qu'il n'y aie pas plus de pervers chez les cinquantenaires que chez ceux qui les suivent ), des cours de séduction
pour les deux sexes , d'ailleurs
avez vous noté le nombre de filles dans le tromé ou le bus qui hurlent dans leurs téléphones "y'm' cass' les couill' oué , la vérité , y m'cass' les couill' putain j'y ai dit d'aller se fair' fout'...."
qu'attendre d'un gouvernement qui a fait de la connerie un art d'état?
RépondreSupprimerje ne pourrai pas lire le dico des synonymes dans 100 ans pour voir quel mots seront synonymes de socialiste...niais nuisible cornichon abruti méprisant haineux ?