Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 21 octobre 2019

Lettre ouverte à Greta Thunberg



* voir renvoi au bas de cet article.


Chère Greta,

Comme toi, je suis un jeune très inquiet de ce que font les adultes à notre planète. Sans doute oublient-ils qu'ils n'en sont pas les propriétaires, mais qu'ils nous l'ont, à nous autres les jeunes, empruntée.

Je suis d'accord avec toi, il est largement temps que nous prenions les affaires du réchauffement climatique et de la pollution en main. Déjà, je trouve absolument formidable que, toute seule, sans aucun appui d'un de ces adultes responsables du saccage de NOTRE planète, tu aies pu quitter si souvent ton école en pleine période scolaire, pour porter la bonne parole, partout dans le monde.
J'ai été aussi particulièrement enthousiasmé par ton intervention à la Tribune de l'ONU, en août dernier.
Et te voir aller jusqu'à Plymouth, embarquer gratuitement sur un voilier de course « zéro-carbone », traverser l'Atlantique jusqu'à New-York et monter à cette tribune, j'ai trop kiffé.
Je remarque que ce voilier a été mis gracieusement à ton service et qu'il était skippé par le fils de la Princesse Caroline de Monaco, Pierre Casiraghi, dont le père était un homme d'affaires italien appartenant à l'oligarchie mondialiste, cette oligarchie que nous savons, toi et moi, largement profiteuse et exploiteuse des ressources de la planète Terre. Profiter ainsi de la générosité de cette oligarchie, sûrement désintéressée, est un beau pied de nez que tu lui fais, et je t'admire pour cela.

Bref, ce voyage et tout ce que tu as fait avant, toute seule, pour que tous ces adultes du monde médiatique et politique se prosternent à tes pieds, c'est vraiment épatant. Je ne sais pas comment tu as fait ! Moi, je sais que j'en aurais été bien incapable, tout seul. Bref, je t'admire énormément.

A mon modeste niveau, j'ai milité en participant à des manifestations pour la défense de la planète et contre le réchauffement climatique. Déjà, ces manifestations m'ont permis de sécher quelques cours particulièrement barbants, et je me suis dit, que si toi, tu pouvais te permettre à 16 ans, de sécher des cours pour défendre la Science avec le slogan « Ecoutez la science » sans avoir à l'apprendre auparavant, je pouvais faire de même.

J'ai aussi tenté de convaincre mon entourage en reprenant tes arguments. Grâce à toi, j'ai pu gagner mes parents à notre noble cause. Il semble qu'ils aient été sensibles à mon discours, directement inspiré de tes différentes interventions médiatiques.

Je te laisse en juger :

En effet, mes parents m'ont pris au mot. Ils ont décidé de réduire drastiquement l'empreinte carbone de notre famille. Et pour cela, ils ont confisqué tous les smartphones de la maison. Ils ont également porté le poste de télévision à la décharge, et ma console de jeu y est passée aussi, car tous ces objets sont consommateurs de terres rares, exploitées en Chine, à vil prix par des puissances financières qui utilisent la main d'oeuvre d'enfants dans des mines.
Je te parle pas de notre abonnement téléphonique et à la free-box qui a été évidemment, du coup, résilié.

Mes parents ont décidé de modifier notre mode de vie du tout au tout. Mon père a mis à la casse sa voiture de sport que je lui empruntais le samedi soir pour emballer les filles, au motif qu'elle consommait trop d'énergie fossile.
D'ailleurs, il a décidé avec ma mère que pour les vacances, nous n'irions plus en montagne faire du ski comme chaque hiver, pas plus que nous ne prendrons désormais l'avion pour aller à l'étranger en été. D'ailleurs, à ce sujet, si tu pouvais demander au fils de Caroline de Monaco de nous emmener sur son bateau de course zéro-carbone, ça nous rendrait service, car j'adorerais aller à New-York pour ce concert de rap qui va, paraît-il, déchirer. Il faudrait aussi qu'il puisse nous ramener. (Au fait, comment es-tu revenue des USA ? les médias ne nous le disent pas.)

Mes parents projettent plutôt, pour les prochaines vacances, de nous emmener tous, avec ma sœur, faire un trekking en Auvergne. Ils disent que, comme ils ne nous emmènent plus à l'école en voiture, polluante et consommatrice d'énergie fossile, et que, désormais, nous y allons à pied, nous avons un bel entraînement pour ce trekking familial.
Ils ont également confisqué ma trottinette électrique au motif que sa batterie n'est pas recyclable.

Mes parents se mêlent aussi de notre garde-robe. Ils ont décidé de ne plus nous acheter de vêtements et de chaussures de nos marques favorites, au prétexte qu'ils viennent de l'autre bout de la Terre et qu'ils sont fabriqués à bas coût (mais à forte marge pour ceux qui les commercialisent) par des enfants. Ils ne m'achètent plus désormais que des vêtements éco-responsables à base de laine et lin, de préférence de couleur écrue car les teintures sont de gros polluants. Finis les jeans et vêtements de sport hyper-moulants à base d'élasthanne parce que dérivé de pétrole, donc d'énergie fossile.

Notre mode d'alimentation a aussi changé. Mon père a comblé la piscine du jardin pour en faire un potager. Nous avons ainsi des légumes bio en circuit très court. J'ai mes heures d'entretien de ce potager, programmées certains soirs de semaine après l'école, ainsi que le week-end.
Et à la place de la pelouse, il a mis un poulailler. Ainsi nous avons des œufs frais tous les jours. Et nous sommes réveillés tous les matins à l'aube par le coq.
Evidemment, la nourriture industrielle est désormais bannie, et je dois faire ceinture pour le Coca et le Nutella.

N'ayant plus ni internet, ni de télé, ni de console de jeu, ni de smartphone pour correspondre avec mes potes le soir, nous occupons désormais nos soirées en famille, en jouant à des jeux de société dont, je suppose, mes arrières grands-parents étaient friands : petits chevaux, jeu de l'oie et autres joyeusetés. Ce n'est pas tout à fait passionnant, comme tu peux l'imaginer, mais en fait, ce n'est pas tous les soirs. Parce que les soirs où il n'y a pas de vent pour faire tourner les éoliennes et que les panneaux solaires ne sont plus en service du fait de l'obscurité, nous fermons les lumières et nous nous couchons tôt. Il est en effet hors de question que nous usions de l'énergie nucléaire, et encore moins l'énergie provenant de produits pétroliers.

Bref, comme tu le vois, ta conduite héroïque a profondément changé ma vie. J'ai évidemment bon espoir de voir sous peu, grâce à mes efforts, la température du globe baisser et le niveau de la mer cesser de monter (ce qui me sera, c'est vrai, difficile, puisque, habitant à plus de 500 Km des côtes et sans voiture, la mer risque de devenir pour moi plutôt une vue de l'esprit).

Comme tu t'en doutes, je te suis très reconnaissant d'être ainsi à l'origine de mon changement de vie. Et j'aimerais qu'un jour, tu viennes me voir, afin que je puisse t'exprimer, concrètement, cette reconnaissance. Surtout, viens seule, sans personne pour t'accompagner. Nous pourrons ainsi discuter tranquillement et en toute discrétion, et je te montrerai comment j'ai appris, en m'occupant du potager, à manier mes outils de jardin : fourche, bêche, faux et plantoir.

A très bientôt Greta, j'espère...



* Cette image n'a évidemment rien à voir avec le sujet de cet article. Mais comme Saucisson-Pinard a remarqué que désormais, il n'y a quasiment plus une pub ou un plateau télé sans la présence d'un ou d'une keffir, il a décidé de ne pas faire bande à part et souscrit donc ici à cette mode. D'où cette illustration. Sûr que les progressistes sauront gré à Saucisson-Pinard de participer ainsi, pour une fois, à la Propagande officielle de la France-qui-n'-a-jamais-été-exclusivement-blanche, et inéluctablement terre d'asile du monde africain, (que les Français de souche le veuillent ou pas, quoi, merde!).


samedi 12 octobre 2019

Chirac? Pet à son âme!



Art primitif. Politique primitif.
Ça y est ? C'est bon ? Vous avez bien pris votre dose médiatique de Chirac ?

Dose qui n'a rien d'homéopathique, mais bien plutôt méga-dose façon chimiothérapie. Le grand escogriffe est enfin enterré et tous ceux qui se sont crus investis du devoir de venir apporter leur petite pierre à l'édifice de sa statue de grand homme, ont trusté les plateaux télé et les studios de radio des jours durant, obligeamment invités par les merdias pour saturer les ondes à tous prix. Faut dire que le bougre a eu le bon goût de casser sa pipe au moment du grand incendie de l'usine rouennaise Lubrizol. La disparition opportune de ce pur apparatchik de la politique a permis à nos merdias d'éviter de trop s'appesantir sur cette catastrophe écologique.
Puisqu'on évoque l'écologie : Il est assez rigolo de constater les efforts que nos politiques et les merdias associés mettent en œuvre pour nous persuader que le CO2 produit par le Français est dangereux pour :
- le climat de la planète entière
- sa santé
- la survie des ours polaires
- celle des îliens tropicaux
- l'acidité des océans,
- les vins de Bordeaux...
et on en passe,
bref, nous convaincre que ce CO2 est un méchant polluant (!) dévastateur. Observons cependant que la quantité de CO2 produit par chaque Français représente en moyenne 1/66 000 000 e de la production française, qui elle-même représente moins de 1% de la production mondiale, laquelle production humaine mondiale de CO2 représente 5% du CO2 atmosphérique total, ce CO2 occupant 0,04% de l'atmosphère... (Saucisson-Pinard laisse au lecteur le soin de faire l'opération de sa contribution personnelle au CO2 atmosphérique...).
Et dans le même temps, notre gouvernement de clowns macronniens assure, la main sur le cœur, que les émanations de cet incendie de Lubrizol qui a dégagé des fumées noires gigantesques, riches de 5 300 tonnes de produits chimiques en tous genres, dont la dioxine et l'amiante, restent sans danger pour les Rouennais. L'aptitude de ce gouvernement de tocards à se moquer des Français et à les prendre pour des imbéciles finis est stratosphérique.

Bref, que Chirac soit rappelé dans un monde meilleur à ce moment-là, tombait plutôt bien pour nos « élites » politico-médiatiques, un brin gênées s'il leur fallait trop s'étendre dans la communication quant aux implications de cette tragédie rouennaise sur la santé des habitants.

En conséquence, vous avez été gavés jusqu'à l'écoeurement, d'émissions, de reportages, d'interviews, de débats, pour vous faire comprendre à quel point le gars avait été formidable, tellement sympathique, qu'il avait aimé tant la France et les Français, qu'il savait taper sur le cul des vaches, user de la truculence dans ses expressions et autres fariboles complètement dépourvues d'intérêt.

Saucisson-Pinard a attendu que le dernier laurier soit jeté sur le cercueil du défunt, pour, à son tour, - y a pas de raison- y balancer son brin de végétal. Mais plutôt qu'un laurier, Saucisson-Pinard, pour se distinguer, a choisi ici du cynorhodon. Le cynorhodon est aussi appelé gratte-cul, et il donne le fameux poil à gratter; ce qui semble à Saucisson-Pinard bien plus approprié comme offrande que les lauriers. Car enfin, si la carrière de Chirac a été longue, indiscutablement trop longue, quelles sont, finalement, ses réalisations ?

Sa carrière est avant tout marquée du sceau de la trahison. Il a d'abord trahi Chaban-Delmas pour Giscard. Il a ensuite trahi Giscard pour Mitterrand, ce qui a valu au pays un double septennat catastrophique. La mise au pouvoir du Miteux, après la première dérive sociale-démocrate imprimée par Giscard, qui devait inéluctablement conduire au socialisme, fut un formidable coup d'accélérateur au déclin de la France, avec la dilapidation du bas de laine de l'Etat et, en corrélation directe, la création d'une dette qui n'en finira pas de faire des petits pour devenir abyssale trente huit ans plus tard.
A noter que c'est avec le gouvernement du premier ministre Chirac sous la présidence de Giscard, que se décida le fameux regroupement familial concédé aux immigrés, mesure cataclysmique dont nous ne finirons de payer les conséquences qu'avec la submersion définitive des Français de souche par le pire du tiers-monde mondial, à savoir le désespérant tiers-monde africain mâtiné de la pire des plaies idéologiques, l'islam.

A part ça, que peut-on retenir du passage de Chirac dans la gestion des affaires de la France ? Rien. Il a laissé prospérer le chômage, a dégoupillé la grenade du financement impossible des retraites en ne faisant rien pour modifier ce régime qui, basé sur le principe que les actifs paient la retraite des anciens, finira par nous exploser à la figure. Il suffisait de jeter un œil, dès les années soixante-dix, sur la pyramide des âges pour comprendre qu'une fois que les baby-boomers auraient atteint l'âge de la retraite, ce système ne serait plus viable. Si gouverner, c'est anticiper, il est clair que Chirac n'a rien gouverné.
Au mieux, il a enrichi la novlangue en faisant la promotion de l' « art premier », sans empêcher évidemment que cet « art » reste ce qu'il est vraiment : primitif.
Cet opportuniste s'est conduit avec le Pouvoir comme un chien fou se comporte avec une voiture en marche : il lui a couru derrière toute sa vie, mais une fois qu'il l'a rattrapé, il n'a pas su quoi en faire.

Il n'a pas su quoi en faire pour la simple et bonne raison que cet individu n'avait aucune conviction, aucune foi en quoique ce soit, aucun idéal. Il s'est dit thatchérien lors du règne de Thatcher, reaganien lors de la réussite de Reagan au bureau ovale de Washington, après s'être dit social-démocrate sous Giscard. En fait, il était tout bonnement chiraquien, c'est-à-dire qu'il naviguait la truffe en l'air pour tenter de sentir où allait tourner le vent. Mais comme disait Gustave Thibon, être dans le vent, c'est une ambition de feuille morte. Chirac fut une feuille morte de la politique. Malheureusement, du coup, la France a le destin d'une feuille morte.

C'est d'ailleurs probablement cette carence de foi et de conviction vraie qui lui a dicté qu'il valait mieux ne pas affronter Le Pen en débat télévisé après le premier tour de l'élection présidentielle de 2002, comme le veut pourtant une tradition bien ancrée pour les deux candidats restés en lice pour le second tour.
Et tant pis si, à cette occasion, il a démontré qu'en plus de n'être guidé par rien d'autre que sa soif de pouvoir personnel, il n'était qu'un pleutre faisant peu de cas du débat démocratique. Devant la rhétorique d'un Le Pen à la conviction taillée dans la roche dont on fait des menhirs, Chirac aurait, de toute évidence, explosé en vol. Le destin de la France aurait-il changé si Chirac n'avait pas fait la démonstration de sa lâcheté à cette occasion ? Ce n'est même pas sûr... Les Français n'en avaient sans doute pas encore assez bavé à cette époque, pour prendre conscience de l'influence sioniste sur l'opinion.

Toujours est-il que les Français allaient mieux sous Pompidou que sous Giscard, mieux sous Giscard que sous le Miteux, et si ils allaient mieux durant le second septennat de ce dernier, c'était en fait simplement mieux que sous Chirac. Bref, pour paraphraser Coluche, les Français vivent chaque jour bien mieux, bien mieux qu'ils ne vivront le lendemain, et cela depuis quarante ans.

Comble de la persécution, les Français sont en plus conviés à porter le deuil quand un des responsables de leur déchéance, de leur appauvrissement et de la disparition de leur identité civilisationnelle, passe l'arme à gauche. Pour seule consolation, devant les écrans de télévision qui diffusent cet enchaînement d'éloges panégyriques imposés, ils en sont réduits à penser « pet à son âme ! »

Tout cela donne l'envie à Saucisson-Pinard, par association d'idée sans doute, de relire un roman de Boris Vian : « J'irai cracher sur vos tombes ».





mercredi 2 octobre 2019

M6 coche les cases du politiquement correct.




Suite de l'article du 27 septembre 2019 : « M6, pubs et montée des eaux ».

Le journal du soir de M6 a donc coché sa première case du politiquement correct : Matraquage du public au dogme du réchauffement climatique, ce dogme présentant trois avantages essentiels :
1- Il est vital pour le Pouvoir en place, quelqu'il soit, mais en l'occurrence, présentement, celui de l'oligarchie, d'entretenir le peuple dans un climat de peur, fût-elle sans fondement.
2- Le marché de la lutte contre le réchauffement climatique se chiffre, officiellement, en centaines de milliards d'euros. L'UE, de son propre aveu, dégagera un budget de 315 milliards d'euros pour ce leurre (budget directement prélevé dans votre poche, cher contribuable). Et pour faire adhérer le peuple à ce marché, rien de tel que de le motiver par la peur. Pour conjurer cette peur, il rechignera sans doute moins à accepter les coups de pelle fiscale derrière la nuque qui se multiplient.
3- Pendant qu'on parle de lutte contre le réchauffement climatique avec des milliards d'euros à la clé, on ne parle pas pollution, de la vraie pollution. Non pas celle prétendue du CO2 (mettre le CO2 au rang de polluant est une des aberrations scientifiques que nos « élites » sont parvenues à diffuser dans l'esprit du citoyen), mais la vraie pollution, celle dont le combat ne rapporte rien en monnaie sonnante et trébuchante aux puissances financières, mais au contraire, leur coûte. En effet, si inciter le consommateur à changer de voiture, ou de n'importe quel autre objet pour un nouveau, au motif que le nouveau est plus « propre », plus « économe », plus « vert » ou moins « vilain pour le climat», et si vendre des panneaux solaires et des éoliennes, rapportent beaucoup à l'Oligarchie, il est clair qu'exiger de cette dernière qu'elle mette un frein à la pollution de ses industries et à ses atteintes à l'environnement, devient une contrainte plus coûteuse qu'autre chose.
Exit donc le débat sur la pollution et la course au profit qui la crée plus ou moins directement, et bienvenue à la discussion sur le sexe des anges et sur le climat qui, le bougre, ne fait rien que de changer tout... le temps !

Première case cochée, donc, par la messe du soir de M6.

Le second sujet abordé ce soir-là était l'entreprise d'impeachment menée par les Démocrates à l'égard de Trump. C'est quasiment en se pourléchant les babines que le présentateur journaleux de M6 a évoqué cette manoeuvre purement politicienne d'une opposition à bout de souffle, au Parlement américain. Représentant bien en cela, la doxa politico-médiatique française, il annoncerait certainement avec joie la victoire du Système sur le trublion présidentiel. Certes, la correspondante de M6 aux Etats-Unis doit mettre un bémol à l'enthousiasme à peine voilé du présentateur, en reconnaissant que cet impeachment n'a quasiment aucune chance d'aboutir lors de ce premier mandat de Trump. Mais l'important est de mettre dans la tête du téléspectateur que Trump est le méchant que, supposément, TOUT le monde hait et combat, en oubliant juste que s'il a effectivement le Système contre lui, il a aussi en sa faveur une majorité plus ou moins silencieuse (ou réduite au silence).

Le troisième sujet du journal de M6 est celui de l'accueil glacial qu'aurait reçu Boris Johnson, premier ministre britannique et chantre du Brexit, à son retour au Parlement, après qu'il y ait suspendu les débats pendant quelques semaines, comme il en avait le droit. Comme de bien entendu, tout ce qui peut être dit en défaveur de ceux qui défendent la décision du peuple, à savoir sortir de l'UE, est monté en épingle. Le journal de M6 a lourdement insisté sur la bronca que déclenche chez les parlementaires britanniques, la volonté de Johnson d'appliquer le Brexit le 31 octobre, avec ou sans accord avec les apparatchiks de Bruxelles. Mais évidemment il est passé sous silence que la grande peur de ces Parlementaires, au-delà de voir ce Brexit s'appliquer, est de devoir se représenter devant le peuple dans le cadre d'élections législatives anticipées. Car il est clair que beaucoup d'entre eux se verraient éjectés du Parlement par l'électeur, sanctionnés pour n'avoir pas été les vrais représentants du peuple, respectueux de sa volonté exprimée en 2016.

L'analogie avec le sujet précédent est limpide. Dans les deux cas, il s'agit de se faire l'écho des tentatives du Système de saboter le travail de ceux qui ont été élus par le peuple, pour le peuple, et, somme toute, élus contre les « élites » qui défendent ce Système, lequel le leur rend bien, rassurez-vous. De s'en faire l'écho, mais surtout en prenant discrètement position en faveur de ces tentatives. Aux USA, Trump est le méchant qui a une majorité du peuple derrière lui, et l'opposition démocrate qui se débat dans ses contradictions internes est la gentille. En Grande Bretagne, Johnson est le méchant qui veut que la volonté du peuple soit respectée, et l'opposition travailliste qui se sait minoritaire dans le pays, est la gentille.

M6 coche donc par ces deux sujets, une seconde case du politiquement correct. Bravo.

Pour clore ce journal bien-pensant, le quatrième et dernier sujet est plus léger. L'invité showbiz, convié à assurer la promotion de son entreprise du moment, est un keffir aux lunettes noires. Il fallait en effet, pour M6, apporter une nouvelle pierre à l'édifice de la diversité imposée. Rien de tel pour cela que d'inviter un rappeur immigré africain qui s'attribuait jusqu'en mars de cette année en guise de pseudo, et en toute humilité, le titre de « Maître ». On ne saura évidemment jamais de quel sujet l'individu prétendait avoir la maîtrise, au mieux est-on assuré qu'il ne s'agit ni de la maîtrise de la langue française, ni celle de la poésie. Ni même d'ailleurs la maîtrise de la prononciation, puisque celle de son pseudo est déjà un défi à son orthographe. Dans un éclair de lucidité, il semblerait que le keffir en question ait décidé récemment de laisser tomber le côté « Maître » de son pseudo.
Mais en écoutant l'interviewer de M6 poser au rappeur, le plus sérieusement du monde, des questions qui dépassent de très loin son niveau intellectuel, et en écoutant l'interviewé répondre d'un air pénétré d'affligeantes banalités, on se met à penser à Brassens, à Brel, Ferrat, Ferré, Barbara, et on pleure, en se disant : « mais comment donc est-on tombé si vite, si bas, et jusqu'où la chanson française va-t-elle continuer de sombrer ? »

M6 coche donc là sa troisième case du politiquement correct : la culture française n'existe pas, ou si elle existe, elle est diverse, tiers-mondiste, plus tiers-mondiste que diverse d'ailleurs, et surtout, elle doit refléter la médiocratie au pouvoir.

Voilà l'expérience d'un Journal du Soir d'une grande chaîne nationale, vécue par Saucisson-Pinard tout à fait par hasard. Expérience lourde d'enseignements, qui, d'une part, rassure Saucisson-Pinard sur sa décision prise il y a déjà quelques temps de se passer de ce matraquage télévisuel quotidien, et qui, d'autre part, explique largement l'état d'hébétude du Français moyen devant les menaces dont il est la cible : son exploitation économique comme consommateur, sa déchéance de décideur dans son propre pays, la disparition même de son pays-nation dans un gloubi-boulga mondialiste, son remplacement comme indigène par un envahisseur issu d'une autre (sous-)culture, la disparition de la civilisation pour laquelle ses pères, grand-pères et ancêtres se sont battus pendant des siècles, la mainmise de profiteurs apatrides sur la gestion de son avenir.

« Et maintenant, une page de publicité... »


PS: S'il ne s'agissait que du cas de M6, tout ceci ne serait pas trop grave. Mais cette propagande permanente est relayée par tous les autres médias télévisuels mainstream sans davantage de nuances. On peut mettre dans le même sac les journaux télévisés de TF1, France 2, 3 etc... . Et ne parlons même pas de BFM WC TV, LCI etc etc... Saucisson-Pinard pour ce qui le concerne, se réfugie sur tvlibertes.com , entre autres (peu nombreux), pour décrypter l'actualité.