Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 26 mars 2014

Entre-deux-tours : du mauvais théâtre.



L'entre-deux-tours d'élection est toujours un spectacle immuable de personnages, interviewers et interviewés, se donnant la réplique selon un rite bien établi, dans la mise en scène désormais rodée à laquelle cette politique moderne de show-business nous a habitués.

Dans ce théâtre dérisoire, mais non dénué d'humour involontaire, on distingue :

Le candidat satisfait: qu'il soit perdant ou gagnant, il est toujours satisfait.
Le perdant est content parce qu'il aurait pu perdre de beaucoup plus. Et le gagnant est évidemment euphorique à l'idée d'avoir convaincu cinquante électeurs complets plus une infime portion du cinquante-et-unième, sur les cent électeurs qui ont écouté son message.

Il y a le candidat qui interprète. Les électeurs qui ont voté pour lui, l'ont fait pour de bonnes raisons et ceux qui ont voté pour son adversaire pour de mauvaises. Et les abstentionnistes auraient, à coup sûr, voté pour lui... s'ils avaient voté.

Il y a le candidat qui accuse réception d'un message. Il est persuadé que les électeurs se sont concertés pour lui signifier quelque chose. L'électeur Pierre a dit à l'électeur Paul : « bon, toi tu votes pour ce gars-là et moi je ne vote pas pour lui. Comme ça, il va comprendre qu'on l'aime bien tous les deux mais qu'on lui demande de faire attention et qu'on ne lui donne pas un chèque en blanc... »

Il y a le candidat qui explique qu'il s'explique mal. « Si vous n'avez pas voté pour moi au premier tour, c'est parce que je me suis mal expliqué ». Façon élégante de dire que l'électeur est un crétin qui n'a rien compris. Ce qui est d'ailleurs probable.

Et puis vous avez les bigots et bigotes du microcosme politiquement correct, politiciens et journalistes, qui poussent des cris d'orfraie devant la progression des scores du FN : Au secours, la démocratie est en danger, on entend des bruits de bottes, les pays frontaliers vont dresser des barbelés, la croix gammée flottera au fronton des mairies et le jambon sera obligatoire pour tous...

Il y a les journalistes qui maîtrisent l'art de la manipulation bien-pensante. A l'image de ce journaleux de M6 qui s'adresse, lors d'un inévitable micro-trottoir, au vulgum pecus de passage : « Cette percée du FN vous inquiète-elle ? ». Puis se tournant vers son collègue « envoyé spécial » couvrant l'élection à Marseille, « Pensez-vous que le candidat du PS ait des chances de rattraper son retard ? ». Inquiétude d'un côté, chance de l'autre : tout est dans la façon de poser les questions...

Et enfin il y a les maîtres-chanteurs. A l'instar du responsable du Festival d'Avignon, un dénommé Olivier Py, qui menace sur France Info : « Je ne me vois pas travaillant avec une mairie Front National. Cela me semble tout à fait inimaginable. Donc je pense qu'il faudrait partir. Le Festival d'Avignon pourrait partir pour une autre ville ». Telle est la conception de la démocratie de Py. Py toyable.

Py fait même pis. Il ose: « J'attends un sursaut, j'observe qu'il y a eu 42% d'abstention au premier tour, il faut se mobiliser: le combat continue entre les deux tours ». Voilà un propos que ne démentirait pas un candidat à l'élection. Mais Py, c'est juste un haut-fonctionnaire, grassement payé avec les impôts de l'électeur-contribuable, qui se permet ce propos partisan. Pas le moins du monde effleuré par son indécence.

Exemple symbolique de l'arrogance d'un bobo, élevé sous les lambris dorés du Pouvoir « progressiste » et engraissé au tire-lait directement branché sur le sein du contribuable. Il se croit propriétaire d'une charge dont il n'est en réalité que l'employé intermittent.
A l'extrême limite, on pourrait comprendre qu'il annonce, au lendemain d'un deuxième tour qui n'aurait pas l'heur de lui convenir : « Je démissionne, et le festival se fera sans moi ». Ce dont le citoyen avignonnais se foutrait éperdument.
Il pourrait même annoncer qu'il déménage d'Avignon où il réside pour l'instant et partir habiter ailleurs. Cela aurait au moins une forme de sincérité. Une suggestion : pourquoi ne pas partir, mais partir loin, très loin, à l'étranger, où il pourrait proposer ses éminents services pour mettre en scène des pièces qui pourraient s'intituler « le Démocrate imaginaire », « l'Ecole des Infâmes », « Le Précieux Ridicule » ou « Tartuffe ou l'imposteur » ou « Les Fourberies de ScaPY »...

Les électeurs d'Avignon qui ont des voix à exprimer ou à reporter savent désormais ce qu'ils ont à faire dimanche pour donner à ce maître-chanteur la leçon qu'il mérite.

Dimanche soir, tous ces guignols nous donneront le même spectacle.

Le mois prochain, à l'occasion des élections européennes, cette troupe de mauvais acteurs saura-t-elle se renouveler ? Il est permis d'en douter.

jeudi 20 mars 2014

Prestidigitation pré-électorale.



Attention, Mesdames et Messieurs les électeurs, vous allez assister à un fabuleux numéro de prestidigitation. Moi, Supersocialaud, je suis le grand magicien qui vais vous faire passer les élections municipales sans que vous n'ayez rien vu venir.

Dans ma main gauche, vous ne voyez pas mon bilan catastrophique de la plupart des villes que je gère. Vous ne voyez pas mes financements de mosquées, mes subventions aux associations islamiques. Vous oubliez mes accueils d'immigrés sans papiers, mes projets pharaoniques aux dépens des contribuables. Vous ignorez mes ratios d'endettement ahurissants, mes célébrations de mariages pédérastiques, mes recrutements de fonctionnaires surnuméraires, mes achats à prix d'or d'oeuvres prétendument artistiques qui enlaidissent vos rues, mes octrois de marché public à des entreprises amies, mes fausses factures, mes augmentations d'impôts locaux, mon laxisme à l'égard de la délinquance. Tout est caché dans ma manche médiatique, ma manche gauche. Elle ne me trahira pas, elle est bien serrée à mon poignet. Rien n'en sortira par inadvertance. Je ne vous montre que ce que je veux que vous voyiez.

Et maintenant, regardez bien Mesdames et Messieurs les électeurs : sortant de mon autre manche médiatico-judiciaire, je vous montre, à droite, les enregistrements de Buisson.

Et hop, voilà maintenant les factures de l'UMP de Copé.

Ne bougez pas, Mesdames et Messieurs les électeurs, encore plus formidable : de mon chapeau Médiapart, je vous sors les écoutes des conversations téléphoniques de Sarkozy avec son avocat. Il n'est pas beau mon trafic d'influence ? Vous êtes épatés, non ? Comment ? La Justice ne l'a pas encore décidé, ce trafic ? mais c'est pas grave, l'essentiel, c'est que je vous le montre quand même !

Et surtout, vous ne voyez pas l'autre trafic d'influence, celui de la Justice qui laisse sortir des éléments de l'enquête sur la place publique: ce trafic d'influence-là, celle de l'électeur, elle est dans ma manche gauche.
Alors, il n'est pas extraordinaire votre magicien Supersocialaud ? Justice de « bâtards » ? Ah bah, évidemment, il y a un truc ! J'ai dans ma manche, pour exécuter mon tour, une Taubira et un Syndicat de la Magistrature, avec un mur des cons. Mais vous n'y voyez que du feu. C'est à ça qu'on reconnaît le vrai pro en prestidigitation.

Et c'est pas fini, Mesdames et Messieurs les électeurs ! Pour le final de mon numéro, en guise d'apothéose, j'ai une dernière petite manip', rien que pour vous : un coup de baguette magique, et plouf ! Regardez le bel article de Usine Nouvelle qui vous dit que les Industriels français trouvent Montebourdes vraiment formidable ! Le meilleur ministre de l'Industrie qu'on ait jamais eu depuis 30 ans, qu'ils vous disent ! 
Inattendu, non ? Vous pensiez qu'à force de gesticulations clownesques, de déclarations sans queue ni tête, de reniements, de plans sociaux, de fermetures de sites, de concessions récurrentes à la mondialisation, et de taxations nouvelles, les industriels finiraient par vomir notre ministre en marinière ? eh bien non, un petit tour d'article magique , et hop, vous vous trouvez doté d'un ministre extraordinaire et plébiscité. Ce n'est pas pour rien que dans le mot « illusionniste », il y a « illusion ».

Vos applaudissements, Mesdames et Messieurs les électeurs, me vont droit au cœur. Merci pour votre attention! Votre Magicien Supersocialaud vous salue bien bas en faisant voler sa vaste cape médiatique.
TADAAAA.

Allez voter maintenant.

jeudi 13 mars 2014

Qu'est-ce qu'on attend, mais qu'est-ce qu'on attend ?


Rien ne sert de le cacher, ton nez s'allonge, s'allonge....

Que cela soit au niveau international, national ou municipal, les socialos multiplient les preuves de leur incompétence, malhonnêteté, quand ce n'est pas un mélange des deux.

Au niveau international, l'ex-maire de Tulle (10 000 habitants) téléphone à Poutine pour lui signifier que « l'annexion de la Crimée à la Russie est inacceptable pour la communauté internationale. » Ainsi s'est exprimé Hollande Ouille qui paie la dette qu'il pense avoir contractée envers Obama. Il est en effet encore tout éperdu de reconnaissance de l'insigne honneur d'avoir été, dernièrement, le partenaire officiel pendant quelques heures, du showman qui fait office de président des USA, dans son numéro de caniche dressé, sur la scène médiatique américaine.

Et le caniche dressé corrézien ajoute que le référendum prévu dimanche par les autorités de Crimée sur ce rattachement « n'a aucune base légale ». C'est l'argument qui tue : quand on soutient une insurrection populaire qui renverse un président démocratiquement élu, on peut effectivement en appeler au manque de base légale pour un Parlement local officiel d'organiser un référendum...

On peut sans nul doute imaginer que Hollande Ouille a réussi (les réussites de notre cher président ne sont pas si fréquentes, qu'on peut se permettre de mettre celle-ci à son crédit...) à faire se tordre de rire un chef d'Etat qui n'est pas particulièrement connu pour sa jovialité naturelle.
A moins que ces menaces voilées n'aient pétrifié Poutine de peur ? Nan, à bien y réfléchir, on pariera plutôt sur une vraie crise de rire hystérique...
Une fois ses larmes séchées, Poutine a dû revenir aux choses sérieuses et envisager l'après ré-annexion d'un territoire qui appartient à la Russie depuis plus de 150 ans...

Hollande devrait maintenant, s'il avait un minimum de clairvoyance politique, craindre que Poutine ne se mêle de l'autonomie de la Corse vis-à-vis de la France continentale.

Au niveau national, notre socialo-autonomiste guyanaise Taubira est prise en flagrant délit de mensonge.
« Jurez-vous de dire la vérité, toute la vérité ? Levez la main droite et dites : je le jure ! » Tout en brandissant des documents qui contredisent formellement et précisément ses allégations d'ignorance de l'affaire des écoutes en cours sur l'ex-président, Taubira fait curieusement écho, à un an d'écart, à un autre fameux menteur, le socialo Cahuzac.
En effet, en 2013 à la même époque, le ministre du Budget disait « les yeux dans les yeux, je vous le dis, je n'ai pas de compte en Suisse... »
Lundi soir, Taubira assène sereinement sans ciller au Journal de TF1 : « La réponse à votre question est très claire : je ne le savais pas ! »
Le mensonge est énorme, et il est surtout énormément stupide. En quoi serait-il anormal qu'un ministre de la Justice soit au courant d'une enquête visant une personnalité politique de premier plan ? Il serait même assez grave qu'elle ne le soit pas ! A moins évidemment qu'en niant cela, elle cherche en réalité à répondre à une question qu'on ne lui a pas posée, à savoir : « êtes-vous à l'origine de cette enquête ?... », ce qui est une autre paire de manches.

Ce jeudi matin sur Europe 1, Sapin a d'une certaine façon, vendu la mèche en affirmant au détour d'une phrase : «  ON va s'occuper des enquêtes sur Nicolas Sarkozy », avant de s'apercevoir de ce lapsus révélateur et de se reprendre :  « enfin..., les juges vont s'occuper des enquêtes sur Nicolas Sarkozy... »

Peut-on plus clairement avouer que la Justice est aujourd'hui une arme à la libre disposition de la gauche pour combattre un opposant ? S'il persistait encore pour certains citoyens Bisounours, un doute sur l'Etat totalitaire qu'est devenu la France, il devrait maintenant être levé. Merci Taubira, merci Sapin.

Quant au minustre de l'Intérieur, il ne savait rien. Non. Rien de rien. Rien avant de lire Le Monde. Comme Madame Michu, en fait. Il n'y a pas à dire, avec un tel ministre de l'Intérieur, on se sent protégé ! Un ex-président de la république est mis sur écoute par ses propres services, mais Valls l'ignore ! De deux choses l'une : ou effectivement il dit la vérité et il avoue ainsi être, à son poste, un fieffé tocard, ou il savait pertinemment que Sarkozy était espionné et il est, à l'instar de la minustre de la Justice, un foutu menteur. Dans l'un ou l'autre cas, il se montre indigne de sa fonction.

Au niveau local, l'incompétence, et donc la dangerosité du socialiste moyen, se manifeste avec la même évidence.
A Paris, du fait d'un fort anticyclone séjournant sur l'Ile de France, un nuage de particules fines stagne. Alors qu'une cervelle normalement constituée devinerait sans mal que la population locale devrait s'abstenir de faire des exercices physiques susceptibles d'augmenter la respiration d'un air vicié, la mairie de Paris de la Delanoé propose l'utilisation provisoirement gratuite des vélibs...

Par quel phénomène physiologique bizarroïde le dogme écolo-socialo parvient-il à remplacer les interconnections neurologiques naturelles dans le crâne d'élus de gauche? Voilà un sujet de thèse que Saucisson-Pinard propose à des étudiants en médecine en panne d'imagination.

Donc, en conclusion, la question se pose sérieusement : qu'est-ce qu'on attend ? Mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre dehors à grands coups de pieds où tout le monde pense, toute cette bande d'incompétents aussi nuisibles que malhonnêtes, quels que soient les niveaux où ils sévissent ?

jeudi 6 mars 2014

Ukraine: une autre lecture.


Difficile de ne pas évoquer l'Ukraine, tant les médias français trouvent là un échappatoire commode aux gigantesques problèmes français en cette veille d'élections municipales, qui normalement devraient donner l'occasion aux électeurs de sanctionner durement la gauche.
Bien sûr, les hebdos se donnent beaucoup de mal pour mettre en avant les travers réels ou supposés de l'opposition avec l'affaire des factures de Coppé et des enregistrements de Buisson qui tombent fort opportunément de nulle part. Un petit remaniement des guignols du gouvernement juste avant les élections devrait achever l'enfumage de l'opinion publique et atténuer autant que faire se peut le sentiment largement répandu, du fiasco lamentable des socialos. Mais cela ne suffira peut-être pas, donc l'actualité Ukrainienne arrive fort à propos pour faire diversion.

Les évènements d'Ukraine ont plusieurs lectures possibles. La plus manichéenne, et donc la plus facile à présenter au vulgum pecus est celle d'une manifestation spontanée du peuple ukrainien impatient de rejoindre l'eldorado d'une Europe économique flamboyante, et pour ce, déterminé à renverser son président élu. Là-dessus, en réaction, le méchant Poutine resserre ses griffes sur ce qu'il considère comme la chasse gardée de la Russie. Voilà, pour l'essentiel, la version que le politiquement correct se met en devoir de présenter.

Il est amusant de constater qu'à cette occasion, ceux-là mêmes qui n'ont jamais de mots assez durs pour fustiger les nationalistes, où qu'ils soient, oublient de révéler que la manifestation de la place Maïdan a avant tout été l'oeuvre de défenseurs de la nation ukrainienne menacée par l'emprise supposée de la Russie sur leur pays.
On aura quand même du mal à faire croire que les Ukrainiens de Kiev ont renversé leur président élu démocratiquement, faut-il le rappeler, pour se précipiter dans les bras d'une autre dictature, celle des technocrates de Bruxelles et Strasbourg.
On aura du mal à faire croire que ce soulèvement populaire n'a pas été soigneusement récupéré, voire provoqué, puis coaché par les intérêts occidentaux, américains et européens. De là, il n'y aurait pas loin à imaginer que les snipers ayant fait des victimes parmi les manifestants et les forces de l'ordre soient à compter dans les rangs d'agents occidentaux provocateurs afin de mettre le feu aux poudres.

Cette hypothèse ne fait évidemment pas du président Ianoukovitch une innocente victime. Son gouvernement comme lui-même était corrompu, c'est une évidence, et les Ukrainiens ont eu le courage de se lever et de se battre pour le renverser. Et comme déjà dit dans un article précédent (En Ukraine... pendant ce temps là en France, janvier 2014), le peuple français aurait bien des leçons à prendre des Ukrainiens qui ont su, eux, se libérer de l'argument de la légitimité du pouvoir en place, pour reconnaître une erreur faite démocratiquement afin de ne pas en subir plus longtemps les conséquences.
Mais, pour souhaitable que ce soulèvement ait été, cela n'en reste pas moins une insurrection anti-constitutionnelle. Il faut appeler un chat, un chat. Et Poutine a raison de souligner cette évidence sémantique.
Si Hollande et son gouvernement étaient déposés par la force avant le terme de son mandat (Dieu nous entende...), ça serait tout bénéfice pour le pays, mais ça resterait une insurrection anti-constitutionnelle. Pour autant, quel pays étranger viendrait contester ce renversement ? Mais je m'égare...

Pour en revenir à l'Ukraine, les révoltés doivent assumer les conséquences de leur acte. Et parmi elles, la mise au grand jour d'un fait indéniable : il n'y a pas qu'une Ukraine, mais deux. Une Ukraine de l'Ouest, favorable à la culture occidentale, une Ukraine de l'est en Crimée, russophone et de culture pro-russe. La sécession semble donc inévitable. On constate au passage, une fois de plus, la preuve que le principe « progressiste » sans cesse ressassé du « bien-vivre-ensemble » de peuples trop différents ne tient pas la route. Il ne l'a jamais tenue, nulle part dans le monde, il ne la tient pas aujourd'hui, et ne la tiendra jamais. C'est pourquoi la France, avec son immigration invasive d'une sous-culture étrangère, antagoniste de la culture française de souche, ne fera pas l'économie à terme, d'une guerre civile. Il ne faudra pas s'en étonner, c'est comme si c'était écrit. Mais je m’égare encore...

Et Poutine, là-dedans ? On assiste depuis longtemps déjà à un bashing récurrent de nos médias bien-pensants à l'égard de la Russie et de son président. Les raisons principales tenant sans nul doute à son nationalisme militant et à son refus de voir dans son pays, s'ériger en modèle de culture la prééminence de Guillaumes (à table !) et de Adèles, sous la bannière arc-en-ciel... Bref, le comble du politiquement incorrect.

L'Ukraine a depuis longtemps été dans la sphère d'influence de la Russie, tout comme une partie de l'Amérique latine est considérée comme sphère d'influence des USA et l'Afrique de Nord et de l'Ouest celle de la France. C'est un fait. La question n'est pas d'affirmer que c'est une bonne ou une mauvaise chose, c'est juste factuel.

Il n'est donc pas étonnant que Poutine ne soit pas emballé à l'idée de voir l'influence de son pays disparaître en Ukraine au profit d'une influence étrangère. Sa réaction est donc assez naturelle, surtout si on considère qu'une bonne partie de la population ukrainienne, celle de Crimée essentiellement, adhère semble-t-il, à l'idée de demeurer dans cette influence russe.

Il faudrait qu'on nous explique pourquoi, quand Hollande Ouille fait intervenir notre armée en Centre-Afrique, c'est du droit d'ingérence et quand c'est Poutine, c'est une invasion inacceptable ?

A quoi rime donc cette volonté, dans les médias, de présenter Poutine comme le grand méchant loup, comme l'illustre par exemple, le sondage du journal de M6 demandant : « Avez-vous peur de Poutine ? » Sondage auquel 56 % des madame Michu ont répondu : oui. (et 40%:non). Pourquoi n'a-t-on pas demandé : « Avez-vous peur de Obama ? », dont le rôle dans cette affaire d'Ukraine est pour le moins ambigu.

Dans le registre des peurs, celle de Saucisson-Pinard concerne bien plus sérieusement et plus concrètement le couple infernal Valls-Taubira, peur dont la justification peut se résumer par l'illustration suivante, qui est purement factuelle, elle aussi, et non pas le fruit d'élucubrations capillotractées ! Mais je m'égare toujours...

Poutine a donc envoyé en réaction, des soldats non identifiés en Crimée. Pourquoi non identifiés ? Parce que c'est la réponse du berger à la bergère, aux diplomaties occidentales qui ont envoyé des mercenaires tout aussi anonymes dans les rangs des manifestants de Kiev. Une façon presque humoristique de dire : nous aussi on peut envoyer des agents ne portant pas nos couleurs, pour défendre nos intérêts.

Obama, Cameron, Hollande Ouille et autres pantins européens ont beau jouer les gros bras dans leurs discours, que peuvent-ils faire ? Rien. Sinon, se ridiculiser une fois de plus. A l'image de cette conne de Bendit qui menace la Russie de boycotter la coupe du monde de football qui doit y être organisée en.... 2018! Pôv petit ludion ridicule !

Et enfin, s'il n'y avait besoin que d'un argument pour remettre en cause le bien-fondé de l'attitude occidentale en Ukraine, il suffirait de voir BHL, le « philosophe » des kibboutz (sachant que BHL est à la philosophie ce que la fanfare militaire est à la musique), pérorer parmi les manifestants de la place Maïdan (mais rassurez-vous, bien à l'abri quand même).
La seule présence à Kiev du champion du monde des causes foireuses permet de suspecter qu'il y a baleine sous le gravier et que la version médiatique de l'affaire est largement manipulée. La question est : manipulée par les politiques français, dont Fabius, sinistre des affaires étrangères, par les démocrates de Obama, par les médias français, par Cohn-Bendit, par Henry-Levy, mais dans l'intérêt de qui, de quel lobby ? la réponse est contenue dans la question.